Longtemps isolée aux confins de la Provence, sur une boucle du Var, le village médiéval fortifié d’Entrevaux, perché sur son éperon rocheux, mérite largement qu’on s’y intéresse. Il fait parti des plus beaux villages de France 🙂 Partons à sa découverte, entre Nice et Digne-les-Bains, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Hop en route!
On remonte la vallée du Var tout comme on remonte l’histoire pour revenir au commencement, deux millénaires plus tôt. L’histoire commence avec le village gaulois de Glanate qui devient Glandèves. Il se situe un kilomètre en amont, à l’emplacement de l’actuel hôpital d’Entrevaux. Le village est victime des crues du Var et des pillages des Sarrasins et fini par disparaitre. La population et l’évêché s’installe au pied d’un éperon rocheux. Le site est plus facile à défendre.
C’est la naissance d’Entrevaux(qui signifie « entre les vallées »). Malgré tout, le village est brulé et une partie de la population massacrée en 1536, pendant la guerre qui oppose François 1er et Charles Quint pour le contrôle de la Provence. Et ça, l’occupant n’aurait pas du le faire. Six ans plus tard, le barbier du village égorge le gouverneur espagnol. C’est le signal! Ce qui reste de population se révolte et reprend le contrôle du village pour le rendre au roi de France. En remerciement, un édit du roi proclame Entrevaux « ville royale du Royaume de France ».
Sous Richelieu, on renforce les remparts. Sous Louis XIV, Vauban signe les plans pour fortifier la ville. La citadelle se refait une beauté, et les murailles se renforcent! Entrevaux est à la frontière du Royaume de France et des états de Savoie tenus par les Piémontais. Elle doit être imprenable, et elle tiendra cette promesse! Deux fois en 1704, elle sera assiégée. Deux fois les troupes et la population sortiront pour botter les fesses aux envahisseurs. Le village et sa population obtient une telle réputation de durs à cuire qu’on ne cherche plus à l’attaquer. Après cette période de trouble, le village reste relativement coupé du monde. En effet, on ne le peut le rejoindre que par un chemin muletier. C’est seulement en 1873 avec la construction d’une route impériale dans la vallée que le village d’Entrevaux est véritable relié au monde extérieur. Maintenant, le village profite du tourisme, et ça tombe bien, nous voici! 🙂
On pénètre dans ce beau village médiéval par l’unique pont au dessus du Var et par l’impressionnante fortification de la Porte Royale (ou Porte du Midi). Même si le village dégage une allure médiévale avec ses remparts et ses fortifications, les habitations datent principalement de sa reconstruction au XVIIe.
On découvre des ruelles tortueuses débouchant sur la jolie place Charles Panier avec sa fontaine. En déambulant entre les échoppes et les maisons hautes aux façades colorées, on arrive devant la Cathédrale d’Entrevaux.
Elle date de 1624. Après la Révolution elle devient une église paroissiale. Ses dimensions sont modestes à cause du manque de place disponible lors de sa construction. L’intérieur est assez sombre, il n’y a que trois petits vitraux sur le mur sud. En revanche le chœur est joliment décoré, et j’ai particulièrement aimé le buste reliquaire de Saint Jean-Baptiste en bois doré.
Pensez à jeter un coup d’œil à son clocher. Il fait partie des fortifications. Il est crénelé et sert aussi de tour de défense! Juste a coté dans les remparts, il y a la Porte d’Italie avec son pont-levis et ses canons orientés contre l’envahisseur.
Maintenant, on prend son courage à deux mains pour grimper jusqu’à la citadelle Vauban qui domine le village de toute sa hauteur. Et du courage, il va falloir en avoir! Le chemin d’accès est très escarpé et fortifié. Il fait 800m de long sur 9 rampes. Avec un dénivelé de 156m, s’il fait bien chaud, vous allez le sentir passer! 😉
Après 20-30 minutes d’une longue montée, on arrive en sueur (ou pas, fraîcheur Narta!) à la citadelle! Vous pourrez découvrir le donjon, des souterrains et les anciens cachots (qui ont servis pour la dernière fois pendant le Première Guerre Mondiale pour garder des prisonniers allemands).
Un petit musée vous permet de comprendre un peu plus en détail la vie dans la citadelle.
On découvre aussi un autre pont-levis donnant sur le massif plus loin. Plusieurs chemins de randonnées arrivent d’ailleurs ici. Les petits malins (ou les radins) diront que ça peut vous faire économiser les 5 euros d’entrée en entrant par ce pont-levis non surveillé. Tsss!
En plus de visiter la citadelle, monter ici vous permet d’avoir cette magnifique vue sur la vallée du Var 🙂
Ainsi que cette encore plus magnifique vue plongeante sur le village d’Entrevaux, 156m plus bas! Impressionnant! On est pris de vertige car on sent que la citadelle est vraiment construite en équilibre sur une paroi à pic!
Dans le village, en plus des boutiques, galeries d’art et restaurants, vous pourrez aussi découvrir un vieux moulin à huile du XVIIIe siècle toujours en activité, ainsi qu’un petit musée de la moto 🙂
Et ensuite, on reprend la route le long de la vallée pour découvrir toutes les belles autres merveilles de la région. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur la carte de la page d’accueil du site 😉
Cette randonnée au lac de Trécolpas est une des plus belles à faire dans le Mercantour. Elle est accessible à toute la famille. Elle vous offrira une marche en forêt, des torrents, un lac magnifique, des paysages de haute montagne et un chalet d’altitude. Le tout sans trop d’efforts. Une belle randonnée au top! Alors hop en route 🙂
Pour rejoindre le point de départ de cette randonnée, il faut tout d’abord remonter la vallée de la Vésubie, puis prendre direction Le Boréon. Après avoir dépassé le lac du petit barrage et le parc animalier Alpha (dédié aux loups), la route s’arrête enfin dans un grand parking. Il est facile de s’y garer, juste à côté du chouette restaurant l’Alpage.
La randonnée ne présente pas de difficultés particulières. Depuis le parking, il faut compter environ 2h de marche pour rejoindre le lac. Je vous conseille de faire cette randonnée le matin, car le lac finit dans l’ombre dans l’après-midi. Le chemin est très bien indiqué, on peut presque y aller sans carte.
Le début de la marche se fait à la fraiche dans la vallée humide. Le joli torrent du Boréon bondit joyeusement le long du sentier, à l’ombre d’une forêt de mélèzes. C’est très agréable et rafraichissant 🙂
Une fois arrivé au croisement de la borne 425, il faut prendre à droite pour aller directement au lac. L’autre direction, c’est le refuge de la Cougourde, et il sera pour le chemin du retour 🙂
La montée du val du haut Boréon est un peu raide mais ça reste un pur plaisir. On a une jolie vue sur le mont Pélago (2768m) qui a la tête dans les nuages 🙂
On arrive ensuite au fameux lac de Trécolpas (2150m). L’arrivée se fait presque par surprise, le lac se dévoile d’un seul coup! C’est beau comme un tableau! 🙂
La vue sur ce beau lac glaciaire, avec les montagnes imposantes qui se reflètent dans ses eaux couleur émeraude, ça mérite largement cette petite montée! Il possède même un petit ilot mignon au fond 😉
Miracle ce jour là, il n’y a personne, le lac est seulement pour nous! Et aussi de quelques vaches qui profitent de ce cadre idyllique 😉
Vous croiserez sans aucun doute des chamois peu farouches qui sont nombreux sur les roches au dessus du lac.
