Monténégro roadtrip jour 6

Sveti Stefan – Mausolée dans le parc du Lovsen – Kotor – Perast

C’est le sixième jour au Monténégro et pourtant on a l’impression d’y être depuis un mois déjà! On a la tête remplie d’images et de paysages différents, et on va encore en rajouter beaucoup d’autres aujourd’hui ! On se réveille tranquillement après une excellente nuit à la Guest House Đurašević et on profite de la super vue depuis de le balcon de la chambre.

La presqu’île de Sveti Stefan (l’enclos privé pour riches) est bien visible et on décide que cette vue nous suffit. On ne cherchera pas à se rapprocher d’avantage car de toute façon, on n’aura que ça : une vue de loin.

Pour l’heure, on prend le petit déjeuner sur la terrasse après avoir piqué une petite tête dans la piscine, et ça, c’est super cool 🙂
On potasse rapidement le parcours de la journée : découvrir un mausolée incroyable dans le parc du Lovcen, se balader dans les ruelles de Kotor, et profiter de la douceur de vivre à Perast. Petit programme bien sympathique pour une journée qui sera bien remplie! C’est parti, hop en route 🙂

On prend la route M2.3 vers le nord jusqu’à la petite ville de Cetinje. C’est l’ancienne capitale historique du Monténégro. Son histoire commence quand le roi Ivan Crnojević créé cette ville au XVe siècle pour y fonder sa nouvelle capitale et la défendre plus facilement face aux assauts des vénitiens et des ottomans. Elle restera la capitale du pays pendant des siècles jusqu’en 1944 quand Podgorica devient de fait la nouvelle capitale administrative du pays. Maintenant, elle ressemble à une petite ville de province endormie et coincée entre les montagnes. Si vous avez le temps et l’envie, à côté de Cetinje, vous pouvez visiter la grotte de Lipa (stalactites, stalagmites, tout ça tout ça).

Depuis Cetinje, on prend la petite route qui grimpe dans les monts du Lovcen. Le parc national du Lovcen est créé en 1952 et a une superficie de 62 km². La route est super agréable, il fait doux en altitude, ça sent bon le pin, il y a comme des petits airs de Corse. C’est très joli.

Le mont Lovćen est en réalité composé de deux pics : à gauche le Štirovnik (1479 m), et à droite le Jezeski (1657 m). C’est au sommet du Jezeski que nous allons.

Il faut d’ailleurs payer un droit d’entrée pour le parc national à un petit guichet (2 Euros par personne). Le parking au sommet est vraiment anecdotique et il faudra vous garer comme tout le monde : à l’arrache le long de la route dans la montée. Faites au mieux, et n’oubliez pas de bien serrer votre frein à main ! 😉

Après une petite marche, on arrive devant un escalier qui grimpe jusqu’au Mausolée de Petar II Petrovic-Njegos. En principe, il faut payer 5 Eur par personne dans une petite guérite avant le tunnel, mais il n’y a personne : joie !

Joie de courte durée, car ensuite, il y a 461 marches à monter! Et à l’arrivée, les gardiens font payer l’entrée (zut) et nous donnent cette superbe page explicative avec une mise en page au top ! … on n’a même pas essayé de la lire mais on a bien ri ! 🙂

Ce mausolée est donc en l’honneur de Petar II Petrovic-Njegos et son nom nous est totalement inconnu. C’est un écrivain philosophe religieux. Il devient prince-évêque du Monténégro en 1830 alors qu’il n’a que 17 ans. Il créera une véritable structure d’état gouvernemental avec un sénat, des représentants locaux etc … il est reconnu est respecté par l’empire ottoman, par la Russie et par les voisins et frères Serbes. Il donne au Monténégro les moyens d’exister un peu plus dans cette Europe du XIXe siècle. Il meurt à 37 ans de la tuberculose.

En 1855, le prince Danilo fait porter les restes de son prédécesseur dans une petite chapelle au sommet du mont Jezeski conformément à ses derniers souhaits. La chapelle est détruite par les autrichiens en 1916. En 1925 une nouvelle chapelle est construite et il est inhumé une seconde fois. En 1951, pour le centenaire de sa mort, on décide de faire plus grandiose, et Tito ordonne la construction d’un mausolée (il faut flatter le sentiment nationaliste). Il est inauguré en 1974. Une réalisation dans un pur style « réalisme socialiste » brut communiste.

Dans une petite crypte souterraine très sobre, on peut voir le cercueil en marbre blanc de Petar II Petrovic-Njegos.

