Ah Avignon! La fameuse Cité des Papes, la ville d’exception avec son célèbre pont, la ville du plus grand festival de théâtre du monde! Partons à la découverte de cette cité, hop en route 🙂
Avignon est située dans le Vaucluse, là où le Rhône rejoint la Durance. C’est aussi le pays du mistral, ce vent froid et sec qui vient du nord. Il souffle souvent à 100km/h, un bon tiers de l’année. es crues du rhone! On vous dira peut être qu’il ne faut pas dire « à Avignon » mais « en Avignon ». L’explication est la suivante : on va à Avignon (la ville), mais en Avignon si on parle de l’ancien domaine pontifical (comme on dit « en Allemagne »). Donc de nos jours, il faut dire « à Avignon » 😉 Quand on découvre Avignon, on est immédiatement attiré par le Rocher des Doms, le Palais des Papes et le fameux Pont d’Avignon. C’est principalement la ville intra-muros qu’on vient visiter, le quartier Avignon-Centre, à l’abri derrière ses murailles. C’est d’ailleurs une des seules villes françaises avec tous ses remparts. 4300m de murailles du XIV siècle entourent la ville. Au moyen-age, les remparts étaient plus hauts et imposants, car depuis les douves ont été comblées.
Un peu d’histoire
La ville est fondée il y a bien longtemps par la tribu celte des Cavares. Ils s’associent ensuite à la cité phocéenne de Massalia (Marseille, à visiter ici ;-)) puis aux romains lors de la conquête de la Gaulle. C’est à cette époque que sera construit un premier pont en bois permettant de franchir le Rhône. Les siècles passent avec les invasions barbares, le conquête des musulmans, la reconquête des Francs. La cité d’Avignon se retrouve alors à la frontière du Saint-Empire romain germanique et du royaume de France. Elle est l’unique point de passage permettant de franchir le Rhône en Provence. Puis pendant plus d’un siècle, les papes vivent à Avignon et elle devient donc un état pontifical! Après leur retour à Rome, elle traverse les guerres de Provence jusqu’à la Révolution. Elle fait à présent partie intégrante de la France, elle se développe hors de ses murailles. L’économie se développe (elle accueille la plus grande zone commerciale d’Europe), la ville restaure ses monuments, le Festival d’Avignon lui donne une notoriété supplémentaire. C’est maintenant la 6e destination touristique de France avec plus de 4 millions de visiteurs par an.
Le Pont d’Avignon (Pont Saint-Bénézet)
Le Pont d’Avignon est mondialement connu grâce à la chanson. Alors, est-ce qu’on y danse, on y danse? 😉 Le pont d’Avignon, il n’en reste que 4 arches. Son histoire remonte au XIIe siècle. Selon la légende, un jeune berger nommé Bénézet entend un jour une voix divine qui lui ordonne de construire un pont sur le Rhône. Il se rend à Avignon, rencontre l’évêque et lui explique son projet avec tellement de ferveur qu’il finit par accepter. Tout le monde ou presque le prend pour un fou. Nous sommes en 1177, il n’a que 12 ans! Toujours selon la légende, la pose de la première pierre est miraculeuse. Il porte seul une énorme pierre que 30 hommes ne pouvaient pas bouger. Il va parcourir toute la région pour récolter des fonds pour la construction du pont. Il meut à 19 ans en 1184 et ne verra jamais le pont fini. Ses compagnons continuent son œuvre et créent l’ordre religieux des Frères Pontifes. En 1185, le pont est fini!
Le pont fait 447m de long et repose sur 22 arches de pierres. Il s’appuie sur les fondations de l’antique pont romain. Il ne fait que 4m de large et ne permet pas à deux charrettes de se croiser. C’est LE seul point de passage pour traverser le Rhône entre Lyon et la Méditerranée! Il devient très rentable pour la cité grâce à son droit de péage. Malheureusement, le fleuve est son pire ennemi. Le lit du Rhône se modifie, et surtout des terribles crues détruisent régulièrement des arches. En 1669, le pont est tellement endommagé qu’on renonce à le réparer …
Jusqu’en 1819, la traversée du Rhône à Avignon se fera uniquement par le bac! On construit alors un nouveau pont en bois, mais il est fragile et gêne la navigation sur le fleuve. Finalement un grand pont suspendu à haubans est construit en 1843. Il sera détruit et remplacé en 1961 par le Pont Daladier. Enfin en 1975 on construit le Pont de l’Europe.
