Venez découvrir un lieu unique, chargé d’histoires, et tout proche d’Angers. Cette pépite méconnue, c’est l’ancien couvent de la Baumette. Allez, je vous fais découvrir, hop en route ! 🙂
Pour avoir la chance de découvrir ce lieu, il faut se rendre à quelques kilomètre au sud d’Angers. Dominant la rivière de la Maine sur son rocher, l’ancien couvent de la Baumette se dresse depuis le XVe siècle. Classé aux monuments historiques, le lieu est actuellement une résidence privée mais il est possible de le visiter à divers occasions (ou quand on connait les gens :-P) Plus d’infos sur le site officiel.
Son histoire commence donc au XVe siècle. A l’époque, c’est le bon Roi René d’Anjou qui est au pouvoir dans la région. Comme il est à la fois comte d’Anjou et de Provence, il se rend régulièrement dans le sud, où il va parfois dans la grotte du massif de Sainte-Baume consacrée à Sainte-Madeleine. Comme il trouve que le roc qui domine la Maine a un air de ressemblance, il décide d’y faire construire un monastère voué à Sainte Marie Madeleine, la Baumette (la petite Beaume).
La construction est terminée en 1454, et l’ordre des moines Cordeliers s’y installent à la demande du roi René. Des religieux vivront ici jusqu’à la Révolution française. Ensuite le couvent est vendu comme bien national.
Le lieu comprend des grands jardins en terrasse taillés dans le schiste du Roc de Chanzé, ainsi que des bassins et des puits.
Le cloître du couvent est très particulier. Il est creusé directement dans la roche!
On trouve aussi une grande chapelle du XVe siècle, à flanc de rocher. A de nombreux endroits on retrouve des graffitis taillés dans la pierre au fil des siècles par les moines. Il y a surement des secrets cachés dans ces symboles! Parmi les anciens pensionnaires célèbres e la Baumette, on peut citer François Rabelais et Joachim du Bellay. Le roi Henri IV y a
Devenu une résidence privée, l’ancien couvent tombe dans les mains de la la famille Cheux. Albert Cheux, fameux météorologue, s’y installera et fera construire une tour de 6 étages et transformera le couvent en station météorologique de 1860 à 1914. On retrouve encore quelques uns de ses instruments de mesures. La tour sera démoli lors de la libération d’Angers en 1944.
Lors d’une balade en canoé sur la Maine, vous passerez forcément devant. Maintenant vous savez que 15m plus haut, il y a des jardins magnifiques à visiter.
Qui plus est, le point de vue sur la Maine vaut le coup. On distingue même le château d’Angers au loin 🙂
Et si vous avez de la chance, vous pourrez profiter du coucher de soleil et profiter d’un excellent diner sur la plus belle terrasse de la région, et avec bien entendu les meilleurs vin du coin 😉
Pendant des années, le carnaval de Dunkerque était quelque chose de mystérieux pour moi. Alors quand un ami nordiste m’a proposé d’y participer, évidemment j’ai dit oui, et hop en route pour un des plus grands évènements festifs de France!! 🙂
Les origines du carnaval de Dunkerque remontent au XVIIe siècle. Les pêcheurs de la régions partaient pour 6 mois de pêche en Islande. Avant leur départ, les armateurs organisaient un repas et une fête, et en plus ils versaient la moitié de leur solde. Comme beaucoup ne revenaient pas (naufrage, etc…), c’était l’occasion de faire une grande fête. Depuis, chaque année vers Mardi gras, le carnaval envahit les rues de la ville 🙂
On se retrouve devant le grand et très bel hôtel de ville de Dunkerque avec son beffroi, et on en profite pour enfiler son plus beau déguisement. Enfin son plus beau « clet’che » comme on dit ici 😉 Traditionnellement, les hommes se déguisent en femmes, et il vaut mieux prévoir des accessoires qui ne craignent rien, car la journée va être mouvementée ! Pensez à prévoir des bonnes chaussures aussi 🙂
Voici ce qu’il faut retenir pour réussir son carnaval de Dunkerque qui est bien codifié :
Il y a le tambour-major. C’est un peu le chef d’orchestre de la journée. Il dirige la clique (la fanfare), choisit les chants. Il décide des endroits où s’arrêter pour les chahuts. Il est connu par toute la ville.
Quand on vient au carnaval de Dunkerque, il faut réviser les chants. TOUT le monde connait les chants par cœur, et TOUT le monde chante 🙂 Heureusement les chants ne sont pas très longs, en revanche il y en a beaucoup. Les paroles sont généralement très poétiques, par exemple « ♪ l’avion l’avion, ça fait lever les yeux, la femme la femme, ça fait lever la queue ♫ » ou « ♫ Chantaaaal, t’as mis ton doigt dans mon trou d’bal, c’est pas normaaaal, tu m’dois cent baaaaalles ♪ ». Oui ok ça surprend un peu au début, mais on s’y fait très vite!
Tous les « carnavaleux » sont réunis dans une bande, qui suit la fanfare et le tambour-major. La première ligne de la bande est très importante. La ligne doit faire la largeur de la rue, et tout le monde se tient par le coude. Le but va être de tenir bon quand le chahut va être lancé.
Pendant le chahut, la première ligne ne bouge plus et retient tous les autres carnavaleux qui poussent derrière. C’est juste un joyeux bordel, tout le monde est comprimé contre les autres, et tout se fait dans la bonne humeur et avec le sourire. Au bout de quelque minutes, le chahut cesse, la musique reprend, et la bande reprend sa joyeuse avancée dans les rues de la ville. Lors d’un chahut il ne faut même pas essayer de sortir, c’est impossible. Si on ne se sent pas en état, on s’écarte simplement de la bande pour ne pas risquer d’être coincé. En cas d’urgence, on peut toujours crier « sortie! » et les carnavaleux s’écartent pour laisser les personnes en détresse s’échapper.
Pas de panique, on peut très bien profiter du carnaval sans connaître les chansons, ni être un pilier de rugby qui s’éclate dans le chahut. Mais il faut reconnaitre que c’est un peu dommage de ne pas jouer complètement le jeu, car c’est vraiment l’âme du carnaval. L’ambiance est réellement familiale et dans un très bon état d’esprit 🙂
La bande fait un passage obligatoire sur la grande place devant l’hôtel de ville. Tout le monde est là pour le lancer de harengs! Depuis le balcon, le maire et des personnalités jettent des harengs dans la foule (les harengs sont emballés). Arriver à attraper un hareng fait de vous la fierté locale! Bon courage pour essayer d’en avoir un, car c’est véritablement la guerre à ce moment là 🙂
Pour avoir une vue imprenable sur ce rassemblement, vous pouvez rentrer dans une chapelle. « Faire chapelle », c’est ouvrir son logement aux carnavaleux, pour qu’ils puissent boire, manger et faire fête. Attention, on ne rentre dans une chapelle que si on connait l’hôte, ou si on est invité. Et si on arrive dans une chapelle, il est bien vu d’apporter aussi des boissons et de la nourriture.
Partout dans la ville l’alcool coule à flots. On peut même croiser des personnes ivres dès le matin 🙂 Et au risque de me répéter, tout se passe dans la bonne humeur. Dans plein d’autres endroits en France, il y aurait des bagarres et des débordements, mais pas ici. C’est vraiment l’occasion pour toute la population et les visiteurs de faire la fête en toute sécurité (même si on est complètement imbibés haha).
En fin de journée, tous les carnavaleux se retrouvent sur la place Jean-Bart. La clique s’installe dans un kiosque installé au pied de la statue du corsaire. Ensuite, c’est le rigodon final : une heure de chants, de chahuts, en tournant autour du kiosque. C’est très intense !