Le clou du spectacle se trouve à l’arrière du mausolée. C’est une petite plateforme de pierre offrant un panorama à 360° sur tout le Monténégro. Ce lieu est magique !

Ici par exemple on peut voir le lac Skadar au loin et même deviner la capitale Podgorica loin au fond …

Ici on embrasse le parc du Lovcen, on devine les Bouches de Kotor, et les montagnes à l’horizon qui marquent la frontière avec la Croatie et la Bosnie-Herzégovine.

Attention si vous avez le vertige, le chemin pour y accéder est sur la crête du mont.

Le grand air ça ouvre l’appétit, et quand c’est un grand air majestueux comme ça, ça donne vraiment super faim! En bas des marches, au niveau du parking, il n’y a qu’un seul restaurant, le Lookout Restaurant … et quand un mec déguisé en habit traditionnel vient te vendre le menu dans un anglais approximatif, ça te donne pas vraiment envie d’y aller! Mais on a faim, on rentre, et surprise, en fait c’est pas si mal! Il faut absolument manger dehors sur la terrasse avec vue incroyable, et les viandes grillées sont bonnes et les prix tout à fait honnêtes. Donc n’hésitez pas, rentrez dans ce resto à touristes!

L’estomac bien rempli, on remonte dans la voiture, et direction Kotor! Il est possible de revenir à Cetinje et faire le tour du Lovcen par le nord sur la grande route P1. Mais les grandes routes, c’est trop simple, trop facile. Je décide donc de prendre la petite route qui zigzague au sud du mont Lovcen. C’est beaucoup plus court, pas forcément plus rapide, mais au moins on est au calme 🙂 et on croise les doigts pour ne croiser personne car il n’y a pas trop la place! (c’est un peu souvent le cas au Monténégro).

Avec cette petite route, on a le privilège d’avoir cette magnifique vue sur les Bouches de Kotor. En bas de la photo on distingue la ville de Kotor. Ce qu’on appelle les Bouches de Kotor, c’est une grande baie de la mer Adriatique qui s’enfonce dans le Monténégro. Ça a l’allure d’un grand fjord mais ça n’en est pas un. Les fjords sont d’origines glaciaires et sont très profonds. Ici, c’est un canyon noyé et sa profondeur dépasse à peine 60 m. Elle fait partie du club des plus belles baies du monde (si, ça existe!).

On retrouve la grande route P1 et on va descendre sur Kotor par une route mondialement connue: la route Serpentine. Pourquoi cette célébrité? Car sur une portion de 8.3 km il y a 16 virages en épingle à cheveux extrêmement serrés avec une pente moyenne de 5%. Rajoutez à ça : une visibilité quasi nulle, une route étroite où il est très rare de pouvoir croiser une voiture, et du bitume pas toujours de bonne qualité. Quand on voit ça sur le GPS de la voiture, on sait que les ennuis commencent! 😀

Ah oui au fait, il y a aussi des bus sur cette route !! Notre bonne fée de la voiture de location continue de nous suivre, car on se retrouve justement derrière un bus dans la descente, et il ouvre le passage pour nous, easy. Cette route c’est un peu la roulette russe. Soit ça se passe très bien (en dépassant rarement les 30-40 km/h), soit ce sera l’enfer si deux bus doivent se croiser et que la file de voitures derrière doit elle aussi tenter de faire marche arrière et vous pouvez y passer des heures! En tout cas ça me parait bien plus malin de la prendre dans le sens de la descente.

Avec soulagement on arrive à Kotor sains et saufs et sans égratignures pour la voiture. Il y a énormément de monde ici, on sent que les majorité des touristes s’agglutinent autour des bouches de Kotor. On tente notre bonne étoile une nouvelle fois en rentrant sur le parking du port, juste devant l’entrée de la vieille ville. Encore une fois c’est fabuleux, une place se libère juste devant nous. Ces anecdotes paraissent sans intérêts je sais mais quand elles se multiplient tout le long du séjour, ça parait incroyable. Tout se passe bien ET au bon moment ! Vive le Monténégro haha 🙂

La ville de Kotor a été fondée par les romains, et depuis des siècles elle a été ravagée et pillée a de nombreuses reprises suivant les conflits (les mongols, les vénitiens, les turcs, etc …). A cause de ces nombreux affrontements, la ville s’est peu à peu mise à l’abri derrière d’imposants remparts. Ils montent jusque sur les hauteurs et incluent plusieurs bastions fortifiés.

Au sommet se trouve la forteresse Saint Jean, abandonnée depuis 1918. La visite des remparts (et de la forteresse) est payante.

