Il y a plein de belles randonnées à faire à Gran Canaria, je vous en propose une très agréable : c’est la randonnée du Barranco de los Cernicalos. Elle a plusieurs avantages : Elle est accessible a toute la famille, il n’y aucune difficulté particulière. Une bonne partie de la marche se fait à l’ombre. On suit un des seuls cours d’eau de l’ile. Bref, c’est facile 🙂 Le trajet fait environ 8km aller-retour (on revient par le même chemin) et se fait en 4h environ (pauses photos & pique nique inclus).
Le plus difficile sera peut être de trouver le point de départ 🙂 Pas de panique. Vous pouvez tenter de rentrer « Merenderos de Arenales » ou 27°58’49.6″N 15°28’23.4″W dans votre GPS. Sinon, vous allez à Telde, puis vous prenez la route GC-130 vers Pico de las nieves. A un moment il faudra prendre la route GC-131 à droite vers Lomo Magullo, et juste avant d’arriver au village il y aura un sacré virage à prendre à gauche sur la GC-132. Quelques centaines de mètres plus loin, il y a une aire de pique nique avec un petit parking, vous êtes arrivés 🙂
La randonné se passe dans la réserve naturelle de Los Marteles. Toute la zone est protégée. Vous ne pouvez pas vous tromper de chemin, c’est toujours tout droit, il suffit de suivre le cours d’eau dans la gorge.
Au tout début, c’est amusant, on suit une sorte de Levada, ce qui m’a rappelé les formidables randonnées qu’on peut faire sur l’ile de Madère. Et je vous encourage vraiment d’aller y faire un tour !!! 🙂
Vous croiserez des impressionnants oliviers sauvages ! Et même des forêts de bambous!
Voici le clou du spectacle! Ce n’est pas incroyablement impressionnant, on a déjà tous vu des cascades bien plus majestueuses, mais je vous promet que cette balade vaut le coup 🙂
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Las Palmas, c’est la capitale de l’ile de Gran Canaria. Et tous les 4 ans, la ville devient aussi la capitale des Canaries (ça change régulièrement avec Santa Cruz de Tenerife). Las Palmas c’est aussi la 8e plus grande ville d’Espagne avec 380.000 habitants. La ville est fondée en 1478 quand les premiers espagnols partent à la conquête des Canaries et font la guerre aux aborigènes Guanches.
Pour être honnête, je n’ai pas vraiment eu de coup de cœur pour Las Palmas, et on peut très bien avoir un séjour parfait à Gran Canaria sans y mettre les pieds. Mais je sais que vous êtes curieux comme moi, alors on va quand même y faire un tour hein ? Allez, hop en route !
Quartier Vegueta
Le quartier Vegueta est le plus ancien de la capitale, il est situé dans la partie sud de la ville. C’est sans doute le quartier qui a le plus de charme. Les ruelles sont étroites, et une bonne partie sont piétonnes. Ici et là, on peut tomber sur quelques belles maisons coloniales.
Ici l’espèce de bunker étrange (rue Calle Luis Millares), correspond au Museo Canario en travaux pour s’agrandir. Je n’ai pas fais la visite, mais si ça vous intéresse, plus d’infos ici. La petite église mignonne, c’est Ermita del Espiritu Santo, à l’entrée de la ruelle du même nom. C’est ici que Christophe Colomb aurait prié avant son grand départ vers l’ouest.
On arrive invariablement sur la place Sainte Anne. D’un côté, on trouve un grand bâtiment colonial, c’est la mairie de Las Palmas (avec l’office du tourisme à l’entrée).
De l’autre côté de la place, c’est la cathédrale Sainte Anne (du nom de la sainte patronne des conquistadors espagnols). Elle est construite à partir de 1500 et officiellement inaugurée en 1570. Mais elle ne sera vraiment achevée que des siècles plus tard, ce qui explique le mélange des styles architecturaux. C’est le siège du diocèse des Canaries.
L’intérieur n’est pas très riche et je ne l’ai pas trouvé particulièrement beau non plus ..
Juste derrière la cathédrale, c’est le centre « historique – touristique » ! On y retrouve la « fameuse » maison-musée de Christophe Colomb! Ne vous emballez pas, Christophe Colomb n’y a sans doute passé que quelques nuits en 1492, pendant qu’un de ses navires était en réparation avant sa grande traversée. Quoi qu’il en soit, la façade est jolie est elle abrite un musée sur les voyages de la célébrité qui y a dormi une fois. Avec un peu de chance vous pourrez peut être assister à un spectacle de danse folklorique sur la petite place juste devant.
Pas très loin, on trouve l’ermitage de San Antonio Abad (datant de1757) bâti à l’emplacement où se situait la toute première chapelle de l’ile de 1478. Collé à l’église se trouve un petit musée d’art moderne (entrée gratuite et wc à disposition, on ne sait jamais, ça peut servir pour les petites vessies?).
Il y a probablement encore plein de trésors à découvrir au hasard des rues, alors lancez vous!
En continuant vers le nord, c’est le quartier Triana. Ici, c’est plus moderne. Les petits restos branchés trop cools et les boutiques tendances, c’est dans ce quartier, mais on l’a zappé, ça arrive …
Quartier Ciudad Jardin
Le quartier Ciudad Jardin est beaucoup plus résidentiel et chic, et on y trouve les plus belles maisons de Las Palmas. Il y a très joli parc dans ce quartier, le Parc Doramas. Il fait 47800m² de superficie, et on y retrouve de nombreuses plantes, des palmiers, des arbres fleuris, des bassins, des cascades. C’est frais et très agréable, vraiment 🙂
Il y a un kiosque avec terrasse bar snack pour se relaxer près du plan d’eau.
Sur les hauteurs, le parc se prolonge. Il y a une belle colline aménagée. Au sommet on y trouve une église un peu surprenante, c’est l’église Coréenne de Las Palmas. Donc je m’interroge : pourquoi ? en cherchant un peu, j’apprends que dans les années 1960, des accords gouvernementaux entre l’Espagne et la Corée du sud ont permis l’installation de 7.000 coréens à Las Palmas pour développer l’industrie de la pêche. Et donc cette communauté dispose d’une église évangéliste avec une vue imprenable sur Las Palmas.
Je vous invite à monter au sommet pour admirer la vue depuis le mirador Augustin Castillo.
Étrange maison étroite, au 6 Calle Pio XII
Quartier Playa de las Canteras
L’endroit où tout le monde va aussi à Las Palmas, c’est évidemment sur le front de mer : le quartier Playa de las Canteras. Pour éviter d’interminables trajets dans la ville à la recherche d’une hypothétique place de parking que vous ne trouverez de toute façon jamais, il y a une alternative simple : le grand parking El Ricon. Il est situé juste à côté de la plage et d’un grand centre commercial, et il n’est pas trop cher. Ensuite vous traversez l’esplanade de l’auditorium. Toute cette zone est très récente, c’est propre et bien aménagé.
La plage de Las Canteras est considérée comme une des plus belle plage urbaine du monde. Personnellement, j’ai pas aimé. Je pense que la mauvaise météo a surement influencé mon jugement … et peut-être aussi car je n’aime pas trop Las Palmas! haha Toujours est-il que cette plage fait presque 3km de long, et qu’elle est protégée de la houle par un récif naturel à une centaine de mètres, la Barra. D’ailleurs (s’il fait beau), vous pouvez aller vous y baigner et vous amuser avec une attraction locale : el ascencor de la barra. Je vous laisser chercher les vidéos sur le net 🙂
Il y a une plage plus petite, vers l’auditorium, c’est la plage de Cicer. C’est une plage pour pratiquer le surf. Les vagues sont sympas, mais le sable « parait » vraiment dégueulasse … ça donne pas vraiment envie de s’y poser quand on voit les gens qui semblent couverts de boue … Il y a plein d’autres plages bien plus agréables ailleurs sur l’ile…
Le front de mer, c’est aussi une succession de bars et restos plus ou moins attrapes touristes, et des énormes barres d’immeubles grises et moches. C’est franchement tout ce que je déteste, donc je ne m’attarde pas trop dessus.
Il y a quelques endroits avec du street art sympas, mais ça n’a pas suffit à me redonner le sourire ! Las Palmas, désolé, mais ce sera sans moi ! 🙂
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Pour découvrir le centre de l’ile de Gran Canaria, il faudra s’engager dans le massif montagneux de Cumbre. J’espère que votre voiture de location en a dans le moteur! Il y a tellement de lieux et de paysages incroyables à découvrir, ça me donne déjà envie d’y retourner. Hop en route!
(petite conseil évident mais qui peut vous éviter bien des ennuis : vérifiez bien la météo avant de partir ! Les nuages ont tendances à s’agglutiner sur la montagne. Si c’est couvert, allez ailleurs! sinon vous passerez votre journée dans la brume et ce serait dommage ;-))
Teror
Teror est considéré comme le plus beau village de l’ile. Il est situé à mi hauteur dans les montagnes, à une vingtaines de kilomètres de Las Palmas. Il faut dire qu’il ne manque pas de charme avec ses rues pavées, sa belle architecture canarienne et ses maisons à balcons en bois de « tea » (pin canarien).