Le moment le plus poignant reste la Cantate à Jean Bart, et surtout l’Hymne à Co-pinard (alias Jean Minne, le tambour major le plus célèbre qui a dirigé le carnaval pendant 30 ans). Tout le monde à genoux et la main sur le cœur. Des frissons rien que d’y repenser 🙂
La journée n’est pas finie ! hahaha 🙂
Vous pouvez ensuite continuer le carnaval dans un des nombreux bals qui ont lieu dans la ville. C’est là où il faut aller pour continuer de boire, manger, danser, chanter et faire la fête jusqu’au bout de la nuit !
Et sinon, vous pouvez profiter de votre passage au carnaval de Dunkerque pour découvrir le patrimoine de la ville.
Il y a par exemple le grand beffroi, haut de 58m et construit en 1440! Il sert toujours de clocher pour la ville.
Vous admirerez la belle façade de l’église Saint-Eloi. Elle abrite Notre-Dame-des-Dunes, la patronne des marins de Dunkerque.
Sur la façade de l’hôtel de ville, il y a la statue de Louis XIV à cheval. Il est un personnage important pour l’histoire de la ville, car le roi de France rachète Dunkerque aux anglais en 1662. Juste après, il charge Vauban de fortifier la cité, et Dunkerque deviendra le plus grand port de guerre du royaume.
L’autre statue incontournable de Dunkerque, c’est celle de Jean Bart. Ce corsaire célèbre sera la hantise des anglais pendant les guerres de Louis XIV. Son exploit le plus célèbre sera de récupérer un convoi de 110 navires chargés de blé, et que Louis XIV avait acheté à la Norvège. Le royaume de France était sous blocus et la famine arrivait! Les hollandais, en supériorité numérique, s’emparent du convoi. Mais Jean Bart réussira l’impossible, et après un dur combat, il escortera les navires jusqu’en France, et sauvera la patrie. Il sera décoré de l’Ordre de Saint-Louis par le roi.
Dans un registre un peu moins historique, à Dunkerque on la voit de partout, c’est la Tour de Reuze. Cet immeuble résidentiel de 88m est le point culminant de la ville.
Enfin, on profitera d’une venue à Dunkerque pour se balader à proximité du port (le 3e port français), aller jouer au casino, admirer les belles façades des propriétés bourgeoises, et flâner le long de la grand plage de sable 🙂
Durant un week-end prolongé, j’ai eu le grand plaisir de découvrir le Vercors. Je ne connaissais pas du tout cette région, et je suis vraiment tombé sous le charme de cette nature sauvage, et de ces paysages incroyables! C’est parti, je vous propose des idées de sites à découvrir dans le Vercors pendant un séjour de 3 – 4 jours, hop en route !
Comme point de départ pour découvrir les beautés du Vercors, je vous conseille de poser vos valises à Die. Cette petite ville se trouve au sud du massif du Vercors, et il y a plein de bonnes raisons pour y aller. La ville est très agréable avec son mélange de patrimoine historique (les vieux remparts gallos-romains par exemple), de côté hippie (le yoga omniprésent), d’amour de la nature (le bio et le sport) et sa vie culturelle assez riche 🙂 Il y a un grand parking gratuit à l’entrée de la ville, pas de problèmes pour se garer! Pour manger, je vous conseille : le Meyro’s Pub avec son grand jardin bordé d’un ruisseau, le café des Lys pour la simplicité et la gentillesse, et le Pain de Sophie simplement la meilleure boulangerie du coin et l’endroit idéal pour prendre un petit café en terrasse le matin 🙂 Et si on est à Die, il est obligatoire d’aller au Caveau Jaillance & Muséobulles! 😉 Vous pourrez profiter de dégustations gratuites et découvrir les plaisirs de la Clairette de Die ! (à boire avec modération, tout ça tout ça) Le site officiel de la ville et de l’office du tourisme du pays Diois.
En bonus, je vous conseille vraiment de brancher la radio de votre voiture sur le 107.5 FM, pour écouter RDWA 🙂 C’est Radio Diois ! Une radio associative comme on les aime ! Une radio sans publicités, avec des super découvertes musicales et infos locales pratiques, bref c’est LA radio de votre séjour dans le Vercors 😉
Pour vous aider à vous repérer, la petite carte interactive!
Un des trésors de la région, c’est la lavande. Vous verrez de nombreux champs au bord de la route. Pour en savoir plus, je vous conseille d’aller vous arrêter à la distillerie Bleudioissur le bord de la route D93. C’est une des dernières distilleries ancestrales de France qui propose une huile essentielle bio de très bonne qualité. Un autre chouette endroit (un peu plus touristique et plus complet) pour faire vos emplettes autour de la lavande, c’est dans le village de Chamaloc, à la distillerie des 4 vallées 🙂
Si vous continuez le route vers le nord en direction du Sud Vercors, au bout d’une vingtaine de minutes de montée, vous arrivez au Col de Rousset à 1249m d’altitude, et c’est déjà la première claque visuelle 😉
Elle est pas belle la vie avec un paysage comme ça ? 🙂
Bonus : à une dizaine de kilomètres du col, sur la D518, vous pouvez visiter la Grotte de la Luire. Par manque de temps, nous avons fait l’impasse sur cette grotte et nous préféré en visiter une autre, que vous verrez un peu plus loin, suspense 🙂
Si vous voulez encore du grand panorama, direction la station de ski de Font d’Urle, juste à côté. Vous traverser un grand plateau d’alpage avant de rejoindre la station.
En hiver, c’est le paradis du ski de fond. Le reste de l’année, c’est très bel endroit où se balader et s’approcher au plus près des grandes falaises du sud du Vercors. Il suffira de suivre le petit chemin de randonnée en direction du belvédère de la Porte d’Urle.
Au sud ouest du massif du Vercors se cache la plus grande chute d’eau de la région. Il faut se rendre au petit village de Plan-de-Baix. On le repère facilement avec sa fameuse Croix du Vellan. C’est d’ailleurs l’occasion d’une belle randonnée pour un autre point de vue de malade!
Mais pour le moment, on préfère se diriger vers le parking de la Druise. Attention, le parking n’est pas très grand et peu vite être complet en période estivale.
Ensuite, il suffit de descendre un petit sentier escarpé pendant 25 minutes (pas du tout adapté aux poussettes, et pensez à avoir des bonnes chaussures, la remontée risque d’être pénible ;-)). En tout cas, vos efforts seront récompensez car au fond du petit canyon, les pieds dans l’eau, vous pourrez admirer la Chute de la Druise et ses 72 mètres de haut ! 🙂
Au sud-est du massif, il y a une balade qui me tenait à cœur pour voir un des emblèmes du Vercors. Pour ça, il faut rejoindre le petit hameau perdu de Trezanne. On y trouve une jolie chapelle avec un toit en chaume.
C’est mignon certes, mais il y a bien plus à voir ! … enfin en théorie .. Donc on part gaiement dans la forêt pour grimper vers le Col de Papavet.
Le but était de cheminer sur la crête de l’Aubeyron. De là, on on peut avoir un panorama magnifique sur le Mont Aiguille! 🙂
Mais pas de chance ce matin là, les nuages étaient si bas, que nous n’avons pu voir qu’un tout petit bout du mont Aiguille. Et pour le sommet de la crête, on aurait été dans le brouillard complet. Grosse déception snif snif ..
En théorie, le Mont Aiguille ça ressemble à ça 😉
Pendant longtemps, il était surnommé le « mont inaccessible ». En 1492, le roi Charles VIII ordonne son ascension (2085m) par Antoine de Ville. Il est alors rebaptisé le Mont Aiguille. Cet évènement marque le début de l’alpinisme.