Petite astuce : il y a un chemin (gratuit) qui serpente dans la montagne et qui rejoint le sommet et qui offre exactement la même vue que si vous allez aux remparts. Il faut sortir de la vielle ville au nord, longer la rivière Scurda, et prendre le sentier qui grimpe vers les hauteurs. Il y a même la possibilité de faire une halte dégustation fromages et bières au sommet, à la terrasse d’une petite ferme 🙂 Mais ce chouette programme n’est pas pour nous, il fait bien trop chaud pour cette grimpette, on reste tranquillement en bas.

En plus des guerres, la ville de Kotor a aussi été victime de plusieurs tremblements de terre. Le dernier (magnitude 7) date de 1979, et la ville fut en miettes. Juste après, elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco et elle a pu être rebâtie grâce à cette aide. On rentre dans la vieille ville par la porte principale, la Porte de la Mer (Vrata Od Mora). On arrive sur la place d’armes (Trg od Oruzja), la principale place de la vieille ville. On y trouve les principaux monuments restaurés, comme la Tour de l’Horloge (la tour date de 1602 et l’horloge est rajoutée en 1810).

La cathédrale St Tryphon date de 1166 et c’est la plus ancienne et importante église catholique romane de cette partie de la côte Adriatique. La petite église St Luc (1195), isolée sur la place, a la particularité de servir à la fois aux catholiques et aux orthodoxes. Il y a deux autels à l’intérieur.

On décide de faire une petite pause à la terrasse du pub Bandiera (Ulica 2 (sjever-jug)) pour plusieurs raisons : la ruelle est sympathique, il n’y a pas trop de monde, la musique est bonne et il y a des bonnes bières 😉

On flâne au hasard du labyrinthe de petites ruelles. La vieille ville n’est pas très grande, on en fait vite le tour. Malgré les dégâts et les restaurations, elle a gardé le charme authentique des vieilles pierres, et c’est une balade très agréable. Kotor vaut la peine d’y aller 🙂

On peut visiter aussi l’église St Nicolas qui est la cathédrale orthodoxe de Kotor. Elle est récente et date de 1909. A l’intérieur il y a une riche collection d’icônes.

Au bout d’un moment, on en a un peu marre, il y a définitivement trop de touristes à Kotor, alors on décide d’écouter un peu la visite …

Et on aussi une très bonne raison de partir de Kotor, c’est pour aller au petit village de Perast, à une quinzaine de kilomètres. Perast, c’est un peu la perle des bouches de Kotor. C’est un ancien village de pêcheurs, piéton et sans constructions modernes, et tout le monde veut y aller. Et nous, en plus d’y aller, on a encore la chance d’y avoir trouvé un logement incroyaaaaaable !

Il est impossible de se garer dans le village, les seules options sont les deux parkings à l’entrée et à la sortie du village. Et c’est l’effervescence sur les parkings en plein été! Il faut faire la queue pour pouvoir se garer, et le parking est évidemment payant. Le tarif en vigueur (si on trouve de la place) c’est 15 euros. Comme on loge à Perast, on a droit au tarif préférentiel à 8 euros et on nous trouve une place rapidement.

Notre petit coin de paradis à Perast, notre perle rare, c’est la résidence Žmukić. C’est une vieille maison familiale sur plusieurs niveaux, avec plusieurs terrasses. Notre hôte Katarina est super accueillante et simple. Notre bonne étoile du Monténégro nous suit toujours, car on a le privilège d’avoir un petit studio, avec terrasse privée à l’ombre d’une pergola couvertes de vignes avec probablement la vue la plus dingue du séjour. En plus, Katarina nous offre une corbeille de fruits et une bouteille de vin à notre arrivée. Tout ça pour la modique somme de 48 Eur. Le paradis c’est pas si cher en fait ! Et je vous ai déjà dit que le Monténégro c’est beau ? 😉

Face à nous se trouve le détroit des chaines, c’est le passage le plus étroit des Bouches de Kotor. Le village de Perast avait installé une lourde chaîne reliant les deux rives, afin de se protéger des attaques pirates.

Perast connait un age d’or au XVIIe et XVIIIe siècle grâce au commerce maritime et à sa flotte marchande. Des nombreux palais sont construits à cette époque, comme celui sur notre gauche. C’est le plus beau palais du village, le palais des Bujovic. On raconte que l’architecte vénitien qui l’aurait construit aurait été tué par le propriétaire, jeté du balcon, pour l’empêcher de pouvoir construire un palais encore plus beau que celui-ci. Il abrite maintenant un musée maritime.