Le bout de pont d’Avignon (et sa chapelle Saint-Nicolas) peut se visiter (5€ avec un audioguide).
Pour la petite histoire, la fameuse chanson « Sur le pont d’Avignon » remonterait au XVe siècle. Dans les premières versions, les paroles disaient qu’on dansait SOUS le pont (sur les berges quoi) car avec 4m de large, il n’y avait pas vraiment la place de faire une véritable danse provençale 🙂
Le Palais des Papes
Collé au rocher des Doms, le Palais des Papes se voit de loin. C’est un des plus grands ensemble de construction gothique du moyen age au monde! C’est à la fois une forteresse et un palais. Quand on est face à lui, on se sent écrasé par sa puissance et cette impressionnante masse de pierres.
L’histoire commence au XIVe siècle. L’ancien archevêque de Bordeaux est élu pape à Lyon, et s’appelle Clément V. À cette époque Rome et l’Italie est au cœur d’une guerre féroce entre les Guelfes (partisans du pape) et les Gibelins (partisans de l’Empereur du St Empire Romain Germanique). Impossible donc pour le pape de siéger sereinement au Vatican. Il erre en Provence et fini par s’installer à Avignon en 1309. C’est l’endroit le plus stratégique, à la frontière du royaume de France et du St Empire Romain Germanique, sur la principale voie d’échange entre la Provence et l’Italie. Il est surveillé de près par le roi Philippe le Bel qui n’a pas apprécié son manque de collaboration pour mettre fin à l’ordre des Chevaliers Templiers.
Après sa mort, en 1316 le nouveau pape, Jean XXII (accessoirement ancien évêque d’Avignon), décide que dorénavant les papes siègeront dans cette cité. Il en profite pour lancer les travaux d’agrandissement de la résidence de l’évêché et la construction du Palais des Papes. Au fur et a mesure des élections des papes, le palais grandit et se transforme en véritable forteresse pour être à l’abri des troubles qui secouent l’époque. Les grands travaux du Palais des Papes sont finis en 1351. Sur plus de 6400m², la nouvelle administration de la chrétienté s’organise autour du pape. La bibliothèque pontificale d’Avignon est alors la plus grande d’Europe avec 2000 volumes. En 1418, c’est le retour des papes au Vatican à Rome.
Après le départ des papes d’Avignon, les cardinaux se succèdent pour contrôler le palais et les états pontificaux. Quand la Révolution Française arrive, le Palais des Papes est transformé. Il devient une prison puis une caserne militaire. C’est seulement en 1906 que les militaires quittent le palais et que la ville en prend possession. Depuis la ville a restauré l’énorme bâtiment qui est classé depuis 1995 au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
De la richesse opulente de l’époque médiévale, il ne reste pas grand chose dans le Palais des Papes. On peut admirer quelques statues ayant survécus aux siècles. L’entrée coute 12€ (avec un supplément pour visiter les Jardins Pontificaux, et combiner avec le Pont d’Avignon). Plus d’infos ici.
Vous pourrez tout de même découvrir la grande Cour d’Honneur (1800m²) et la jolie Cour du Cloître. Vous verrez ce qu’il reste des fresques qui recouvraient tous les murs ainsi que l’immense cheminée. Les proportions de la grande Salle du Tinel et de la Salle des Grandes Audiences sont énormes. Mais c’est surtout la Grande Chapelle, avec 52m de long, 15m large et 20m haut qui impressionne!
