C’est parti pour la découverte de l’ouest de Grand Canaria, hop en route! Il faut tout d’abord suivre la grande route GC-2 jusqu’à son terminus dans la petite ville de Agaete. Une fois arrivé, le périple sur la cote occidentale commence.
Puerto de las nieves
Puerto de las nieves, c’est un tout petit village de pécheurs avec seulement quelques petites ruelles agréables. C’est ici qu’on peut prendre le ferry pour Santa Cruz de Tenerife. Si vous êtes dans les parages du 4 au 7 aout, vous pourrez assister à la Bajada de la Rama. Ces festivités ont pour but d’amener la pluie, il y a des grandes processions et des danses qui rejoignent l’église du village.
Il y a 2 plages pour la baignade (plages de cailloux) : la playa de las Nieves qui donne directement sur le port et qui se transforme en « piscine à vagues » quand le ferry arrive. L’autre plage, la playa dedo de dios est plus calme et l’eau est incroyablement transparente.
A ce propos, vous verrez de nombreux panneaux indiquant le Dedo de Dios (Doigt de Dieu). On a beau le chercher, on ne voit rien de spécial. A part peut être cet ilot rocheux légèrement pointu ? mais il faut être sacrément imaginatif pour y voir un doigt … et c’est bien normal, car le fameux Dedo de Dios s’est écroulé dans la mer pendant une tempête en 2005. Il ne reste plus que la « main de Dieu » (ce qui est déjà pas mal hein).
C’était un pic de basalte de 30 mètres, et ça ressemblait à ça :
le Dedo de dios … avant … dommage …
En marchant tranquillement le long de la côte, on arrive aux Salinas. On extrayait le sel marin ici, et maintenant la zone est reconvertie en piscines naturelles. Sentir le fracas des vagues qui s’écrasent de tous les côtés tandis qu’on barbote tranquillement dans son bassin au calme, c’est assez cool 🙂
Le bord de mer le long de Calle el Muelle est refait à neuf, et c’est vraiment agréable en fin d’après midi, je vous le conseille.
Ensuite, accrochez bien votre ceinture ! On prend la route GC-200 direction La Aldea, et il va falloir avoir le cœur solide! Au menu : une route étroite, des milliers de virages, des camions qui arrivent en sens inverse alors qu’il y a déjà à peine la place pour la voiture, et des falaises à pics impressionnantes de plusieurs centaines de mètres au bord de la route, et bien sur, des paysages incroyables. Ça vaut carrément le coup, c’est parti ! 🙂
J’exagère à peine, la GC-200 est réputée comme étant la route la plus dangereuse d’Espagne, mais aussi la plus belle. Il y aurait 365 virages, mais j’ai pas pris le temps de les compter. Pour les plus stressés, il y a la possibilité d’abréger une partie du trajet en utilisant un tunnel ouvert en 2017.
Le long de la route, vous pourrez faire une petite halte et suivre le Barranco de Guayedra, qui mène à un EcoResort caché et au calme avec la plage de Guayedra et son sable fin noir à l’abri des touristes.
Mirador del Balcón
C’est l’arrêt incontournable si vous venez dans l’ouest de l’ile et que vous avez les couill… euh le courage de suivre la GC-200. Le Mirador del Balcon c’est la récompense. Ce promontoire aménagé au dessus du vide vous offre une vue magnifique sur les falaises « la cola de dragon » . Si ce n’était pas aussi long pour le rejoindre, ça donnerait envie d’y revenir plusieurs jours de suite pour profiter des différentes ambiances, et du coucher du soleil qui doit être juste incroyable!
Los Caserones
C’est la fin de votre calvaire, vous avez survécu, vous être à la pointe ouest de l’ile. Bravo, il est temps de se remettre de vos émotions et de vous garer à Los Caserones, un minuscule village tranquille au bord de la mer.
Ensuite vous posez vos fesses sur la terrasse du petit bar Avenida qui donne directement sur la mer. Le cadre est vraiment chouette, les locaux (et les chats) profitent du soleil, le patron est super sympa, bonne ambiance, je recommande! 🙂 La bière est bonne et la nourriture aussi!
Vous pouvez vous baignez sur la petite plage ou en profiter pour randonner un peu dans les sentiers le long de la côte.
Et ensuite ? … et bien soit on continue sur la GC-200 vers le sud en direction de Mogan pour rejoindre Puerto de Mogan au sud de l’ile ou grimper vers le centre de l’ile … ou sinon, on reprend la terrible route des falaises dans le sens inverse! Rassurez-vous, le trajet parait toujours plus court sur le chemin du retour 😉
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Vous partez aux Canaries ? très bon choix ! Vous voulez découvrir l’ile de Gran Canaria ? vous n’allez pas le regretter ! Cette ile surnommée « l’ile continent » a de superbes paysages à vous offrir. Et cerise sur le gateau, il y fait toujours beau! Découvrons ça ensemble, c’est parti, hop en route ! 🙂
Il y a la capitale, Las Palmas, à visiter. Même si ce n’est pas le plus bel endroit de l’ile, avec sa grande plage et son quartier historique, elle mérite tout de même une visite.
Le nord de l’ile (en plus de Las Palmas) vous propose un magnifique jardin botanique, la découverte de la belle ville de Arucas, jusqu’aux falaises à la pointe de Gran Canaria.
L’ouest de l’ile est plus sauvage. Découvrez les petits villages de pécheurs cachés, et les falaises majestueuses. Pour ça, il faudra prendre une des plus belles routes du monde.
Sur la côte est de l’ile, vous pourrez profiter des spots de kite surf ou découvrir et quelques lieux qui valent le détour.
Au sud de l’ile vous trouverez les plus belles plages, et les champs de dunes incroyables de Maspalomas. Vous pourrez aussi partir à la rencontre des dauphins!
Partez au centre de Gran Canaria, dans les hauteurs sur les montagnes. Des petits villages perdus, des randonnées, et des paysages époustouflants vous attendent!
Location voiture ? C’est souvent une source d’ennuis et d’arnaques possibles… Suivez mon conseil, choisissez une de ces 2 compagnies locales pour une location de voitures aux Canaries et oubliez tout le reste ! – AutoReisen : vraiment pas cher! Seul « défaut », il faut réserver en avance sa voiture, on ne peut pas la réserver directement à l’aéroport. Aucune caution, politique réservoir plein, toutes assurances incluses, zéro problème. https://autoreisen.com – Cicar : plus réputée et un peu plus chère. https://www.cicar.com/ (Ne choisissez pas une toute petite citadine si vous comptez découvrir le centre de l’ile, un peu de puissance dans le moteur ne fera pas de mal dans les montées infernales)
Logement ? Le Airbnb choisi à Vecindario était plutôt une bonne option, à l’écart des stations balnéaires, avec les locaux, et assez central pour pouvoir rayonner facilement sur toute l’ile en voiture.
Envie de visiter une autre ile des Canaries durant votre séjour ? Direction Lanzarote! Pour environ 50 Eur et moins d’une heure de vol (avec Air Europa par exemple), vous pouvez changer d’ile et découvrir un autre paysage des Canaries : désertique sauvage et volcanique! Ça se passe ici 🙂
C’est la capitale de Lanzarote. Pratiquement la moitié de la population de l’ile vit ici (à part les touristes). Pendant longtemps, cette ville n’était que la zone portuaire de Teguise, et en 1852 elle devient la capitale administrative de l’ile. L’aéroport est 7 km plus au sud. Mon conseil : aucun intérêt de prendre un logement ici, et vous allez voir pourquoi.
La ville n’est pas belle, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle n’a jamais eu de vocation touristique. On retrouve beaucoup d’immeuble insalubres et des maisons abandonnées. Les seuls endroits qui valent le coup à mon avis, sont le front de mer et quelques rues du centre ville, à proximité de la petite lagune.
Pour visiter la ville, le plus simple c’est de se garer sur le grand parking juste derrière le gros rond point du Cabildo (le bâtiment administratif principal), il y a toujours de la place. Sinon vous pouvez tenter de vous garer dans le centre, mais entre le stationnement payant et le manque de places, bon courage! On traverse le parc des îles Canaries(moche et point de rendez vous des djeuns glauques pour picoler fumer etc).
On atteint la grande plage (un peu moche aussi) de Playa del Reducto. C’est une plage artificielle avec du sable importé.
