Célébrer l’Oktoberfest à Munich!

Mi-septembre, on s’ennuie un peu à Paris, et on fait quoi ce week-end ? Je sais pas trop, et si on buvait une bière? Bonne idée, mais ho! c’est l’ouverture de la fête de la bière à Munich, on y va? Allez hop, en route ! Direction l’Oktoberfest!

L’Oktoberfest à la base, c’est une grande fête pour célébrer le mariage de Louis Ier de Bavière et de la princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen en 1810. C’était tellement bien que les habitants ont remis ça l’année suivante, et l’année d’après aussi, etc ..
Depuis c’est devenu la plus grande fête de la bière du monde. Chaque année plus de 7 millions de visiteurs viennent faire la fête!

Les dates de l’Oktoberfest sont du premier samedi de la deuxième quinzaine de septembre jusqu’au premier dimanche d’octobre.

Pour y aller, un bon plan pas cher et pratique c’est le bus, avec départ le soir de Paris, on roule toute la nuit, on récupère des fêtards le long de la route. Au petit matin une pause sur une aire d’autoroute proche de Munich nous plonge tout de suite dans l’ambiance : tout le monde est habillé en costumer traditionnel bavarois! Attention, ce n’est vraiment pas un déguisement, c’est une véritable fierté 🙂 on ne plaisante pas avec ça! il y a par exemple des codes vestimentaires précis pour les filles et sur la signification de la position du nœud sur la robe (en couple, célibataire).

Une fois sur place, une longue journée vous attend, la fête de la bière ça se mérite! 🙂

oktoberfest au matin

Vous voila arrivé de bon matin devant Theresienwiese (la prairie de Thérèse), une zone de 42 ha au cœur de la ville, et il y a déjà beaucoup de monde.

Devant vous, 14 tentes immenses. Chaque brasserie possède la sienne. Les plus connues sont Hofbräu, Lowenbrau, Augustiner, Paulanerbräu, Hackerbraü, Pschorrbräu ou encore la tente de Spatenbräu. Chaque tente peut accueillir 10.000 personnes !! Elles commencent déjà à se remplir, et il n’est même pas 10h 🙂

tente oktoberfest


Quand une tente est pleine, elle ferme ses portes. Obtenir des places assises est une mission périlleuse suivant l’heure de la journée et l’affluence, et surtout si vous ne parlez pas un mot d’Allemand ou si vous ne vous imposez pas. Il faut savoir que des tablées sont parfois réservées des mois à l’avance, et les sociétés munichoises viennent fêter la bière avec leurs employés.

Chaque tente a sa décoration, son orchestre, son ambiance. Mais partout le menu est le même : une chope d’1 Litre de bière, on dit un Mass, et un demi poulet ou un énorme bretzel et hop!

Le prix d’un Mass varie mais en gros entre 8 et 10 Euros.

Ne vous amusez pas à vouloir emporter en douce une chope de bière en souvenir, c’est totalement interdit. Des contrôles sont réalisés sur le site et parfois dans les bus et trains qui quittent Munich et l’amende est corsée! Cependant on peut acheter des chopes souvenirs dans les boutiques (ces chopes possèdent un code barre d’identification).

Pour le moment la fête n’a pas officiellement commencée, la parade inaugurale approche.

oktoberfest chariot de futs de biere

Le programme de la journée : on boit on boit on boit, on chante des paroles qu’on ne comprend pas, on rit, on boit on boit .. et forcément la question des toilettes se pose à un moment! On a tellement entendu d’histoires sur des types pissant directement sur leur banc pour ne pas perdre leurs places! Honnêtement, j’ai trouvé ça très propre, il y a beaucoup de toilettes (gratuites!) … bon après c’était la première journée, le spectacle est sans doute différent à la fin 😉


On ne fait pas que boire à l’Oktoberfest, on mange aussi. Demi poulet, bretzel géant, jarrets de porcs et un peu tout ce qui peut exister en charcuterie ou en viande grillée sera à portée de main!

L’Oktoberfest, c’est aussi une gigantesque fête foraine! profitez-en, si possible avant de boire 🙂 mais quoique, une série de looping peut parfois vous donner un bon coup d’adrénaline ou vous achevez, mais il faut tenter 🙂 Dans tous les cas, ça fait un break agréable.

Ce qui est sympa à l’Okotoberfet, c’est que même si les grandes tentes sont combles, il y a des multitudes de tentes plus petites ou même des biergarten aux alentours du parc avec des ambiances toutes aussi chaleureuses et festives. En plus, on est à l’air libre et c’est vraiment un plus s’il fait beau!

Le site étant dans le centre de Munich vous pouvez faire une petite balade pour vous dégourdir les jambes, découvrir les environs, etc … Le grand Parc de Bavaria par exemple juste à côté permet de se reposer un peu 🙂

Par exemple j’aurai aimé pouvoir vous parler de ce squat d’artistes déniché par hasard dans les rues de Munich avec un petit concert très cool, mais j’avais trop peu de sang dans mon alcool pour arriver à retrouver cet endroit sur un plan, hips! 😉


En fin de journée, on commence à voir le résultat des ces milliers de litres de bières qui ont coulés à flots. Parfois c’est même toute la famille qui marche en titubant dans les rues ! 😀 La aussi j’ai trouvé l’ambiance très « saine », les gens sont tous ivres mais sont là avant tout pour la fête et je n’ai jamais senti d’insécurité quelconque.