Le point central du village, c’est la Plaza de Teror, et la basilique Notre Dame du Pin. Elle date du XVIIe siècle. A l’intérieur se trouve une statue de la sainte patronne de l’ile, la Virgen del Pino. Le 8 septembre il y a une grande fête religieuse traditionnelle où tout le village (et le reste de l’ile) est en effervescence.
La légende raconte que la Vierge est apparu aux habitants de l’ile en 1481, devant un grand pin. D’où son nom de Vierge du Pin. Le pin fut détruit par la foudre en 1684 et à sa place se trouve maintenant une petite colonne surmontée d’une croix.
En vous baladant dans les ruelles vous pourrez découvrir la Plaza Teresa de Bolivar. Teresa était la petite fille du Marquis de Teror, et aussi l’épouse de Simon Bolivar le « libérateur » (il y a d’ailleurs une statue de lui ici). C’est un peu étrange quand on sait qu’il a combattu pour l’indépendance des pays d’Amérique du sud face à la couronne d’Espagne, et qu’il n’a pas hésité à faire fusiller des milliers d ‘espagnols et de canariens durant ses guerres.
La rue Calle Real de la Plaza est très belle et évidemment très touristique. Les belles façades ont toutes été rajoutées récemment pour donner du cachet comme on dit. Si on fait abstraction des boutiques à touristes avec les produits locaux made in China, la rue reste très agréable. Teror est aussi connu pour son eau. Vous retrouverez les bouteilles d’eau Aguas de Teror sur toute l’ile.
Info pratique : il y a un parking gratuit à l’entrée du village, près de la station de bus.
En prenant un peu plus d’altitude on a ce genre de végétation et de paysages. On est bien loin de la plage et des dunes de Maspalomas. Dépaysement et sourire aux lèvres garanti 🙂
Ballade incroyable au milieu des fleurs … et des milliers d’abeilles qui butinaient! Petit coup de stress 😛
Si vous grimpez vers le centre de l’ile en venant depuis Telde, vous roulez donc sur la GC-130. Vous pouvez en profiter pour faire une très belle randonnée, celle de Barranco De Los Cernícalos.
Caldera de Los Marteles
N’oubliez pas non plus de vous arrêter à la Caldera de Los Marteles. Cette cuvette d’origine volcanique fait 80m de profondeur et 550m de diamètre. De nombreux chemins de randonnées sillonnent la région classée Réserve de biosphère par l’Unesco depuis 2005.
De l’autre côté de la route, le mirador Caldera de Los Marteles offre ce paysage … c’est juste trop beau !! 😀
Roque Nublo
Roque Nublo, c’est un peu l’emblème de Gran Canaria. Une énorme monolithe de basalte de 80m de haut se dresse sur un sommet dégagé. C’est presque trop beau pour être vrai!
Si vous avez une petite faim durant votre périple sur les routes montagneuses du centre de l’ile au milieu des pin, il n’y a pas beaucoup de choix qui s’offrent à vous … nous on a fait halte au Restaurante Grill La Cumbre. Je pense que pour une bière / glace en terrasse à côté du jardin, ça vaut le coup. Pour le reste, les avis ne sont pas géniaux (il y a mêmes des histoires de vols sur le parking du resto). Personnellement j’ai trouvé le lieu cool (l’effet de la bière sans doute haha).
Pico De Las Nieves
Le Pico de las Nieves(pic des neiges) est le 2e plus haut sommet de l’ile avec une altitude de 1949m. On peut le rejoindre facilement en voiture en suivant la route GC-130. Le parking n’est pas très grand mais avec un peu de chance vous devriez avoir de la place pour le clou du spectacle : un coucher de soleil fabuleux avec le Roque Nublo en arrière plan!
En attendant le coucher de soleil, et si vous n’êtes pas plongé dans un apéro sur le mirador, il y a de petites balades possibles pour aller voir les bizarreries rocheuses du coin (le Roque del Señor Champiñon et Ventana de Morro par exemple, je vous laisse chercher 😉 )
Au sommet, il y a aussi une installation de radars et de télécommunications des forces armées espagnoles. Zone interdite.
Et voici pourquoi il faut venir ici : un coucher de soleil de dingue sur le Roque Nublo et l’ile de Tenerife au loin. C’est pas un truc de malade ça ? Raaaah la nature fait des choses vraiment incroyables des fois 🙂 Pas d’excuses pour louper ce spectacle!!
On a l’impression que l’ile de Tenerife flotte sur une mer de nuages … j’en ai presque la larme à l’œil ! 🙂
Oui j’ai mis beaucoup de photos du coucher de soleil … Et encore, je me suis retenu!
Si vous rejoignez le centre de l’ile en venant de Playa de Mogan, alors préparez vous à en prendre plein la vue! Au début la route GC-200 monte tranquillement dans la montagne, et ensuite, prenez la GC-605 direction Tejeda. Là vous pénétrez dans un paysage qui envoie du lourd!
Les Gorges de Mogan
La route GC-605 est assez étroite, il y les ravins juste à côté, plein de virages, et on prie pour ne pas croiser une seule voiture! Mais ça vaut vraiment le coup de stresser un peu au volant, car le paysage est fantastique!
Halte obligée au Mirador el Mulato pour profiter de la vue sur les gorges.
Peu après il y a un petit lac surgit de nul part, Presa del Mulato. C’est en fait un lac artificiel, il y a un petit barrage.
Plus loin sur la route se trouve un autre lac de barrage, Presa de las Ninas.
Ici le paysage est presque désertique. Des cailloux, de la pierre, et encore des cailloux!
Enfin, après un long périple dans une montagne sauvage et désertique, la petite route GC-605 rejoint le petit village perdu de Ayacata. De là, on peut repartir vers le sud en suivant la GC-60.
San Bartolomé de Tirajana
Le village de San Bartolomé de Tirajana est tout petit, mais en terme de superficie, c’est la plus « grande » commune de l’ile. Son territoire descend jusqu’au dune de Maspalomas!
La grande entrée du cimetière, perché sur la colline qui domine le village.
J’avoue que la visite du village ne faisait pas particulièrement pas partie de notre objectif ce jour là. En effet, ce que je cherchais se trouvait un peu plus loin vers le sud … Notez tout de même que tout le long de la route, mince, c’est beau quoi !!
Degollada de La Yegua
Ce que je cherchais, c’était Degollada de la Yegua. Derrière ce nom barbare se trouve un mirador de plus aux Canaries ? que nenni! un putain de mirador avec une vue de dingue à couper le souffle ! J’étais personnellement scotché, je ne m’attendais pas à aussi grand, aussi majestueux. On ne se rend pas bien compte de la dimension du canyon sur les photos, mais réellement, la route sinueuse qui y mène mérite amplement le temps qu’on y passera
On a une vue incroyable sur le ravin de Fatage, un canyon de 15 kilomètres de long.
J’aurais vraiment adoré pouvoir rester plus longtemps jusqu’au coucher de soleil, mais on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut dans la vie 🙂 En tout cas, je vous recommande ce lieu à 100% !!
Ensuite, la route GC-60 vous emmène jusqu’à la banlieue nord de Maspalomas, à quelques kilomètres seulement.
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Le sud de Gran Canaria, c’est le secteur des grands complexes hôteliers et du tourisme de masse. Les hôtels clubs foisonnent, les grandes barres bétonnées, les piscines et les centres commerciaux se répandent partout comme une maladie. Est-ce que tout est à jeter ? heureusement non, et c’est aussi au sud que se trouvent les plus belles plages de l’ile, et il fait toujours beau et soleil. Vous êtes au nord de l’ile et c’est nuageux gris ? foncez au sud, le ciel bleu vous attend! Allez on y va, hop en route! 🙂
Maspalomas
Le point de départ incontournable, c’est évidemment Maspalomas. C’est la plus grande station balnéaire de l’ile et c’est le centre touristique européen d’hiver le plus important. Autant être préparé psychologiquement : les colonies de touristes allemands (le cliché par excellence), c’est ici que vous les trouverez. Mais alors pourquoi venir ici ? pour Playa de Ingles, la plus grande plage de l’ile. Plus de 3km de sable fin et d’eau cristalline, rien que pour vous! … et pour les autres milliers de touristes tout autour de vous hahaha Au moins l’avantage est qu’elle tellement grande qu’il y a toujours de la place, et la longue marche les pieds dans l’eau est franchement sympa.
Mais la véritable raison pour laquelle vous devez ABSOLUMENT venir à Maspalomas, c’est pour son incroyable champ de dunes géantes. C’est le Parc Naturel des Dunes de Maspalomas, une réserve naturelle protégée sur plus de 400 hectares. Les dunes peuvent facilement atteindre 10m de hauteur.