N’hésitez pas à faire le tour du lac, la vue est encore plus belle! 🙂
Si vous avez envie de vous dégourdir un peu plus les jambes, c’est justement depuis cette zone du lac que le sentier continue pour prendre un peu plus de hauteur.
Le sentier grimpe ensuite vers le Pas des Ladres. Le paysage devient plus minéral. On entend le cri des marmottes et des rapaces qui volent au dessus des cimes.
Une fois arrivé au Pas des Ladres (2432m) on a cette superbe vue plongeante sur le lac de Trécolpas! 🙂 En italien, « ladre » signifie « voleur ». Les contrebandiers qui venaient d’Italie passaient par cet endroit pour ensuite rejoindre Saint-Martin-Vésubie sans avoir à passer par le poste de douane de Fenestre.
En tournant la tête de l’autre côté, c’est un tout autre paysage, avec une très belle vue plongeante sur le lac de Fenestre (2266m). Juste derrière l’arrête rocheuse qui le domine, il y a plusieurs petits lacs dont le lac Blanc, source de la Vésubie.
Si vous avez vraiment envie de vous dégourdir les jambes, vous pouvez partir sur la gauche en direction du Col de Fenestre (2474m) qui marque la frontière avec l’Italie. Et s’il vous en faut toujours plus 😉 il faut continuer de grimper la crête pour atteindre le plus haut sommet du Mercantour, le Mont Gélas (3143m).
En descendant sur la droite, on rejoint le lac de Fenestre, le vallon du Ponset et la Madone de Fenestre.
Tout ceci n’est pas au programme de cette belle petite rando, alors demi-tour au Pas des Ladres pour amorcer la descente 🙂
Après avoir longé à nouveau le lac de Trécolpas, il faut maintenant suivre un sentier en corniche en direction du refuge.
Sur la droite, des hautes falaises nous surplombent. Au fond à gauche dans les nuages, on devine un sommet avec une forme étrange. C’est le Cayres de la Cougourde (2921m). La cime a une forme de « courge » qui se dit « cougourde » en patois niçois 😉
L’arrivée au refuge de la Cougourde (2100m), c’est l’occasion idéale de siroter une bonne bière artisanale locale et déguster la sacro-sainte tarte aux myrtilles de randonnée 😉 Le refuge propose aussi des couchages. Les réservations et infos sur leur site officiel ici.
Vous pourrez aussi faire des câlins aux chevaux et profiter du paysage derrière le refuge qui est vraiment, vraiment, très beau 🙂 vraiment!
Si vous avez encore du temps devant vous, poussez un peu plus haut. Depuis le refuge un sentier mène au lac des Sagnes (2200m). Après avoir dépassé sur la gauche une jolie cascade vous découvrirez ce petit lac où le Boréon prend sa source. Cette petite boucle supplémentaire vous rajoutera 100m de dénivelé et environ 30-40 minutes de marche supplémentaire.
Cette belle randonnée facile au lac de Trécolpas vous mettra des étoiles pleins les yeux! Testé et approuvé 😉
À la limite de la Haute-Loire et de l’Ardèche, il y a une montagne incontournable dans cette partie du pays, c’est le Mont Mézenc. Il se trouve à une trentaine de kilomètre au sud-est de la ville de la jolie ville du Puy-en-Velay.
Le mont est situé au cœur du massif du Mézenc. Il s’appelait Puei-Vuei (le « vieux mont »). Vers le XVIIIe siècle, on commence à utiliser le nom de Mézenc, qui aurait une origine gauloise. Il viendrait de « mège » qui signifie « frontière ». Le massif séparait en effet les deux peuples celtes des Vellaves et des Helviens. C’est un sommet montagneux d’origine volcanique. Il est principalement composé d’une roche magmatique, la phonolite. Ces pierres sont réputées pour avoir des propriétés acoustiques, elles « chantent » si on les tapent l’une contre l’autre. C’est à la fois le point culminant de la Haute-Loire et de l’Ardèche! Le mont a en effet deux pics séparés de 500m, sur deux départements. Un se trouve en Haute-Loire (1744m) et le plus élevé en Ardèche (1753m). Sur la même ligne de crête du massif, 15km plus loin, vous pouvez aller découvrir le célèbre Mont Gerbier-de-Jonc où se trouve la source de la Loire 🙂
La randonnée depuis le parking de la Croix des Boutières (ou croix de Peccata) à l’ouest du mont n’est pas très difficile. On ne peut pas se perdre, il n’y a qu’un sentier à suivre. Avec un petit dénivelé de 250m, l’aller-retour peut se boucler facilement en deux petites heures.
Près du parking, vous verrez ce panneau un peu mystérieux. Le Mont Mézenc marque la ligne de partage des eaux. Lorsque la pluie tombe, d’un versant de la montagne, les eaux finiront un jour dans la mer Méditerranée et sur l’autre versant, elles finiront dans l’océan Atlantique.
Pour le piquenique je vous propose de découvrir une spécialité locale : le fromage aux acariens! 🙂 Son petit nom, c’est le fromage aux artisons, ou artisous. C’est un fromage fermier au lait cru de vache. L’artison, c’est un acarien qui se développe sur la croute du fromage et participe à son affinage! À vous de voir si vous voulez manger la croute ou pas 😉 Il y a une autre gourmandise purement locale, c’est le « fin gras du Mézenc » (qui a une AOC/AOP). C’est traditionnellement du bœuf, destiné à être vendu et mangé à Pâques, élevé sur les hauts plateaux du Mézenc. Le bœuf est engraissé avec un foin particulier issu de la flore de la montagne (comme le fenouil des alpes ou cistre) ce qui parfume naturellement la viande.
On grimpe la pente douce, entre passages couverts dans la forêts de conifères, ou à découvert au milieu des éboulis de phonolite. Le versant est recouvert de fleurs, et particulièrement d’une espèce endémique de séneçon.
On retrouve aussi beaucoup de genévriers et de gentianes. La zone étant protégée et classée depuis les années 1930, vous pourrez observer une faune et une flore riche. Les oiseaux sont nombreux et il y aussi des marmottes (introduites dans les années 1980).
Le sommet du Mézenc côté nord (1744m) est coiffé d’une grande croix. Elle a été installée en 1945 par des prisonniers français après leur retour des camps en Allemagne.
Vous aurez une très belle vue panoramique sur la Haute-Loire. Tout est beau! 🙂 Puis, vous découvrirez aussi deux pics rocheux étranges semblant émerger de la forêt. Ce sont les dents du diable de Mézenc! Ce sont des restes d’effleurements de lave datant d’il y a 7 millions d’années.
À gauche, il y a la dent du diable (ou Chastelas) et à droite la roche pointue. Cet endroit traîne une mauvaise réputation depuis l’antiquité. C’est un locus terribilis, un lieu terrible! D’après une légende tenace, ici serait caché le trésor des druides! Lors du sac du sanctuaire de Delphes en Grèce en -279 par les armées gauloises de Brennus, une table d’or aux pouvoirs surnaturels aurait été ramenée. Deux siècles plus tard, alors que les armées de Jules César conquièrent la Gaule, les druide auraient caché ce fabuleux trésor dans des tunnels secrets sous la dent du diable!