Enfin, quand vous êtes au bout du rouleau, que vous essayez de compter sur vos doigts combien de litres vous avez bien pu boire, et que par miracle vous retrouvez l’endroit où le bus vous attend, vous repartez heureux et en ronflant 🙂

Pour continuer la balade à Munich 🙂

(Ces photos ont été prises lors du Premier jour de l’Oktoberfest 2011)

Découverte insolite de Bruxelles

Bruxelles, capitale de la Belgique, capitale de l’Europe, capitale des bonnes bières, capitale de la bande dessinée et capitale de la bonne humeur ?
Allons vérifier, hop en route pour Bruxelles!

3h de voiture depuis Paris ou en train depuis Paris Gare du Nord avec le Thalys, arrivée Gare du Midi dans le centre ville. Personnellement je préfère cette option, en 1h30 et il y a régulièrement des promos pour voyager pas cher 🙂 En sortant de la gare vous ne pourrez pas louper la Tour du Midi, l’immeuble le plus grand de Belgique avec une hauteur de 150m et inauguré en 1967.

Si vous y allez de mi-juillet à mi-août, vous pourrez profiter des nombreux manèges et attractions de la Foire du Midi, sur le Boulevard du Midi, juste à côté de la Gare du Midi. C’est une tradition chaque année depuis 1880!

Un petit week-end dans une ville étrangère c’est toujours agréable, et cette fois on a décidé de la visiter d’une façon un peu particulière et originale, en suivant un jeu de piste par SMS. Je n’étais pas très fan au début, je pensais que ce serait un peu limité et frustrant, et au final, on a pas mal marché et découvert des endroits que je n’aurais peut être pas vu autrement. Du coup je vous partage cette option de découverte vraiment sympa proposée par Gemotion Mobile Adventures (je ne gagne rien sur ce lien ;-))

Et on vous embarque dans 2 journées de balades et de découvertes dans une Bruxelles pleine de surprises.

bruxelles porte hal

C’est parti, on commence notre visite à quelques minutes à pieds de la gare, à la Porte de Hal. Un peu d’histoire : au XIIIe siècle, la ville décide de se protéger à l’abri derrière des remparts. Un grand mur est construit et entoure la ville et l’accès se fait par 7 grandes portes. Mais la ville grandit et on se sent à l’étroit derrière cette muraille. Alors une deuxième enceinte est construite entre 1356 et 1383, avec 8 km de long et 7 nouvelles grandes portes d’entrée. Des centaines d’années plus tard, en 1810, Napoléon décide de faire raser cette deuxième enceinte pour la remplacer par des grands boulevards. Les travaux durent plus de 20 ans et en arrivant au niveau de la Porte de Hal, le gouvernement de l’époque décide de l’épargner. Depuis 1847, cette tour sert de musée sur l’époque médiévale. Et c’est donc le seul vestige qui reste de cette seconde ceinture médiévale. Dans le centre de Bruxelles, on peut retrouver d’autres traces de la première enceinte.

bruxelles porte hal Pour visiter la tour, plus d’infos ici.

 On continue la ballade le long du Boulevard Waterloo

bruxelles statue waterloo

.. pour arriver à Porte de Namur (c’était une des portes médiévales). C’est maintenant un grand centre commercial et le carrefour est dominé par la grande tour de  bureaux du Bastion Tower construite en 1965.

bruxelles bastion tower

On rebrousse chemin vers le grand hôtel de luxe The Hotel Brussels, ici c’est chic et les grandes marques se pressent sur le Boulevard : Cartier, Hermès, Gucci, Armani, etc …  Nous, on est pas clients 🙂 Alors on tourne à gauche au n°31, sous la petite arcade, pour passer par l’ISELP (Institut Supérieur pour l’Étude du Langage Plastique), c’est un centre d’art contemporain. Nombreuses expositions et évènements. Plus d’infos ici.
L’ISELP occupe les anciennes écuries du Palais d’Egmont et cette petite ruelle pavé est l’une des entrées du Parc d’Egmont (qui est complètement entouré d’habitations et donc peu visible si on ne le connait pas). Ce parc verdoyant est vraiment agréable, il y a plusieurs statues dont une assez célèbre, c’est celle de Peter Pan.

bruxelles statue peter pan

C’est l’œuvre du sculpteur George Frampton. L’originale est à Londres dans les Jardins de Kensington. L’artiste en a réalisé 7 qui ont été distribuées à travers le monde, et voici celles de Bruxelles offerte en 1924. Cette statue est classée monument historique depuis 1975.

bruxelles palais egmont

Vue sur le Palais d’Egmont depuis le parc, où sont organisés les grands évènement diplomatique à Bruxelles.

bruxelles palais egmont

On contourne le Palais d’Egmont pour rentrer dans le quartier du Sablon. Et on arrive sur un des plus beau square de Bruxelles: le Square du Petit Sablon.

bruxelles square petit sablon

C’est un jardin fleuri de Style néo-renaissance flamande aménagé en 1890. Les 2 premiers personnages qu’on voit sont les comtes Egmont et Hornes. Ils ont lutté contre le Duc d’Albe, l’envahisseur espagnol qui régnait sur les Provinces du Nord (Luxembourg, Belgique, Pays-Bas), ils sont arrêtés et décapités à Bruxelles en 1568. C’est le point de départ de la guerre de 80 ans qui permettra aux provinces de chasser les espagnols et acquérir leurs indépendances.

bruxelles square sablon

Le reste du square est aussi rempli de statues, c’est un véritable musée en plein air. Chacune des 48 corporations bruxelloise à une statue en bronze ici, et il y a d’autres grandes statues d’humanistes célèbres du XVIe siècle (Mercator, Abraham Ortélius, Louis Van Bodeghem, Rombaud Dodonée).