Au bout c’est le Gran Hotel, LE building de l’ile. Avec 17 étages il est totalement en dehors des règles d’urbanisme de l’ile (encore César Manrique) qui limitent les habitations à 4 étages maximum. Il date d’avant cette loi. Il était en ruine dans les années 90 et servait de squat, et fut détruit par un incendie! Après pas mal de discussions (on le rase complètement ou pas?), en 2004 il est complètement remis à neuf pour héberger un hôtel 5 étoiles.
Il y a derrière l’hôtel un minuscule ilot sur lequel on ne peut pas aller, c’est Islote de Fermina. C’était un projet de piscine solarium trop cool dans les années 70-80, mais jamais fini et à l’abandon depuis! La folie de l’immobilier …
A visiter, éventuellement :
La Lagune de Saint-Gènes(charco de san gines). C’est un petit port où les bateaux ne peuvent entrer qu’à marée haute. Tout le quartier est rénové, et il y a de nombreux restos et bars qui ont l’air sympas pour s’y poser en fin de journée.
Le Castillo de San Gabriel. Il date du 1596 et servait à protéger la ville des nombreuses attaques de pirates. Il y a maintenant à l’intérieur un minuscule musée.
Fondation César Manrique
Un peu au nord de Arrecife, à Tahiche, se trouve la Fondation César Manrique (il suffit de suivre les panneaux, c’est indiqué partout). A son retour de New York, lorsqu’il décide de s’installer définitivement à Lanzarote, César Manrique dessine et construit une grande maison, en plein milieu d’une coulée de lave autour du volcan Montana Maneje. L’idée est de fusionner la nature et l’architecture, et c’est très réussi. La fondation héberge des œuvres de César Manrique et d’autres artistes.
La présence de plusieurs « bulles volcaniques » reliées par des tunnels a permis l’aménagement de petits salons, piscine, etc … Ça fait rêver et on se demande à quoi ça pourrait ressembler de vivre ici au quotidien. Ne vous posez pas de question s’il faut faire la visite ou pas : oui il faut y aller 🙂 Plus d’infos ici
Après cette pause culturelle, on prend la LZ-34 vers l’ouest et on remonte via la LZ-20, jusqu’au rond point où se trouve …
Casa Museo del Campesino
De quoi s’agit-il ? C’est un ensemble conçu par Cesar Manrique en 1968. Il y a un monument dédié aux paysans, une maison-musée, un restaurant, et un marché artisanal. Le monument aux paysans, c’est euh … une œuvre surréaliste de 15m de haut… on aime ou on n’aime pas 😐
A coté, on retrouve la représentation par César Manrique d’une ferme traditionnelle de Lanzarote, d’une blancheur immaculée. C’est joli mais ça ne fait pas très authentique tellement c’est propre. On peut accéder à un superbe restaurant circulaire design (occupé ce jour là pour un banquet de mariage). On en ressort pour rejoindre le Mercado Autóctono Sostenible où on peut s’initier aux pratiques artisanales des Canaries. J’avoue que je ne suis pas très client de ce genre de visite … mais si ça vous branche, vous savez où c’est 🙂
Museo Lagomar
Voici un endroit très sympa à visiter. Ça se trouve dans le petit village de Nazaret. Il s’agit d’une superbe villa dessinée par Cesar Manrique pour un promoteur immobilier local. En 1972, Omar Sharif, qui était de passage sur l’ile, tombe amoureux de cette villa et l’achète! Le promoteur regrette de l’avoir vendu et quelques jours après, sachant qu’Omar est joueur, il lui propose une partie de bridge, et la villa fait partie de la mise. Il avait juste oublié de dire qu’il était champion de bridge. Omar Sharif perd sa villa dont il n’a été propriétaire que quelques jours .. et depuis cette villa est connu comme la « maison d’Omar Sharif ». Et il s’agit sans doute d’une pure légende inventée, mais on s’en fout 🙂 la maison est belle et mérite laaaaargement une petite visite!
Bon plan ! N’hésitez pas à faire une petite pause à l’étage avec vue sur la piscine pour déguster un délicieux vin blanc local (formule incluse dans le ticket d’entrée), et le gérant du bar est un sosie d’Omar ! 🙂
Teguise, c’est LE village que vous visiterez à coup sûr durant votre séjour, car tout le monde vous en parlera. Il est fondé en 1418 par Macio de Béthencourt (neveu du découvreur du conquérant de l’ile, Jean de Béthencourt, un marin aventurier français de Honfleur). Macio s’est marié avec une princesse indigène et baptise la ville du nom de la princesse : Teguise. Jusqu’en 1852, elle sera la capitale de Lanzarote. Il reste très peu de vieilles bâtisses de l’époque, car la ville (tout comme le reste des Canaries) a une longue histoire d’attaques de pirates venant des côtes africaines. Les différentes batailles et les incendies n’ont rien laissé des anciennes habitations. Ce qu’on peut voir maintenant date en majorité du XVIIIe.
L’ambiance du village est assez particulière … la semaine elle est pratiquement déserte car une grande partie des habitants travaillent dans les centres hôteliers et touristiques, et on dirait une ville musée. Le dimanche, elle bouillonne d’activité car il s’y tient un grand marché local et on y vient depuis toute l’ile (et en particulier les bus de touristes).
Personnellement je vous recommande de venir en semaine en fin d’après-midi. Vous profitez du calme des rues, des belles lumières et pour boire un verre tranquillement en terrasse sur la place de l’Église, c’est l’idéal. Et pourquoi pas enchainer ensuite avec un des bons restaurants qu’on trouve ici.
Avant de partir ne loupez pas la sculpture Elegua(de Rigoberto Camacho Perez), qui représente une personne avec un masque type de Diabletes utilisé dans les carnavals traditionnels toujours présents et populaires sur l’ile.
Au sommet du cône volcanique qui domine la ville, il y a le Castillo de Santa Barbara. Depuis cet emplacement stratégique, il permettait de surveiller tout le nord de l’île pour protéger Teguise des attaques des pirates et des révoltes des indigènes. Malgré tout, ça n’a pas empêché la ville d’être saccagée à de nombreuses reprises et le fort d’être détruit plusieurs fois! Il abrite maintenant un petit musée de la piraterie (plutôt pour les enfants).
La Caleta
Depuis Teguise, prenez la route LZ-402 vers le nord en direction de La Caleta et c’est le dépaysement assuré! On a l’impression d’être au milieu d’un désert façon western 🙂
L’arrivée au village de La Caleta se fait sur une route envahie par le sable. Ici se trouve la plus grande (et peut être la plus belle) plage de l’ile. Son seul défaut … on ne peut pas s’y baigner. Les courants sont très dangereux, il y a régulièrement des noyades. Il y a aussi beaucoup beaucoup beaucoup de vent! Vous l’aurez compris, ici, c’est le repaire des surfers, kite-surf et autres sports de mer et de vent 🙂
Le village est minuscule, les rues sont pleines de sables, et si vous le pouvez, mangez en terrasse au très bon restaurant El Risco avec la vue sur les imposantes falaises du Risco de Famara. Le spectacle au coucher du soleil, vaut l’addition haha 🙂
Puerto del Carmen
Juste un petit mot sur cette station balnéaire sur la cote sud. Elle reste agréable malgré sont indéniable côté « usine à touristes » .. la plage est belle est grande, et c’est un bon endroit pour loger et pour rayonner en voiture sur l’ile. Privilégiez simplement une petite location tranquille plutot qu’une formule all inclusive dans un grand hôtel club bondé de touristes 🙂
Commençons la découverte de la région au nord ouest de Lanzarote, vous êtes prêts ? Allez, hop en route, préparez vous à en prendre plein les yeux !! 🙂
Mirador del Rio
Direction le point de vue le plus célèbre de l’ile: le Mirador del Rio. Il n’est pas compliqué à trouver, il y a toujours un panneau pour indiquer sa direction. C’est à la pointe nord de l’ile, au bout de la cordillère de Famara(Famara risco) formée par les laves du volcan Corona, qui se finissent en d’immenses falaises érodées depuis des milliers d’années.
Ce promontoire rocheux domine l’océan à 479m de hauteur. Il y a ici un bâtiment totalement intégré dans le paysage, d’ailleurs on ne le remarque même pas sur la photo, c’est le Mirador del Rio (tout a le même nom ici lol). Il a été construit par Jesus Soto sous la direction de Cesar Manrique. Ce bâtiment inauguré en 1974 est invisible depuis l’extérieur, et c’est le but recherché. Il abrite pourtant un bar avec une grande terrasse vitrée panoramique. C’est très stylé et c’est un spot à photo Instagram pour se la péter un peu. L’entrée est payante (4.75 eur).