(photo récupérée sur Google pour illustrer ce que je n’ai jamais vu … )
Pour se remettre de cette déception, nous avons fait une halte à la Laiterie du Mont Aiguille. Si vous voulez acheter du bon fromage de la région, c’est ici qu’il faut aller 🙂
La météo à ce moment là étant vraiment trop mauvaise dans le massif du Vercors, on décide de s’éloigner un peu pour retrouver du beau temps, direction le lac de Monteynard-Avignonet.
Le lac est apparu en 1962 après la construction du barrage. On a choisi de faire ce petit détour pour faire une randonnée insolite : découvrir la grande passerelle himalayenne du Drac 🙂 Elle est inaugurée en 2007 et fait 220m de long. Suivant le niveau du lac, vous serez entre 50 à 90m au dessus de l’eau. Et s’il y a du vent qui souffle bien (comme ce jour là), vous serez peut être légèrement stressé au beau milieu de la passerelle, l’aventure haha !
Il faut compter environ 2h de marche depuis le parking. Et il est possible de prolonger le plaisir (ou le calvaire haha) en allant jusqu’à une autre passerelle himalayenne, celle de l’Hebron (compter au moins 4h de marche dans ce cas).
Plus d’informations sur les différentes activités qu’on peut faire dans le lac sur le site officiel 🙂
Plus au nord dans le Massif du Vercors, si vous voulez encore du spectaculaire, prenez la route de Combe Laval. Elle relie le Col de la Machine à St-Jean-en-Royans. Cette route ouverte en 1898 servait à faciliter le transport du bois. Elle est très vite devenue une curiosité touristique.
Sur plus de 4 km, cette route longe des falaises immenses, le long d’un cirque majestueux. Les paysages sont à couper le souffle!
Cette succession de belvédères vertigineux et de points de vue est une étape incontournable dans la région !
Vous vous demandez peut-être ce qu’il y a au fond, tout la bas, 600m plus bas? Et bien pour le découvrir, direction le village de Saint-Laurent-en-Royans, à l’entrée de la Combe Laval.
Au détour d’un virage, il faudra prendre la discrète petite route de Laval. Ensuite, on ne peut pas se tromper, c’est tout droit jusqu’au bout. Après 5km de petite route, vous arrivez au Monastère orthodoxe de Saint-Antoine-le-Grand. Il a été fondé en 1978, et il est une dépendance du monastère Simonos Petra du Mont Athos en Grèce. Autrement dit, des moines qui ne choisissent pas les lieux au hasard pour implanter un monastère. Comme quoi, le Vercors c’est divin !
Attention … les visites ne sont possibles que certains jours et à certaines heures. Ce jour là, malheureusement, nous sommes arrivés trop tard, et en plus, il y avait une pluie terrible (même si ça ne se voit pas sur la photo), et donc même pas envie de randonner jusqu’à la cascade de la source du Cholet, tout au fond de la vallée. Donc pour vous éviter ce détour, pensez bien à planifier votre visite avec les infos du site du monastère.
Si comme moi vous en voulez encore plus et que vous vous dites « ho! mais il y a la vieille route des Grands Goulets, ça doit être hyper impressionnant! »
Et bien laissez tomber, l’accès est fermé, même en mode piéton… Il parait que ça ré-ouvrira peut-être un jour, mais avec les éboulements fréquents, c’est actuellement trop dangereux. Snif snif … du coup, je fais quand même décoller le drone pour avoir un petit aperçu. La vieille route, elle longe la falaise de droite, un truc de dingue !
C’est pas grave, il y a encore plein de belles choses à voir! Du coup on prend le tunnel de la nouvelle route des Grands Goulets, et on descend dans la vallée, le long de la rivière la Vernaison. La il faudra être attentif, sur votre droite à un moment, une petite route discrète descend, hop il faut la prendre! Vous arriverez ainsi à un petit parking. Ensuite, il suffit de marcher le long de la rivière (le cadre est déjà très beau) et … 😉
Vous arrivez à la Cascade Verte 🙂 Elle est belle, est est magnifique! (et il n’y a pas trop de monde!). Ce n’est pas la plus grande des cascades, mais surement l’une des plus belles! Un charme magique s’en dégage et vous aurez du mal à quitter cet endroit 😉
Le retour se fait par le même chemin. Sinon vous pouvez continuer de suivre la rivière entre les falaises … mais ce qu’il y a ensuite, c’est justement notre prochaine étape ! 😉
On reprend la voiture, on fait quelques centaines de mètres, et on prend la première à droite, à nouveau en direction de la rivière. Il faut se garer discrètement le long du grand hangar et prendre le petit sentier qui descend, et en remontant la rivière, on découvre : la Cascade Blanche ! 🙂
Je la trouve personnellement un peu moins belle que la verte, mais c’est très subjectif. Ici, il est facile de se baigner. En revanche il y a d’avantage de monde, c’est le revers de la médaille.
L’étape suivante, c’est l’arrivée dans le village le plus emblématique de la région :Pont-en-Royans 🙂 Elle tire son nom du petit pont qui permettait de franchir les gorges abruptes au XIIIe siècle, et de Royans, la région autour. Elle devient vite la capitale économique locale, grâce au commerce du bois.
Le village a conservé une architecture médiévale du XVIe siècle, et ce qui le rend si particulier, c’est évidemment les célèbres maisons colorées et suspendues 🙂
La commune est au confluent de deux rivières, la Bourne et la Vernaison. Elle cultive d’ailleurs cette image de ville d’eau, en ayant carrément un musée de l’eau! Bon je vous avoue, ça n’a pas du tout éveillé ma curiosité, et j’ai préféré le plaisir d’une bonne bière fraiche, tranquillement installé sur l’immense terrasse avec la super vue, à côté de l’entrée du musée! 😉 Si vous souhaitez tout de même découvrir le musée et les dégustations du bar à eau, les infos sur le site officiel.
Pour en savoir plus sur Pont-en-Royans et les différentes activités proposées, plus d’infos sur le site de la commune.
Une fois la visite de Pont-en-Royans terminée, je vous propose de vous engouffrer dans les Gorges de la Bourne. La route a été ouverte en 1872, et si le décor est véritablement grandiose, la nature reste toujours sauvage et imprévisible. Il y a « régulièrement » des éboulements et des travaux de sécurisation. Pensez à bien vérifier que la route n’est pas fermée temporairement pour vous éviter un gros détour.
La véritable raison de s’aventurer dans ces gorges, c’est pour découvrir la très belle Grotte de Choranche. Vous ne pourrez pas louper l’entrée, il y a des panneaux partout, et le parking est immense.
En continuant le long de la route des gorges, vous pourrez admirer le point de vue sur le cirque du Bournillon.
Et si vous en avez le temps ou le courage, il est possible d’aller tout au fond, dans la Grotte du Bournillon. Elle est souvent remplie d’eau et surtout, elle possède l’un des plus grands porches naturelles pour une grotte en Europe!
La suite des 42km de route sinueuse et étroite en direction de Villard-de-Lans ne sera pas forcément de tout repos …
… mais vous aurez le plaisir de traverser un lieu qui semble toujours sauvage et rempli de mystères ! 🙂
La Grotte de Choranche est un véritable petit trésor caché au cœur du massif du Vercors. L’accès se trouve à 500m d’altitude dans le grand cirque naturel formé par les falaises de Presles, juste avant les Gorges de la Bourne. Allez hop en route, on s’enfonce dans les entrailles de la terre 🙂
L’accès au site est facile. Il y a des panneaux sur la route un peu partout et le parking est bien aménagé. Il est recommandé de commander et réserver sa visite en ligne mais il est tout à fait possible d’acheter directement les billets sur place. Buvette et restauration possible sur le site avec une superbe vue panoramique! 😉 Plus d’informations sur le site officiel
La légende raconte qu’en 1871, à cause de la sécheresse, les villageois décident de remonter le lit de la rivière jusqu’à une fissure dans la falaise. En élargissant le passage, les premiers visiteurs découvrent une immense salle avec un grand lac souterrain !