Ensuite nos pas nous mènent dans la grande Église Notre-Dame du Sablon (XVe siècle). Cette église a une histoire assez particulière. Il faut remonter en 1300, lorsque la guilde des arbalétriers de Bruxelles reçoit des privilèges particulier dont un terrain au Sablon pour s’exercer au tir. Plus tard ils font construire une petite chapelle pour la Vierge. Et en 1348, une certaine Beatrijs Soetkens a une vision en rêve de la Vierge qui lui demande d’aller voler la statue de la Vierge à la Cathédrale d’Anvers et de la rapporter à Bruxelles. Elle se lance dans l’aventure et rapporte la précieuse statue en bois après bien des péripéties et petits miracles la statue est accueillit en triomphe et la guilde des arbalétriers lui construit une église, c’est maintenant la Vierge protectrice de Bruxelles sous le nom de Notre-Dame des Victoires du Sablon, et sa présence va amener de nombreux pèlerins. La Guilde assure sa protection et en son honneur ils organisent une grande procession, un Ommegang sur la Grand-Place.
Cet énorme procession historique a toujours lieu début juillet. Plus d’infos ici.

bruxelles notre-dame-sablon

monument funeraire egmont bruxelles
Monument funéraire en l’honneur d’Egmont

Eglise sablon bruxelles

En sortant, on profite de la belle perspective sur la Rue de la Régence avec au fond le gigantesque dôme doré du Palais de Justice.

bruxelles rue régence

On continue vers le quartier des Marolles et on passe à côté de l’Église Notre-Dame de la Chapelle.

eglise marolles bruxelles

C’est un des plus anciens monuments de la ville, il date d’au moins 1210, et au cours des siècles cette église a été brulée, pillée, bombardée et a faillit s’écrouler lors de la construction du métro! Une survivante 🙂

Encore une autre église dans ce quartier historique et pavé, ici Rue des Minimes, avec l’Église Saint-Jean-et-Étienne-aux-Minimes.

eglise minimes bruxelles

L’arrière de l’église avec ses briques est assez inhabituel.

bruxelles eglise minimes

On arrive ensuite à la

bruxelles place Poelaert

Et le Palais de Justice alors ? et bien on le voit d’un peu partout, mais il est tellement énorme que c’est vraiment dur de l’avoir proprement en photo, et avec tous les échafaudages présents sur la façade, il n’était pas assez « esthétique » à mon goût 🙂

Donc je poste une petite photo from Wikipédia, voilà, c’est fait :

bruxelles palais justice

Pour la petite histoire : C’est un gigantesque bâtiment de style gréco-romain avec une surface au sol de 26 000m2, c’est plus vaste que la Basilique Saint-Pierre de Rome! Il est l’œuvre de l’architecte Joseph Poelaert et fut construit entre 1866 et 1883. Il reste encore aujourd’hui l’un des plus grands monument en pierre de la planète. Rien que dans le hall d’entrée la hauteur du plafond atteint 100m! En 1944 quand les nazis sont chassés de Bruxelles, ils mettent le feu au dôme qui s’écroule et font exploser des caves. Une fois les incendies éteint, un nouveau dôme plus grand et plus arrondis que le premier est construit.

Ce Palais de Justice était un symbole pour confirmer que la Belgique, ce nouveau pays indépendant (suite à la guerre d’indépendance contre les Pays-Bas) avec Léopold Ier à sa tête, était basé sur un état parlementaire et démocratique avec une volonté axée sur le droit et la défense des libertés. Pour rappel, la Belgique n’existe « officiellement » que depuis le 4 octobre 1830 et sa fête nationale est le 21 juillet date de la prestation de serment du roi choisi, Léopold Ier.

L’entrée est gratuite, du lundi au vendredi de 08h00 à 17h00, fermé le week-end et les jours fériés.

Ensuite on descend vers le bas de la ville, et c’est l’occasion de prendre l’ascenseur des Marolles, il est gratuit, mais il a tendance à être en panne. S’il marche le jour où vous êtes là, prenez le, c’est une attraction en soi. Les 27m se descendent ou se montent en 30 secondes et il a été inauguré en 2001. Sinon, prenez vos pieds, et descendez jusqu’à la rue Notre dame de grâces.

Et pourquoi donc ? car c’est un des endroits où se trouvent les grandes fresques colorées de Parcours BD. C’est un projet débuté en 1991 avec la collaboration du Centre belge de la bande dessinée pour masquer certaines murs qui avaient besoin de rénovation et permettre du même coup à rappeler aux habitants comme au touristes, que la Belgique, c’est le pays qui a vu naître de grands auteurs de bande dessinées. Et au fil des ans, le projet a pris de l’ampleur et on compte maintenant une quarantaine de fresques dans le centre ville, et une vingtaine dans la banlieue.

Quelques exemples en photos :

parcours bd bruxelles

Pour vous aider, voici la liste des fresques existantes :

Allez, vous continuez sur la rue des miroirs et vous prenez la rue des ursulines pour passer sous les rails du chemin de fer. Le coin n’est pas très touristique, mais il y a des tags sympas sur les murs. Allez hop un petit aperçu de ce petit bout d’underground.

bruxelles tag graffiti street art

Un peu plus loin, toujours en suivant la rue des ursulines dans le sens de la montée, vous arriverez à côté du skatepark des Ursulines. Et si vous avez faim, pas loin d’ici il y a la C’est Bon C’est Belge .