Cette région est longtemps restée une terre sauvage et isolée. L’hiver y est particulièrement rude. Il souffle une sorte de blizzard local particulièrement violent, appelé la burle. Il existe d’ailleurs « le triangle de la burle » (en référence au fameux Triangle des Bermudes). Dans la zone délimitée par le mont Mézenc, le Puy-en-Velay et le massif du Pilat, il y a un nombre d’accidents d’avions supérieur à la normale. Plus de 50 accidents depuis les années 1940, c’est un véritable cimetières d’avions! De nombreux témoignages parlent de phénomènes lumineux dans le ciel. Est-ce que c’est lié à des perturbations magnétiques dues aux terres volcaniques, à des phénomènes surnaturels, voir même à des activités extraterrestres? Le mystère reste entier, mais il se passe incontestablement des choses étranges et non expliquées dans cette région.
Le sommet du Mézenc côté sud (1753m).
Une table d’orientation vous permettra de vous repérer. Par beau temps, on peut voir jusqu’au massif des Alpes et deviner le Mont Blanc, ou même le sommet du Mont Ventoux. Ici sur cette photo le Rocher Tourte (1535m) au centre, et le Mont Alambre (1691m) à droite.
Une randonnée au sommet du Mont Mézenc, c’est vraiment une belle sortie à faire en famille si vous êtes de passage dans la région. Entre beauté naturelle, histoire et légendes 🙂
C’est un nom qui nous parle, un nom qu’on apprend à l’école quand on est enfant. Le Mont Gerbier-de-Jonc! C’est là où on trouve la source de la Loire, le plus long fleuve de France. Pour découvrir ce lieu, il faut se rendre au sud du Massif Central, dans l’Ardèche.
La route D378 est très agréable. Entre le Puy-en-Velay et Aubenas, on entre dans le parc naturel régional des Monts d’Ardèche. Il y a plein de beaux paysages à admirer! Puis, au détour d’un virage, un mont se détache des autres, car il a une forme vraiment particulière. Ca tombe, bien c’est justement lui le Mont Gerbier-de-Jonc! 🙂
Il a une forme tout à fait particulière. C’est exactement un dôme phonolitique. C’est le résultat d’une activité volcanique datant d’il y a 8 millions d’années. La lave était trop visqueuse pour couler rapidement le long de la cheminée du volcan. L’érosion du temps et le rabotage pendant les périodes glaciaires ont fini par lui donner cet aspect unique et facilement reconnaissable.
L’origine de son nom n’a rien à voir une quelconque méthode de culture du jonc 🙂 Son origine viendrait d’une racine celtique « gar jugum » qui voudrait dire montagne-rocher. C’est le deuxième site le plus fréquenté dans le département après les gorges de l’Ardèche. Chaque année, 400.000 visiteurs viennent ici. Le site du Mont Gerbier-de-Jonc est classé et protégé depuis 1933. Au niveau du col à 1417m, un grand parking vous attend. Vous y trouverez un restaurant, des toilettes, des échoppes pour acheter des produits régionaux et la Maison du site, avec un petit musée à l’intérieur.
C’est un modeste sommet des monts du Vivarais. Il culmine à 1551m d’altitude. Atteindre le sommet ne pose pas de problème particulier. Une petite vingtaine de minutes de marche et vous y êtes 🙂 Il faut prévoir tout de même des bonnes baskets. Attention, certains passages ressemblent vraiment à de la grimpette et les pierres sont un peu glissantes.
Au sommet, vous êtes récompensés par cette belle vue à 360° sur toute la région 🙂
La source de la Loire ne jaillit pas au sommet, mais au pied sud du mont. En réalité il y a une nappe phréatique dans cette zone qui donne naissance à trois différentes sources de la Loire. Elles sont réparties sur moins d’un kilomètre. Evidemment, tout le monde pense que sa source est la seule est unique 😉
La « source authentique » (1412m) se trouve le long de la route D378. Elle est marquée par une petite construction en pavé. La « source géographique » (1408m) se trouve juste à côté du parking. Elle se déverse dans un modeste abreuvoir en pierre dans une ancienne étable. La « source véritable » (1404m) se trouve un peu plus à l’est. Elle sort en plaine nature dans une prairie. Le ‘sentier des sources de la Loire’, un circuit de 3km, permet de faire une balade entre ces trois sources Je vous laisse vous faire votre avis et décider laquelle est la véritable source 🙂
Ces sources donnent naissance à la Loir qui n’est alors qu’un modeste ruisseau de montagne. Le petit ruisseau rencontre son premier affluent quelques kilomètres plus bas. Beaucoup plus loin, il devient le plus beau fleuve de France, et il finira son trajet 1000km plus loin à Saint-Nazaire. Pour la petite histoire, le nom du fleuve viendrait d’une racine gauloise « liger » signifiant limon, vase, lie … Et le terme « ligérien » désigne donc ce qui se rapporte à la Loire 🙂 voilà, c’était le nouveau mot à apprendre aujourd’hui.
En tout cas, je vous recommande ce chouette endroit! 🙂
Sans doute une des plus belles cascades de France! La Cascade de la Beaume est un site naturel incontournable en Auvergne. Hop en route pour cette très belle balade rafraichissante 🙂
Cette cascade se trouve à une quinzaine de kilomètres au sud de la ville du Puy-en-Velay. Pour y accéder, c’est facile! Depuis le village de Solignac-sur-Loire, suivez la route de la cascade, puis la D54. Un parking est aménagé le long de la route. D’ici vous avez accès à un belvédère avec une très belle vue sur la vallée.
Depuis le belvédère on peut découvrir la cascade vue d’en haut. On tombe déjà sous le charme 🙂 Le ruisseau Ourzie a creusé le plateau basaltique constitué d’anciennes coulées de lave pendant des millions d’années. L’eau jaillit du haut de la falaise. À son arrivée, elle donne naissance à la Beaume, un affluent de la Loire qu’elle rejoint quelques kilomètres plus loin. Une cascade pour deux rivières.
Pour rejoindre la cascade, roulez jusqu’au petit parking du Reynardou, quelques centaines de mètres plus loin. Il faut compter environ 40 minutes de marche aller-retour. Le chemin est glissant et n’est pas du tout adapté à des poussettes, mais il reste accessible au plus grand nombre. Ne vous attendez pas à être seuls sur le site, cette cascade facile d’accès est très populaire.
Le sentier passe sous la route et suit le ruisseau au cœur de la forêt d’Agizoux, riche en ormes et en pins maritimes, étonnement présents. Après une descente qui peut s’avérer périlleuse s’il y a eu de la pluie auparavant 😉 vous arrivez littéralement au pied de la cascade.
Dans son écrin de verdure, la cascade de la Beaume, avec ses 27m de haut et ses orgues basaltiques, c’est tout simplement magnifique! 🙂 Son débit est estimé à 360 litres d’eau par seconde. Son nom viendrait du latin balma signifiant grotte. Elle est mentionnée pour la première fois par écrit en 1352, mais elle est connue par les hommes depuis la nuit des temps. Sur le site, en 1963, les archéologues ont retrouvé des anciennes traces d’occupations datant de l’époque de Neandertal.