Si vous ne voulez pas payer l’entrée, ou si vous n’arrivez pas à la trouver tellement il est bien caché, aucun problème! il suffit de regarder tout autour de vous, le panorama est à couper le souffle, et c’est gratuit ! 🙂
Sous votre nez en face, c’est l’ile de Graciosa. Cette petite ile (8km de long sur 4km de large) fait partie du Parc Naturel de l’Archipel Chinijo.
Caleta del Sobo est l’unique village de cette ile qui n’abrite que 700 habitants. La population s’agrandit chaque jour de centaines de touristes qui viennent en ferry depuis Orzola (environ 20 Eur aller/retour). Il n’y a pas de route, pas de bitume et pas de voitures! On se déplace à pieds et à vélo (en essayant de ne pas s’enliser dans le sable). Il n’y a pas d’eau potable non plus, sa livraison se fait depuis Lanzarote. Les plages sont préservées et désertiques, et les spots de plongées sont renommés.
Le Mirador del Rio, c’est vraiment un endroit magique, n’hésitez pas à y revenir plusieurs fois durant votre séjour à différents moments de la journée. Le soir, c’est désert, et c’est un endroit idéal pour admirer un coucher de soleil derrière l’ile de Graciosa tout en profitant des falaises qui se colorent.
N’hésitez pas à prendre la petite route qui serpente le long de la falaise, c’est le kif!
Conseil du jour : pensez à bien vous couvrir car le soir, il y a encore plus de vent, et il fait vite très frais ! 😛
Volcan de la Corona
En descendant du Mirador del Rio, il y a le petit village de Yé ( yeah!! 🙂 ). Et une montagne qu’on aperçoit à des kilomètres à la ronde : le volcan de la Corona. C’est l’occasion d’aller au sommet! On se gare à proximité de l’église du village, on enfile ses chaussures de rando et hop c’est parti!
Le chemin qui mène au sommet du volcan est bien indiqué, il traverse un paysage de vignes protégées du vent par des murets. On traverse ensuite une zone de bruyères et de lichens.
La montée n’est pas trop difficile (le volcan culmine à 600m) mais offre de très beaux paysages 🙂 Tout en bas on distingue la petite église de Yé, point de départ de cette randonnée.
Le volcan Corona est rentré en éruption il y a plus de 26.000 ans et il est responsable de l’énorme champ de lave qui recouvre tout le nord de l’ile. Sa dernière éruption remonte à 3.000 ans et depuis il dort tranquillement. L’arrivée face à la gueule béante du volcan est vraiment impressionnante! On se sent tout petit!
Après cette randonnée, je vous conseille très vivement le Restaurante Grill Volcan de la Corona(Calle Malpaís, 8, 35541 Ye ). Un excellent restaurant grill avec de très bonnes viandes! 🙂
Mirador de Guinate
De puis le village de Yé, il faut suivre la route LZ-201, et on arrive au petit village de Guinate. L’attraction locale, c’est le Parque Tropical, un petit zoo local. Enfin c’était : il a fermé. A priori c’est plutôt une bonne nouvelle, car les avis étaient à peu près unanimes pour dénoncer les conditions de vie des animaux. Des « bons zoos », c’est rare (et j’en profite pour faire la pub pour le superbe zoo de Beauval que vous pouvez visiter ici 🙂 ). L’autre attraction du village (la seule maintenant haha), c’est le Mirador de Guinate. Un petit parking et hop un nouveau point de vue incroyable, on en prend plein les mirettes!
Mirador Caldera
On reprend la LZ-201 pour arriver au village de Maguez, et là on prend tout de suite à droite sur une route minuscule, la Calle la Caldera. La petite route serpente vers les hauteurs en direction des falaises.
Il n’y a pas un chat sur la route, à part deux palmiers complètement perdus! On trouve bien quelques panneaux destinés à expliquer les environs, mais totalement illisibles car l’encre et le papier sont brulés par le soleil et la chaleur. En revanche je suis allé jeté un coup d’œil dans des grottes … avec des os de je ne sais pas quoi, ambiance Blair Witch!
Il faut continuer la montée, et quand le bitume s’arrête, il faut encore rouler sur la piste. Après quelques minutes on se gare un peu où on veut, c’est désert. On prend le petit sentier en direction l’océan, et on a droit à ça, bim !!
Sur un petit kilomètre, on peut suivre un petit sentier sur la crête de la falaise, et franchement, cette balade est vraiment top!
Il faut juste ne pas trop avoir le vertige!
Rien que pour ce spectacle, le déplacement vaut le coup!
Haria
On reprend la voiture, et on arrive au village suivant : Haria. Ce charmant endroit est surnommée le « village aux mille palmiers », j’ai compté, c’est à peu près ça 🙂
C’est ici qu’est né le fameux César Manrique, sa tombe est d’ailleurs au cimetière du village. On peut aussi visiter sa « maison de la palmeraie ». Il avait acheté cette maison dans le village pour y vivre au calme. Elle est depuis transformée en musée (10 Eur)
Un autre intérêt de ce village, c’est son point de vue, le Mirador Rincón de Haría. Pour ça, il faut suivre la petite rue (qui devient sentier) Calle Rincón de Aganada. Encore une fois, ça vaut vraiment le détour 🙂
On continue vers le sud sur la LZ-10, et juste après le restaurant Los Hechelos, on prend la petite route sur la droite, qui passe à côté du dôme du radar.
« zone interdite »!
Enfin, on arrive au Mirador de Ermita de las Nieves. Il y a un grand parking à côté de la petite église perdue au bord de la falaise.
Pour découvrir le nord-est de Lanzarote, c’est super simple, il suffit de suivre la route principale, la LZ-1. Et il y a plein de choses sympas à voir, allez on y va, hop en route! 🙂
Antigua Rofera
Le premier lieu à visiter en direction du nord est assez insolite. Quand on est sur la route LZ-1 on peut l’apercevoir de loin sur la gauche. Il faut sortir de la grande route et prendre la LZ-404 en direction de Teguise. On arrive alors dans une zone très étrange.
Il y a beaucoup de formations rocheuses plus bizarres les unes que les autres. On dirait les vestiges d’une ancienne ville antique mystérieuse …
Cet endroit est parfois appelé Mataburros (le lieu où meurent les ânes). On l’appelle aussi Antigua Rofera. Il s’agit en réalité d’anciennes carrières d’extraction de lapilli. Ce sont des tous petits fragments de lave éjectés lors des éruptions et qui s’agglutinent les uns aux autres. Ils forment une roche très friable. Le petit gravier extrait est utilisé un peu partout à Lanzarote, il permet de conserver la chaleur et de capter l’humidité ambiante. L’érosion pendant 2 siècles a formé ce décor fantastique.
Le site est gratuit et libre d’accès. En poussant un peu plus la balade, on franchit la rivière (à sec) Barranco de la Piletas, et il y a plus loin de véritables petits canyons à explorer.
Jardin des Cactus
En reprenant la route sur la LZ-1 on arrive au village de Guatiza. Ce village a connu la prospérité grâce aux cactus. Enfin plus précisément, grâce aux cochenilles, qui se régalent de la sève des cactus. Pendant longtemps, la cochenille, ce petit insecte, était très prisé par l’industrie car quand on l’écrase il produit un colorant rouge très puissant (et non toxique), c’est le rouge carmin (E120). Depuis les produits chimiques l’ont en partie remplacé. Le village conserve toujours d’impressionnantes plantations où on récolte la figue de barbarie (le fruit du cactus).
Le Jardin des Cactus, à l’origine c’était une autre rofera, une carrière pour l’extraction de matériau volcanique, et qui était devenu une décharge publique… Cesar Manrique décide de transformer le lieu. C’est sa dernière réalisation, inaugurée en 1990. Le résultat est vraiment réussi, la carrière est maintenant transformée en paradis du cactus sur plus de 5000m²!
Le jardin est aménagé en terrasses et on déambule au milieu de 1400 espèces de cactus du monde entier.
Le jardin est dominé par un ancien moulin à vent utilisé pour broyer le maïs et faire le gofio des Canaries.
C’est une petite visite sympathique et qui vaut le coup. Possibilité de manger sur place dans un petit snack terrasse. Tarif 5.80 Eur.