Allez, ensuite on redescend vers la rue de Villers pour voir un reste de la première muraille médiévale avec la Courtine de Villers et la Tour de Villers.

bruxelles courtine villers

Revenez un peu sur vos pas et regardez un peu mieux autour de vous dans la rue, vous devriez apercevoir cet objet étrange au milieu des briques : un boulet de canon.

bruxelles boulet canon

En 1695, les troupes de Louis XIV sont aux portes de la ville. Le but est soulager le siège de Namur alors occupée par les français en bombardant Bruxelles pour attirer les troupes ennemies loin du siège. Pour l’assaut on compte au moins « 12 canons, 25 mortiers, 4 000 boulets, 5 000 bombes incendiaires » , une lettre est envoyée à la ville pour la prévenir de l’attaque et du 13 au 15 aout Bruxelles est bombardée. Sans réelles défenses, la ville ne peut rien faire. Il y a des morts (mais la majorité de la population s’était mise à l’abri) et les dégâts sont immenses. La ville en proie aux incendies et quasiment détruite, rasée. C’est la première fois en Europe que la population civile d’une ville est attaquée par une armée sans projet d’invasion, juste par pur objectif militaire de représailles ou de diversion. C’est un énorme choc (pour les militaires français présents, il y a des témoignages montrant qu’ils ne pensaient pas que cette attaque pourrait avoir un tel résultat), et les nations d’Europe pleurent la destruction de Bruxelles et jurent de se venger de Louis XIV. Suite à ce bombardement tragique, le centre-ville de Bruxelles sera complètement remodelé et reconstruit.

Pendant la reconstruction, il semblerait que la ville décide de racheter les boulets  qui jonchaient les ruines de la ville pour une somme dérisoire. Les Bruxellois, moqueurs comme il se doit, se mirent à encastrer des boulets au dessus de leurs portes d’entrée pour montrer leur mépris pour cette espèce d’aumône alors que la ville était à moitié détruite. Il y avait de nombreuses maisons avec un boulet au dessus de la porte dans le centre de la ville avant la construction des boulevards centraux.
Et ce portail de la rue de Villers vient de la rue des Six Jetons, avec son boulet.

Sortons de cette dure page de l’histoire et prenons à gauche et descendons la rue du Chêne, à un moment vous devriez voir une foule rassemblée.

bruxelles rue chene

C’est qu’il y a forcément quelque chose d’incroyable à voir? et bien tout le monde regarde une minuscule petite statue de 55cm à peine … le Manneken Pis.

manneken pis bruxelles

Le Manneken Pis daterait de 1619 et très rapidement ce petit bonhomme deviendra un symbole de Bruxelles. Très rapidement aussi, on prend l’habitude de l’habiller. Et très régulièrement, le Manneken Pis teste une nouvelle garde robe. Tous ces vêtements sont aussi conservés au musée. Et au cours des siècles cette petite statue a été volée et endommagée à de nombreuses reprises, c’est pourquoi depuis 1965, la statue exposée dans la rue est une copie à l’identique. L’originale est précieusement conservée au Musée de la Ville de Bruxelles.

Moins connu et plus récente, il y a sa petite soeur, la Jeanneke-Pis, elle se trouve au 12 de l’impasse de la Fidélité, elle date de 1985.

bruxelles Jeanneke-Pis

Plus loin, passez par la rue de la Chaufferette , en plus de posséder des bars et boites gays, la rue possède elle aussi quelques œuvres de street art.

bruxelles chaufferette

bruxelles cochons roa sonke

Hélas la grande fresque des cochons endormis de Roa et Sonke a du être détruite en novembre 2016 lors des travaux de rénovation de la maison.

On arrive ensuite sur La Grand Place. C’est un des lieux les plus connus de Bruxelles, elle est considérée comme une des plus belles places du monde (Victor Hugo l’a même écrit). C’est aussi probablement l’endroit où vous trouverez le plus de touristes.

Cette place a eu  une histoire agitée : en 1523 les premiers martyrs protestants y sont brûlés vifs par l’inquisition, en 1568 les comtes d’Egmont et de Hornes y sont décapités, en 1695 lors du grand bombardement réalisé par les armées françaises tous les bâtiments en bois sont détruits, l’Hotel de Ville et sa tour qui servait de point de repère pour les artilleurs n’a pas été trop endommagée. Très rapidement les corporations reconstruisent leurs maisons tout autour de la Grand Place, mais en pierre cette fois. Et la révolution française finit de ruiner la place, il n’y a plus ni dorures ni statues. La majorité de ce qui est visible maintenant date d’une importante période de restauration de la Grand Place lancée au XIXe siècle. Depuis 1998 elle est classée au patrimoine mondiale de l’Unesco.

bruxelles hotel de ville grand place

L’Hotel de Ville est le monument emblématique. La construction commence en 1402 et s’achève en 1455 avec la flèche du Beffroi qui culmine à 96m. La flèche est couronnée par la statue de Saint Michel terrassant le dragon, c’est le saint patron de la ville. Une légende raconte que l’architecte Jean de Ruysbroeck se serait jeté du haut de la tour une fois qu’il se serait rendu compte qu’elle n’était pas dans l’axe du porche.

bruxelles grand-place

La Maison du Roi (à gauche) était initialement la maison du Duc de Brabant qui plus tard sous Charles Quint qui devient par héritage Roi d’Espagne, la maison devient la Maison du Roi. Ravagée par les bombardements et le temps, elle est reconstruite en 1873 en style gothique. Elle abrite le musée de la ville depuis 1887.