Chaque lieu magnifique est entouré d’une légende 🙂 La cascade de la Beaume n’y échappe pas. Il était une fois le seigneur de Solignac, qui avait une fille. Un jour elle a confondu la silhouette d’un jeune berger avec celle du diable. Prise de panique, elle se jeta dans les gorges de la Loire pour lui échapper. Heureusement le jeune berger parvint à la sauver de la noyade. Hélas, elle était prise de folie, mais le chevrier tomba sous son charme et resta a ses côté. Le seigneur pensa pouvoir la soigner en lui disant de se verser beaucoup d’eau froide sur la tête. Les amoureux crurent que la solution était donc de se jeter du haut de la cascade. Le chevrier ne voulait pas la laisser seule et sauta avec elle, la tenant dans ses bras. On raconte que la Vierge Marie, attendrie par cet amour, leur amortit la chute et leur évita la mort. À son réveil, la fille est guérie. Elle se maria avec son amoureux, et c’est ainsi qu’un humble berger devint seigneur de la Beaume 🙂
On reconnait immédiatement la ville du Puy-en-Velay : l’ancien volcan du mont Anis surmonté du rocher Corneille avec la grande statue Notre-Dame de France, la Cathédrale et le rocher Aighuile. Autant de marqueurs tellement uniques qui font du Puy-en-Velay une ville à découvrir absolument. Hop en route! 🙂
Le Puy-en-Velay, c’est la capitale historique de l’ancien territoire gaulois des Vellavii, au sud-est du Massif Central. La ville s’est développé autour de l’ancien volcan, le mont Anis, qui lui a donné son ancien nom Anicium, avant de devenir Puy-en-Velay. On appelle les habitants les ponots(c’est idiot je sais mais ça me fait toujours sourire ce nom 😉 ). Découvrons cette ville baignant dans un terroir et une tradition ancestrale, en commençant par ses principaux monuments.
La cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay
C’est un chef-d’œuvre de l’art roman, classé aux monuments historiques et au patrimoine mondial de l’Unesco. On y accède par la rue des Tables, comme des millions de pèlerins avant nous (ou des simples touristes). C’est le plus ancien point de départ français pour le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Une fois arrivée en haut de la rue en pente, il reste encore un grand escalier à gravir, franchir les antiques portes en cèdres, et on y est! La cathédrale est construite au XIIe siècle sur les vestiges d’une église primitive. On utilise des pierres volcaniques de différentes couleurs. Au fil des siècle son état s’est terriblement dégradé. Alors, on décide de tout reconstruire. Entre 1844 et 1870, la cathédrale est presque totalement détruite et reconstruite à l’identique!
Comme tous les lieux importants, son histoire commence par une légende. En l’an 430, une femme gravement malade et fiévreuse voit en rêve la Vierge lui dire d’aller s’allonger sur grande une pierre plate au sommet du Mont Anis. Elle le fait et guérit miraculeusement! Une nouvelle apparition de la Vierge lui dit de demander à l’évêque de construire une église ici. Quand l’évêque se rend sur les lieux en plein été, il découvre la fameuse pierre, couverte de neige! Un cerf surgit alors de nul part et trace dans sa course les contours du bâtiment à construire. En réalité il y avait ici un temple païen, c’est à dire Celtes. Pour aider à la christianisation du site et le faire accepter plus facilement, cette légende permet de faire le lien : la pierre mégalithique préhistorique purifiée par la neige et le cerf celte païen qui trace l’église. La fameuse « pierre des fièvres » est toujours visible dans la cathédrale. Des pèlerins continuent de s’allonger dessus et prient pour recevoir ses bienfaits.
Si aux origines, le culte était pour la « pierre des fièvres », il a été remplacé par celui pour la Vierge Noire. La statue qu’on voit actuellement a été couronnée dans la cathédrale le 8 juin 1856 et provient d’une ancienne chapelle de la ville.
Il y avait à l’origine une première statuette de la Vierge Noire, remplacée par la plus célèbre, celle offerte par le roi Saint Louis au retour de la septième croisade. On raconte qu’il s’agissait en fait d’une ancienne statue de la déesse égyptienne Isis et qui avait été transformée en Vierge. Cette fameuse statue fera la prospérité de la ville grâce à l’afflux de pèlerins venant la voir. Elle sera malheureusement brulée sous la Révolution le 8 juin 1794. Alors que la statue se consumait, une porte secrète est apparu dans son dos et un parchemin en est sorti. On ne saura jamais ce qui était écrit dessus. Les révolutionnaires ont tout laissé se réduire en cendres… Une grande célébration a lieu tous les 15 aout, avec une grande procession de la statue de la Vierge Noire dans les rues de la ville.
Vous serez surpris par l’architecture de la cathédrale. En haut des marches, on débouche directement par un étroit passage en plein milieu du chœur de l’édifice! En fait la cathédrale a vite était victime de son succès et il a fallut trouver un moyen de l’agrandir. Comme il n’y avait plus d’espace disponible sur la pente du volcan, on a construit dans l’autre sens, en avançant dans le vide et en s’appuyant sur des massifs piliers cachés par la façade.
À l’intérieur de la cathédrale vous pourrez découvrir un très bel orgue à double façade, des peintures, dorures et des œuvres d’arts sacrées absolument partout.
Sur le côté de la façade à l’extérieur, il y a le porche du For avec une belle architecture (et sur l’arcade, une petite sculpture d’une personne semblant porter tout le poids de l’édifice sur ses épaules). Derrière, On trouve le clocher haut de 56m, qui est construit à l’écart. Vous pourrez aussi découvrir un magnifique cloître et la salle du Trésor de la cathédrale.
Le Rocher Saint-Michel d’Aighuile
Le rocher d’Aighuile est une formation d’origine volcanique(c’est précisément un « neck ») de 82m de haut. Selon une légende, le géant Gargantua, de passage dans la région, est pris d’une envie pressante. Il fait tout simplement un énorme caca, qui devient ce rocher, affectueusement surnommé « la fiente de Gargantua », hem!
En l’an 961, l’évêque du Puy ordonne la construction d’une chapelle au sommet, sur l’emplacement d’un lieu de culte « païen » présumé. Cette chapelle est évidemment consacrée à Saint-Michel, terrassant le dragon des anciennes croyances. Elle sera agrandie en une nouvelle chapelle au XIIe siècle. On accède au sommet (en transpirant) après avoir gravi un escalier de 268 marches(entrée 7 euros). Quelques pèlerins célèbres ont aussi grimpés ces marches comme les rois de France Charles VII, Louis XI et Charles VIII.
Dans la petite chapelle, on découvre un beau plafond peint. Au XIXe siècle, ce plafond est d’ailleurs un des premiers essais de conservation et de restauration de peintures médiévales en France. Cette chapelle fait partie de la première liste des monuments historiques classés en 1840.