Même si le Palais des Papes est un peu vide, il accueille régulièrement des évènements culturels. On peut citer par exemple Alterarosa (avec des milliers de roses), ou bien les luminescences avec d’incroyables projections colorées sur la façade! Et bien évidemment le Festival d’Avignon, qui a pris naissance dans la Cour d’Honneur en 1947.
Quelle que soit votre envie, la visite du Palais des Papes est une étape obligatoire dans un premier séjour à Avignon 🙂
Le Rocher des Doms et la Cathédrale d’Avignon
Juste à côté du Palais des Papes se trouve la Cathédrale d’Avignon, ou plutôt la Cathédrale Notre-Dame-des-Doms d’Avignon. Ce chef d’œuvre de l’art roman provençal domine toute la vallée du Rhône depuis le Rocher des Doms. Sa construction date du XIe siècle, puis elle a été remaniée au XVe et XVIIe siècle. La grande statue dorée de la Vierge a été installée seulement en 1859. Elle est en plomb et recouverte de dorure et pèse plus de 4 tonnes. C’est le point le plus haut de la ville.
Le clocher de la cathédrale possède 35 cloches, ce qui en fait le 3e plus fourni de France (après la cathédrale de Strasbourg et la cathédrale Notre-Dame de Verdun). Toutes les cloches datent d’après la Révolution. Lors des pillages, les anciennes cloches ont été fondues pour fabriquer des canons.
La cathédrale abrite les tombeaux des papes Jean XXII et de Benoît XII, et conserve dans sa sacristie une chasuble taillée dans l’étoffe de la dernière tenue portée par la reine Marie-Antoinette avant son exécution en 1793. Il y a régulièrement des concerts de musiques sacrées joués sur l’orgue qui est classé aux Monuments historiques.
L’entrée est libre et gratuite 🙂
Juste après, on continue la visite en grimpant au sommet du Rocher des Doms. C’est le lieu des premières traces d’occupation humaine qui remonte à la préhistoire. La ville d’Avignon s’est construite à partir de ce promontoire rocheux. D’une hauteur de 35m, il est hors de portée des terribles inondations du Rhône.
Il abrite maintenant un agréable jardin public autour d’un plan d’eau. Le Jardin des Doms, avec sa fontaine, sa buvette et ses points de vue, mérite le détour 🙂
Le Festival d’Avignon
On ne peut pas parler d’Avignon sans évoquer le célèbre Festival d’Avignon. Chaque année, au mois de juillet, c’est la plus importante manifestation de théâtre et de spectacle vivant du monde. Son histoire commence en 1947 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, où le comédien et metteur en scène Jean Vilar inaugure une semaine d’art dramatique à Avignon. Il recommence l’année suivante, le succès est au rendez-vous, le Festival d’Avignon est né 🙂
Attention, il n’y a pas un, mais deux festivals : le « IN » et le « OFF ». Le « IN » c’est le festival officiel, avec un directeur artistique, les endroits les plus prestigieux, les artistes sont payés pour venir jouer, les prix des places sont plus chères. Le « OFF » est né en 1968 en contestation de ce théâtre traditionnel. Le Off, n’est pas vraiment organisé. C’est l’auto-financement. Les compagnies et les artistes payent pour louer des créneaux dans différentes salles de la ville. Les places de spectacles sont moins chères, le choix est incroyablement varié, on peut tomber sur des pépites ou de véritables ovnis théâtraux. On peut aussi tomber sur des spectacles toujours en cours de rodage qu’on a envie de fuir après quelques minutes.
Pendant la période du festival, toutes les rues de la ville sont intégralement recouvertes d’affiches pour la promotion des spectacles du Off. Une autorisation spéciale est accordée par la mairie. Les artistes des spectacles du Off doivent faire leur publicité eux-mêmes. Il y a un bordel ambiant accompagné de joie de vivre qui fonctionne très bien. Il faut vivre cette effervescence au moins une fois dans sa vie!