Le sable des dunes ne vient pas du Sahara pourtant tout proche. C’est du sables d’origine marine composé de minuscules fragments de coquillages qui s’entassent ici depuis des millions d’années avec le vent. Même si des milliers de personnes viennent chaque jour découvrir ce lieu incroyable, chaque nuit les dunes sont façonnées par le vent. Et au matin, tout est à nouveau immaculé. On a le sentiment d’être la première personne au monde à y mettre les pieds 🙂
Le dépaysement est assuré. Dès qu’on ne voit plus la plage et qu’on ne voit que des dunes à perte de vue, qui pourrait croire qu’on est aux Canaries ? 🙂
Attention les pieds, en journée le sable peut être terriblement brulant. Le soir quand les dunes prennent des teintes orangées et roses, le spectacle est saisissant. C’est l’endroit idéal pour un chouette apéritif coucher de soleil 🙂
Le parc des dunes est tellement grand que vous trouverez très facilement un endroit au calme où vous poser et faire toutes les photos que vous voulez 😉
Info pratique : pour se garer ici, ça peut vite devenir une épreuve … Il y a bien un grand parking (cher) en haut de la plage des anglais. Le mieux reste de pousser plus loin vers les grands hôtels comme le Riu Palace et on trouve rapidement de la place sur le parking de l’Avenue Granada, ou celui de Calle Finlandia.
Vous passerez probablement à un moment devant cette horreur : le centre commercial Cita. Il a probablement eu son heure de gloire dans les années 1970, mais maintenant, c’est une incroyable horreur kitsh et glauque, qui tombe à moitié en ruine. La majorité des panneaux sont écrits en allemands, et on retrouve à l’intérieur des supers biergarten pour boire des chopes de bières comme en Allemagne, des « restaurants » pizza-grec-kebab, des sexshop glauques, des boutiques toutes plus moches et déprimantes les unes que les autres… et pourtant il y a du des gens qui y vont et qui ont l’air d’apprécier en plus!! Ce monde est vraiment incroyable …
Ça vaut bien la peine d’y aller 5 minutes pour rire un peu.
Ensuite on prend la route GC-500 qui longe toute la côte sud et voici ma sélections des plus beaux endroits 🙂
Anfi del Mar
En arrivant a Anfi del Mar, prenez à droite au rond point vers Valle Marina. C’est votre seule chance de trouver une place pour se garer dans le parking (ou autour). Ensuite vous arrivez rapidement à pieds sur une très belle plage de sable blanc et fin. Si ça vous parait trop beau pour être vrai, vous avez raison, cette plage est artificielle. Elle a été créé par l’homme avec du sable importé du Sahara … mais bon hein … c’est joli, alors on ferme les yeux pour cette fois ?
L’ambiance est très familiale, la mer est calme, l’eau translucide. C’est un véritable plaisir 🙂 et pour une fois les grands hôtels ont réussis à garder des beaux jardins oasis avec des grands palmiers, et ça fait tout de suite plus joli 🙂
En règle générale, la côte sud a tendance à ressembler à ça …
Puerto Rico
Un peu plus loin on arrive à Puerto Rico, qui a une grande plage, mais c’est trop grand et trop peuplé, je ne vous conseille pas. En revanche je vous conseille une des attractions phares de Gran Canaria : la sortie en mer à la rencontre des dauphins. En effet, près des côtes vivent de grandes colonies de dauphins et toute l’année, des excursions sont proposées pour aller les observer.
Quelle compagnie choisir ? Après avoir un peu creusé le sujet, la « moins pire » (car elles donnent toutes l’impression d’être là pour le fric des touristes et que le respect des dauphins ils s’en tapent un peu) semble être Spirit of the sea. https://www.dolphinwhale.co.uk/ Réservation sur Internet pour profiter d’une réduction (31.50 Eur par personne). La sortie en mer dure entre 2 et 3 heures. Ils sont soucieux de l’environnement et n’hésitent pas à s’arrêter pour ramasser un déchet plastique flottant sur l’eau… et je soupçonne cet arrêt d’être une mis en scène … le déchet en question ressemblait étrangement à une bouée avec une balise … comme j’ai lu plusieurs fois une anecdote similaire, le doute s’installe! Ça ne m’étonnerait qu’ils repêchent à chaque fois le même déchet flottant qu’ils ont eux même placés avant ??? Complot ou non … c’est bien de montrer aux enfants qu’il faut lutter contre la pollution …
Vous aurez peut être la chance de voir des grands dauphins, des dauphins communs, des dauphins bleu et blanc, des dauphins tachetés, des dauphins jaunes, ah non, ça n’existe pas ça. Blague mise à part, sur les 87 espèces de cétacés qui existent au monde, 29 sont présentent ici. (d’après la pub).
Je ne résiste pas à vous montrer l’envers du décor. Il n’y a pas que des magnifiques dauphins dans l’eau … il y a aussi quelques baleines à bord 😛
La sortie inclus des boissons, un buffet et une pause baignade. Je recommande vraiment, car une sortie en mer c’est toujours agréable, et avec des dauphins, c’est encore mieux! 🙂
Playa de Amadores
Juste après Puerto Rico, vous trouverez une belle grande plage, Playa de Amadores. Les complexes hôteliers sont assez loin pour ne pas trop se faire sentir. Il y a des grands parkings et on trouve facilement une place.
C’est encore du beau sable fin et une eau très calme, idéale pour barboter au calme.
Playa de Mogan
Le terminus de la côte sud de Gran Canaria, c’est le petit village de Playa de Mogan. Ici aussi on retrouve une belle plage, mais le truc pour lequel vous devez venir ici, c’est pour le coucher de soleil! Il faut se garer près de la Marina. Ensuite vous marchez en direction de la falaise, il y a un petit chemin au milieu d’un chantier pas vraiment engageant … vous avancez encore un peu et …
Vous vous retrouvez sur une belle corniche rocheuse au pieds d’une grande falaise à pic au dessus de vous. En face, c’est l’ile de Ténérife. Même si ce spot à coucher de soleil est un peu confidentiel, vous ne serez jamais seul. C’est en tout cas un très bel endroit 🙂
Ensuite vous pouvez vous balader dans les petites rues charmantes du village et je vous conseille un excellent restaurant cubain : Cuba 58 Al Sur (10 Calle Explanada del Castillete / https://www.restaurantecuba58.com/) Petits prix, excellents cocktails, très bonne cuisine, et service attentionné. Testé validé et recommandé ! 🙂
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La côte Est de l’ile de Gran Canaria, c’est un peu le parent pauvre de l’ile. Il n’y a pas de grandes plages paradisiaques, il n’y a pas de falaises majestueuse ou de canyons fantastiques, pas de petits village trop charmants … mais qu’y a t’il à part l’autoroute GC-1 qui permet de rejoindre le nord et le sud de l’ile en moins d’une heure ? A part atterrir à l’aéroport de Gran Canaria, qu’y ferez-vous ? Allons voir ça, hop en route !
Pico De Bandama
Au nord est de l’ile, dirigez vous vers le Pico de Bandama. Il s’agit d’un petit volcan avec un sommet qui culmine à 596m d’altitude.
On peut rejoindre le belvédère au sommet en voiture, et le panorama à 360 degrés vaut son pesant de cacahuètes.
En particulier, on est frappé par la Caldera de Bandama, juste sous nos yeux. Cette caldeira a un diamètre d’environ 1km et 200m de profondeur. Elle daterait de 2000 ans.
Tout collé à la caldeira, on trouve le Real Club de Golf Las Palmas. C’est le plus vieux golf d’Espagne! Il a été fondé à la fin du XIXe siècle par la riche colonie anglaise vivant sur l’ile.
Peu après le village de Telde, je vous conseille une randonnée très agréable et réputée : Une escapade dans le Barranco de los Cernicalos
Plus bas, la côte Est de l’ile est très venteuse, et c’est ici que tous les passionnés de planche à voile et kite surf viennent s’éclater!
Des spots de snorkeling sont aussi réputés dans le petit village de Arinaga, à la playa de Tufia et aussi et à la playa del Cabron qui est un peu plus difficile d’accès.
Durant notre séjour, nous logions dans un petit Airbnb très sympa à Vecindario. D’un point de vue touristique, cette ville n’offre pas grand chose, mais on a l’avantage d’être loin de la foule, loin des masses de touristes, on est avec les locaux. C’est je trouve un bon emplacement, qui permet de rejoindre assez facilement chaque recoin de l’ile. Si vous y passez, je vous conseille 2 bonnes adresses :
Costa Italia(338, Avenida Canarias). Cette pizzeria est minuscule et pourtant on y mange vraiment vraiment très bien. Elle est située sur le balcon à l’étage du centre commercial. C’est la maman napolitaine qui vous accueille avec le sourire et vous fera la bise en partant après vous avoir bien nourri. Un super moment, un très bon repas et des gens adorables. A mille lieux des resto attrapes touristes, et ça fait plaisir 🙂
Taberna Emilio(22, Calle de Sagasta). C’est un bon restaurant spécialisé dans les viandes grillées. Le patron est en plus très sympa. Plus d’infos ici.