Le Rocher Corneille et la statue de Notre-Dame de France
L’ancien volcan du Mont Anis qui domine la ville est surmonté par le Rocher Corneille. C’est un promontoire en basalte de 132m de haut. C’est le point culminant du Puy-en-Velay, à 757m d’altitude. C’est une partie de la cheminée de l’ancien volcan. Depuis l’époque romaine, il a été exploité comme carrière. Chaque année, la ville du Puy-en-Velay doit faire des travaux pour le consolider, le débarrasser de sa végétation et éviter les chutes de pierres sur les passants.
En 1850, on se dit que ce serait tout de même pas mal d’en faire quelque chose de ce fameux Rocher Corneille. L’idée émerge d’y installer une grande statue de la Vierge à l’Enfant. C’est tout de suite l’enthousiasme! Les travaux commencent rapidement en 1856, mais très vite sa construction coute beaucoup plus cher que prévu. L’évêque du Puy cherche alors de l’aide auprès de Napoléon III. Il ose même lui demander le bronze des canons capturés si le siège en cours de la ville de Sébastopol réussit et si la paix revient. Trois jours plus tard, la ville est prise. La paix est signée, c’est la fin de la guerre de Crimée. L’empereur tiendra sa promesse et livrera 150.000kg de fonte de fer provenant des 213 canons de la marine de Sébastopol. Les travaux s’achèvent enfin, et la statue est bénie solennellement en 1860.
La fonte de la statue a été réalisée à Givors. Une centaine de pièces de fontes sont fixées entre elles pour construire cette statue monumentale de 16m de haut! (22m si on rajoute le piédestal). L’intérieur de la statue est creux. Un escalier permet même d’accéder à l’intérieur de la tête de la Vierge! (entrée 4 euros)
Balade en ville
La vieille ville du Puy-en-Velay se visite rapidement. En quelques ruelles on passe de siècles en siècles. Ne manquez pas de découvrir l’Hôtel Dieu et sa pharmacie qui est une des plus anciennes de France. La tour Penessac ne passe pas inaperçue. C’est un vestige des anciens remparts de la ville du XIIIe siècle.
Autour de la Place du Plot et sa fontaine, vous pourrez vous réjouir les papilles 🙂 Dans le plus grand marché d’Auvergne, vous ne manquerez pas d’y trouver le « caviar du pauvre » : la célèbre lentille verte du Puy! La lentille est cultivée au Puy-en-Velay depuis l’époque gallo-romaine. Elle bénéficie d’une AOC / AOP. Grâce au climat et au terroir, les lentilles du Puy sont particulières. Elles ont une peau plus fine et contiennent moins d’amidon. La cuisson est plus rapide, elles sont moins farineuses, et se sont tout simplement les meilleures lentilles voilà tout! 🙂 La ville est aussi célèbre pour sa dentelle. On dit même que la dentelle aurait été produite pour la première en France au XVe siècle au Puy grâce aux savoir-faire de colporteurs italiens suivant le flux des pèlerins.
Lorsque la nuit tombe, il faut rester au Puy-en-Velay! Direction les hauteurs de la ville pour assister à un spectacle hauts en couleurs.
Puy de Lumières
En effet, chaque été depuis 2017 la ville se couvre de lumières dès la nuit tombée : c’est Puy de Lumières 🙂 Jusqu’à minuit, les plus beaux sites de la ville sont illuminés avec des jeux de lumières féériques.
La cathédrale, le rocher Saint-Michel, le musée Crozatier, l’Hôtel de Ville, le théâtre, la Place du Plot, la chapelle Saint-Alexis, tous profitent de cet écrin lumineux. Puy de Lumières déborde aussi de la ville puisqu’on peut retrouver des illuminations le long de la Loire sur la médiathèque et le vieux pont de Brives-Charensac. C’est gratuit et c’est beau, alors on ne se prive pas 😉 (plus d’infos sur le site officiel)
Autour du Puy-en-Velay
Juste à la sortie de la ville, il y a la Basilique Saint-Joseph-de-Bon-Espoir dans la commune d’Espaly-Saint-Marcel. On peut dire qu’elle ne passe pas inaperçue non plus! En 1855 une dentelière qui revient de la messe à la cathédrale du Puy-en-Velay, trouve par terre une image de Saint-Joseph, coincée entre deux pavés. Elle ramène l’image dans son village et la dépose dans une petite grotte. Avec une amie, elles prient régulièrement devant l’image. On remplace ensuite l’image par une petite statue de Saint-Joseph. Puis, des familles les rejoignent pour prier et le mouvement prend de l’ampleur. Même l’évêque vient! En 1876, un abbé du Puy vend tous ses biens reçus d’un héritage pour faire construire un sanctuaire pour Saint-Joseph. Il achète le neck et les ruines de l’ancienne forteresse du village autour de la grotte.
Pour faire bonne figure, on y construite là aussi une statue. Et pas n’importe quoi, la statue de Saint-Joseph est monumentale, elle fait 22m de haut! Elle est même plus grande que Notre-Dame de France située juste en face. Cette grande statue en ciment est inaugurée en 1910. La sanctuaire en forme de château-fort date de 1918. En 2021, le pape François érige le sanctuaire au titre de basilique. Il y a deux pèlerinages importants chaque année, le 19 mars et le 1er mai.
À une quinzaine de kilomètres au nord d’Angers, en direction de la commune d’Ecuillé, il y a un château unique. Pourquoi unique? car il n’a subit aucune transformation ou modification depuis sa construction il y a plus de 5 siècles! C’est quasiment le seul château du XVe siècle authentique en France. C’est parti pour la visite, hop en route!
Histoire du château
Son histoire commence en 1468 avec Jean Bourré. C’est le grand argentier et confident du roi de France Louis XI. Il achète un domaine dans la région et décide d’y faire construire un château. La construction sera achevée en cinq ans seulement, ce qui est prouesse pour l’époque. Le château change de famille plusieurs fois et échappe aux combats et destructions dans les siècles qui suivent. En 1850, le château du Plessis-Bourré n’a plus de propriétaire. Il est à vendre mais personne n’en veut. Il risque d’être démoli et de finir en carrière de pierres. C’est finalement c’est un notaire d’Angers qui l’achète pour le préserver. Il changera à nouveau de mains à de nombreuses reprises. Les occupants actuels sont des descendants du duc de Dalmatie.
Le château est classé aux monuments historiques en 1931 et ouvert au public depuis 1955. L’entrée vous coutera 11 euros. Plus d’infos sur les horaires et tarif sur le site officiel.
Son architecture
Ce qui marque tout de suite en arrivant, c’est la taille des douves autour du château. Elles sont très larges. Autre particularité, les douves ne baignent pas directement les murs. Il y a un espace de 3m de large qui devaient permettre aux artilleurs de se positionner au pieds des murs. Pour rejoindre le château, il faut traverser un pont de 44m. Il est protégé par un système de double pont-levis. Il possède un donjon et un chemin de ronde. C’est une véritable forteresse défensive.
Et pourtant, c’est aussi un château élégant avec des hautes fenêtres. Ce mélange, c’est le style Transition, qui annonce l’arrivée de la Renaissance.
Sa visite
L’intérieur du château possède de nombreux meubles et objets classés. Tapisseries, tableaux et meubles précieux, tout y est.
Déjà à l’époque, il était bien plus confortable et agréable à vivre que les autres châteaux contemporains.