Ce n’est vraiment qu’en 1897 que la première exploration sérieuse est réalisée. C’est Oscar Descombaz, un pionner de la spéléologie en France qui répertorie en premier les merveilles de la grotte de Choranche.
La grotte est réellement aménagée et ouverte au grand public à partir de 1967. Seule une petite partie peut être parcourue tranquillement à pieds. Une grande partie du réseau est immergée et réservée aux spéléologues chevronnés.
La particularité de cette grotte, c’est la présence de stalactites fistuleuses. Derrière ce nom pas très joli se cache des stalactites d’une extrême finesse. Elles ressemblent à de longues pailles cristallines.
Même si elles peuvent atteindre 3m de long, elles sont terriblement fragiles. Les plus belles sont protégées derrière une paroi de plexiglas.
Certaines formations calcaires prennent des formes étonnantes. Ici par exemple, je vois un gros crapaud prêt à bondir ! En parlant de créatures étranges justement, la grotte de Choranche vous offrira une petite surprise. Vous aurez l’occasion de voir de près un protée ! 🙂 Si vous ne savez pas ce que c’est, ce n’est pas grave! Sachez juste qu’ils ne sont pas originaires du Vercors, et viennent de Slovénie. Mais qu’importe, ils sont fascinants !
La visite inclue un spectacle son et lumière dans la Salle de la Cathédrale. Bon personnellement, je trouve le nom de la salle un peu pompeux. Ok, elle fait 40m de diamètre et le plafond se trouve à 25m de haut, mais je ne l’ai pas trouvé particulièrement jolie. Et le spectacle son et lumière la musique à fond dans une grotte, c’est pas particulièrement mon grand kiff. Au moins l’avantage, c’est que vous pourrez vous reposer les jambes en étant assis dans des gradins 😉
La visite guidée est franchement très agréable, et c’est vraiment un endroit à visiter si vous êtes de passage dans la région 🙂
Après la visite de la grotte ne repartez surtout pas en direction du parking! Il reste deux autres surprises à découvrir et malheureusement beaucoup de visiteurs partent sans le savoir 😉 Il suffit de suivre le sentier qui continue de longer la falaise. On ne peut pas se perdre, il n’y a que deux chemins à suivre.
Le premier sentier vous rapprochera d’une très belle cascade de tuf 🙂
Le second sentier, grimpe un peu plus sur la falaise. Vos efforts seront récompensés. Une énorme cavité rocheuse apparait … et à l’intérieur, un grand lac souterrain ! Certes il n’y a pas de belles stalactites immaculées mais les dimensions sont assez énormes, et c’est une très belle surprise 🙂
« Enfin un chateau que l’on visite en s’amusant! » C’est le concept de Château des Énigmes. Vous ne connaissez pas ? C’est l’occasion de découvrir 🙂 Direction le Chateau de Frèteval, dans le Loir-et-Cher, hop en route!
Il faut donc se rendre en région Centre Val de Loire, dans le Loir-et-Cher, à 17km au nord-est de Vendôme. Une fois arrivé au village de Frèteval, attention, ne pas confondre avec le château féodal dont il ne reste plus qu’un donjon en ruine. Un tout petit peu plus au sud, vous trouverez le Château de Rocheux. Cette fois c’est bon, vous êtes arrivés! 🙂
Au moyen-âge, il y avait un manoir qui était la demeure des barons de Frèteval. C’est vraiment à la fin du XIXème siècle que le comte de Villebresme transforme le château dans son allure actuelle. Après des années de vie bourgeoise, la demeure hébergera pendant un temps un restaurant et un hôtel. Le château est racheté en 1998, et en 2014, il devient un parc d’attraction : le Château des Énigmes!
Le concept de « Château des Énigmes » se retrouve donc au château du Rocheux à Frèteval, mais aussi au château d’Usson à Pons (Charente-maritime) et au château de Laàs (Pyrénées-Atlantique).
L’idée est de proposer une suite de jeu de piste, énigmes, et rébus. Ces différentes activités permettent de découvrir le château et son histoire en s’amusant. Le jeu est plutôt destiné aux enfants, mais on se laisse prendre avec plaisir dans cette petite aventure 🙂
Muni de votre Pass’Enigmes, vous rejoindrez Willy et le Chevalier Gauvin pour une mission spéciale confiée par le roi en personne ! 😉 Comptez environ 3h de détente pour terminer ce périple.
On se balade avec plaisir dans le joli parc arboré de 18 hectares. Il y a même une mini-ferme avec moutons, chèvres, ânes, poules, canards etc … ils n’attendent que vos caresses 🙂
On trouve aussi dans le parc la jolie petite chapelle Notre Dame du Sacré-Cœur.
Le château propose aussi deux activités escape game, sur une thématique qui se rapproche d’Harry Potter 😉 avec un examen d’entrée à l’école des sorciers, et le mystérieux bureau d’un professeur à explorer …
Chaque année, les 32 hectares du Domaine de Chaumont-sur-Loire sont ouverts à la visite pour un festival des jardins haut en couleurs! C’est à chaque fois un réel plaisir de découvrir des nouveaux thèmes, des nouvelles installations, et se perdre dans ces magnifiques jardins 🙂 Allez je vous emmène, hop en route !
Le château de Chaumont-sur-Loire, se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Blois, dans le Loir-et-Cher. Il est construit sur les hauteurs dominant la Loire. Il remplace une vieille forteresse rasée par Louis XI pour punir la famille d’Amboise d’avoir participé à une révolte. Le nouveau château est bâti au XVe siècle. Durant les siècles suivants, il changera de mains à de nombreuses reprises (Marie de Médicis et Diane de Poitiers en ont été propriétaires pendant quelques années).
C’est vraiment au XIXe siècle que le château s’embellit grâce à sa nouvelle propriétaire, Marie Say. C’est une jeune fille de 17 ans, richissime héritière de l’industriel du sucre (les sucres Beghin-Say, ça vous parle?). Elle tombe amoureuse du château et l’achète. Elle fait construire des grandes écuries fastueuses et transforme le grand parc du château en 1884 pour en faire un grand jardin à l’anglaise. Ces aménagements sont réalisés par le paysagiste Henri Duchêne (qui porte bien son nom 😉 ).
Pendant 40 ans, cette « princesse de Chaumont » organisera des fêtes somptueuses et excentriques. Le tout Paris est invité, ainsi que les des hôtes de marques du monde entier. Elle se fera même offrir un éléphant (une femelle nommée Miss Pungi) par le le maharajah de Kapurthala! On retrouve d’ailleurs sa tombe dans le parc.
Après un nouveau mariage avec le prince Louis-Ferdinand d’Orléans, sa fortune est dilapidée et le château est finalement vendu à l’état en 1938.