Arrieta
En continuant la route vers le nord, la LZ-1 nous fait passer à côté du village Arrieta. Quand vous voyez le rond-point avec une grosse sculpture mobile en rouge au milieu (œuvre de Manrique en 1992), c’est ici! C’était un tout petit village de pécheurs, mais le fait d’avoir une grande plage de sable (plutôt rare au nord de Lanzarote) a eu pour conséquence un afflux de touristes. Malgré les constructions récentes, le village garde son charme et il est réputé pour ses restaurants de poissons.
Une curiosité locale, c’est la Casa Azul, la Maison Bleue. Elle est aussi appelée la Casa Juanita. Elle est immanquable. Toutes les maisons (ou presque) à Lanzarote sont d’un blanc immaculé. Mais celle ci avec un premier niveau en brique rouge et un deuxième niveau peint en bleu et vert, tranche nettement avec le reste des maisons de l’ile.
Son histoire est un peu triste … Un couple originaire du village émigre en Amérique du Sud et fait fortune la bas. Ils ont une petite fille, Juanita, qui attrape la tuberculose. Pour la soigner et lui apporter du bon air pur, ils décident de revenir s’installer à Arrieta et font construire cette maison en 1916, en prenant comme modèle la maison de poupée préférée de leur fille. Malheureusement, leur fille décède quelques années plus tard. La maison est restée longtemps à l’abandon. Après une tentative ratée de transformation en musée, elle est maintenant la propriété d’une famille de Arrecife et elle peut être louée.
En reprenant la route LZ-1 vers le nord, le paysage change radicalement, on rentre dans le malpais. C’est une région recouverte par les coulées de lave du volcan Corona. Quasiment rien ne pousse ici et le terrain est impraticable. Les coulées très fluides du volcan lors des éruptions survenues il y a plusieurs milliers d’années ont créé des tunnels de lave. Le sommet d’une coulée de lave se refroidie mais en dessous la lave continue de circuler, et au fur à mesure que la coulée de lave s’épuise, le niveau baisse et il reste un boyau de lave vide. Avec le temps, des écroulements se forment, ce sont des Jameos, des petits gouffres à ciel ouvert permettant de pénétrer dans ces tunnels et grottes de lave. Ils sont aussi appelé Cueva.
Il y en a 3 qu’on peut facilement visiter, allez hop en route c’est parti! 🙂
Cueva de La Paloma
Le premier site est le moins connu de tous. La zone n’est pas du tout aménagée, il n’y a pas de parking et aucun panneau ne l’indique. En prenant la LZ-404 vers le volcan, après la Cueva de los Verdes, et juste après le virage, il faut se garer comme on peut dans le petit espace permettant aux voitures de se doubler. Sur la droite un petit chemin pas très visible permet d’arriver à la Cueva de la Paloma, et à ce moment on se demande comment on a pu passer à côté en voiture sans le voir! Le trou est énorme!
Vous pourrez descendre visiter les grottes sur quelques dizaines de mètres. Il n’y a personne et c’est un plaisir d’avoir un lieu comme ça pour soi tout seul 🙂
Le site est parfois utilisé pour des session d’escalade, il reste des pitons et des traces de magnésie.
Cueva de los Verdes
Toujours sur la LZ-404, un kilomètre plus loin, c’est la Cueva de los Verdes. Ici, on change d’ambiance : grand parking rempli par des bus plein de touristes. La Cueva de los Verdes a longtemps servi de refuge tout d’abord pour les indigènes afin de se cacher des européens, et plus tard pour les européens pour se cacher des pirates mauresques. Le site a été aménagé en 1964 pour le tourisme.
La visite guidée (en espagnol) dure environ 50 minute, et permet de se balader dans 1.3km de tunnel de lave. Ce jour là (malgré les apparences sur la photo), il y avait tellement de monde et de groupes de touristes bruyants descendant des bus qu’on a préféré reporter à une autre fois et finalement pas visité. Ce sera pour une prochaine fois 🙂 Tarif : 9.50 Eur (20% de réduction après 15h).
Jameos del Agua
C’est l’une des principales attractions touristiques de l’ile, le spot immanquable, avec un énorme parking : Jameos del Agua. Dans les années 1960, César Manrique décide d’aménager ce lieu pour le tourisme tout en gardant une harmonie avec la nature. C’est une des ces plus belles réalisations. Au tout début l’idée était d’en faire la plus belle boite de nuit du monde : piste de danse en marbre, bar incrusté dans la roche, plantes tropicales, tunnel de lave, cadre magique! Il ouvre en 1966 mais ne sera officiellement fini qu’en 1977.
La particularité de ce site, c’est la présence d’un lac naturel à l’intérieur du tunnel de lave, éclairé à ses deux extrémités par la lumière naturelle (et par une ouverture dans la voute). Ce lac est composé d’eau de mer infiltrée dans la roche. On est au niveau de l’océan à cette profondeur, et la hauteur du lac varie en fonction des marées. Cette portion du tunnel est assez impressionnante avec 62m de long, 19m de large et 21m de hauteur.
L’eau est tellement transparente qu’on peut facilement l’oublier, comme ce fut le cas pour une touriste française faisant partie d’un groupe (la honte!) qui a descendu les marches et s’est retrouvé dans l’eau jusqu’aux genoux. Nul 😐
Pourquoi nul ? car dans ce lac, on y voitdes milliers de petits points blancs. Si on regarde de plus près, ce sont de minuscules crustacés aveugles, des Munidopsis polymorpha. Ils sont uniques au monde et n’existent que dans cette grotte. Ils sont très fragiles et il est interdit de jeter des pièces de monnaies dans le lac (ce qui est d’ailleurs vraiment une pratique très idiote en générale), et encore moins d’aller dans l’eau!
En remontant du tunnel, on débouche sur un espace aménagé avec une magnifique piscine blanche, avec eau turquoise et palmiers. C’est superbe! mais interdiction de se baigner aaaaaaaaah!
Derrière la piscine, n’oubliez pas d’aller voir l’auditorium installé dans le tunnel, avec une capacité de 600 places et une acoustique parfaite (il parait). Température fraiche, au calme, et des sièges en cuir supers confortables, ça vaut le coup de s’y poser quelques minutes 😉 Il y a régulièrement des concerts. Se renseigner ici : http://www.cactlanzarote.com/fr/
Tarif : 9.50 Eur et réduction de 20% après 15h, et il y a moins de monde aussi, venez plus tard 🙂 Possibilité snack sur place.
Pour information, le tunnel de lave se prolonge sur plus de 1.6km et jusqu’à 50m sous le niveau de la mer.Cette formation unique au monde est surnommée le tunnel de l’Atlantide, et seuls quelques équipes de spéléologues plongeurs ont pu l’explorer.
On quitte ce lieu unique (et qui vaut réellement le coup) et c’est reparti vers le nord de l’île, hop en route! 🙂
Caleta del Mojón Blanco
En suivant l’unique route LZ-1 qui longe la côte vers le nord de l’ile, on arrive à un petit paradis improbable : une plage de sable blanc au milieu des champs de lave! C’est la plage Caleta del Mojon Blanco(il y a une petite aire de parking). Le contraste est vraiment saisissant, cette plage paradisiaque semble vraiment surgit de nulle part.
Pour se protéger du vent si on veut bronzer sur la place, on retrouve des petites constructions circulaires typiques de l’ile. Il y a très peu de monde, c’est un endroit idéal pour se poser tranquillement au bord de l’océan, avec une vue sur le minuscule ilot Roque del Este 🙂
Caleton Blanco
A peine un kilomètre plus loin, en suivant la LZ-1, c’est un nouveau petit coin de paradis qui se présente, c’est Caleton Blanco. Ici le parking est un peu plus grand, il y a plus de monde. L’intérêt de cette plage n’est pas vraiment son sable pour s’y poser (il y en a peu) mais la grande lagune qui s’ouvre devant vous. A l’abri derrière des rochers, il y a une grande zone où on peut tranquillement barboter dans des eaux cristallines avec du sable fin entre les orteils. Pour un peu on se croirait dans un lagon du Pacifique 🙂
Pour s’y baigner au milieu des petits poissons, il vaut mieux venir à marée haute (l’eau reste fraiche!).