La pièce qui retient le plus l’attention du visiteur, c’est la grande salle des gardes. On y trouve un grand plafond à caisson recouvert de peintures. Ce plafond est peint à la demande de Jean Bourré, le fondateur du château. On dit qu’il était amateur d’occultisme et d’alchimie. Parmi les 24 tableaux présents dans les caissons, on retrouve de nombreux symboles alchimistes.
Il y a aussi des scènes proverbiales peintes et assez osées pour l’époque. Jusqu’au XVIIIe siècle, ce plafond était caché pour ne pas « perturber » les visiteurs.
Pour ma part, j’ai retrouvé la représentation de cet éléphant tout à fait euh … « spéciale » 🙂 J’avoue avoir été un peu perturbé 😉
Si ce château vous dit quelque chose, c’est parce qu’il est régulièrement utilisé pour des tournages de films(par exemple Peau d’Âne (1970), Le Bossu (1997), Fanfan la Tulipe (2003), …) ou pour des scènes de reconstitutions historiques.
Le château du Plessis-Bourré et son parc accueillent régulièrement des évènements : Pâques au château avec jeu de piste et chasse aux œufs en chocolat dans le parc, un spectacle de la Belle et la Bête, des concerts de musiques classique, un tournoi de chevalerie et sa fête médiévale, halloween,… Plus d’infos sur le site officiel.
On peut aussi visiter la propriété de 400 hectares. Il s’agit principalement de grandes pelouses, d’allées boisées et de forêts. Il y a aussi des tables de pique-nique à disposition. L’accès au parc est inclus dans la visite.
Si vous avez quelques heures de libres et que vous êtes dans la région d’Angers, n’hésitez pas à venir découvrir cet héritage préservé du passé 🙂
En voici une activité plaisante : naviguer sur le plus beau fleuve de France à bord d’une embarcation traditionnelle et découvrir nature, faune, flore, histoire, et spécialités culinaires. Hop en route! ou plutôt, hop en fleuve! 🙂
« Une toue, qu’est-ce que c’est ? »
Une toue, c’est le bateau traditionnel de la Loire. Depuis des siècles ces embarcations naviguent sur le plus grand fleuve de France. Elles se distinguent par un fond plat pour ne pas s’échouer sur un des nombreux bancs de sable du fleuve. Une toue possède une proue large, généralement utilisée par les pêcheurs. La toue peut aussi être utilisée pour extraire le sable du fleuve. Dans ce cas, on parle de toue sablière. La toue peut être avec ou sans cabane. Suivant les modèles, une toue cabanée pouvait transporter de 12 à 20 passagers le long de la Loire pour rejoindre les grandes villes du fleuve. Certaines « toues cabanées » sont comme des simples cabanes de pêches flottantes et ne sont pas vraiment destinées à naviguer sur la Loire. La toue possède en général un mât (pliant).
Parmi les bateaux ligériens (« ligérien » veut dire « ce qui est relatif à la Loire ». J’ai appris ce mot qui ne me sert pas souvent, alors je le cale ici hop), il y a donc la Toue. Il y a aussi la Gabare. C’est le plus gros bateau ligérien (oups 😉 ). Ce bateau à voile de 22 tonnes sert surtout au transport de marchandises. Et le dernier de la liste, c’est le Fûtreau. Ce bateau est le plus petit. Il sert aux pécheurs, passeurs ou simplement aux habitants pour passer d’une rive à l’autre.
L’essor du chemin de fer au XIXe siècle signera la fin de cet univers de navigation fluviale sur la Loire …
On embarque!
Heureusement pour nous, des passionnés restaurent les toues, les font vivre, et vous permettent de vous faire gouter cette vie typique de la Loire 🙂 Pour vivre cette expérience, je vous invite à vous rendre au village de La Possonière à 10 minutes d’Angers. Vous attendrez tranquillement l’arrivée de votre fière embarcation en buvant un verre à la terrasse de la très sympathique Guinguette les Tourbillons sur les bords de Loire 🙂 (plus d’infos sur leur site).
Notre balade sera ici sur une toue sablière nommée la « Rue du tangage » et nous ne tarderons pas longtemps à faire la connaissance de son super capitaine haut en couleurs. Ou plutot de son toutier devrais-je dire, Alex Fagat. Passionné de pêche, d’histoire et de nature, il saura répondre à toutes vos questions 😉 N’hésitez pas à réserver sur son site Terre et Loire.
On en profitera aussi pour déguster les spécialités culinaires de la région. À vous les rillettes, les poissons fumés et fromages. Voir même des délicieux rillauds chauds et des fouées! Vous allez adorer 😉 Cette dégustation s’accompagne bien évidemment de bons vins! Anjou-Brissac, Côteaux du Layon, Quart de Chaume, Côteaux d’Aubance, Bonnezeaux, Saumur-Champigny, etc … la liste est longue dans cette région! 🙂 Vous aurez aussi probablement le plaisir d’avoir à bord un producteur local vous raconter son millésime en faisant gouter ses cuvées. Ne serait-ce que pour boire et manger dans la bonne humeur au grand air sur la Loire, cette balade est une réussite!
Faune et flore
La Loire est un fleuve vivant et sauvage. Le lit du fleuve change à chaque crue. Une berge se creuse, un banc de sable apparait, un bras de fleuve disparait pour être remplacé par un autre, des iles se transforment. Cette dynamique fluviale en fait un fleuve riche. Plus de 60 espèces de poissons vivent le long de la Loire et les basses vallées angevines sont reconnues pour leur biodiversité.
Les nombreux bancs de sables et ilots servent aussi de refuges aux oiseaux locaux ainsi qu’aux oiseaux migrateurs. Vous aurez toujours quelque chose à observer 🙂
Une autre faune que vous découvrirez, ce sont les habitants des autres navires que vous croiserez sur la Loire!
Les toutiers forment une joyeuse confrérie unie et solidaire qui ne manque pas de se saluer 🙂
La Pierre Becherelle
Durant cette balade, vous découvrirez sans doute un rocher étrange au bord de la Loire, appelé la Pierre Becherelle. Autant le dire tout de suite, il n’y a aucun rapport avec le célèbre Bescherelle (référence de la langue française et que je devrais consulter un peu plus souvent je pense haha). Ce monolithe de pierre de 15m de haut étonne. Ce n’est pas menhir ni un monument mégalithique. Il faisait parti il y a bien longtemps du promontoire rocheux qu’on distingue derrière lui. Il est situé à Epiré, entre Bouchemaine et Savennières. Au moyen-âge, cette pierre géante servait à la fois de repère pour les mariniers, de limite de territoire pour le seigneur, et de lieu de péage maritime.
La pierre a faillit disparaitre en 1843 quand des entrepreneurs ont voulu récupérer du matériaux facile d’accès et lors de la construction du chemin de fer en 1850. Elle sert maintenant à embellir les balades et de terrains de jeu pour l’escalade 🙂
J’espère vous avoir convaincu. Une balade en toue sur la Loire, c’est l’assurance de passer un excellent moment de détente et de découverte. Alors à vous maintenant! 🙂
La campagne angevine cache bien des secrets et des surprises. L’une d’elles se trouve dans la commune Rochemenier, dans le Maine-et-Loire, entre Angers et Saumur. Allons découvrir ça, hop en route! 🙂
Au milieu des champs, on tombe sur le petit village de Louresse-Rochemenier. À première vu, il a tout d’un charmant village comme un autre. Et pourtant, il cache un secret creusé dans le sol! Au XVIIIe siècle, une grande partie des habitants des environs logeaient dans des caves. Elles étaient le résultat de l’exploitation des carrières de faluns d’où on extrayait des pierres. Le village de Rochemenier était en grande partie troglodytique. Il compte plus de 250 salles souterraines sur une quarantaines de fermes!