Depuis le château est ouvert au public. Son principale atout, c’est vraiment son parc paysager. Les amoureux de la nature et de l’art y trouveront leur bonheur ! 🙂 C’est le 4e château de la Loire le plus fréquenté et il mérite vraiment (vraiment) qu’on s’y intéresse d’avantage 🙂
Depuis 1992, une partie du parc du château accueille le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Ces jardins extraordinaires peuvent se visiter de fin avril à mi-octobre. La période idéale pour y aller reste le printemps, avant les grosses chaleurs de l’été, quand les fleurs sont encore toutes pimpantes et les plantes bien vertes et fraiches 🙂
Si vous avez un jardin chez vous, ce sera une incroyable source d’inspiration. Certaines idées sont carrément perchées, et ça fait plaisir à voir! Et si vous n’avez pas de jardin, et bien vous trouverez ça excellent aussi haha 😉
Je suis vraiment enthousiasmé par ce festival. Les jardins de Chaumont-sur-Loire, c’est presque devenu un lieu de pèlerinage annuel 😉
En plus du festival des jardin, des installations artistiques sont dispersées un peu partout dans le parc et les écuries. N’hésitez pas à vous balader partout, il y aura toujours une belle surprise à découvrir 🙂
Si vous êtes de passage dans le Loir-et-Cher, faites un tour ici, vous ne le regretterez vraiment pas. C’est un excellent choix de visite qui plait à tout le monde 🙂
Dans le Bois de Vincennes, aux portes de Paris, il est possible de voyager en Asie et gouter aux joies du dépaysement le temps d’une belle balade. C’est parti, hop en route! 🙂
Pour débuter ce voyage, il faut rejoindre l’extrémité du Bois de Vincennes, juste avant Nogent Sur Marne (la station de RER A – Nogent-sur-Marne est juste à côté). Il faut ensuite se diriger vers le Jardin d’Agronomie Tropicale de Paris. L’entrée est libre et gratuite 🙂
Une grande porte chinoise marque l’entrée de ce jardin. Tout commence en 1897, quand un « jardin laboratoire » est créée afin d’essayer d’améliorer le rendement des culture des colonies françaises (le café, la banane, le caoutchouc, le cacao, la vanille, etc…). De nombreuses boutures étaient cultivées sous serres et envoyées aux quatre coins du globe.
En 1907, la Société française de colonisation décide d’y organiser une « exposition coloniale ». Le jardin est transformé pour lui donner un côté plus agréable et « authentique » pour les visiteurs. Des pavillons de l’Exposition Universelle de 1900 sont récupérés. Le site est divisé en six zone : village congolais, Indochine, terre Kanak, peuple malgache, ferme soudanaise et touaregs du Sahara. En plus d’installer un décor, l’exposition décide aussi d’y rajouter des habitants des contrées en question. Ils étaient parqués dans des enclos et assuraient le spectacle pour les visiteurs. Une sorte de « zoo humain » 😐
De mai à octobre 1907, l’exposition coloniale sera un succès avec près de deux millions de visiteurs. Le site tombe ensuite peu à peu à l’abandon. Des pavillons sont incendiés, d’autres tombes en ruines. Depuis 2006, ce parc de 4.5ha est à nouveau ouvert au public.
Une fois passée la porte chinoise, vous emprunterez un pont khmer et un pont tonkinois, pour arriver ensuite devant l’Esplanade du Dinh.
Cette esplanade reprend les codes des palais qu’ont peut retrouver en Indochine à l’époque, le Vietnam maintenant.
Par exemple, la grande urne funéraire en bronze reprend le modèle de celles du Palais de Hué au Vietnam. (pour voir l’original, ça se passe ici 🙂 ).
Un peu plus haut, on peut découvrir le Temple du Souvenir indochinois.
Il ne reste plus vraiment de végétation exotique, mis à part une bambouseraie.
Dans le jardin, on peut aussi retrouver quelques monuments aux morts de la Première Guerre mondiale, comme celui-ci dédié aux combattants cambodgiens et laotiens morts pour la France.
Le sud-ouest du jardin abrite des vieilles serres, souvent à l’état de ruines.
Les pavillons sont en cours de réhabilitation pour être un jour ré-ouverts au public.
Ce jardin est vraiment méconnu, et peu de parisien(ne)s y ont mis les pieds. Alors si vous êtes dans le coin, et que vous cherchez une idée de balade un peu insolite, c’est l’endroit qu’il vous faut 🙂
Il y a un petit paradis caché le long de la Côte d’Azur. Quand on pense à Cannes, on pense évidemment à la Croisette, au festival, et pourtant, juste en face, il y a l’ile Sainte Marguerite. Allons découvrir cette petite merveille, hop en route! 🙂
Pour découvrir ce bel endroit situé à moins d’un kilomètre de la Croisette, il faut aller au vieux port de Cannes et rejoindre l’embarcadère de l’Ile Sainte Marguerite. La traversée vous coutera 15.50€ (plus d’infos sur le site de la compagnie Trans Côte Azur). Après quelques minutes, le ferry vous dépose sur l’embarcadère de cette petite île tranquille.
Et pour être tranquille, cette île l’est! Il n’y a pas de voitures, les vélos et les drones sont interdits. L’ile se découvre tranquillement à pieds, elle fait 3.2km de long sur 900m de large. Vous en ferez facilement le tour 🙂
L’ile est une zone protégée et presque entièrement recouverte de forêts de pins et d’eucalyptus. La promenade est vraiment agréable. Les passionnés d’ornithologie pourront découvrir les oiseaux autour de la réserve de l’étang salé du Batéguier.
L’ile Sainte Marguerite possède une place fortifiée sur sa côte nord, face à Cannes. Le fort a été bâti par Richelieu puis renforcé par Vauban. Il servira ensuite de prison d’état puis de prison militaire. Au moins on avait une belle vue depuis la prison!
Le fort de Sainte-Marguerite est célèbre pour avoir été la première prison de l’Homme au masque de fer, le prisonnier le plus célèbre et le plus mystérieux de l’histoire de France! Il sera retenu ici de 1687 à 1698, jusqu’à son transfert à la Bastille où il mourra en 1703.
En plus des canons sur le fort, il reste les vestiges de deux fours à boulets sur l’ile. Ils servaient à rougir les boulets de canons. Le but d’un boulet « chauffé au rouge » était de démarrer un incendie sur le bateau qu’on visait.
La vue sur la french riviera depuis les remparts du fort de l’Ile Sainte Marguerite est une pure merveille 🙂
La zone la plus agréable de l’ile, c’est sa côte sud. C’est une succession de jolies petites criques désertes. Elles n’attendent que vous pour la baignade! On sort le masque et tuba et c’est parti ! 😉
Pour les amateurs de plongée, sur la côte sud de l’ile, un éco-musée sous-marin a ouvert en janvier 2021. Des sculptures sont immergées entre 3 et 5m de profondeur, et accessibles gratuitement et facilement, à quelques dizaines de mètres du rivage.
La célèbre navigatrice Florence Arthaud décédée en 2015 est enterrée sur l’Ile Sainte Marguerite.
Depuis le sud de l’ile, on peut voir l’ile Saint Honorat. Ces deux îles forment les iles de Lérins. Depuis l’an 410, l’ile a une vocation monastique, quand Saint Honorat décide de s’y installer. On aperçoit d’ailleurs l’abbaye de Lérins. Si vous partez à la découverte de cette petit ile, vous pourrez même y déguster le vin issu de ses vignes 🙂
La découverte de l’ile Sainte Marguerite, c’est la promesse d’une très belle journée, loin de la foule de la côte 🙂
Vous voulez découvrir la source la plus puissante de France ? Direction le Vaucluse, ouvrez grands vos yeux, hop en route, c’est parti ! 🙂
On va où ?
Direction le Vaucluse et plus précisément à Fontaine-de-Vaucluse. Ce petit village est d’ailleurs à l’origine du nom du département. Vaucluse, vient du provençal qui veut dire en gros « vallée close », et c’était justement pour désigner la vallée où se trouve ce village et au fond, la fameuse source 🙂
A noter, le site est parfois pris d’assauts par les touristes et le stationnement possible uniquement avec des parkings payants (6 euros pour 4 heures).