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Le nord de l’ile de Gran Canaria n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus joli à voir. C’est ici que se concentre une grande partie de la population, principalement à Las Palmas, la capitale. C’est aussi ici que se trouve les grandes exploitations agricoles avec les bâches plastiques des serres qui s’étendent à perte de vue. Allons découvrir les merveilles cachées, hop en route! 🙂
Las palmas
On commence la découverte du nord de Gran Canaria par sa capitale : Las Palmas. Ce n’est pas forcément mon meilleur souvenir de Gran Canaria, mais ce serait dommage de passer à côté.
Au sud de Las Palmas, je vous recommande à 100% la visite du Jardin Botanique. Je pensais être un peu déçu par cette visite, après avoir déjà visité des superbes jardins botaniques ici et là dans le monde, d’autant plus que ce celui-ci est gratuit. Et bien non, je l’ai trouvé vraiment très chouette et je vous invite à y aller vous aussi ! 🙂
A une douzaine de kilomètres de Las Palmas, il y a une belle petite ville : Arucas. Le tour de la ville se fait assez rapidement à pieds, et les ruelles du centre ville historique sont plein de charmes avec leurs belles maisons du XIXe.
Pensez à faire une petite pause fraicheur dans le joli parc municipal des hespérides (avec un petit musée inclus). Des grands et beaux palmiers, des bassins, de quoi se détendre en toute sérénité.
Pour manger, ne vous posez pas de question, foncez au Restaurante El Mercado (7, Calle Servando Blanco Suárez). Testé, validé et approuvé, miam 🙂
Le site majeur de la ville c’est l’église St Jean Baptiste. Elle ressemble plus à une cathédrale! Sa construction est assez récente, elle a été bâtie entre 1909 et 1977. Sa spécificité, c’est sa couleur. Elle est intégralement réalisée avec du « basalte bleu » qu’on surnomme la « pierre d’Arucas ».
Un autre site touristique mérite le détour … la visite de la distillerie Arehucas. Amateurs de rhum (ou juste par curiosité 😉 ), c’est pour vous! La distillerie a commencé son activité en 1884 et devient très rapidement fournisseur de la Cour d’Espagne. Depuis l’entreprise a bien évoluée mais produit toujours un excellent rhum. La cave à rhum est une des plus vieille d’Europe.
Les visites guidées ont lieu régulièrement, pas besoin de réserver. C’est sympa, intéressant, pas cher du tout, et il y a des dégustations à la fin et des achats à prix préférentiels. La bouteille 18 ans d’age se boit comme du petit lait, enfin du petit rhum, bref vous m’avez compris … hips ! 🙂
Avant de quitter la ville, n’oubliez pas d’aller au sommet de la petite montagne d’Arucas(y aller en voiture, c’est sans intérêt à pieds).
Depuis le belvédère on a un superbe point de vue sur Arucas et le nord de l’ile.
Sardina del Norte
Sardina del Norte, c’est le nom d’un petit village a l’extrémité nord ouest de l’ile. Il est un peu oublié par le tourisme de masse et c’est tant mieux. Il y a une plage de sable fin noir. Mais le village est surtout réputé pour la richesse de ses fonds marins. C’est un des meilleurs spots de plongée et snorkeling de l’ile. Plusieurs clubs de plongées sont installés ici pour vous en faire profiter. Les restaurants de poissons (spécialité sardine) du village sont tout aussi réputés.
Enfin, ne manquez pas une petite visite au Phare de la Punta Sardina. C’est juste à côté, et c’est le bout de l’ile, on ne peut pas aller plus loin sans se jeter par les falaises. Et hooo que ce petit phare de 24m de haut ouvert en 1985 est beauuuuu hoooo (oui j’en fais un peu trop là je sais 😉 ).
Vous en voulez encore ? Alors par exemple dans le nord il y a aussi :
Visitez Cenobio de valeron : un site troglodytique fameux que je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de découvrir … Plus d’infos ici.
Essayez de faire la photo qui tue : le coucher de soleil avec la Montana de Galdar qui se détache devant le grand volcan Teide sur l’ile de Tenerife au loin. Je vous laisse chercher un peu pour voir le potentiel de cette photo « coucher de soleil » 🙂
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C’est parti pour la découverte de l’ouest de Grand Canaria, hop en route! Il faut tout d’abord suivre la grande route GC-2 jusqu’à son terminus dans la petite ville de Agaete. Une fois arrivé, le périple sur la cote occidentale commence.
Puerto de las nieves
Puerto de las nieves, c’est un tout petit village de pécheurs avec seulement quelques petites ruelles agréables. C’est ici qu’on peut prendre le ferry pour Santa Cruz de Tenerife. Si vous êtes dans les parages du 4 au 7 aout, vous pourrez assister à la Bajada de la Rama. Ces festivités ont pour but d’amener la pluie, il y a des grandes processions et des danses qui rejoignent l’église du village.
Il y a 2 plages pour la baignade (plages de cailloux) : la playa de las Nieves qui donne directement sur le port et qui se transforme en « piscine à vagues » quand le ferry arrive. L’autre plage, la playa dedo de dios est plus calme et l’eau est incroyablement transparente.
A ce propos, vous verrez de nombreux panneaux indiquant le Dedo de Dios (Doigt de Dieu). On a beau le chercher, on ne voit rien de spécial. A part peut être cet ilot rocheux légèrement pointu ? mais il faut être sacrément imaginatif pour y voir un doigt … et c’est bien normal, car le fameux Dedo de Dios s’est écroulé dans la mer pendant une tempête en 2005. Il ne reste plus que la « main de Dieu » (ce qui est déjà pas mal hein).
C’était un pic de basalte de 30 mètres, et ça ressemblait à ça :
le Dedo de dios … avant … dommage …
En marchant tranquillement le long de la côte, on arrive aux Salinas. On extrayait le sel marin ici, et maintenant la zone est reconvertie en piscines naturelles. Sentir le fracas des vagues qui s’écrasent de tous les côtés tandis qu’on barbote tranquillement dans son bassin au calme, c’est assez cool 🙂
Le bord de mer le long de Calle el Muelle est refait à neuf, et c’est vraiment agréable en fin d’après midi, je vous le conseille.
Ensuite, accrochez bien votre ceinture ! On prend la route GC-200 direction La Aldea, et il va falloir avoir le cœur solide! Au menu : une route étroite, des milliers de virages, des camions qui arrivent en sens inverse alors qu’il y a déjà à peine la place pour la voiture, et des falaises à pics impressionnantes de plusieurs centaines de mètres au bord de la route, et bien sur, des paysages incroyables. Ça vaut carrément le coup, c’est parti ! 🙂
J’exagère à peine, la GC-200 est réputée comme étant la route la plus dangereuse d’Espagne, mais aussi la plus belle. Il y aurait 365 virages, mais j’ai pas pris le temps de les compter. Pour les plus stressés, il y a la possibilité d’abréger une partie du trajet en utilisant un tunnel ouvert en 2017.
Le long de la route, vous pourrez faire une petite halte et suivre le Barranco de Guayedra, qui mène à un EcoResort caché et au calme avec la plage de Guayedra et son sable fin noir à l’abri des touristes.
Mirador del Balcón
C’est l’arrêt incontournable si vous venez dans l’ouest de l’ile et que vous avez les couill… euh le courage de suivre la GC-200. Le Mirador del Balcon c’est la récompense. Ce promontoire aménagé au dessus du vide vous offre une vue magnifique sur les falaises « la cola de dragon » . Si ce n’était pas aussi long pour le rejoindre, ça donnerait envie d’y revenir plusieurs jours de suite pour profiter des différentes ambiances, et du coucher du soleil qui doit être juste incroyable!
Los Caserones
C’est la fin de votre calvaire, vous avez survécu, vous être à la pointe ouest de l’ile. Bravo, il est temps de se remettre de vos émotions et de vous garer à Los Caserones, un minuscule village tranquille au bord de la mer.
Ensuite vous posez vos fesses sur la terrasse du petit bar Avenida qui donne directement sur la mer. Le cadre est vraiment chouette, les locaux (et les chats) profitent du soleil, le patron est super sympa, bonne ambiance, je recommande! 🙂 La bière est bonne et la nourriture aussi!
Vous pouvez vous baignez sur la petite plage ou en profiter pour randonner un peu dans les sentiers le long de la côte.
Et ensuite ? … et bien soit on continue sur la GC-200 vers le sud en direction de Mogan pour rejoindre Puerto de Mogan au sud de l’ile ou grimper vers le centre de l’ile … ou sinon, on reprend la terrible route des falaises dans le sens inverse! Rassurez-vous, le trajet parait toujours plus court sur le chemin du retour 😉
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Vous partez aux Canaries ? très bon choix ! Vous voulez découvrir l’ile de Gran Canaria ? vous n’allez pas le regretter ! Cette ile surnommée « l’ile continent » a de superbes paysages à vous offrir. Et cerise sur le gateau, il y fait toujours beau! Découvrons ça ensemble, c’est parti, hop en route ! 🙂
Il y a la capitale, Las Palmas, à visiter. Même si ce n’est pas le plus bel endroit de l’ile, avec sa grande plage et son quartier historique, elle mérite tout de même une visite.