Le Musée du Village Troglodytique de Rochemenier se visite depuis 1967 (entrée 8.50 euros). Il présente au public deux fermes troglodytiques, avec leurs habitations et dépendances. Plus d’informations sur le site officiel ici.
Les paysans avaient leurs champs et jardins en surface. Ils creusaient la cour, comme une carrière à ciel ouvert. Ensuite, sur le pourtour, ils creusaient des maisons pour les habitants, des ateliers, des abris pour les animaux et pour ranger le matériel.
On se promène avec curiosité à travers une vingtaine de salles. Un plan fournit à l’entrée du musée nous donne toutes les explications et nous aide à comprendre le rude quotidien des personnes qui vivaient ici.
On apprend comment aux vendanges on déversait directement le raisin dans une sorte de cheminée qui tombait directement dans le pressoir, ou comment les animaux étaient gardé à l’abri dans les cours souterraines la nuit, pour ne pas avoir à les protéger des voleurs et des loups à la surface.
On découvre même une chapelle souterraine, creusée sous l’église du village!
Cette petite visite insolite et originale vous fera voir la campagne d’un autre œil. Vous vous demanderez à chaque village traversé, s’il n’y a pas une ville cachée sous vos pieds 😉
Pour cette visite, direction la belle région des Pays de la Loire. À une quinzaine de kilomètres au sud d’Angers, se trouve la commune de Brissac Loire Aubance. C’est ici qu’on trouve le Château de Brissac, surnommé le “Géant du Val de Loire”. Il doit son surnom à son architecture particulière, fruit de son histoire. Il est bâti sur 7 étages et compte 204 pièces. Avec ses 51m de hauteur, on le considère comme le château le plus haut de France. C’est la demeure des Ducs de Brissac depuis 1502. C’est d’ailleurs une des seules demeures à être habitée par la même famille depuis plus de cinq siècles en France. Le 14e duc y vit toujours. Le château attire plus de 30.000 visiteurs chaque année. Je vous invite à le découvrir. C’est parti, hop en route! 🙂
Le château de Brissac est ouvert au public tous les jours sauf le mardi (entrée 11 euros – billets en vente sur place uniquement), la visite dure environ deux heures.
Son histoire commence au XIe siècle, quand Foulques Nerra, comte d’Anjou, violent et cruel, décide de faire construire un petit château-fort à Brissac. Plus tard, en 1455, le château est transformé et reconstruit par Pierre de Brézé, fidèle du roi Charles VII. Son fils, Jacques de Brézé s’y installe ensuite avec sa femme Charlotte de Valois (et fille du roi). Le 1er juin 1477, Jacques surprend sa femme dans les bras de son ami Pierre de Lavergne! Il les tue tous les deux en les transperçant avec son épée! Depuis, une légende raconte que le fantôme de la dame blanche hante les lieux les nuits d’orage! Brrr…
Plus tard, en 1502, sous le règne de François 1er, le château est acheté par une famille de la noblesse. C’est la famille Cossé qui prend désormais le nom de Brissac. En 1606, pendant les guerres de religion, le château est gravement endommagé et finit presqu’en ruine. Le duc de Brissac, fraichement nommé Maréchal de France après s’être rallié au roi Henri IV, en profite pour le reconstruire, encore plus grand et plus beau! Le château souffrira encore une fois pendant la Révolution, lorsqu’il sera dépouillé et réquisitionné pour servir de caserne. En 1844, quand la famille Brissac le récupère, un programme de restauration est lancé. Ce mélange des genres se voit particulièrement sur la façade, où les tours fortifiées du moyen-âge se superposent à la façade élégante du XVIIe siècle. Comme le dit l’actuel Duc, c’est « un château à moitié construit dans un château à moitié détruit ».
Quand on pénètre à l’intérieur, on déambule dans des pièces richement décorées. Les plafonds sont dorés et les murs recouverts de tapisseries. Il y a du mobilier précieux absolument partout. C’est un château plein de charme et d’élégance. C’est aussi un château vivant et habité.
Il y a une ambiance presque familiale dans le grand salon avec les portraits et photos de famille du Duc. Dans la salle à manger on a presque l’impression que le couvert a été dressé pour vous!
Le château propose aussi une activité chambre d’hôte! À vous la vie de château (littéralement), à partir de 495 euros la nuit.
Vivre la vie de duc ou de duchesse, ça n’a pas de prix! ou presque 😉
On découvre aussi un endroit étonnant dans un château : une salle de théâtre belle-époque de 200 places sur deux étages. Ce lieu dédié à l’opéra est inauguré en 1890 par la propriétaire de l’époque, la duchesse Jeanne Say.
Ce nom vous dit peut être quelque chose? C’est une des filles héritière de Louis Say, magnat du sucre (les sucres Beghin Say, tout ça) et accessoirement une des familles les plus riches de France. Elle s’est mariée avec le duc de Brissac en 1871. Elle devient rapidement veuve et assouvit sa passion de la musique (compositrice) et du chant lyrique, dans ce théâtre qu’elle se fait construire 🙂 (une de ses richissimes sœurs, Marie Say, s’était offert le splendide château de Chaumont sur Loire que je vous invite fortement à découvrir sur cette page 😉 ).
La visite du château de Brissac s’achève dans le cellier. Bien à l’abri derrière d’épais murs, on se retrouve lancé dans une agréable dégustation des vins de la propriété, et on ne se fait pas prier! :-). Les vins Anjou-villages-Brissac (cépage cabernet-sauvignon), c’est toujours bon!
Après cette dégustation de vins, on débouche (haha) dans un grand et magnifique parc paysager.
Il s’étend sur une vaste zone au sud du château. On y retrouve des arbres centenaires, des promenades aménagées, des lacs et des ruisseaux. Le parc s’embellit de générations en générations.
Dans ce grand parc, le château de Brissac héberge régulièrement des festivités comme le grand marché de Noël, une chasse géantes aux œufs de Pâques, les Floralies, une fête vénitienne, les Montgolfiades, etc… Plus de détails sur le site officiel. Vérifiez les dates sur le calendrier pour planifier votre visite au mieux 🙂
Un autre endroit étonnant à découvrir se trouve sur une colline du parc. Il y a là un étrange temple néo-classique!
Il s’agit en fait du Mausolée des ducs de Brissac. Il est construit au début du XIXe siècle et il abrite les sépultures de tous les ducs et duchesses de Brissac.
Depuis cette colline, on a une très belle vue sur le château de Brissac 🙂
Au premier plan, on aperçoit la « vigne des cinq siècles ». Cette vigne a été plantée en 2002 pour commémorer les 500 ans de la présence de la famille Brissac dans ces lieux.
Pour vous délasser durant votre promenade dans le parc, vous pourrez faire une halte au Pavillon des Cèdres. C’est un salon de thé avec une agréable terrasse, idéale pour les jours de beaux temps!