L’histoire de Fontaine de Vaucluse
Le site est occupé par l’homme depuis la préhistoire. Sous l’occupation romaine, un culte était dédié à la fontaine. On a retrouvé plus de 1600 pièces de monnaies antiques jetées dans le gouffre. Au VIe siècle, l’ermite Veran vient dans la vallée. Selon la légende il chasse un dragon (un coulobre) qui vivait dans la fontaine et réalise des miracles. Alors hop, on le nomme évêque de Cavaillon et un petit château est construit sur les hauteurs. Le village devient célèbre au XIVe siècle, quand le grand poète florentin Pétrarque vient s’y installer.
Puis la vallée retombe un peu dans l’oubli jusqu’au XVIIIe siècle. Mirabeau et Chateaubriand sont charmés par le site, la France redécouvre Fontaine de Vaucluse. L’industrie du papier disparait peu à peu et le tourisme devient l’activité majeure de cette petite vallée encaissée 🙂
Vallis Clausa, le Moulin à Papier
Sur le chemin de la source, vous passerez à côté de Vallis Clausa Moulin à Papier. Le concept de moulin à papier (idée importé d’Italie) apparait en France à Carpentras en 1374. Des fibres végétales sont broyées, martelées, trempées, pressées et mises à sécher sur des cadres, et hop on obtient du papier (plus sympa que les parchemins en cuir). A partir de 1522, des moulins s’installent à Fontaine de Vaucluse, et celui qu’on peut visiter date de 1862. La visite est gratuite.
Vous deviendrez incollable sur la fabrication du « papier chiffon » (à base de chiffon de chanvre ou de lin) 🙂 Plus d’infos sur le site officiel.
La source de la Sorgue
Au fond de la vallée, sous cette grande falaise de plus de 200m, on trouve une grotte naturelle.
Dans cette grotte il y a un lac. C’est en fait la résurgence de la fontaine. Il y a un gouffre profond de 315m. Tout au long de l’année, il est alimenté par les eaux de pluie et différentes sources. Le niveau de l’eau du gouffre augmente, crée un lac. Le lac se vide, et hop, c’est la rivière la Sorgue. Il arrive parfois que le lac soit à un niveau plus bas et ne déborde pas. La rivière de la Sorgue reste alimentée par des « griffons » en contrebas, des petites sources intérieur qui permettent quand même d’alimenter un minimum la rivière
Cet endroit est vraiment impressionnant car la rivière (le torrent même!) semble vraiment surgir de nul part. En terme de débit, c’est la plus puissante source française et la 5e au monde !
L’eau de la Sorgue est très pure mais aussi très fraiche! En plein été, elle ne dépasse pas les 12-14°C. Si vous profitez de l’occasion d’être dans la région pour faire du canoë sur la Sorgue, vous vous rendrez bien compte qu’elle est fraiche 😀
Château des évêques de Cavaillon
N’hésitez pas à grimper sur le piton rocheux qui domine le village pour explorer les ruines du Château des évêques de Cavaillon. Je trouve que les vieilles ruines du XIIe siècle n’ont plus énormément d’intérêt à elles seules, mais le site permet d’avoir un point de vue superbe sur toute la vallée! 🙂
Vous pourrez aussi découvrir les nombreuses grottes qui parsèment le paysage 🙂
L’Isle-sur-la-Sorgue
La petite ville de l’Isle-sur-la-Sorgue est une étape obligatoire quand on est dans les parages. La Sorgue est divisée en canaux et font de cette ville une petite Venise provençale.
En plus du charme indéniable que la rivière apporte à cette ville, l’autre attrait de l’Isle-sur-la-Sorgue, c’est son marché de l’art et des antiquités. En effet depuis plusieurs décennies, cette ville est devenue la capitale de la brocante. Elle est après Saint-Ouen et Londres, la troisième plateforme européenne de ventes d’antiquités.
En flânant au hasard des rues, vous trouverez surement tout un tas de choses insolites 😉
Le Pont du Gard, c’est sans doute le plus beau et le plus grand monument antique en France. Alors si on est de passage dans le sud du pays, c’est une étape obligatoire. Il faut y aller au moins une fois dans sa vie, alors hop en route! 🙂
Comment aller au Pont du Gard ?
Comme son nom l’indique, le Pont du Gard, se situe dans le département du Gard 🙂 Il enjambe la rivière du Gard (ou Gardon) et se situe entre Nîmes et Avignon. Si vous arrivez par l’autoroute A9, prenez la sortie 23 – Remoulins. Tout est bien indiqué, vous n’avez qu’à suivre les panneaux. Il y un parking rive gauche, et un rive droite. Rive gauche, c’est le plus grand parking (avec restaurant boutiques souvenirs etc). Rive droite, le chemin d’accès est plus court et il y a les espaces pour se baigner ou pique-niquer.
Le tarif est de 9.50€ par adulte (gratuit pour les enfants jusqu’à 18 ans ou pour les habitants du Gard). Vous pouvez réserver les billets en ligne sur le site officiel du Pont du Gard. En bonus, vous avez un accès à un musée (très anecdotique). Renseignez vous bien sur le site pour les tarifs et le parking, ça change « régulièrement » (et c’est toujours un scandale).
Si vous le souhaitez, il existe une alternative gratuite 🙂 Il faudra simplement marcher un peu plus. Des chemins de randonnées mènent au site. Il faut aller côté rive droite par exemple dans le village de Saint-Bonnet-du-Gard. Une fois garé, vous ferez une balade d’environ une heure le long d’un sentier dans la garrigue 🙂
L’histoire du Pont du Gard
Sa construction par les romains remonte entre 40 et 50 av JC. Ça fait donc plus de deux mille ans que cette incroyable construction se tient ici et résiste au passage du temps! Le Pont du Gard mesure 48m de haut et 275m de long. Ce pont monumental fait parti d’un aqueduc de 52km de long. C’est le plus grand pont aqueduc romain du monde. Il permettait de transporter l’eau depuis les sources de Fontaine d’Eure (près du village d’Uzès) jusqu’à la ville de Nîmes. Cette réalisation est incroyable, car entre le point de départ et le point d’arrivée, il y a seulement 12.6m de dénivelé. Les romains ont réussi à garder une pente de 24.8cm par km sur tout le long du parcours vallonné et avec en particulier cette traversée du Gardon. Bref, c’est un exploit !
Pendant plusieurs siècles, l’eau a circulé paisiblement au 3e étage du pont dans un canal couvert et rendu étanche par un enduit spécial. Il fallait environ une journée de trajet avant que l’eau puisse jaillir des fontaines nîmoises. Vers le IVe et Ve siècle, la présence romaine en Gaulle est de moins en moins forte et l’entretien des canalisations n’est plus réalisé correctement. Des dépôts de calcaires obstruent de plus en plus le passage (il fallait mettre du Calgon!). Après l’invasion des Francs et des Wisigoths au VIe siècle, l’aqueduc cesse définitivement de fonctionner.
Laissé à l’abandon, durant le moyen-âge le Pont du Gard subit des dégradations. Des arches du 3e étages sont détruites et les pierres sont utilisées comme matériaux de construction dans la région. Les arches du second étage sont creusées pour laisser plus de place à la traversée du pont pour les chariots. Ce n’est que sous Louis XIV que les véritables premiers travaux de rénovation sont lancés en 1704. En 1743, un pont routier est collé à l’aqueduc! C’est le pont Pitot. C’est celui qu’on emprunte quand on traverse le pont à pieds. On voit bien sur les photos des grandes arches qu’il y a bien deux ponts collés. Plus tard sous Napoléon III en 1859 auront lieu les plus gros travaux. Depuis, cette incroyable antiquité romaine vit des jours tranquilles.