Les corporations de la ville ont toutes leur bâtiment autour de la place : corporation des boulangers, des graissiers, des ébénistes, des bateliers, etc .. la liste est longue 🙂

Qui dit Grand Place dit Grands Événements! Voici quelques exemples de ce que vous pourrez y trouver suivant la période où vous venez :  l’Ommegang, le 9 aout le cortège du Meiboom organisé par la confrérie des compagnons de saint-Laurent (plus d’infos ici), le Tapis de Fleurs (77 x 24 m) organisé tous les 2 ans à la mi-août et formé de plus de 500 000 plants de bégonias, fin septembre la Fête du Folklore (Folklorissimo) célèbre les traditions bruxelloises, le grand sapin de Noël, le marché des plantes quotidien, etc …

Autre petite « attraction locale » :  dans la galerie passant sous la « Maison de l’Étoile », au coin de la rue Charles Buls et de la Grand-Place, il y a un bas relief datant de 1902, en l’honneur de Éverard t’Serclaes, un héros bruxellois mort suite à ses blessures en 1388. Tout le monde carresse la statue, soit pour espérer avoir un vœux exaucé soit pour être certain de revenir un jour à Bruxelles. Essayez et vous verrez.

Pour partir de la Grand Place, prenez les Galeries Royales Saint-Hubert. Il s’agit en fait de 3 galeries, celle de la Reine, du Roi et celle des Princes. Elles sont construites en 1847 par Jean-Pierre Cluysenaar et sont inédites et uniques au monde à l’époque par leur taille, car l’idée était de faire des galeries couvertes mais de la largeur d’une grande rue. Elles abritent à la foi des restaurants, des pharmacies, des chocolateries, des bureaux et des appartements. La verrière est magnifique, et chaque année, c’est près de 6 millions de personnes qui empruntent ces passages.
Plus d’infos, plan, détail des boutiques, ici.

bruxelles gallerie reine

Un peu plus loin, sur la Place d’Espagne (aussi baptisée Place du Marsupilami), vous verrez la statue de Don Quichotte, qui est la réplique de la fameuse statue installée sur la place d’Espagne à Madrid, c’est un cadeau de l’Espagne à Bruxelles en 1989.

bruxelles don quichotte

Au bout de la place, dirigez vous vers la Galerie Horta, et vous verrez devant une énorme statue de Schtroumpf blanc assis sur son champignon. Inauguré en juin 2012, il mesure près de 4m et pèse 10 tonnes.

bruxelles statue schtroumpf gallerie horta

Et ensuite, si on allait se reposer un peu à la plage… A la plage à Bruxelles ? bin oui, il suffit de prendre le métro, sortir à la station Yser, on remonte la rue, on n’oublie pas d’aller de l’autre côté du carrefour pour saluer le pauvre agent 15 (statue bien marrante du policier de la bd Quick & Flupke, installée en 1994).

agent 15 bruxelles statue

On longe les quais, et on y est : Bruxelles les bains! Depuis 2003, chaque année en juillet et aout, la ville de Bruxelles transforme le quai des péniches pour en faire un lieu estival. Si le beau temps est là, il faut y aller!

Au programme : jeux d’eau, plage de sable, transats pour bronzer, animations sportives, des stands de cuisines de tous les pays, du beach volley, de la musique, du cinéma en plein air, des concerts, de la bonne humeur, des bons cocktails et une fin de journée qui dépayse.

Bref je vous laisse découvrir un peu plus en vidéo 🙂
(et le site officiel c’est ici)

Quant à nous on se retrouve dans l’article suivant pour la suite des découvertes à faire et des lieux insolites à Bruxelles 🙂

Sintra

Tout le monde nous parle de Sintra. C’est une ville à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Lisbonne, alors direction la gare de Rossio, un billet en poche et environ 40 minutes plus tard on arrive en gare de Sintra, terminus. Maintenant soit vous attendez avec tout le monde pour prendre un bus et faire 1.5km vers le centre ville, soit vous prenez vos pieds et ça fonctionne très bien 🙂

Sintra est classée au patrimoine de l’Unesco, elle est au milieu d’un parc naturel rempli de collines et de forêts luxuriantes. Au XVe siècle la cour royale venait ici en résidence d’été pour chercher un peu de fraicheur, et dans la foulée toute l’aristocratie a fait pousser des petits palais et villas tout autour. Puis au XIXe siècle, la ville devient le haut lieu de l’architecture romantique. Lord Byron y séjourne plusieurs fois et un ancien couvent en ruine et acheté par le prince Ferdinand de Saxe pour le remplacer par le superbe Palais de Pena.

Le Palais de la Regaleira

Palais de la Regaleira S’il n’y a qu’un lieu à visiter à Sintra, pour moi, c’est celui là! En 1892, António Augusto Carvalho Monteiro, un riche héritier excentrique achète le terrain. En quelques années, avec l’aide de l’architecte Luigi Manini, un superbe palais est construit, le parc de 4 hectares est réaménagés, des tunnels, des fontaines, des sculptures, des détails et du symbolisme à profusion. Le Palais de la Regaleira est tellement rempli de détails et d’influences ésotériques qu’il faut vraiment prendre son temps et essayer de tout voir, dans les moindres détails. Comme on dit : « Hâte toi lentement ».

Par exemple le passage s’enfonçant sous terre, pour atteindre nos plus bas instincts .. et qui débouche au pieds de la tour inversé, le puit initiatique qui nous élève vers la lumière, l’illumination, une nouvelle naissance 🙂 et bien c’est quand même quelque chose !

parc regaleira sintra

tunnel regaleira sintra

Puit initiatique Regaleira Sintra

puit initiatique regaleira sintra
Ce puits initiatique, cette fameuse tour inversée de 27m de profondeur vaut à lui seul le déplacement.

It’s amaaaazing, it’s like .. it’s like a bottle of wine!Ho no, it’s like a bottle of Champaaaagne!