Orzola
Enfin, la route LZ-1 s’arrête à la pointe nord de l’ile au petit village de Orzola. A vrai dire il n’y a pas grand chose à faire ici, c’est très calme, et il y a de l’animation seulement toutes les heures avec un va et vient de voiture. Car c’est le seul endroit pour prendre le ferry en direction de l’ile de Graciosa en face. Ce village de pécheurs est aussi réputé pour son poisson frais. Personnellement, j’ai testé le restaurant Os Gallegos et c’était très bon, je recommande 🙂
Pour vous garer dans les rues, c’est « contrôlé ». Pensez juste à inscrire votre heure d’arrivée sur un papier sous le pare brise. Profitez aussi de votre présence ici pour vous promener à l’extérieur du village vers la plage de La Cantería, qui n’est pas une plage pour se baigner, grosses vagues et beaucoup de courant. En tout casles paysages sont sublimes 🙂
C’est parti pour la découverte du sud de Lanzarote. Comme point de départ, on commence sur la partie ouest, juste à la fin des grands champs de lave du parc de Los Volcanes (qu’on peut découvrir ici).
Salines de Janubio
Un chouette endroit à découvrir, ce sont les salines de Janubio. Elles sont faciles à trouver, la route LZ-2 qui va à Playa Blanca passe juste à côté. C’est encore une fois l’activité volcanique qui a radicalement transformé le paysage. A l’origine, la lagune était ouverte sur l’océan et il y avait même un petit port. Les éruptions de 1730-1736 ont détruits le port et la lagune s’est retrouvé coupé de l’océan par une grande bande de sable volcanique. En 1895, on décide de transformer cette lagune profonde de 3 mètres pour en faire des marais salants. Le site est toujours en exploitation depuis cette époque, et c’est toujours la même famille Pedron Leon qui s’en occupe
Les salines occupent une surface de 440.000m². La production atteignait 10.000 tonnes par an jusque dans les années 1970 et était principalement utilisée pour la salaison des poissons péchés. La demande a fortement diminuée et la production est actuellement d’environ 2.000 tonnes de sel par an.
Le site des salines est aussi une réserve biologique et c’est une importante zone de nidification de Lanzarote.
En poursuivant vers le sud, il y a une petite curiosité si vous êtes amateurs d’Urbex (exploration de bâtiments à l’abandon) : les ruines de l’hôtel Atlante.
Dans les années 1970, l’Allemagne investit massivement dans la construction aux Canaries, et un promoteur germanique décide de bâtir un hôtel loin de tout, et en espérant y rajouter un parcours de golf. En 1973, c’est la crise pétrolière, la construction s’arrête et ne reprendra jamais. L’hôtel est très mal situé, et il n’y a aucune infrastructure, même pas de route d’accès. Depuis, la législation a changée (heureusement!) et toute la zone est protégée et interdite à la construction. L’hôtel inachevé tombe en ruine petit à petit. Pour y aller, ce sera à pieds, car les chemins sont barrés aux voitures ou en trop mauvais états. Les coordonnées sont 28°53’27.8″N 13°52’24.6″W.
Plus au sud, c’est Playa Blanca. Avant les années 1980, c’était un petit village perdu au sud de l’ile. En quelques décennies, la côte a été bétonnée « à l’espagnole » avec des constructions d’hôtels et des résidences dans tous les sens. De mon point de vue, strictement aucun intérêt, c’est l’usine à touristes. Si vous passez vos vacances la-bas, bonne chance. En plus, même si l’ile n’est pas très grande, c’est assez excentré, il y a de meilleurs endroits où aller. Bref, je m’arrête là pour cette ville 🙂
Museo Atlántico Tout de même, une petite visite insolite si vous en avez l’occasion 🙂 Il s’agit du Museo Atlantico. Un musée qui se visite en plongée, dans la mer! Les statues ont un pH neutre pour ne pas nuire à l’environnement. Le but étant d’ailleurs qu’elles se retrouvent couvertes de corail. Ça ressemble à ça :
Ce qui vaut le coup dans le sud de Lanzarote, ce sont les plages qui se trouvent dans le Parc Naturel Los Ajaches, à la pointe sud de l’ile. Elles sont réputées pour êtres les plus belles plages de Lanzarote. Pour y aller, vous avez deux options : soit vous prenez la voiture et suivez les panneaux direction « Papagayo », le long d’un chemin de terre plus ou mois praticable jusqu’aux parkings près des plages (3 euros), soit vous vous garez dans les rues autour du grand hôtel Sandos Papagayo Beach Resort de Playa Blanca, et vous partez à pieds le long de la côte (c’est faisable).
Playa Mujeres
Playa Mujeres, c’est la plage des femmes. D’après la légende, les femmes venaient y laver leur linge : totalement n’importe quoi! 🙂 C’est la plus longue plage, avec 400m de long, du sable fin, et des petites dunes derrière. Très honnêtement, j’ai préféré cette plage, car il y a de la place 🙂
Ensuite, il y a 2 minuscules plages un peu plus difficiles d’accès : Playa Caleton del Cobre et Playa San Marcial caeltón. Un peu plus loin c’est la Playa del Pozo, qui est plutôt réservée aux nudistes, puis la Playa de la Cera. Elles n’ont pas beaucoup d’intérêt je trouve.
Playa de Papagayo
La plage suivante, c’est celle que tout le monde vient voir, car c’est la plus belle plage de Lanzarote, c’est la plage de Papagayo. Et il faut bien avouer qu’elle a de la gueule. Une petite plage de 120m, dans une crique, avec des jolies falaises autour. C’est vrai que c’est joli ! 🙂
Pour info, il y a des petits resto à cet endroit.
Si vous poussez encore un peu plus loin la balade, il y a deux autres plages plus confidentielles et où vous serez au calme, la Playa del Congrio et la petite Playa Puerto Melas.
Si vous regardez au sud, en face de vous, ce sont les côtes de l’ile voisine, Fuerteventura 🙂
Après la séance bronzette et trempette, il est temps de quitter ce superbe cadre. En fin de journée, vous pourrez profitez des jolis jeux de lumières sur le petit massif montagneux qui marque la frontière symbolique de cette zone sud de Lanzarote.
Si vous passez par le petit village de La Brenas, à quelques kilomètres de là, sur la route qui mène à Femés, je vous conseille d’être attentif. Il y a ici la maison d’un artiste un peu fou dans un virage. Des sculptures et des œuvres d’arts sont éparpillées un peu partout autour, dans le jardin, au bord de la route, dans les champs. Yeah 🙂
Avant de quitter le sud, je vous conseille grandement de prendre au moins une fois la route LZ-702 qui passe par Femés (plutôt que partir par la grande route LZ-2). Tout en haut de la côte, au passage permettant de traverser le petit massif montagneux, il y a un point de vue magistral sur le sud de Lanzarote! Ça vaut grave son pesant de cacahuètes, et d’ailleurs ça tombe bien, il y a justement un bar avec une terrasse pile à cet endroit 😉 N’hésitez pas!
Le Parc Naturel des Volcans(Los Volcanes) a été créé en 1987 pour étendre la zone protégée des volcans qui fait partie des endroits à visiter obligatoirement quand on est à Lanzarote! Son accès est libre est gratuit. Il englobe le parc de Timanfaya (où là, c’est payant), qu’on peut découvrir ici (et ça vaut le coup!). On retrouve des immenses mers de lave refroidies, jusqu’à l’horizon, et qui sont infranchissables. On les appelle les Malpais.
Pour commencer, allons voir des volcans de plus près! Il faut par exemple rejoindre la route LZ-56. En arrivant depuis le sud, le premier arrêt se fait sur une petite aire de parking à gauche.
Volcan El Cuervo
Ce volcan, El Cuervo(le corbeau) a une importance particulière, car il a été le point de départ des 6 années d’éruptions qui ont radicalement changées l’ile de Lanzarote. Dans la nuit du 1er septembre 1730, le cratère du volcan explose et libère le passage à un véritable raz de marée de lave qui va couler vers le nord-ouest de l’ile, en recouvrant les fermes, les hameaux, les champs, tout ce qui se trouvait sur son passage. Comme de nombreux volcans sur l’ile, il a ensuite été utilisé pour servir de mine afin de récupérer des matériaux de construction et aussi pour chercher de l’olivine. Toutes ces activités ont maintenant cessées et un chemin a été aménagé pour le préserver. Il est interdit de grimper au sommet (et tant mieux, la surface du cratère est impeccablement lisse).
On voit un énorme bloc rocheux dans le champ de lave sur la droite : c’est un morceau du cratère du volcan, propulsé ici lors de l’éruption!
L’entrée dans le cratère du volcan est assez saisissante.