Alors, ça vous a convaincu, vous y allez bientôt ? 😉
La randonnée au Lac d’Allos, le plus grand lac naturel d’altitude d’Europe, est facilement réalisable. Vous découvrirez un des plus beaux paysages du Parc national du Mercantour. C’est parti, hop en route! 🙂
Pour réaliser cette randonnée au lac d’Allos, il faut tout d’abord se rendre dans la vallée du Haut Verdon. Depuis le village de Saint-André-des-Alpes jusqu’au village d’Allos, on remonte le cours du Verdon vers sa source, le long d’une très jolie vallée.
Pour les gourmands, n’oubliez pas de faire une halte au village de Beauvezer. Vous y trouverez les meilleurs produits de la régions à la Maison de Pays du Haut-Verdon 🙂
Colmars
Sur la route, arrêtez-vous à la petite cité médiévale fortifiée de Colmars(à ne pas confondre avec Colmar, sans S à la fin, en Alsace). La première raison, c’est que vous pourrez vous balader dans des ruelles pavées typiques à l’intérieur des remparts du moyen âge. Vous pourrez même marcher à l’intérieur de l’ancien chemin de ronde! Située à la frontière du Royaume de France et du duché de Savoie, Colmars a connu une existence mouvementée. Deux forts ont d’ailleurs été construits au XVIIe siècle pour consolider sa position défensive : le Fort de Savoie au nord et le Fort de France au sud (seul le fort de Savoie se visite).
La deuxième raison, c’est pour profiter du marché local (le vendredi) pour acheter là aussi des bons produits locaux. Enfin, la troisième raison, c’est pour aller en direction de la sculpture du bouquetin près de l’office du tourisme et suivre le sentier bien indiqué. Après 20min de marche vous découvrirez la très jolie cascade de la Lance 🙂 Enfin, tous les ans, au mois d’aout, se tient un grand festival médiéval festif et coloré, qui anime les rues de la ville.
Le Lac d’Allos
En arrivant au village d’Allos, vous avez plusieurs options pour rejoindre le lac. Soit directement depuis le village (environ 7h aller-retour), soit depuis le parking de la Cluite (5h aller-retour), soit depuis le parking du Laus (1h30 aller-retour) s’il n’est pas déjà complet. En haute saison, l’accès aux parkings est réglementé et payant (10€ par voiture) et les places sont limitées. Il est possible de réserver les places de parking directement sur www.valdallos.com.
La montée est simple et facile, le dénivelé faible, on s’émerveille déjà de la richesse de la faune et de la flore tout autour de nous 🙂
Quand on découvre le lac pour la première fois, c’est le craquage de rétine assuré! 🙂
Le lac a une superficie de 54ha et une profondeur maximale de 48m. À 2248m, c’est le plus grand lac naturel d’altitude d’Europe. C’est aussi sans aucun doute un des plus beaux! 😉 Le lac est d’origine glaciaire, essentiellement alimenté par la fonte des neiges.
Sur place, si vous n’avez pas votre pique-nique, vous pourrez vous restaurer (sur réservation) dans un refuge situé au bord du lac. Il est même possible d’y passer la nuit (dans un sympathique confort rudimentaire 😉 ). Plus d’infos sur le site officiel.
Juste à côté du refuge, vous découvrirez la petite chapelle Notre Dame des Monts d’Allos.
Les eaux froides du lacs sont limpides et riches en truites. Je vous rappelle au passage que la pêche et la baignade sont interdits car nous sommes en pleine nature protégée, dans le parc du Mercantour.
Le tour du lac se fait en une petite heure de marche. C’est LA balade à faire en famille. On agrémentera cette balade de pauses photos, d’une sieste dans l’herbe ou d’une méditation sur le sens de la vie à l’ombre des mélèzes avec un brin d’herbe dans la bouche 🙂
Tout est décidément magnifique autour du lac d’Allos!
Pour celles et ceux qui souhaitent se dégourdir d’avantage les jambes, de nombreux sentiers de randonnées permettent de rejoindre les crêtes aux alentour et d’avoir une vue plongeante sur le lac.
Mais regardez moi cette natuuuuuure et ces fleuuuuurs! Non vraiment, je ne m’en lasse pas 🙂
Dans cette nature riche et préservée vous apercevrez sans peine des marmottes prendre le soleil 🙂
Avec un peu de chance, vous pourrez aussi apercevoir des bouquetins sauvages, des chamois et même des aigles royaux!
Dans un registre un peu moins sauvage, en fin d’après-midi, les brebis vous accompagneront sur le chemin du retour 🙂 Au font, le mont Pelat domine le paysage.
Elle est pas belle la vie quand on fini une journée comme celle-ci avec cette vue là ?
Sans aucun doute, la balade au Lac d’Allos vous laissera avec plein, plein, plein de belles images en tête. Alors, hop en route 😉
Le village de Moustiers-Sainte-Marie est considéré comme un des plus beaux villages de Haute Provence. Il est situé à quelques kilomètres de l’entrée des fabuleuses Gorges du Verdon. Le village est perché à 630m d’altitude contre les falaises du massif du Montdenier.
Si vous êtes de passage dans le Verdon, la visite de ce petit village pittoresque est obligatoire! 🙂 Moustiers-Sainte-Marie est fondé au Ve siècle par une colonie de moines, et se développera pour devenir une petite capitale régionale. Au XVIIIe siècle le village est célèbre pour ses faïences de grande qualité. Si ce sujet vous intéresse, vous pourrez visiter un musée dans le village. Moustiers-Sainte-Marie compte 700 habitants à l’année, et des milliers de touristes en plus chaque jour d’été 🙂 Vous déambulerez à pieds (le village est piéton) dans les ruelles avec une douce ambiance provençale, entre terrasses, vieilles pierres et boutiques d’artisans.
Le village a une particularité: son étoile. Une chaine métallique est tendue entre deux éperons rocheux et une étoile dorée est suspendue à plusieurs dizaines de mètres au dessus du village. Il existe 17 légendes différentes sur son origine mais aucune n’est certaine. Cette étoile (qui s’est déjà décrochée une dizaine de fois) fait maintenant partie intégrante du village et lui vaut parfois le surnom de « village crèche provençal ». Elle se remarque à peine 😉
Le clocher de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption domine le village. Cette église romane est construite en 1361. Sur la charmante et typique place au pied de l’église, vous trouverez l’office du tourisme (et une fontaine rafraichissante).
Plus haut, on aperçoit la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir (ou d’Entremont). On y accède par un chemin de croix bien pentu. Les marches en pierres sont terriblement lisses et glissantes, après le passage de milliers de personnes au fil des siècles.
Depuis la chapelle, un petit sentier continue de grimper pour arriver dans une grotte où se trouve une autre petite chapelle dédiée à Marie Madeleine.
Depuis ces hauteurs, vous serez récompensés de vos efforts avec une vue magnifique sur le village de Moustiers-Sainte-Marie et le lac de Sainte-Croix plus loin au fond de la vallée 🙂
Un peu plus loin, à la sortie du village, vous pouvez tenter de grimper dans le canyon du Riou et apercevoir sa petite cascade … qui est hélas quasiment tout le temps à sec l’été.