Le Pont du Gard résiste au temps et aux crues du Gardon et reste un des monuments touristiques les plus visités de France avec au moins 1.5 millions de visiteurs chaque année! 🙂
Pour la petite histoire, on pourrait croire que le Pont du Gard est représenté sur le billet de 5 euros, mais non 😉 Comme vous pouvez le voir, les arches du deuxième étage ne correspondent pas. Le pont du billet n’existe pas, c’est simplement l’illustration théorique d’un aqueduc de type romain.
Près du pont …
Sur la rive gauche, le bâtiment littéralement agrippé aux rochers et dominant le Gardon, c’est le Vieux Moulin. C’est un ancien moulin du XVIIe siècle, transformé en hôtel restaurant et laissé à l’abandon depuis plusieurs années. Sur la rive droite, à 200m du pont, on trouve la grotte préhistorique de la Salpétrière.
Vous verrez aussi de nombreux canoës naviguer paisiblement entre les arches du Pont du Gard.
C’est justement la bonne occasion pour découvrir le Pont du Gard sous un autre angle 🙂 Si ça vous tente, la plupart des locations de canoës vous permettant de pagayer dans les Gorges du Gardon se trouvent au village de Collias. En temps normal, le Gardon est une rivière très calme et vous pouvez y aller en famille sans aucun souci 😉 (si le mistral souffle fort, vous allez devoir forcer à certains endroits ! Et en cas d’orages et de grosses pluies, c’est tout simplement non car le Gardon peut avoir des crues dévastatrices)
Le départ depuis Collias est le trajet le plus court. Pour vraiment profiter des paysages, je vous conseille de prendre le trajet qui démarre depuis le pont de Russan.
La nature sauvage s’offrira à vous. De nombreux aigles de Bonelli nichent dans les gorges. Vous découvrirez aussi la falaise abritant la célèbre grotte de la Baume 🙂
Alors, vous attendez quoi pour y aller ? hop hop hop, hop en route!
L’Ile de Bréhat, c’est un petit joyau sur la côte nord de la Bretagne. Située à l’extrémité ouest de la côte d’Émeraude, on l’appelle aussi l’île aux fleurs, l’île en couleur. C’est tout simplement un endroit qu’il faut absolument visiter! Alors on ne traîne pas, hop en route, on y va ! 🙂
Direction Paimpol et la pointe de l’Arcouest(sur la commune de Ploubazlanec). On se gare sur le parking de l’embarcadère (payant, à la journée : 6.50€), et on se dépêche de prendre les billets au guichet des Vedettes de Bréhat. Depuis 1905, cette compagnie assure la traversée qui dure une dizaine de minutes. Le tarif est de 10.30€, et vous pouvez prendre n’importe quel bateau à l’aller ou au retour. L’idée, c’est bien sûr de prendre celui de la première traversée (7h30) et le dernier pour le retour (18h). Comme ça, on peut profiter au maximum d’une belle et grande journée sur une belle et petite île 😉
A proprement parler d’ailleurs, Bréhat n’est pas vraiment une ile. C’est en fait un archipel de 86 ilots autour de deux iles principales (au nord et au sud) reliées par le Pont ar Prat. Avec tous ces petits ilots rocheux, la navigation autour de Bréhat est particulièrement périlleuse.
L’ile sud est la plus fleurie avec de nombreuses plantes du sud de la France. L’ile nord a un très beau paysage de landes et abrite un phare sur une côte de granit rose.
Bréhat ne compte officiellement que 378 habitants en 2015. Peu de chance de croiser des habitants, vous verrez principalement des gens de passage, comme vous. 71% des logements de l’ile sont des résidences secondaires. Qu’importe les nouveaux propriétaires étrangers à l’ile, les maisons portent le nom de la lignée qui y a vécut. Au moyen-âge, la vie n’était pas paisible à Bréhat car l’ile était régulièrement la cibles des pirates et des anglais (et souvent les deux étaient mélangés). Plus tard, de nombreux corsaires français qui faisaient la chasse aux anglais étaient originaires de Bréhat.
Lors de l’agrandissement du port de Paimpol au XIXe siècle, de nombreuses roches granitiques sont extraites à Bréhat. Les quelques intellectuels locaux font pression, et l’ile de Bréhat devient le premier site naturel classé en France, en 1907.
Vous débarquez sur l’ile, tout au sud, sur la jetée du Port Clos.
La bonne idée, c’est de louer un vélo pour la journée. Il y a plusieurs loueurs juste à côté de la jetée. Pas de risque de vols et pas de danger sur la route : que des piétons et quelques vélos 🙂 Les voitures sont interdites sur l’ile. En plus il n’y a pratiquement pas de relief, vous êtes tranquilles 😉
L’île Sud
L’ile de Bréhat bénéficie d’un microclimat assez particulier en Bretagne nord. Il ne gèle quasiment jamais et la température moyenne en hiver est de 6°C. Cet environnement permet aux habitants de faire pousser des plantes méditerranéennes et de nombreuses autres plantes qui s’épanouissent gaiement et ont donné à l’ile son surnom de l’île aux fleurs 🙂
Si vous venez sur Bréhat pour chercher une plage, il n’y en a qu’une seule, petite, tout au sud de l’ile. C’est la plage du Guerzido. On vient surtout à Bréhat pour se promener et en prendre plein les yeux ! 🙂
Près de la jetée, il y a une citadelle datant de 1862. Elle n’a jamais servi dans une bataille. En 1998, elle a été restaurée pour devenir un centre d’art et d’artisanat du verre, qui abrite les Verreries de Bréhat. Si vous voulez voir le travail des souffleurs de verre, plus d’infos ici.
Le bourg principal n’est pas loin. C’est l’occasion de faire quelques emplettes pour préparer votre un futur pique-nique, ou boire un verre tranquillement en terrasse autour de la place.
Immanquablement, votre promenade vous guidera vers le tertre rocheux où est bâtie la chapelle Saint-Michel. On la voit de loin avec ses murs blancs et sa toiture orange. Elle sert d’ailleurs de point de repère pour la navigation.
Jusqu’en 1820, il y avait un sémaphore à la place, mais il a été détruit par la foudre. La petite chapelle est reconstruite en 1860.
C’est le point culminant de l’ile à 33m au dessus du niveau de la mer.
Vous aurez un panorama exceptionnel sur tous les ilots composant l’archipel de Bréhat 🙂
Plus bas, il y a le Moulin à marée du Birlot. Un moulin à marée, comme son nom l’indique fonctionne grâce à la force de la marée. Celui-ci est construit en 1638. Il servait à produire de la farine jusqu’en 1920. Ensuite, il tombe en ruine et sera rénové en 1994 par « l’Association du Moulin du Birlot ».
Le moulin à marée de Bréhat triche un peu 😉 En fait la marée ne fait pas directement tourner la roue du moulin. Elle sert à remplir un étang. Quand la marée redescend, la roue est libre. En vidant l’eau de mer retenue dans l’étang, on peut la faire tourner pendant 6 heures, jusqu’à la prochaine marée montante.
Le Pont Ar Prat(pont de la prairie) relie les deux iles principales. On le surnomme le pont de Vauban même si ce n’est pas lui qui l’a construit, il l’a simplement consolidé.
L’île Nord
Je trouve personnellement que l’ile nord est beaucoup plus jolie. Tout d’abord il y a beaucoup moins d’habitations. Ensuite, on y trouve des endroits splendides. Comme ce point de vue superbe 🙂 Pour le trouver, juste après la traversée du pont, il faut longer la côte par la petite ruelle sur la gauche 😉
Au hasard de vos balades vous découvrirez plein de petits endroits magisque. Personnellement j’ai aimé m’engager au hasard dans le petit passage Ar Mez Quef.