Le nord de l’ile (en plus de Las Palmas) vous propose un magnifique jardin botanique, la découverte de la belle ville de Arucas, jusqu’aux falaises à la pointe de Gran Canaria.
L’ouest de l’ile est plus sauvage. Découvrez les petits villages de pécheurs cachés, et les falaises majestueuses. Pour ça, il faudra prendre une des plus belles routes du monde.
Sur la côte est de l’ile, vous pourrez profiter des spots de kite surf ou découvrir et quelques lieux qui valent le détour.
Au sud de l’ile vous trouverez les plus belles plages, et les champs de dunes incroyables de Maspalomas. Vous pourrez aussi partir à la rencontre des dauphins!
Partez au centre de Gran Canaria, dans les hauteurs sur les montagnes. Des petits villages perdus, des randonnées, et des paysages époustouflants vous attendent!
Location voiture ? C’est souvent une source d’ennuis et d’arnaques possibles… Suivez mon conseil, choisissez une de ces 2 compagnies locales pour une location de voitures aux Canaries et oubliez tout le reste ! – AutoReisen : vraiment pas cher! Seul « défaut », il faut réserver en avance sa voiture, on ne peut pas la réserver directement à l’aéroport. Aucune caution, politique réservoir plein, toutes assurances incluses, zéro problème. https://autoreisen.com – Cicar : plus réputée et un peu plus chère. https://www.cicar.com/ (Ne choisissez pas une toute petite citadine si vous comptez découvrir le centre de l’ile, un peu de puissance dans le moteur ne fera pas de mal dans les montées infernales)
Logement ? Le Airbnb choisi à Vecindario était plutôt une bonne option, à l’écart des stations balnéaires, avec les locaux, et assez central pour pouvoir rayonner facilement sur toute l’ile en voiture.
Envie de visiter une autre ile des Canaries durant votre séjour ? Direction Lanzarote! Pour environ 50 Eur et moins d’une heure de vol (avec Air Europa par exemple), vous pouvez changer d’ile et découvrir un autre paysage des Canaries : désertique sauvage et volcanique! Ça se passe ici 🙂
C’est la capitale de Lanzarote. Pratiquement la moitié de la population de l’ile vit ici (à part les touristes). Pendant longtemps, cette ville n’était que la zone portuaire de Teguise, et en 1852 elle devient la capitale administrative de l’ile. L’aéroport est 7 km plus au sud. Mon conseil : aucun intérêt de prendre un logement ici, et vous allez voir pourquoi.
La ville n’est pas belle, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle n’a jamais eu de vocation touristique. On retrouve beaucoup d’immeuble insalubres et des maisons abandonnées. Les seuls endroits qui valent le coup à mon avis, sont le front de mer et quelques rues du centre ville, à proximité de la petite lagune.
Pour visiter la ville, le plus simple c’est de se garer sur le grand parking juste derrière le gros rond point du Cabildo (le bâtiment administratif principal), il y a toujours de la place. Sinon vous pouvez tenter de vous garer dans le centre, mais entre le stationnement payant et le manque de places, bon courage! On traverse le parc des îles Canaries(moche et point de rendez vous des djeuns glauques pour picoler fumer etc).
On atteint la grande plage (un peu moche aussi) de Playa del Reducto. C’est une plage artificielle avec du sable importé.
Au bout c’est le Gran Hotel, LE building de l’ile. Avec 17 étages il est totalement en dehors des règles d’urbanisme de l’ile (encore César Manrique) qui limitent les habitations à 4 étages maximum. Il date d’avant cette loi. Il était en ruine dans les années 90 et servait de squat, et fut détruit par un incendie! Après pas mal de discussions (on le rase complètement ou pas?), en 2004 il est complètement remis à neuf pour héberger un hôtel 5 étoiles.
Il y a derrière l’hôtel un minuscule ilot sur lequel on ne peut pas aller, c’est Islote de Fermina. C’était un projet de piscine solarium trop cool dans les années 70-80, mais jamais fini et à l’abandon depuis! La folie de l’immobilier …
A visiter, éventuellement :
La Lagune de Saint-Gènes(charco de san gines). C’est un petit port où les bateaux ne peuvent entrer qu’à marée haute. Tout le quartier est rénové, et il y a de nombreux restos et bars qui ont l’air sympas pour s’y poser en fin de journée.
Le Castillo de San Gabriel. Il date du 1596 et servait à protéger la ville des nombreuses attaques de pirates. Il y a maintenant à l’intérieur un minuscule musée.
Fondation César Manrique
Un peu au nord de Arrecife, à Tahiche, se trouve la Fondation César Manrique (il suffit de suivre les panneaux, c’est indiqué partout). A son retour de New York, lorsqu’il décide de s’installer définitivement à Lanzarote, César Manrique dessine et construit une grande maison, en plein milieu d’une coulée de lave autour du volcan Montana Maneje. L’idée est de fusionner la nature et l’architecture, et c’est très réussi. La fondation héberge des œuvres de César Manrique et d’autres artistes.
La présence de plusieurs « bulles volcaniques » reliées par des tunnels a permis l’aménagement de petits salons, piscine, etc … Ça fait rêver et on se demande à quoi ça pourrait ressembler de vivre ici au quotidien. Ne vous posez pas de question s’il faut faire la visite ou pas : oui il faut y aller 🙂 Plus d’infos ici
Après cette pause culturelle, on prend la LZ-34 vers l’ouest et on remonte via la LZ-20, jusqu’au rond point où se trouve …
Casa Museo del Campesino
De quoi s’agit-il ? C’est un ensemble conçu par Cesar Manrique en 1968. Il y a un monument dédié aux paysans, une maison-musée, un restaurant, et un marché artisanal. Le monument aux paysans, c’est euh … une œuvre surréaliste de 15m de haut… on aime ou on n’aime pas 😐
A coté, on retrouve la représentation par César Manrique d’une ferme traditionnelle de Lanzarote, d’une blancheur immaculée. C’est joli mais ça ne fait pas très authentique tellement c’est propre. On peut accéder à un superbe restaurant circulaire design (occupé ce jour là pour un banquet de mariage). On en ressort pour rejoindre le Mercado Autóctono Sostenible où on peut s’initier aux pratiques artisanales des Canaries. J’avoue que je ne suis pas très client de ce genre de visite … mais si ça vous branche, vous savez où c’est 🙂
Museo Lagomar
Voici un endroit très sympa à visiter. Ça se trouve dans le petit village de Nazaret. Il s’agit d’une superbe villa dessinée par Cesar Manrique pour un promoteur immobilier local. En 1972, Omar Sharif, qui était de passage sur l’ile, tombe amoureux de cette villa et l’achète! Le promoteur regrette de l’avoir vendu et quelques jours après, sachant qu’Omar est joueur, il lui propose une partie de bridge, et la villa fait partie de la mise. Il avait juste oublié de dire qu’il était champion de bridge. Omar Sharif perd sa villa dont il n’a été propriétaire que quelques jours .. et depuis cette villa est connu comme la « maison d’Omar Sharif ». Et il s’agit sans doute d’une pure légende inventée, mais on s’en fout 🙂 la maison est belle et mérite laaaaargement une petite visite!
Bon plan ! N’hésitez pas à faire une petite pause à l’étage avec vue sur la piscine pour déguster un délicieux vin blanc local (formule incluse dans le ticket d’entrée), et le gérant du bar est un sosie d’Omar ! 🙂
Teguise, c’est LE village que vous visiterez à coup sûr durant votre séjour, car tout le monde vous en parlera. Il est fondé en 1418 par Macio de Béthencourt (neveu du découvreur du conquérant de l’ile, Jean de Béthencourt, un marin aventurier français de Honfleur). Macio s’est marié avec une princesse indigène et baptise la ville du nom de la princesse : Teguise. Jusqu’en 1852, elle sera la capitale de Lanzarote. Il reste très peu de vieilles bâtisses de l’époque, car la ville (tout comme le reste des Canaries) a une longue histoire d’attaques de pirates venant des côtes africaines. Les différentes batailles et les incendies n’ont rien laissé des anciennes habitations. Ce qu’on peut voir maintenant date en majorité du XVIIIe.
L’ambiance du village est assez particulière … la semaine elle est pratiquement déserte car une grande partie des habitants travaillent dans les centres hôteliers et touristiques, et on dirait une ville musée. Le dimanche, elle bouillonne d’activité car il s’y tient un grand marché local et on y vient depuis toute l’ile (et en particulier les bus de touristes).