(citation d’une touriste américaine très expressive qui lançait un amaaaaazing toutes les 2 minutes)

LA visite à faire! Plus d’infos ici (6€)

Des photos en voici en voilà !

parc regaleira sintra

parc regaleira sintra

parc regaleira sintra

sculpture regaleira sintra

parc regaleira sintra

sculpture noeud regaleira sintra

sculpture regaleira sintra

sculpture regaleira sintra

sculpture regaleira sintra

bibliotheque regaleira sintra
Cette bibliothèque a effet flottant, c’est vraiment bluffant !

regaleira sintra

regaleira sintra

Le Palais de Pena

palais pena sintra
Il est au milieu d’un grand parc de 200 hectares, planté au sommet de la Serra de Sintra. Construit de 1839 à 1885, peint en couleurs vive, c’est le premier grand chateau européen de style romantique. C’est l’œuvre du prince Ferdinant de Saxe (allemand d’origine) et c’est maintenant l’un des lieu les plus visités du Portugal.

De nombreuses influences architecturales sont présentes, et la visite du château est vraiment intéressante.

 

palais pena sintra

palais pena sintra

palais pena sintra

palais pena sintra

palais pena sintra

Certaines parties ont un côté un peu ridicule 🙂

palais pena sintra

palais pena sintra

Prenez aussi bien le temps de visiter l’immense parc.

parc palais pena sintra

parc pena sintra

parc pena sintra

parc pena sintra

parc pena sintra

parc pena sintra

parc pena sintra

parc palais pena sintra

parc pena sintra

Plus d’infos ici (11€)

Le Chateau des Maures

chateau des maures sintra
Construit par les Maures pour surveiller les côtes contre les invasions vikings, il reste les murailles sur la crête.

Le Palais National de Sintra

palais national sintra
On le reconnait tout de suite avec ses 2 énormes cheminées côniques de 33m de haut, c’est actuellement un musée .. qu’on n’a pas visité

Où manger ?

Sintra, c’est très touristique, et c’est donc malheureusement plein de restaurants à touristes qui servent du surgelé. La bonne adresse qu’on vous propose, c’est Romaria de Baco (2 – 1º, Rua Gil Vicente). Il faut prendre le petit escalier (ce n’est pas le restaurant qui est en bas le long de la rue), l’extérieur ne paye pas de mine, mais la cuisine est vraiment bonne, on est arrivé assez tard et ils ont été très sympas avec nous, on a bien discuté, bien mangé et bien bu 🙂

Où dormir ?

Pour le logement nous vous conseillons Quinta das murtas (), un peu à l’écart dans un ancien palais du 19e siècle, et qui surplombe un beau jardin avec en prime une piscine et un jacuzzi (qu’on peut utiliser la nuit, en emportant une petite bouteille et 2 verres 😉 ).  Accueil chaleureux, petit déjeuner est super bon, et en bonus vous pouvez allez dire bonjour aux perroquets et perruches de la maison, si vous êtes assez téméraires.

La suite du séjour à Lisbonne, c’est ici …

sintra vue sur mer

Lisbonne

Bienvenidos a Lisboa! Hey nos amis à Lisbonne nous propose de venir leur rendre visite. Hmm réfléchissons 2 minutes, début novembre à Paris il fait pas très beau et là bas, 25°C ? allez hop! en route pour Lisbonne!

Ces quelques jours passés à Lisbonne et ses environs sont un excellent souvenir!

Et pour bien commencer ce voyage, une petite musique bien agréable 🙂

Arrivée à l’aéroport sans histoire, direction le métro, c’est simple aussi, 4 lignes, 4 couleurs easy même pour un daltonien. Nous arrivons rapidement dans le centre ville. Et sous un grand ciel bleu nous marchons en direction du quartier de l’Alfama, pour finalement arriver à la minuscule place de Sao Rafael qui sera notre camp de base pour les jours à venir.

Le lendemain, c’est parti pour la découverte de la ville, on hésite un peu à prendre un ticket de bus ou tram, mais au final c’est toujours à pieds qu’on voit le plus de choses, alors c’est parti.

Jour 1 – Lisbonne : Baixa et Bélem

Le quartier de Baixa, c’est le centre ville de Lisbonne. Ici les rues sont grandes et rectilignes, le terrain est plat, et tout a été reconstruit après le terrible tremblement de terre de 1755 qui a complètement détruit la ville et mis fin à l’âge d’or du Portugal. Le roi Joseph 1er voulait des rues larges (pour l’époque), car « un jour, elles seront petites ».

Place du commerce Lisbonne

On commence par la grande Place du Commerce, où trône la statue de Joseph 1er. Cette grande place donne directement sur le Tage, et c’est depuis cet embarcadère qu’étaient déchargées les richesses des colonies. Elle est entourée de Ministères, de restaurants et de terrasses, et d’ailleurs allez faire un tour sur celle qui fait l’angle, au Museu da Cerveja. Un espace dédié à la bière avec une super déco. De très bonnes bières, peut être un peu plus chère qu’ailleurs mais ça vaut le coup de venir jeter un oeil 🙂

Pavillon Belem

Puis on se balade en direction de la gare Cais do Sodre, pour prendre le tramway direction Belem. On visite le jardin de Belem, et un petit arrêt devant le Pavillon Princess Maha Chakri, cadeau de la Thailande inauguré en 2012 pour célébrer l’arrivée des portugais, les premiers européens à mettre le pied au royaume de Siam il y a plus de 500 ans.

Padrão dos Descobrimentos Lisbonne

Ensuite, c’est incontournable, le Padrão dos Descobrimentos, monument érigé en hommage à tous les grands navigateurs portugais. On aime ou on déteste. Ceux qui n’aiment pas le surnomme le « poussez pas derrière » 🙂 le personnage à l’extrémité, est Henri le Navigateur … qui n’a jamais navigué! mais qui a permis de financer ces grands voyages et ces grandes découvertes. Au sol une immense rose des vents en mosaïque retrace ces parcours.