Dans les premiers jours, il y un évènement à ne pas manquer, c’est la parade du festival. Elle traverse la ville depuis le pont Bénézet jusqu’au théâtre des halles à côté de la place Pie. Les festivaliers peuvent découvrir les artistes des spectacles qui se joueront les semaines à venir 🙂
La vie de festivalier à Avignon pourrait être résumée comme ça : se lever dans la chaleur du mois de juillet, prendre un petit déjeuner au soleil en terrasse dans la rue et discuter avec les voisins de tables, échanger les coups de cœur des spectacles, tenter de faire un choix dans la programmation, aller acheter des places, rencontrer les artistes d’une troupe dans la rue, sympathiser et finalement rajouter une pièce de plus dans son programme, aller de représentations en représentations (et profiter de la climatisation quand le soleil tape fort dehors), se balader dans l’ambiance festive des rues, bien manger rire boire et se coucher tard, avant de recommencer le jour suivant 🙂
Plus d’une centaine de théâtres accueillent des spectacles. Les lieux les plus emblématiques sont la Cour d’Honneur du Palais des Papes, l’Opéra Grand Avignon, la Carrière de Boulbon (en plein air, attention à la canicule ou températures fraiches le soir s’il y a du mistral), le Cloitres des Carmes, le Cloitre des Célestins, etc … J’ai personnellement un petit faible pour la Tache d’Encre, dans le quartier des teinturiers, avec son patio à ciel ouvert et le figuier au milieu.
La nuit, l’effervescence ne redescend pas. Jusque très tard, les rues de la villes sont remplies de festivaliers, les terrasses sont archi-remplies. Bref, c’est très chouette! 🙂
Pour préparer votre prochaine visite au Festival d’Avignon, le site du Festival In, et le site du Festival Off.
Avignon intra-muros
Si on ne vient pas pendant la période du Festival d’Avignon, les rues intra-muros sont plus calmes 😉 On peut profiter de la grande place devant le Palais des Papes, et découvrir par exemple la façade sculptée de l’Hôtel des Monnaies.
On arrive ensuite sur la place de l’Horloge où se trouve l’Hôtel de Ville d’Avignon. C’est une place avec des resto à touristes, des terrasses à touristes et un joli vieux manège. C’est sympa mais je vous conseille de ne pas vous attarder plus que ça. Au sol vous pourrez voir une mosaïque des armoiries de la ville. L’hiver, un marché de noël anime cette place.
La vieille Tour de l’Horloge derrière la mairie date de 1354 et continue de sonner les heures.
Dans le prolongement de la place on arrive sur la grande Rue de la République. C’est la principale rue de la ville avec toutes les boutiques les plus connues. Plongez plutôt sur la gauche, dans le dédales de ruelles pavées. Une myriade de restaurants, bars et boutiques vous attendent 🙂 On fini généralement par arriver près des Halles, à la place Pie. Si on arrive tôt on peut profiter du grand marché provençale. Sinon, la place est presque totalement recouverte de terrasses où boire un verre (ou plusieurs). Le soir l’ambiance peut se dégrader sur cette place. Pour passer une belle soirée, je vous conseille vivement de vous poser sur la Place des Corps-Saints. Cette petite place ombragée donne une impression de village, et vous avez les restaurants et bars les plus cools de la ville autour de vous 🙂
Presque au bout de la rue de la République, vous verrez la façade du temple protestant Saint Martial, et derrière le square Agricol Perdiguier, surnommé le petit jardin. Il est aménagé dans l’ancien jardin botanique du cloitre de l’abbaye Saint Martial abandonné après la Révolution. Dans ce bel endroit vous trouverez une pièce d’eau, plein de plantes, un resto-buvettes et une grande aire de jeu pour enfant.
Il faut aussi flâner dans la rue des Teinturiers. Un canal longe la vieille rue. C’est l’eau de la Sorgue qui coule ici. Elle était détournée au moyen age pour remplir les douves des remparts, et pour faire tourner les moulins des artisans dans la rue. Vous pourrez aussi découvrir le clocher de l’église des Cordeliers, détruite après la Révolution.