Personnellement je vous recommande de venir en semaine en fin d’après-midi. Vous profitez du calme des rues, des belles lumières et pour boire un verre tranquillement en terrasse sur la place de l’Église, c’est l’idéal. Et pourquoi pas enchainer ensuite avec un des bons restaurants qu’on trouve ici.
Avant de partir ne loupez pas la sculpture Elegua(de Rigoberto Camacho Perez), qui représente une personne avec un masque type de Diabletes utilisé dans les carnavals traditionnels toujours présents et populaires sur l’ile.
Au sommet du cône volcanique qui domine la ville, il y a le Castillo de Santa Barbara. Depuis cet emplacement stratégique, il permettait de surveiller tout le nord de l’île pour protéger Teguise des attaques des pirates et des révoltes des indigènes. Malgré tout, ça n’a pas empêché la ville d’être saccagée à de nombreuses reprises et le fort d’être détruit plusieurs fois! Il abrite maintenant un petit musée de la piraterie (plutôt pour les enfants).
La Caleta
Depuis Teguise, prenez la route LZ-402 vers le nord en direction de La Caleta et c’est le dépaysement assuré! On a l’impression d’être au milieu d’un désert façon western 🙂
L’arrivée au village de La Caleta se fait sur une route envahie par le sable. Ici se trouve la plus grande (et peut être la plus belle) plage de l’ile. Son seul défaut … on ne peut pas s’y baigner. Les courants sont très dangereux, il y a régulièrement des noyades. Il y a aussi beaucoup beaucoup beaucoup de vent! Vous l’aurez compris, ici, c’est le repaire des surfers, kite-surf et autres sports de mer et de vent 🙂
Le village est minuscule, les rues sont pleines de sables, et si vous le pouvez, mangez en terrasse au très bon restaurant El Risco avec la vue sur les imposantes falaises du Risco de Famara. Le spectacle au coucher du soleil, vaut l’addition haha 🙂
Puerto del Carmen
Juste un petit mot sur cette station balnéaire sur la cote sud. Elle reste agréable malgré sont indéniable côté « usine à touristes » .. la plage est belle est grande, et c’est un bon endroit pour loger et pour rayonner en voiture sur l’ile. Privilégiez simplement une petite location tranquille plutot qu’une formule all inclusive dans un grand hôtel club bondé de touristes 🙂
Commençons la découverte de la région au nord ouest de Lanzarote, vous êtes prêts ? Allez, hop en route, préparez vous à en prendre plein les yeux !! 🙂
Mirador del Rio
Direction le point de vue le plus célèbre de l’ile: le Mirador del Rio. Il n’est pas compliqué à trouver, il y a toujours un panneau pour indiquer sa direction. C’est à la pointe nord de l’ile, au bout de la cordillère de Famara(Famara risco) formée par les laves du volcan Corona, qui se finissent en d’immenses falaises érodées depuis des milliers d’années.
Ce promontoire rocheux domine l’océan à 479m de hauteur. Il y a ici un bâtiment totalement intégré dans le paysage, d’ailleurs on ne le remarque même pas sur la photo, c’est le Mirador del Rio (tout a le même nom ici lol). Il a été construit par Jesus Soto sous la direction de Cesar Manrique. Ce bâtiment inauguré en 1974 est invisible depuis l’extérieur, et c’est le but recherché. Il abrite pourtant un bar avec une grande terrasse vitrée panoramique. C’est très stylé et c’est un spot à photo Instagram pour se la péter un peu. L’entrée est payante (4.75 eur).
Si vous ne voulez pas payer l’entrée, ou si vous n’arrivez pas à la trouver tellement il est bien caché, aucun problème! il suffit de regarder tout autour de vous, le panorama est à couper le souffle, et c’est gratuit ! 🙂
Sous votre nez en face, c’est l’ile de Graciosa. Cette petite ile (8km de long sur 4km de large) fait partie du Parc Naturel de l’Archipel Chinijo.
Caleta del Sobo est l’unique village de cette ile qui n’abrite que 700 habitants. La population s’agrandit chaque jour de centaines de touristes qui viennent en ferry depuis Orzola (environ 20 Eur aller/retour). Il n’y a pas de route, pas de bitume et pas de voitures! On se déplace à pieds et à vélo (en essayant de ne pas s’enliser dans le sable). Il n’y a pas d’eau potable non plus, sa livraison se fait depuis Lanzarote. Les plages sont préservées et désertiques, et les spots de plongées sont renommés.
Le Mirador del Rio, c’est vraiment un endroit magique, n’hésitez pas à y revenir plusieurs fois durant votre séjour à différents moments de la journée. Le soir, c’est désert, et c’est un endroit idéal pour admirer un coucher de soleil derrière l’ile de Graciosa tout en profitant des falaises qui se colorent.
N’hésitez pas à prendre la petite route qui serpente le long de la falaise, c’est le kif!
Conseil du jour : pensez à bien vous couvrir car le soir, il y a encore plus de vent, et il fait vite très frais ! 😛
Volcan de la Corona
En descendant du Mirador del Rio, il y a le petit village de Yé ( yeah!! 🙂 ). Et une montagne qu’on aperçoit à des kilomètres à la ronde : le volcan de la Corona. C’est l’occasion d’aller au sommet! On se gare à proximité de l’église du village, on enfile ses chaussures de rando et hop c’est parti!
Le chemin qui mène au sommet du volcan est bien indiqué, il traverse un paysage de vignes protégées du vent par des murets. On traverse ensuite une zone de bruyères et de lichens.
La montée n’est pas trop difficile (le volcan culmine à 600m) mais offre de très beaux paysages 🙂 Tout en bas on distingue la petite église de Yé, point de départ de cette randonnée.
Le volcan Corona est rentré en éruption il y a plus de 26.000 ans et il est responsable de l’énorme champ de lave qui recouvre tout le nord de l’ile. Sa dernière éruption remonte à 3.000 ans et depuis il dort tranquillement. L’arrivée face à la gueule béante du volcan est vraiment impressionnante! On se sent tout petit!
Après cette randonnée, je vous conseille très vivement le Restaurante Grill Volcan de la Corona(Calle Malpaís, 8, 35541 Ye ). Un excellent restaurant grill avec de très bonnes viandes! 🙂
Mirador de Guinate
De puis le village de Yé, il faut suivre la route LZ-201, et on arrive au petit village de Guinate. L’attraction locale, c’est le Parque Tropical, un petit zoo local. Enfin c’était : il a fermé. A priori c’est plutôt une bonne nouvelle, car les avis étaient à peu près unanimes pour dénoncer les conditions de vie des animaux. Des « bons zoos », c’est rare (et j’en profite pour faire la pub pour le superbe zoo de Beauval que vous pouvez visiter ici 🙂 ). L’autre attraction du village (la seule maintenant haha), c’est le Mirador de Guinate. Un petit parking et hop un nouveau point de vue incroyable, on en prend plein les mirettes!
Mirador Caldera
On reprend la LZ-201 pour arriver au village de Maguez, et là on prend tout de suite à droite sur une route minuscule, la Calle la Caldera. La petite route serpente vers les hauteurs en direction des falaises.
Il n’y a pas un chat sur la route, à part deux palmiers complètement perdus! On trouve bien quelques panneaux destinés à expliquer les environs, mais totalement illisibles car l’encre et le papier sont brulés par le soleil et la chaleur. En revanche je suis allé jeté un coup d’œil dans des grottes … avec des os de je ne sais pas quoi, ambiance Blair Witch!
Il faut continuer la montée, et quand le bitume s’arrête, il faut encore rouler sur la piste. Après quelques minutes on se gare un peu où on veut, c’est désert. On prend le petit sentier en direction l’océan, et on a droit à ça, bim !!
Sur un petit kilomètre, on peut suivre un petit sentier sur la crête de la falaise, et franchement, cette balade est vraiment top!
Il faut juste ne pas trop avoir le vertige!
Rien que pour ce spectacle, le déplacement vaut le coup!
Haria
On reprend la voiture, et on arrive au village suivant : Haria. Ce charmant endroit est surnommée le « village aux mille palmiers », j’ai compté, c’est à peu près ça 🙂
C’est ici qu’est né le fameux César Manrique, sa tombe est d’ailleurs au cimetière du village. On peut aussi visiter sa « maison de la palmeraie ». Il avait acheté cette maison dans le village pour y vivre au calme. Elle est depuis transformée en musée (10 Eur)
Un autre intérêt de ce village, c’est son point de vue, le Mirador Rincón de Haría. Pour ça, il faut suivre la petite rue (qui devient sentier) Calle Rincón de Aganada. Encore une fois, ça vaut vraiment le détour 🙂
On continue vers le sud sur la LZ-10, et juste après le restaurant Los Hechelos, on prend la petite route sur la droite, qui passe à côté du dôme du radar.
« zone interdite »!
Enfin, on arrive au Mirador de Ermita de las Nieves. Il y a un grand parking à côté de la petite église perdue au bord de la falaise.