Le village de Perast est aussi célèbre pour ses deux îlots rocheux. Le premier, c’est l’île aux morts (ou l’île St Georges – Sveti Dorde). C’est le cimetière du village, entouré de cyprès et avec un petit monastère. Cet îlot ne se visite pas.

La deuxième ilot, c’est l’île Notre Dame des Rochers (Gospa od Škrpjela). C’est une île artificielle construite par les habitants de Perast au XVe siècle. La légende raconte qu’en 1452, deux frères pécheurs vénitiens trouvent une icone de la Vierge Marie sur un rocher, à cet endroit de la baie.

Les habitants commencent à y empiler des épaves de bateaux, des rochers, pour finalement construire cet ilot artificiel dans le but d’y construire une église, en 1630. Le 22 juillet, une grande fête religieuse s’y tient, la Fasinada. Cette île se visite, et partout on vous proposera de vous y transporter en barque pour quelques euros.

Nous, on profite tranquillement de cette belle fin de journée, sur cette magnifique terrasse, avec cette superbe vue, et en se sentant incroyablement privilégiés quand on voit les pauvres touristes marcher dans la rue plus bas haha 🙂

Beaucoup de restaurants sont installés sur pilotis avec vue sur le lac, et une bonne partie sont des attrapes touristes. Et comme de toute façon il fait déjà nuit et qu’il n’y a plus rien à voir, on ne choisit pas la vue sur le lac, mais le restaurant Konoba Skolji. Il a une grande terrasse couverte et un four grill à l’extérieur très sympa. On y a passé très sincèrement un excellent moment et un bon repas. Je vous conseille sans hésiter!

L’ambiance à Perast la nuit est vraiment agréable. Comme le village est piéton, il n’y aucun bruit de circulation. Les seules animations, ce sont les enfants qui jouent dans les rues, les habitants qui profitent un peu de la fraîcheur nocturne, et les dernières personnes heureuses aux terrasses des restaurants 🙂 Le village de Perast est une halte incontournable dans un séjour au Monténégro!

La suite du roatrip, le jour 7, ou relire le jour 5.

Monténégro roadtrip jour 1

Dubrovnik – Bijela – Niksic – Nevidio – Zabljak

Pour cette première journée de roadtrip d’une semaine au Monténégro, le départ se fait de Croatie, depuis la ville de Dubrovnik. Le vol pour la Croatie était moins cher, et ça permettait aussi de passer une chouette soirée dans les rues de cette belle ville. Pour rappel, la location de voiture à l’aéroport de Dubrovnik, c’était par l’agence Last Minute Rent a Car, via Adriagate.com. Tout s’est parfaitement passé et je vous le recommande vraiment. Et faites attention, il y a pas mal d’arnaques avec d’autres agences aux noms similaires. (Quelques infos pratiques ici)

La mission de la matinée c’est l’épreuve du passage de frontière entre la Croatie et le Monténégro.

Il y a des contrôles des deux côtés de la frontière et suivant les périodes, le temps d’attente peut facilement être de plusieurs heures ! (sans rire). Donc il vaut mieux prévoir d’y aller tôt le matin, et de croiser les doigts. Une alternative peut consister à couper à travers la Bosnie-Herzegovine en passant par Trebinje. Ce chemin est moins emprunté, mais ça rajoute une frontière de plus et ce n’était pas la meilleure option pour nous. Une autre alternative, c’est la petite route côtière 516 qui amène à un autre poste frontière Njivice-Konfin, beaucoup moins utilisé. La aussi c’est quitte ou double. De notre côté le trafic semblait fluide grace la webcam du poste frontière , et une autre ici 😉 On a donc choisit la route principale et le passage deDebeli Brijeg – Karasovići. La passage de la Croatie vers le Monténégro a été une véritable partie de plaisir. Les contrôles ont pris 30 secondes, génial! Et les premiers kilomètres au Monténégro nous ont montré le cauchemar possible. Dans le sens Monténégro vers la Croatie, sur plusieurs kilomètres, des milliers de voitures étaient bloquées avant la frontière, le stress !