Montana Negra
De l’autre côté de la route, en face, se trouve la Montana Negra (à droite sur la photo). C’est un bon exemple de la complexité de l’histoire volcanique de l’ile. Car s’il se situe au milieu des volcans ayant émergés en 1730, alors que lui est vieux, beaucoup plus vieux! Il date de plusieurs milliers d’années! Les différences d’age entre vieux et jeunes volcan sont difficiles à voir, car ils ont été recouverts par de telles quantités de cendres lors des récentes éruptions, qu’ils ont tous subis un lifting, et se ressemblent avec une silhouette propre et nette.
Le volcan fait 518 m de haut. Il n’y a pas de parking facile d’accès.
Caldera Colorada
Un peu plus loin sur la route LZ-56, il y a une petite aire de parking sur la droite. D’ici, on peut emprunter un petit chemin de 4km de long qui permet de faire facilement le tour de la Caldera Colorada.
Le long du chemin, une quinzaine de panneaux donne des informations sur le volcan et la région. Le nom de « montagne colorée » est due à sa couleur rouge, qui est le résultat de l’oxydation de sa roche volcanique riche en fer. Ce volcan est assez « récent », c’est un des derniers en activité en 1736. Son sommet est à 459m (et il est en principe défendu d’y grimper).
On découvre une énorme bombe volcanique de plusieurs mètres. Il s’agit d’une grosse quantité de lave projetées dans les airs pendant l’éruption et qui a le temps de refroidir avant de revenir s’écraser au sol, comme une bombe.
On voit ici la coulée refroidie provenant du lac de lave du cratère quand celui-ci a débordé.
Si vous avez le temps et l’opportunité de le faire, il y a une randonnée qui vaut son pesant d’or : c’est grimper au sommet de la caldera Montana Blanca. On peut y accéder depuis le village de Mancha Blanca. C’est un immense cratère en partie recouvert de chaux blanchâtre (d’où son nom) et très bien conservé. Une randonnée spectaculaire que je n’ai malheureusement pas pu faire aaaaaaaaaaah! 😛
Direction maintenant la côte ouest de l’ile, là où les flots de lave ont fini par se jeter dans l’océan. La route LZ-704 qui y mène est magnifique ! 🙂
On arrive au petit village de Golfo (175 habitants), isolé et situé dans un cadre splendide. C’est traditionnellement un village de pêcheurs.
C’est aussi un très bon spot pour admirer les couchers de soleil sur l’océan 🙂
Laguna Verde
Un site exceptionnel à visiter se trouve juste à côté!
Ici se trouvait un volcan, El Golfo, qui était aussi en éruption en 1730-1736. Le cratère du volcan, en parti sous-marin, a fini par être détruit. Il n’en reste plus qu’une moitié, qui forme un grand arc de cercle. Au fond de ce reste de cratère se trouve une lagune verte, aussi appelée Charco (flaque). Cette lagune est séparée de l’océan par une plage et son eau est très salée (encore plus que celle de la Mer Morte). Sa couleur verte est du en partie à cette salinité et à la présence en très grande quantité d’une petite algue marine, la Ruppia maritima. La couleur est plus prononcée en fin de journée, mais le lieu mérite bien d’y revenir plusieurs fois pendant votre séjour, pour varier les ambiances suivant l’heure de la journée.
Il est interdit de se baigner dans la lagune. Idem pour l’océan, car le courant est très fort le long de la plage. La taille de la lagune est en train de se réduire petit à petit à cause de l’évaporation, car il semblerait que depuis quelques années, les infiltrations d’eau de mer qui l’alimentaient ne passent plus… Ce petit bijou de la nature est donc en train de s’effacer petit à petit. Pour la petite histoire, la Laguna Verde apparait dans le film « 1 millions d’années avant JC ».
Playa Montana Bermeja
Juste en sortant de Golfo, il faut prendre la petite route côtière LZ-703. Au bout de quelques minutes, on arrive à la Playa Montana Bermeja. Il y a une petite zone de parking. La plage de sable noir est magnifique! Il y a beaucoup de vagues et parfois des surfeurs viennent se faire plaisir ici.
Entre la plage et la route, il y a aussi une petite lagune (charco). Interdit de s’y baigner.
Et derrière la route, côté parking, c’est la Montana Bermeja, qui est très colorée grâce à la teneur en fer de sa roche.
Pour info : il y a une étendue de terrain épargnée par les coulées de lave juste derrière la Montana Bermeja et il est tentant d’y aller, mais c’est une zone interdite : c’est un terrain militaire qui sert comme champ de tir!
Quelques centaines de mètres plus loin, toujours le long de la route côtière LZ-703, on arrive au parking permettant de découvrir des falaises.
Los Hervideros
Bienvenue aux falaises de Los Hervideros. Ça signifie en gros « sources bouillonnantes », et pour cause, les vagues de l’océan viennent s’écraser en gerbes contre les falaises basaltique, le vestige des éruptions passées. Et c’est un festival de bruit, de fracas et d’écumes ! 🙂
L’assaut des vagues dans ces falaises de 15m de haut a fini par creuser des grottes où ça bouillonne sévère à chaque ressac. Des petits sentiers sont aménagés et permettent de profiter du spectacle au plus près. C’est super impressionnant, on a l’impression qu’un train passe sous nos pieds car le sol vibre sous la violence des vagues!
Un tout petit peu plus loin sur la route, juste avant le virage donnant sur les salines, il y a un petit écart sur la route à droite, arrêtez vous ici, et approchez vous des falaises. Ici c’est un nouveau spectacle de la nature, avec cette fois, une grande arche de roche! Croyez-moi ça vaut le coup d’œil 🙂 Il faut faire un peu attention : site non protégé, beaucoup de vent, et on a vite envie d’être au plus près de la nature déchainée
Ensuite c’est le retour à « l’ile normale », on quitte les coulées de lave et le parc de Los Volcanes, et on part à la découverte du sud de Lanzarote, et ça se passe ici, allez, hop en route! 🙂
Vous avez décidé de partir aux Canaries ? très bon choix ! Vous avez choisi Lanzarote ? Formidable ! 🙂 Cette petite île a beaucoup de charmes et pas mal de surprises et de belles découvertes vous attendent ! Allons voir ça ensemble, hop en route ! 😉
Le nord est de l’ile, vous permettra de visiter des grottes de laves somptueuses et de découvrir des plages de sables fins au milieu de paysages volcaniques.
Les incroyables falaises le long du massif montagneux de la Famara au nord ouest de Lanzarote vous donneront des panoramas à couper le souffle et une vue splendide sur l’ile de Graciosa.
Le centre de l’ile
vous offrira ses petits villages aux maisons blanches typiques de
Lanzarote. Vous pourrez aussi visiter les musées et vous plonger dans
l’œuvre marquante de César Manrique.
Le parc national de Timanfaya
est une visite incontournable si vous partez à Lanzarote. Vous serez au
milieu d’un décor volcanique unique au monde! Vraiment, à ne pas
manquer!
En partant à la découverte du parc naturel Los Volcanes,
vous pourrez découvrir les nombreux volcans et les champs de lave qui
recouvrent une très grande partie de l’île. Dépaysement assuré!
Le sud de Lanzarote vous offrira les plages de rêves que vous recherchez 🙂
Quelques petites infos pratiques
Location voiture : C’est souvent une source d’ennuis et d’arnaques possibles… Suivez mon conseil, choisissez une de ces 2 compagnies locales pour une location de voitures aux Canaries et oubliez tout le reste ! – AutoReisen : vraiment pas cher! Seul « défaut », il faut réserver en avance sa voiture, on ne peut pas la réserver directement à l’aéroport. Aucune caution, politique réservoir plein, toutes assurances incluses, zéro problème. https://autoreisen.com – Cicar : plus réputé et un peu plus cher. https://www.cicar.com/ (Pas la peine de choisir une grosse cylindrée, il n’y a pas beaucoup de relief et pas beaucoup de routes à faire … et les routes sur l’ile d’ailleurs sont toutes en parfait état).
Logement : Je vous conseille Puerto del Carmen. C’est une station balnéaire centrale et pas trop bruyante, et un point idéal pour pouvoir rayonner en voiture sur l’ile, qui n’est pas très grande
Climat : il fait doux toute l’année, et il ne pleut pratiquement jamais! D’ailleurs il n’y a aucune rivière ni source d’eau sur l’ile ! … C’est l’eau provenant de l’usine de désalement d’eau de mer d’Arrecife qui coulera de votre douche!