Au bout du passage, c’est le lagon de Bréhat accessible à marée basse. Il y a beaucoup de rochers aux formes étranges. C’est un très bel endroit 🙂
En suivant toujours la « route principale » vers le nord de l’ile, vous passerez juste à côté de cette petite maison. Nichée tout au fond d’un magnifique jardin, elle a un charme fou ! 🙂
En traversant le paysage de landes qui recouvre une bonne partie de l’ile, vous pourrez découvrir les amers de Bréhat. Un amer, c’est un point de repère visuel facilement identifiable et utilisé par les marins pour se repérer.
L’extrémité nord de l’ile de Bréhat abrite le phare du Paon. Il date de 1860. Il est construit sur des gros rochers de granit rose.
Il sera dynamité par les nazis en 1944 et reconstruit à l’identique en 1952.
La côte à cet endroit est vraiment belle. Elle est sauvage et déchiquetée et en même temps, les gros blocs de granit rose prennent des teintes superbes en fin de journée 🙂
Toute cette zone est un terrain de jeux géant et vous y passerez de très bons moments j’en suis sûr !
Tout de même, ça donne envie d’y aller tout de suite quand on voit ça, non ? 😀
Hélas toutes les bonnes choses ont une fin, et il faut bien prendre garde aux horaires. Si vous loupez la dernière vedette, vous serez bon pour trouver un logement sur l’ile ! Ou peut-être tenter un bateau stop pour rejoindre le continent 😉
Une visite sur l’ile de Bréhat, c’est la garantie d’une belle journée réussie! Vous repartirez le sourire aux lèvres et avec des images plein la tête ! 🙂
La commune de Cancale est célèbre pour ses huitres! Sont-elles aussi bonnes que ça ? C’est parti pour une petite virée en Bretagne, le temps d’une escapade à Cancale! Hop en route ! 🙂
A l’extrémité ouest de la grande baie du Mont Saint-Michel se trouve la ville de Cancale. Proche de Saint-Malo, un arrêt à Cancale est obligatoire quand on visite la côte d’Émeraude 🙂
A l’abri dans sa jolie baie, la petite ville de Cancale ne manque pas de charme. Elle est basiquement divisée en une ville basse qui était principalement habitée par les pêcheurs, et une ville haute avec la bourgeoisie et les armateurs. Cancale prend véritablement naissance en 1545, quand le roi François 1er accorde le titre de ville à cette simple paroisse. Ce geste récompense sa qualité de fournisseur d’huitres plates à la table royale (deux fois par semaine!).
Traditionnellement, les huitres sauvages étaient draguées par des flottes de bisquines (bateau de pêche breton) qui sillonnaient la baie. Ces centaines de navires, surnommée la Caravane, pouvaient récolter jusqu’à 100 millions d’huitres plates chaque année! 90% des huitres plates françaises viennent de Cancale. L’élevage des huitres de Cancale est inscrit au patrimoine de l’Unesco depuis 2019.
Huitres creuses ou huitres plates, vous trouverez votre bonheur à Cancale 🙂 Les plus grandes marées d’Europe brassent la baie et permettent d’avoir des huitres de qualités exceptionnelles. Les huitres plates (Ostrea Edulis) sont arrondies. Elles ont un gout plus fins. Elles sont un peu plus chères car leur récolte est limitée par un quota annuel.
Impossible donc de faire une halte à Cancale sans déguster des huitres! La meilleure façon, la plus authentique : c’est d’aller directement au port, au marché aux huitres. Vous pourrez acheter vos douzaines d’huitres à un prix défiant toute concurrence. Vous ne pouvez pas avoir plus frais, car elles proviennent du parc à huitres juste en contrebas 🙂
Pour accompagner cette dégustation, je vous conseille vivement de passer chez « Le Vigneron du Muscadet » (107 rue du port), juste à côté du rond point à 5 minutes à pieds. Chez ce caviste très sympathique, achetez le muscadet Sèvre et Maine sur Lie du château de la Mercredière. Il sera le compagnon idéal de ce moment gourmand 😉 On vous débouche la bouteille et on vous donne des verres avec plaisir!
La tradition à Cancale, une fois la dégustation fini, c’est de jeter les coquilles d’huitres. Tout le monde fait ça. Il y a une montagne de coquilles contre la jetée qui vous montre à quel point il y a des amateurs d’huitres qui viennent ici 😉
Une fois que vous serez débarassé de vos coquilles, vous remarquerez peut être cette statue sur le port de Cancale. Il s’agit de de Daniel de La Touche, seigneur de La Ravardière. A la demande du roi Henri IV, il montera une expédition depuis Cancale. Avec 3 navires et des centaines de colons, il voguera vers le Brésil en 1612 pour créer la première colonie française au Brésil. Il fondera la ville de Sao Luis (actuelle capitale de l’état du Maranhão).
Info gourmande : Il y a beaucoup de restaurants à Cancale, et tous ne se valent pas… Je vous conseille vivement une excellente adresse. Il s’agit du restaurant l’Arrière Cour (18 Quai Gambetta). Une véritable belle surprise. Vous pouvez y aller les yeux fermés, vous ne le regretterez pas 🙂 La page Facebook du restaurant.
La Pointe du Grouin
Quelques kilomètres au nord de Cancale, on arrive à l’extrémité de la grande baie du Mont Saint-Michel. Le promontoire rocheux qui s’avance dans l’océan s’appelle la Pointe du Grouin. Ce très joli site mérite le détour 🙂
Chaque année, la célèbre course de la Route du Rhum a comme point de départ la Pointe du Grouin. Si la marée est basse, il est possible de descendre visiter une grotte de dix mètres de haut et 30m de long, creusée dans la falaise.
Sur la pointe du Grouin, la seule construction existante est un ancien sémaphore de 1861. Il servait à surveiller les navires et à communiquer à distance en utilisant des combinaisons de drapeaux colorés. Il n’est plus en activité depuis bien longtemps, et il est parfois ouvert pour accueillir des expositions.
Fort du Guesclin
En suivant la côte, quelques kilomètres à l’ouest de Cancale, il y a un site assez sympathique. Sur un petit îlot accessible à marée basse, une étrange construction. C’est le Fort du Guesclin. Les premières fortifications sur cet ilot rocheux datent du XIe siècle, quand la famille Du Guesclin y construit un petit château. Le chateau changera de main à plusieurs reprises au fil des siècles, jusqu’à ce que Vauban le fasse raser en 1759. Il installe une caserne et des canons pour protéger la côte des anglais. L’îlot est désarmé en 1829 et devient une résidence privée. Après une dernière occupation militaire par les nazis, le Fort du Guesclin redevient une résidence privée.
Le chanteur Léo Ferré y vivra de nombreuses années. Le site est privé et n’ouvre ses portes qu’à de rares occasions. En tout cas, il vaut le coup d’œil depuis la plage 🙂
(et je profite de cette page pour glisser un mot sur la meilleure radio de France, et probablement du monde, c’est Radio Sing Sing. Une radio associative, découverte par hasard il y a quelques années en roulant dans la région. Depuis, j’en suis tombé amoureux! Pas de publicités, de la musique vraiment variée, c’est que du bonheur. Et cette radio est née à Saint-Coulomb, juste à côté! Vous pouvez, que dis-je, vous devez l’écouter ! 🙂 ♪♫ www.sing-sing-bis.org ♪♫ )
Et ensuite ? … et bien on part découvrir les autres sites de la Côte d’Émeraude 😉