Pour découvrir le nord-est de Lanzarote, c’est super simple, il suffit de suivre la route principale, la LZ-1. Et il y a plein de choses sympas à voir, allez on y va, hop en route! 🙂
Antigua Rofera
Le premier lieu à visiter en direction du nord est assez insolite. Quand on est sur la route LZ-1 on peut l’apercevoir de loin sur la gauche. Il faut sortir de la grande route et prendre la LZ-404 en direction de Teguise. On arrive alors dans une zone très étrange.
Il y a beaucoup de formations rocheuses plus bizarres les unes que les autres. On dirait les vestiges d’une ancienne ville antique mystérieuse …
Cet endroit est parfois appelé Mataburros (le lieu où meurent les ânes). On l’appelle aussi Antigua Rofera. Il s’agit en réalité d’anciennes carrières d’extraction de lapilli. Ce sont des tous petits fragments de lave éjectés lors des éruptions et qui s’agglutinent les uns aux autres. Ils forment une roche très friable. Le petit gravier extrait est utilisé un peu partout à Lanzarote, il permet de conserver la chaleur et de capter l’humidité ambiante. L’érosion pendant 2 siècles a formé ce décor fantastique.
Le site est gratuit et libre d’accès. En poussant un peu plus la balade, on franchit la rivière (à sec) Barranco de la Piletas, et il y a plus loin de véritables petits canyons à explorer.
Jardin des Cactus
En reprenant la route sur la LZ-1 on arrive au village de Guatiza. Ce village a connu la prospérité grâce aux cactus. Enfin plus précisément, grâce aux cochenilles, qui se régalent de la sève des cactus. Pendant longtemps, la cochenille, ce petit insecte, était très prisé par l’industrie car quand on l’écrase il produit un colorant rouge très puissant (et non toxique), c’est le rouge carmin (E120). Depuis les produits chimiques l’ont en partie remplacé. Le village conserve toujours d’impressionnantes plantations où on récolte la figue de barbarie (le fruit du cactus).
Le Jardin des Cactus, à l’origine c’était une autre rofera, une carrière pour l’extraction de matériau volcanique, et qui était devenu une décharge publique… Cesar Manrique décide de transformer le lieu. C’est sa dernière réalisation, inaugurée en 1990. Le résultat est vraiment réussi, la carrière est maintenant transformée en paradis du cactus sur plus de 5000m²!
Le jardin est aménagé en terrasses et on déambule au milieu de 1400 espèces de cactus du monde entier.
Le jardin est dominé par un ancien moulin à vent utilisé pour broyer le maïs et faire le gofio des Canaries.
C’est une petite visite sympathique et qui vaut le coup. Possibilité de manger sur place dans un petit snack terrasse. Tarif 5.80 Eur.
Arrieta
En continuant la route vers le nord, la LZ-1 nous fait passer à côté du village Arrieta. Quand vous voyez le rond-point avec une grosse sculpture mobile en rouge au milieu (œuvre de Manrique en 1992), c’est ici! C’était un tout petit village de pécheurs, mais le fait d’avoir une grande plage de sable (plutôt rare au nord de Lanzarote) a eu pour conséquence un afflux de touristes. Malgré les constructions récentes, le village garde son charme et il est réputé pour ses restaurants de poissons.
Une curiosité locale, c’est la Casa Azul, la Maison Bleue. Elle est aussi appelée la Casa Juanita. Elle est immanquable. Toutes les maisons (ou presque) à Lanzarote sont d’un blanc immaculé. Mais celle ci avec un premier niveau en brique rouge et un deuxième niveau peint en bleu et vert, tranche nettement avec le reste des maisons de l’ile.
Son histoire est un peu triste … Un couple originaire du village émigre en Amérique du Sud et fait fortune la bas. Ils ont une petite fille, Juanita, qui attrape la tuberculose. Pour la soigner et lui apporter du bon air pur, ils décident de revenir s’installer à Arrieta et font construire cette maison en 1916, en prenant comme modèle la maison de poupée préférée de leur fille. Malheureusement, leur fille décède quelques années plus tard. La maison est restée longtemps à l’abandon. Après une tentative ratée de transformation en musée, elle est maintenant la propriété d’une famille de Arrecife et elle peut être louée.
En reprenant la route LZ-1 vers le nord, le paysage change radicalement, on rentre dans le malpais. C’est une région recouverte par les coulées de lave du volcan Corona. Quasiment rien ne pousse ici et le terrain est impraticable. Les coulées très fluides du volcan lors des éruptions survenues il y a plusieurs milliers d’années ont créé des tunnels de lave. Le sommet d’une coulée de lave se refroidie mais en dessous la lave continue de circuler, et au fur à mesure que la coulée de lave s’épuise, le niveau baisse et il reste un boyau de lave vide. Avec le temps, des écroulements se forment, ce sont des Jameos, des petits gouffres à ciel ouvert permettant de pénétrer dans ces tunnels et grottes de lave. Ils sont aussi appelé Cueva.
Il y en a 3 qu’on peut facilement visiter, allez hop en route c’est parti! 🙂
Cueva de La Paloma
Le premier site est le moins connu de tous. La zone n’est pas du tout aménagée, il n’y a pas de parking et aucun panneau ne l’indique. En prenant la LZ-404 vers le volcan, après la Cueva de los Verdes, et juste après le virage, il faut se garer comme on peut dans le petit espace permettant aux voitures de se doubler. Sur la droite un petit chemin pas très visible permet d’arriver à la Cueva de la Paloma, et à ce moment on se demande comment on a pu passer à côté en voiture sans le voir! Le trou est énorme!
Vous pourrez descendre visiter les grottes sur quelques dizaines de mètres. Il n’y a personne et c’est un plaisir d’avoir un lieu comme ça pour soi tout seul 🙂
Le site est parfois utilisé pour des session d’escalade, il reste des pitons et des traces de magnésie.
Cueva de los Verdes
Toujours sur la LZ-404, un kilomètre plus loin, c’est la Cueva de los Verdes. Ici, on change d’ambiance : grand parking rempli par des bus plein de touristes. La Cueva de los Verdes a longtemps servi de refuge tout d’abord pour les indigènes afin de se cacher des européens, et plus tard pour les européens pour se cacher des pirates mauresques. Le site a été aménagé en 1964 pour le tourisme.
La visite guidée (en espagnol) dure environ 50 minute, et permet de se balader dans 1.3km de tunnel de lave. Ce jour là (malgré les apparences sur la photo), il y avait tellement de monde et de groupes de touristes bruyants descendant des bus qu’on a préféré reporter à une autre fois et finalement pas visité. Ce sera pour une prochaine fois 🙂 Tarif : 9.50 Eur (20% de réduction après 15h).
Jameos del Agua
C’est l’une des principales attractions touristiques de l’ile, le spot immanquable, avec un énorme parking : Jameos del Agua. Dans les années 1960, César Manrique décide d’aménager ce lieu pour le tourisme tout en gardant une harmonie avec la nature. C’est une des ces plus belles réalisations. Au tout début l’idée était d’en faire la plus belle boite de nuit du monde : piste de danse en marbre, bar incrusté dans la roche, plantes tropicales, tunnel de lave, cadre magique! Il ouvre en 1966 mais ne sera officiellement fini qu’en 1977.
La particularité de ce site, c’est la présence d’un lac naturel à l’intérieur du tunnel de lave, éclairé à ses deux extrémités par la lumière naturelle (et par une ouverture dans la voute). Ce lac est composé d’eau de mer infiltrée dans la roche. On est au niveau de l’océan à cette profondeur, et la hauteur du lac varie en fonction des marées. Cette portion du tunnel est assez impressionnante avec 62m de long, 19m de large et 21m de hauteur.
L’eau est tellement transparente qu’on peut facilement l’oublier, comme ce fut le cas pour une touriste française faisant partie d’un groupe (la honte!) qui a descendu les marches et s’est retrouvé dans l’eau jusqu’aux genoux. Nul 😐
Pourquoi nul ? car dans ce lac, on y voitdes milliers de petits points blancs. Si on regarde de plus près, ce sont de minuscules crustacés aveugles, des Munidopsis polymorpha. Ils sont uniques au monde et n’existent que dans cette grotte. Ils sont très fragiles et il est interdit de jeter des pièces de monnaies dans le lac (ce qui est d’ailleurs vraiment une pratique très idiote en générale), et encore moins d’aller dans l’eau!
En remontant du tunnel, on débouche sur un espace aménagé avec une magnifique piscine blanche, avec eau turquoise et palmiers. C’est superbe! mais interdiction de se baigner aaaaaaaaah!
Derrière la piscine, n’oubliez pas d’aller voir l’auditorium installé dans le tunnel, avec une capacité de 600 places et une acoustique parfaite (il parait). Température fraiche, au calme, et des sièges en cuir supers confortables, ça vaut le coup de s’y poser quelques minutes 😉 Il y a régulièrement des concerts. Se renseigner ici : http://www.cactlanzarote.com/fr/
Tarif : 9.50 Eur et réduction de 20% après 15h, et il y a moins de monde aussi, venez plus tard 🙂 Possibilité snack sur place.