Envie de visiter une autre ile des Canaries durant votre séjour ? Direction Gran Canaria ! Pour environ 50 Eur et moins d’une heure de vol (avec Air Europa
par exemple), vous pouvez changer d’ile et découvrir un autre paysage
des Canaries : des randonnées en montagnes, des dunes géantes, des
plages sublimes, hop en route pour « l’ile continent »! Ça se passe ici 🙂
Le Parc National deTimanfaya recouvre toute la zone qui a été ravagée par des terribles éruptions volcaniques au XVIII et XIXe siècle. Ces terres étaient les plus fertiles de l’ile, et en 1730, un volcan entre en éruption et commence à déverser des torrents de lave. Et pendant 6 ans, sans interruption (!!), c’est plus de 30 volcans qui rentrent en activité dans cette zone et qui crachent tout ce qu’ils ont dans le ventre! Une bonne partie de l’ile est alors recouverte par des cendres volcaniques, et toute la région se transforme littéralement en océan de lave. Par rapport à la quantité de matériaux volcaniques expulsés, c’est une des plus importantes éruptions connues au monde(seulement battue par le volcan Laki en Islande, c’est très beau d’ailleurs l’Islande 😉 ). Un siècle plus tard, en 1824, une nouvelle grande éruption déverse recouvre de lave toute la région. L’Espagne décide en 1974 de préserver cette zone et d’en faire un atout touristique pour Lanzarote. Le Parc National de Timanfaya est né. Il s’étend sur 51km² (sur les 182km² réellement concernés par ces éruptions). C’est le 2e parc national le plus visité d’Espagne.
Le cratère très coloré du Corazoncillo
Si vous venez en voiture, faites attention, car toutes les routes du parc sont limitées à 50km/h. Il y a d’ailleurs quelques radars automatiques qui se repèrent facilement avec leurs panneaux solaires, mais bon, il y a aussi beaucoup de gens (vous y compris je pense) qui roulent au pas pour prendre des photos en voiture, donc prudence 🙂 Ça mis à part, les routes sont comme sur le reste de l’ile : en excellent état.
La visite du parc se fait obligatoirement en groupe et par bus (climatisé). L’avantage, c’est que les pentes des volcans sont vierges de traces de pas, et c’est franchement beau, c’est propre, c’est lisse! Évidemment, l’inconvénient c’est qu’on peut se retrouver au milieu d’un troupeau de touristes beuglant mais il y a moyen d’éviter la foule (voir plus bas). A savoir : il est possible de visiter aussi le parc à pieds, en petit groupe, avec un guide (obligatoire, et pas en français). Ces randonnées se réservent des semaines à l’avance. Plus d’infos ici : Reservas Parques Nacionales Enfin, ne faites surtout pas la balade à dromadaires, totalement idiot. A la limite une photo pour le côté exotique, mais franchement, non quoi! 😛
Le trajet en bus se fait sur une petite route sinueuse de 14km. C’est encore une fois César Manrique qui en a fait le tracé. Pendant la balade, vous aurez la possibilité de voir des choses qui ressemblent aux photos suivantes 🙂 Elles ne sont pas toutes au top, car on ne peut pas descendre du bus, il s’arrête rarement, et il faut prendre les photos derrière les vitres en évitant les reflets. Déjà les vitres sont propres, ne nous plaignons pas trop 😉
A la fin du parcours, ne loupez pas les attractions qui vous sont proposées autour du restaurant El Diablo.
Le foin qui s’enflamme au contact des roches brûlantes du volcan
Le geyser d’eau qui sort du tuyau
Le puits où l’air brulant venant des entrailles du volcan sert à cuire les grillades du restaurant! (il ferme à 16h le restaurant, au cas où).
Ça parait idiot comme attractions, mais il y a une raison. Le restaurant El Diablo (construit d’après les plans de Manrique, toujours), tout comme le parking des bus pour le circuit dans le parc, sont construit sur Islote de Hilario. D’après la légende, un ermite (Hilaire) aurait vécut ici 50 ans avec un chameau et un figuier qui n’a jamais donné de fruits. Mais surtout, c’est l’endroit le plus chaud du parc, la faute a une chambre magmatique infernale située à 4km de profondeur. En grattant le sol sur plusieurs dizaines de centimètres, on arrive vite à des températures de 100 degrés. Plus profond, à 6m c’est 400 degrés, et près de 600 degrés à 12m! Chaud devant!! Cet endroit surnommé le « Mont de l’Enfer » mérite bien son nom.
Cette visite en bus, arnaque ou pas ?
Non ce n’est pas une arnaque. 40 minutes de bus (avec explications plus ou moins dans toutes les langues mais pas trop de français en fait), une visite de la grillade volcanique, du resto et petites animations en fin de parcours, pour 9 euros, franchement ça va. Vous mangerez probablement une mauvaise pizza dans la soirée qui vous coûtera plus cher ahah ! Sincèrement, ne vous prenez pas la tête, oui c’est « en groupe », mais oui, c’est à faire 🙂 Attention : pour le paiement à l’entrée du parc (si vous venez en voiture), ils ne prennent pas la carte bancaire, pensez à la monnaie!
Quand visiter le parc ?
Il y a plusieurs options pour éviter les embouteillages et les heures d’attentes interminables. Y aller dès l’ouverture (9h), car cette excursion est souvent proposée aux touristes des grands complexes hôteliers pour des départs vers 10-11h. Y aller le dimanche matin, car ce jour là en général les troupeaux de touristes sont en train de visiter les marchés locaux. Ou y aller dans l’après-midi, 16h par exemple. Pour ma part, c’était cette option. Pas d’embouteillages, pas d’attentes, et on croise les derniers touristes qui partent. Pas de bousculade pour grimper dans le bus, et en plus la lumière est belle.
Où se placer dans le bus ?
J’ai lu que beaucoup conseillent de se placer à droite dans le bus. Personnellement, je pense qu’il n’y a pas vraiment de meilleur place. A droite la vue parait un peu plus dégagée, mais rien de flagrant, et côté gauche, il y a la superbe vue lors de l’arrêt au bord d’un immense cratère. Et comme de toute façon la route serpente dans tous les sens, vous verrez de tout. Pas la peine de vous battre pour une place à droite, et au pire, vous vous levez pour vous coller à la fenêtre de vos voisins à gauche, et c’est l’occasion de faire connaissance 🙂
Bonus : Le Centre des Visiteurs(Centro de Visitantes e Interpretación de Mancha Blanca). Il est à quelques kilomètres de là, sur la route LZ-67, près de Mancha Blanca, et ce n’est pas très bien indiqué … C’est un musée (gratuit!) qui vous explique tout ce qu’il y a à connaitre sur l’activité volcanique de l’ile.
Bonus again! Si vraiment, vous ne voulez pas faire ce tour en bus (allergies aux tours organisées?), pas besoin de partir en dépression. Il est toujours possible de faire des chouettes balade juste à côté du parc Timanfaya, mais toujours dans cette même zone. C’est le Parc Naturel des Volcans (Parc de Los Volcanes). Il a été créé en 1987 pour étendre la zone protégée et il entoure le parc de Timanfaya. Ici, vous pourrez librement faire le tour des volcans à pieds, les escalader et même descendre dans des cratères. Ça reste un parc naturel et protégé (!!) et de toute façon vu l’état des champs de lave, vous verrez vite qu’il n’y a nul part d’autre ou aller que suivre les sentiers déjà tracés 😉 On va voir ça ici !
Le Museo del Novecento est situé juste à côté du Duomo et du Palais Royal (qui abrite l’excellent musée du Duomo). Le Novecento fait partie du Palazzo dell’ Arengario, un édifice gouvernemental composé de deux construction cubiques et symétriques, construit sous l’ère fasciste. Le musée du Novecento est inauguré en 2010 et on peut y découvrir l’art du 20e siècle. Est-ce que ça vaut le coup ? grave que oui! on y va, hop en route! 🙂
Le musée est ouvert tous les jours et ferme assez tard. Bonus, le musée en lui même (sans parler des œuvres) est très photogénique. Dans certains couloirs, c’est limite la bousculade pour prendre « la jolie photo perspective trop belle ». Et bonus final, une grande pièce avec une baie vitrée énorme donnant sur la Piazza del Duomo, c’est tout bueno! 🙂 Plus d’infos sur le site officiel.
Bon plan : ce musée est gratuit tous les premiers dimanche du mois, sinon c’est 10 Eur.