Une autre jolie place où se poser quand il fait beau, c’est la Place des Carmes 🙂 Sous la halle du marché, vous pourrez profiter d’une belle fin de journée, avec en toile de fond le Clocher des Augustins avec sa cloche sous le campanile en fer forgé.
C’est tout ce qu’il reste de l’ancien Couvent des Augustins après la Révolution.
Si vous aimez le vin, je vous conseille de faire un détour par Inter Rhône – La maison des vins des vignobles de la Vallée du Rhône (6 Rue Des Trois Faucons). Ce lieu abrite une école autour du vin, propose des ateliers de dégustations, et régulièrement sa grande cour intérieur abrite des évènements où vous serez content de lever votre verre 😉 N’oubliez pas que le grand cru AOC de Château-neuf-du-pape, un des plus célèbres, est à seulement 15km au nord d’Avignon. Sachez aussi qu’à 7km à l’est d’Avignon, à Montfavet, c’est la où Pernod père et fils ont commercialisé le Pernod 45 et le Pastis 51. Autant vous dire que vous êtes bien entourés! À la votre 🙂 (avec modération évidemment)
Avignon extra-muros
Est-ce qu’il y a de la vie à Avignon à l’extérieur des remparts? La réponse est oui! Mais les quartiers et les rues n’ont pas le charme typique de l’Avignon intra-muros. Sur les bords du Rhône vous pourrez prendre de la hauteur avec la Grande roue ! 🙂
À l’extrémité du grand parking des Allées de l’Oulle situé entre le Rhône et les remparts, vous trouverez ces sculptures. C’est le Monument du Comtat.
Haut de 16m, il est inauguré en 1891 pour célébrer le centenaire du rattachement d’Avignon à la France. Avant 1790, la région ne faisait pas partie du pays.
L’Île de la Barthelasse
Au milieu du fleuve, entouré par les deux bras du Rhône, face aux remparts de la cité d’Avignon, c’est la grande île de la Barthelasse. C’est une ile plate qui s’est formée au fil des âges par les dépôts de sédiment et d’alluvions du Rhône. Sur cette ile verte, vous trouverez campings, fête foraine et chapiteau de cirque, la belle Auberge de la Treille, la grande piscine de la Palmeraie à ciel ouvert.
Il faut vraiment venir se promener sur le chemin qui longe la berge pour avoir la plus belle vue sur Avignon et son pont 🙂
Villeneuve-les-Avignons
De l’autre côté du Rhone, la ville qui fait face à Avignon sur le mont Andaon, c’est Villeneuve-les-Avignons. Pendant longtemps ce n’est qu’un grand village à l’extrémité du pont d’Avignon. Mais en 1292, le roi Philippe le Bel vient de perdre la rive gauche du Rhône (incluant Avignon) au profit de son cousin le roi de Naples. Il décide de faire construire une tour fortifiée au bout du pont (la tour Philipe le Bel) et s’en accapare les revenus. L’ambition du roi est de construire Villeneuve, une cité rivale face à Avignon. Il donne à cette ville le privilège de cité royale et fait construire le Fort Saint André au sommet de la colline. Il faut montrer la puissance et l’autorité du roi! Quand la papauté s’installe à Avignon, Villeneuve devient l’endroit où les cardinaux se font ériger leurs palais. Plus tard, après la Révolution, Villeneuve-les-Avignons devient le refuge de la bourgeoisie huppée avignonnaise.
Cette petite ville est à visiter pour plusieurs raisons : le fort Saint André et la très belle Abbaye Saint André et ses magnifiques jardins (plus d’infos ici) la Chartreuse Notre-Dame-du-Val-de-Bénédiction et son restaurant. (Plus d’infos ici).
C’est aussi une ville avec d’excellents restaurants (Maison Bronzini – Bistrot du moulin), loin de l’agitation qui peut régner dans les ruelles d’Avignon 😉
On a tout de même une belle vue depuis les hauteurs de Villeneuve-les-Avignons, vous ne trouvez pas ? 🙂
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