Tour de Belem

Un peu plus loin en longeant le fleuve, c’est la fameuse Tour de Belem. C’est un peu une carte postale, un cliché obligé, mais la tour est vraiment belle, typique du style manuélin (mélange de romanesque, de gothique flamboyant et de style mauresque). La visite s’impose, c’est 6€ bien dépensés (on peut acheter un billet coupe-file, ou même acheter un billet combiné si on veut visiter aussi le Monastère des Hiéronymites).

Eglise Santa Maria de Belem Lisbonne

Ensuite on longe l’énorme complexe du Centre culturel de Belem, on fait l’impasse sur le Monastère des Hiéronymites et son célèbre cloître, pour aller visiter la splendide Eglise Santa Maria de Belem, où se trouve les tombeaux de plusieurs rois (et de Vasco de Gama).

Lardin tropical Belem

Jardin Tropical Belem

Ensuite direction l’agréable Jardin botanique tropical de Bélem (2€). Il n’y a pas beaucoup de fleurs à cette période, mais la visite est vraiment agréable.

Pasteis de Belem

Et bien sûr on ne peut pas partir de Bélem sans s’arrêter à Pasteis de Belem ( … pas compliqué à trouver), c’est the place to be. Une véritable institution, depuis 1837, date à laquelle les moines ont inventé la recette des pasteis et ont commencé à les vendre dans cette boutique. Les pasteis, c’est une sorte de petit flanc patissier assez sucré et qu’on peut saupoudrer de cannelle. Voilà, c’est tout simple et c’est super bon. Et ici c’est la recette authentique (sisi!). Partout ailleurs on mange des Pasteis de Nata, mais il n’y a qu’ici qu’on peut gouter les Pasteis de Belem 🙂 et d’ailleurs il y a beaucoup de monde qui fait la queue. Personnellement, on a préféré les manger tranqillement dehors sur la rive du Tage pour profiter du coucher de soleil.

coucher de soleil belem

coucher de soleil belem

Jour 2 – Lisbonne : quartier de l’Alfama

L’Alfama, c’est le quartier historique de Lisbonne, le plus ancien et le plus typique. C’est un dédale de petites ruelles, d’escaliers, de murs peints avec des couleurs vives, des azureos dans tous les coins, des petites boutiques improbables, des vieux bistrots perdus, des ruines, des immeubles réhabilités qui louent des lofts à prix d’or. L’Alfama, c’est aussi le quartier du Fado, c’est aussi un quartier où les touristes viennent en groupe et s’agglutinent. Difficile de trouver le bon équilibre, et la nuit, même si globalement il n’y a pas de réel insécurité, c’est un peu comme partout, il y a quelques bandes qui surveillent leurs territoires, et un touriste avec un gros appareil photo au cou ne devrait pas spécialement déambuler seul à 3h du mat’ … mais c’est en gros les mêmes consignes de sécurité que dans n’importe quelle grande ville et n’importe quel quartier populaire visité par les touristes.

Cathédrale de Sé

La Cathédrale de Sé est incontournable avec le célèbre tram de la ligne 15 qui passe juste devant le portail.

Alfama

Terrasse vue sur Lisbonne Alfama

En suivant le tram, juste après l’église Santa Lucia, il y a la Terrasse de l’Alfama, est une grande terrasse aménagée, un lieu où passer une fin d’après-midi au soleil sans être trop ennuyé et avoir une très belle vue. Ne venez pas vraiment pour la nourriture ou la qualité des cocktails, ici c’est la vue, le cadre et chiller 🙂

En grimpant la colline, n’hésitez pas à passer par le Patio de Dom Fradique, une zone de friche et ruines urbaines recouvertes de graffitis et tags. Suivant la saison, c’est plus ou moins photogénique 🙂

Ruelle rose Alfama

Chateau St Georges Lisbonne

Chateau st georges libsonne

Vue depuis le chateau lisbonne

Et en grimpant toujours vous atteignez enfin l’endroit que vous apercevez depuis n’importe quel endroit de Lisbonne : le Chateau St Georges et son parc. Ancien chateau fort, puis demeure royale, puis prison, on se retrouve plongé dans une toute nouvelle ambiance : ici c’est mé-dié-val. Profitez de la visite, des remparts et du panorama exceptionnel sur Lisbonne.

Pantheon Lisbonne

Poussez la balade jusqu’à l’église St Vincent et le Panthéon National, bref sortez un peu des grands chemins et perdez vous dans les dédales de ruelles et admirez les azulejos. Ces mosaïques de céramique en général de couleur bleu se retrouvent un peu partout à Lisbonne. Il y a même le musée national de l’azulejo si le sujet vous intéresse.

Azulejos a Lisbonne

Où manger et boire ?

Ginjinha da Se (

– Sur la petite place Sao Miguel, dans une petite ruelle accessible à pieds uniquement, dans une petite cour protégée par une pergola, il y a l’excellent Restaurante Santo António de Alfama (Beco São Miguel 7, 1100-538). Tenu par des acteurs, ce restaurant chaleureux tourne autour de l’univers du cinéma et de l’image. On y mange très bien, il faut penser à réserver absolument, ou alors choisir de prendre les grandes entrées, les petiscos, à partager à plusieurs autour de très bons verres de vin.