La première grande œuvre, l’est déjà par sa taille, 6m x 3m! C’est ‘Il Quarto Stato’ que je connaissais déjà, réalisée par Giuseppe Pellizza da Volpedo en 1901.
On retrouve beaucoup de grands noms dans ce musée : Kandinskij, Klee, Modigliani, Boccioni, Mondrian, etc … Il y aura forcément quelque chose qui saura accrocher votre regard 🙂
Modigliani
Arturo Martini, La convalescente (1932)
Ici on peut admirer (ou pas) une œuvre de Lucio Fontana, qui a fondé le mouvement « spatialiste » en 1950. Rien à voir avec les étoiles. Ici l’idée c’est de faire de la toile du tableau plus qu’un support mais un élément à part entière de l’œuvre, en profondeur. Et pour ça, par exemple, il suffit d’une toile monochrome, hop un coup de cutter et c’est réglé. Ça vaut des centaines de milliers d’euros, si si.
Ici, j’étais tout content de tomber sur cette petite boite de conserve sous une vitrine, c’est la célèbre Merde d’Artiste ! 🙂 En 1960, « l’artiste » Piero Manzoni, un spécialiste du foutage de gueule pour certains, décide avec des amis de faire caca dans des boites de conserve, et de les vendre sur le marché de l’art, aux prix équivalent pour un même poids en or pur. 30 grammes de merde d’artiste vaut-il 30 grammes d’or pur ? Tel est le débat. Et aussi fou que ça puisse paraitre, les boites vont se vendre, et leurs prix va largement dépasser le cours de l’or! Ces dernières années, les boites de 30 grammes de merde se vendent aux enchères à plus de 120.000 euros !!!!
Certains musées se sont plaint de ne plus pouvoir exposer ces boites, car elles fuient, et ça pue. Et les compagnies d’assurance répliquent que « bin oui, c’est normal, c’est l’œuvre, c’est du caca, de la merde « … Le monde de l’art est juste hallucinant ! 😐
Vous resterez probablement scotché devant un tableau en vous demandant ce qui s’est passé pour en arriver là.. ou s’il s’agit d’un tableau test pour les daltoniens où on doit voir apparaître une forme parmi les points.
Certaines œuvres sont dynamiques, et c’est assez sympa, limite récréatif 🙂
Ne passez pas à côté du couloir spatial ! 🙂
Des fois c’est très épuré, comme ces portes de lumières qui s’entrecroisent sans cesse …
Ici il y a un monochrome qui vaut plusieurs milliers d’euros, et un rideau ikea qui vaut 5 euros. Saurez-vous faire la différence ???? 🙂
Et je terminerais ce best-of par ce magnifique …. euh … porte manteau ou perchoir à oiseaux, je m’interroge encore … en tout cas, je crois que ça vaut beaucoup d’argent!
Si vous êtes fans d’art contemporain, vous allez kiffer le Museo del Novencento! Si vous n’êtes pas fans, allez y quand même, vous allez vous marrer ! 🙂
Pour y aller (car ça vaut vraiment le coup) c’est très simple. Quand vous sortez du Duomo, c’est le bâtiment sur votre gauche. D’ailleurs au passage avant d’être un musée, ce bâtiment c’était le Palais Royal de Milan (Palazzo Reale), bim! Il a servi de palais pour les Habsbourg. Puis il prend encore plus d’importance quand Milan devient la capitale du Royaume d’Italie sous Napoléon. Pendant la seconde guerre mondiale il a été endommagé et en 1953 il a été reconverti en Musée du Duomo.
Les visites au musée peuvent se faire tous les jours (sauf le mercredi) de 10h à 18h. Plus d’infos sur le site officiel. Encore une fois, je vous encourage à y aller, je valide ce musée! Hop en route! 🙂
L’ambiance est très sombre dans le musée, il fait presque nuit! Et en même temps toutes les pièces présentées sont très bien mises en valeur. On est juste troublé par les bip bip des alarmes chaque fois qu’un visiteur s’approche d’un peu trop près d’une statue (et ça bip bip souvent haha).
On trouve à l’intérieur des pièces du trésor de la cathédrale de Milan. Personnellement j’ai beaucoup aimé ceci même si je ne sais absolument plus de quoi il s’agit précisément (le choc de l’émotion sans doute 😉 ).
Tout le long de la visite, on suit l’évolution des travaux réalisés sur plus de 600 ans par des dizaines d’artistes différents et on observe l’évolution des styles. Les statues sont des originales, parfois mises à l’abri ici car trop endommagées pour rester sur le Duomo à l’extérieur. Certaines sont vraiment belles, et certaines assez marrantes (voir loupées, mais c’est une question de gout hein :)). Voici une petite compilation !
Legolas ? …
et Gandalf ?
Sur cette tapisserie je me demande vraiment ce qui est passé par la tête de l’artiste ? Et on ne va pas me dire que personne à l’époque ne s’est rendu compte que les tronches étaient complètement foireuses ??? entre un Jésus junky et un crucifié sadomasochiste, incroyable 🙂
Jésus était-il à jeun?
On donnait de l’extasy aux crucifiés?
Le billet du musée permet aussi d’accéder à l’église San Gottardo in Corte où sont exposées quelques pièces d’art moderne, comme cette Piéta « next generation » et un étrange amalgame de morve, grosso modo !
« Pieta » next gen …
On continue dans la série des statues qui me font bien sourire 🙂
Bilbot le Hobbit?
Et des fois, il y a des vrais belles statues, comme celle ci.
Et des fois il y a des statues qui sont presque trop sexy pour être religieuses 🙂
Ce vieux tas de ferraille, c’est l’armature originelle de la « Madonnina », la statue de la vierge installée au sommet de la flèche du Duomo en 1769.
Et pour clore la visite, il y a une énorme et splendide maquette en bois du Duomo!
Vous pouvez prolonger la visite culturelle en enchainant sur le musée voisin, le Muséo del Novecento, qui lui aussi vaut le coup d’œil! 🙂
Comme à mon habitude, s’il y a un grand cimetière, il faut que j’aille y mettre les pieds. Je vous rassure, il n’y a rien de glauque. Visiter un grand cimetière, c’est voir des statues parfois très tristes et parfois complètement loufoques. C’est un peu comme un musée à ciel ouvert, et en général, c’est très calme. Alors, hop en route pour le cimetière monumental de Milan!
Il se trouve au nord ouest de la ville. Il a une superficie de 25 hectares. Sa construction commence en 1864 et il est ouvert en 1866. On peut le visiter de 8h à 18h, et c’est gratuit. Attention, il est fermé le lundi (et certains jours fériés). Le grand monument à l’entrée c’est le Famedio. Ce bâtiment est construit à l’image d’une église mais correspond à une sorte de Panthéon, ici sont enterrés les personnes les plus célèbres ou celles qui ont permis de faire la renommée de Milan.
Vous pouvez évidemment récupérer un plan à l’accueil pour vous repérer dans les innombrables allées. Personnellement, je préfère y aller au feeling. A moins d’être particulièrement calé dans l’histoire italienne et milanaise ou avoir de la famille dans le coin, il n’y a aucun « nom célèbre » qui vous parlera. On peut facilement y passer 2h sans se presser. C’est le deuxième site le plus visité à Milan après le Duomo.
Le monument le plus connu du cimetière, c’est sans doute la Nécropole. Pas compliqué à trouver, c’est tout droit dans l’allée principale. Il est parait-il inspiré de la colonne de Trajan (qu’on peut voir à Rome).
Il y a beaucoup de mausolées inspirés de l’Égypte antique. C’était la mode au XIXe siècle.
Puis d’autres grands caveaux un peu plus classiques … (mais tout sauf modestes)
Et puis on tombe dans le moderne. Ça a du « charme » aussi. Mais je me demande parfois comment ça fonctionne. Est-ce que quelqu’un est en charge de valider un projet ou non ? Par exemple quand un architecte dit « Alors pour la famille Bumaldi, je vais faire un bâtiment vitré de 4 étages avec ascenseur, et je rajouterais un accès wifi et des fresques en macaronis, dorures et marbres. C’est bon ça passe ? »
Ensuite je vous propose une petite compilation de statues qui m’ont marqué pour diverses raisons. Certaines sont vraiment tragiques, certaines presque drôles, d’autres touchantes et parfois même, on se demande réellement ce qu’elles font là ! 🙂 Je vous laisse vous faire une idée, et sur place, vous en verrez encore bien d’autres!