Pour information, le tunnel de lave se prolonge sur plus de 1.6km et jusqu’à 50m sous le niveau de la mer.Cette formation unique au monde est surnommée le tunnel de l’Atlantide, et seuls quelques équipes de spéléologues plongeurs ont pu l’explorer.
On quitte ce lieu unique (et qui vaut réellement le coup) et c’est reparti vers le nord de l’île, hop en route! 🙂
Caleta del Mojón Blanco
En suivant l’unique route LZ-1 qui longe la côte vers le nord de l’ile, on arrive à un petit paradis improbable : une plage de sable blanc au milieu des champs de lave! C’est la plage Caleta del Mojon Blanco(il y a une petite aire de parking). Le contraste est vraiment saisissant, cette plage paradisiaque semble vraiment surgit de nulle part.
Pour se protéger du vent si on veut bronzer sur la place, on retrouve des petites constructions circulaires typiques de l’ile. Il y a très peu de monde, c’est un endroit idéal pour se poser tranquillement au bord de l’océan, avec une vue sur le minuscule ilot Roque del Este 🙂
Caleton Blanco
A peine un kilomètre plus loin, en suivant la LZ-1, c’est un nouveau petit coin de paradis qui se présente, c’est Caleton Blanco. Ici le parking est un peu plus grand, il y a plus de monde. L’intérêt de cette plage n’est pas vraiment son sable pour s’y poser (il y en a peu) mais la grande lagune qui s’ouvre devant vous. A l’abri derrière des rochers, il y a une grande zone où on peut tranquillement barboter dans des eaux cristallines avec du sable fin entre les orteils. Pour un peu on se croirait dans un lagon du Pacifique 🙂
Pour s’y baigner au milieu des petits poissons, il vaut mieux venir à marée haute (l’eau reste fraiche!).
Orzola
Enfin, la route LZ-1 s’arrête à la pointe nord de l’ile au petit village de Orzola. A vrai dire il n’y a pas grand chose à faire ici, c’est très calme, et il y a de l’animation seulement toutes les heures avec un va et vient de voiture. Car c’est le seul endroit pour prendre le ferry en direction de l’ile de Graciosa en face. Ce village de pécheurs est aussi réputé pour son poisson frais. Personnellement, j’ai testé le restaurant Os Gallegos et c’était très bon, je recommande 🙂
Pour vous garer dans les rues, c’est « contrôlé ». Pensez juste à inscrire votre heure d’arrivée sur un papier sous le pare brise. Profitez aussi de votre présence ici pour vous promener à l’extérieur du village vers la plage de La Cantería, qui n’est pas une plage pour se baigner, grosses vagues et beaucoup de courant. En tout casles paysages sont sublimes 🙂
C’est parti pour la découverte du sud de Lanzarote. Comme point de départ, on commence sur la partie ouest, juste à la fin des grands champs de lave du parc de Los Volcanes (qu’on peut découvrir ici).
Salines de Janubio
Un chouette endroit à découvrir, ce sont les salines de Janubio. Elles sont faciles à trouver, la route LZ-2 qui va à Playa Blanca passe juste à côté. C’est encore une fois l’activité volcanique qui a radicalement transformé le paysage. A l’origine, la lagune était ouverte sur l’océan et il y avait même un petit port. Les éruptions de 1730-1736 ont détruits le port et la lagune s’est retrouvé coupé de l’océan par une grande bande de sable volcanique. En 1895, on décide de transformer cette lagune profonde de 3 mètres pour en faire des marais salants. Le site est toujours en exploitation depuis cette époque, et c’est toujours la même famille Pedron Leon qui s’en occupe
Les salines occupent une surface de 440.000m². La production atteignait 10.000 tonnes par an jusque dans les années 1970 et était principalement utilisée pour la salaison des poissons péchés. La demande a fortement diminuée et la production est actuellement d’environ 2.000 tonnes de sel par an.
Le site des salines est aussi une réserve biologique et c’est une importante zone de nidification de Lanzarote.
En poursuivant vers le sud, il y a une petite curiosité si vous êtes amateurs d’Urbex (exploration de bâtiments à l’abandon) : les ruines de l’hôtel Atlante.
Dans les années 1970, l’Allemagne investit massivement dans la construction aux Canaries, et un promoteur germanique décide de bâtir un hôtel loin de tout, et en espérant y rajouter un parcours de golf. En 1973, c’est la crise pétrolière, la construction s’arrête et ne reprendra jamais. L’hôtel est très mal situé, et il n’y a aucune infrastructure, même pas de route d’accès. Depuis, la législation a changée (heureusement!) et toute la zone est protégée et interdite à la construction. L’hôtel inachevé tombe en ruine petit à petit. Pour y aller, ce sera à pieds, car les chemins sont barrés aux voitures ou en trop mauvais états. Les coordonnées sont 28°53’27.8″N 13°52’24.6″W.
Plus au sud, c’est Playa Blanca. Avant les années 1980, c’était un petit village perdu au sud de l’ile. En quelques décennies, la côte a été bétonnée « à l’espagnole » avec des constructions d’hôtels et des résidences dans tous les sens. De mon point de vue, strictement aucun intérêt, c’est l’usine à touristes. Si vous passez vos vacances la-bas, bonne chance. En plus, même si l’ile n’est pas très grande, c’est assez excentré, il y a de meilleurs endroits où aller. Bref, je m’arrête là pour cette ville 🙂
Museo Atlántico Tout de même, une petite visite insolite si vous en avez l’occasion 🙂 Il s’agit du Museo Atlantico. Un musée qui se visite en plongée, dans la mer! Les statues ont un pH neutre pour ne pas nuire à l’environnement. Le but étant d’ailleurs qu’elles se retrouvent couvertes de corail. Ça ressemble à ça :
Ce qui vaut le coup dans le sud de Lanzarote, ce sont les plages qui se trouvent dans le Parc Naturel Los Ajaches, à la pointe sud de l’ile. Elles sont réputées pour êtres les plus belles plages de Lanzarote. Pour y aller, vous avez deux options : soit vous prenez la voiture et suivez les panneaux direction « Papagayo », le long d’un chemin de terre plus ou mois praticable jusqu’aux parkings près des plages (3 euros), soit vous vous garez dans les rues autour du grand hôtel Sandos Papagayo Beach Resort de Playa Blanca, et vous partez à pieds le long de la côte (c’est faisable).
Playa Mujeres
Playa Mujeres, c’est la plage des femmes. D’après la légende, les femmes venaient y laver leur linge : totalement n’importe quoi! 🙂 C’est la plus longue plage, avec 400m de long, du sable fin, et des petites dunes derrière. Très honnêtement, j’ai préféré cette plage, car il y a de la place 🙂
Ensuite, il y a 2 minuscules plages un peu plus difficiles d’accès : Playa Caleton del Cobre et Playa San Marcial caeltón. Un peu plus loin c’est la Playa del Pozo, qui est plutôt réservée aux nudistes, puis la Playa de la Cera. Elles n’ont pas beaucoup d’intérêt je trouve.
Playa de Papagayo
La plage suivante, c’est celle que tout le monde vient voir, car c’est la plus belle plage de Lanzarote, c’est la plage de Papagayo. Et il faut bien avouer qu’elle a de la gueule. Une petite plage de 120m, dans une crique, avec des jolies falaises autour. C’est vrai que c’est joli ! 🙂
Pour info, il y a des petits resto à cet endroit.
Si vous poussez encore un peu plus loin la balade, il y a deux autres plages plus confidentielles et où vous serez au calme, la Playa del Congrio et la petite Playa Puerto Melas.
Si vous regardez au sud, en face de vous, ce sont les côtes de l’ile voisine, Fuerteventura 🙂
Après la séance bronzette et trempette, il est temps de quitter ce superbe cadre. En fin de journée, vous pourrez profitez des jolis jeux de lumières sur le petit massif montagneux qui marque la frontière symbolique de cette zone sud de Lanzarote.
Si vous passez par le petit village de La Brenas, à quelques kilomètres de là, sur la route qui mène à Femés, je vous conseille d’être attentif. Il y a ici la maison d’un artiste un peu fou dans un virage. Des sculptures et des œuvres d’arts sont éparpillées un peu partout autour, dans le jardin, au bord de la route, dans les champs. Yeah 🙂
Avant de quitter le sud, je vous conseille grandement de prendre au moins une fois la route LZ-702 qui passe par Femés (plutôt que partir par la grande route LZ-2). Tout en haut de la côte, au passage permettant de traverser le petit massif montagneux, il y a un point de vue magistral sur le sud de Lanzarote! Ça vaut grave son pesant de cacahuètes, et d’ailleurs ça tombe bien, il y a justement un bar avec une terrasse pile à cet endroit 😉 N’hésitez pas!