Chapitô à Mesa (). Au pied du Chateau St George. Depuis la rue, on ne dirait pas grand chose, on a même l’impression de s’être trompé d’adresse. Une fois dedans, le lieu est vraiment cool. Plein de petites salles boisées et chaleureuses, de la bonne musique, un espace associatif qui propose des cours de cirque, une grande terrasse, et à l’étage le restaurant avec une vue incroyable. On s’y sent bien, on mange bien, on est content d’être là 🙂 Oui, les prix ne sont pas bas, mais ils ne sont pas excessifs non plus. C’est un tout cas une adresse qui mérite largement le détour!

Bica do Sapato (Av. Infante Dom Henrique Armazém B, Cais da Pedra, Santa Apolónia, 1900-436), c’est à la fois une adresse hyper connue et inconnue. Et pourquoi ça ? et bien c’est le restaurant ouvert par John Malkovitch. En descendant de l’Alfama vers les quais, on se demande bien où il est? On ne voit que des hangars et aucun signe de bon restaurant à l’horizon. Alors il faut repérer un grand mur en béton foncé devant un hangar, sans aucune indication, faire le tour, pousser une grande porte en métal .. et là tout change, décoration désign impeccable, un très beau restaurant, qualité gastronomique mais avec des prix qui restent raisonnables. Une adresse à découvrir pour faire plaisir et se faire plaisir.

Ah et puis au passage, une adresse à éviter : Restaurante São Rafael (

Jour 3 – Lisbonne : Oriente, Parc des Nations

Direction le Parc des Nations, un quartier le long du Tage et très moderne, construit pour l’exposition internationale de Lisbonne en 1998.

Pavillon du Portugal Lisbonne

Le Pavillon du Portugal est vraiment impressionnant avec son immense feuille de béton ne reposant sur rien.

Tour vasco de gama Lisbonne

Vous ne pourrez pas louper la Tour Vasco de Gama, le batiment le plus haut de Lisbonne avec 145m, et il y a même un téléphérique 🙂

Oceanarium de Lisbonne

Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est l’Océanarium de Lisbonne. C’est le plus grand d’Europe, et le 3e plus grand au monde. Le batiment semble flotter sur l’eau. On y accède par une passerelle. Il est composé de 4 écosystèmes séparés : antarctique, océan indien, atlantique nord, pacifique tempéré.

otarie oceanarium lisbonne

merou oceanarium lisbonne

Oceanarium lisbonne
Et au centre de tout ça, se trouve un immense bassin de plus de 5.000m3, rempli de requins, de raies, et même d’un énorme poisson lune.
Il y a même la possibilité de dormir sur place pour « passer la nuit avec les requins »!

Oceanarium Lisbonne

C’est vraiment une visite à faire.
Plus d’infos ici : Océanarium (16.20€)

Jour 5 et 6 – Sintra

 

Le séjour à Sintra continue ici…

Jour 7 Lisbonne : Bairro Alto

C’est le « quartier haut » de la ville, et pour résumer : « Le jour c’est calme. La nuit c’est la fête. » C’est la zone où les lisboètes sortent faire la fête, c’est rempli de lieux alternatifs et de bars qui se remplissent le soir (vers 23h)

Bairro alto Lisbonne

Miradouro de São Pedro de Alcântara Lisbonne

Profitez du Miradouro de São Pedro de Alcântara et de sa grande terrasse panoramique pour prendre un bon café avec une vue splendide sur Lisbonne. Reposez vos pieds dans le jardin près de la fontaine, car à force, les rues pavés ça use 🙂

Calçada da Glória Lisbonne

Calçada da Glória

N’oubliez pas de prendre la rue en pente Calçada da Glória et la petite traversée Fala-So, c’est un bon spot pour graffitis. D’ailleurs le street art est omniprésent à Lisbonne.

Street art lisbonne

street art lisbonne

street art lisbonne

Les meilleurs mojitos pour débuter la soirée, sont à Mojito Company (Tv. da Queimada 4), la pinte de mojitos cubains à 6€. Et sinon vous n’aurez pas de mal à trouver le bar qui vous convient pour passer la soirée, c’est la zone étudiante, Erasmus règne en maître ici 🙂

Jour 8 Lisbonne : Cacilhas et Christ Roi

Après une bonne grasse matinée, direction l’embarcadère de Cais do Sodré, un billet de ferry en poche et on traverse le Tage vers Cacilhas. Ensuite on grimpe à travers les ruelles vers le Statue du Christ Roi. Le monument fait plus de 110m de haut et domine le pont du 25 avril et Lisbonne sur l’autre rive du Tage. Inauguré en 1959, il fait clairement penser à celui de Rio de Janeiro, et pour cause, un cardinal portugais de retour du Brésil peut après l’inauguration du premier Christ rédempteur a lancé l’idée d’avoir un monument similaire au Portugal, l’Eglise a validé, et voila.

Christ Roi Lisbonne

On peut visiter l’intérieur et évidemment prendre l’ascenseur pour aller au sommet. Évitez d’y aller par mauvais temps, il y a du vent, beaucoup de vent. Sinon la vue est magnifique 🙂

Pont du 25 avril Lisbonne

Pour éviter de reprendre le même chemin pour revenir à Lisbonne, je vous conseille d’aller au Miradouro Boca do Vento et de là, prendre l’escalier (non loin de l’ascenceur panoramique), et posez vous au Ponto Final, ou vous siroterez tranquillement un verre au bout du ponton en admirant le coucher de soleil qui illumine Lisbonne. Un très bon spot, vraiment 🙂

Ponto Final Lisbonne

ferry lisbonne

Et un dernier bon spot juste à côté du débarcadère, pour profiter d’un coucher de soleil avec le Crist Rei et le Pont du 25 avril, au calme, allongé dans des transats, sur la terrasse du Monte Mar Lisboa 🙂

coucher de soleil lisbonne