Les premiers kilomètres sur la route principale E65 qui fait le tour des Bouches de Kotor ne sont pas vraiment agréables. C’est l’été, c’est bondé, c’est embouteillé, on roule à 20km/h, et c’est chiant ! Histoire de se détendre, on décide de quitter la route principale pour se poser à la plage. Un peu au hasard (et surtout car à ce moment là, c’était possible de tourner et il n’y avait pas trop de monde), on sort au petit village de Bijela. On trouve facilement à se garer juste au bord de la plage (chance incroyable), et on prend notre premier café matinal en profitant de cette belle vue 🙂

Ici pas de touristes, les locaux profitent du soleil et on se dit que les vacances commencent bien 🙂

J’en profite pour jeter un œil à la météo des prochains jours. La côte sud sera avec un temps couvert et des orages. Alors ni une ni deux, on décide de commencer notre périple par le nord du pays. L’avantage du Monténégro, c’est que le pays n’est pas très grand et qu’on peut facilement improviser son parcours. Attention, il faut bien garder en tête qu’on roule rarement à plus de 50-70 km/h.

Au village de Lipci, je quitte la E65 et j’emprunte la P11 qui grimpe dans les hauteurs. C’est d’ailleurs l’occasion de faire une belle photos des célèbres Bouches de Kotor. Ce n’est qu’un aurevoir, on revient bientôt 🙂

Rapidement, ça devient l’horreur … la route se transforme en un sentier dégueulasse, avec des trous partout, des cailloux qui volent. Je suis déjà en train de me dire que la légende des mauvaises routes au Monténégro est peut être vraie, et que partout dans le pays ce sera comme ça. Je sens déjà la caution de la voiture de location qui s’envole! Bref je stresse un peu …

Heureusement, cette portion de « route en travaux » n’a duré que quelques kilomètres. Une fois la poussière dissipée, on découvre que la campagne au Monténégro est belle ! Et c’est vraiment quelque chose qu’on va répéter inlassablement pendant ce roadtrip : le Monténégro c’est beau! 🙂

En prenant la direction de Niksic, vers le nord, au bord de la route M6 on peut admirer le lac Slansko Jezero. C’est un lac d’origine artificielle. Dans les années 1950, un petit barrage hydraulique est construit et le lac de 9km² se forme et envahit la vallée. C’est le paradis des pécheurs et des chasseurs d’oiseau. C’est calme et c’est très beau

On arrive ensuite à Niksic. Avec 60.000 habitants, c’est la deuxième plus grande ville du Monténégro. Elle a été fondée par les romains il y a bien longtemps, et depuis, pas grand chose à dire. Bien endommagée par les dernières grandes guerres et reconstruite dans un style ‘sans style’, d’un point de vue touristique il n’y a pas grand intérêt. C’est le pôle industriel et culturel du nord du pays. C’est aussi une ville avec beaucoup d’étudiants.

Comme on a faim, on s’y arrête un moment 🙂 Le centre ville se caractérise principalement par une grande place (pas très jolie) et on y trouve tout de même deux chouettes endroits pour se poser.

On commence par le Propaganda Bar, sous les parapluies colorés. C’est le bar cool et sympa du coin. Ambiance tranquille, colorée et agréable. L’occasion idéale pour gouter la Nikšićko. C’est un peu la bière nationale du Monténégro, et elle est justement produite à Niksic par la brasserie Trebjesa! 😉 Comme le Propaganda ne sert pas à manger, on se déporte sur la terrasse juste à côté, à l’Oktoberfest Beer House. C’est tout aussi cool mais moins coloré. Festival de bières en pression et de grillades en tout genre. Préparez votre estomac, au Monténégro, on mange gras!

Si vous avez l’occasion, à une trentaine de kilomètres au sud est de Niksic, vous pouvez aller visiter le célèbre monastère d’Ostrog perché à flanc de montagne. Mais ce ne sera pas pour nous, on reprend la route vers le nord et les paysages de campagne au Monténégro sont toujours aussi photogéniques 🙂

A 45km de Niksic, on passe par le minuscule village de Savnik. Il est situé à la confluence de trois petites rivières de montagne et je trouvais qu’il se dégageait de cet endroit un charme particulier. C’est pourtant un simple hameau perdu et enclavé dans un petit canyon. Sur place vous verrez, c’est beau!

Quelques kilomètres plus loin, il ne faut pas louper sur votre gauche un petit panneau indiquant le Nevidio canyon. La petite route vous emmène vraiment nul part! Nowhere, vous y êtes ! 😀

Après avoir dépassé quelques éco-lodges, vous arrivez au bord d’une zone marécageuse remplie d’oiseaux, c’est super joli !

Et juste après vous avez ce superbe paysage! Au fond à droite il y a une grande cascade Skakavica (mais qui est totalement à sec l’été), et sous mes pieds, il y a le canyon du Nevidio. Il est assez profond et impressionnant, et on peut y réserver des activités de canyoning, et c’est toujours une bonne idée d’en faire 🙂 Le canyon n’a été réellement exploré qu’en 1965.

Après ce petit détour, on reprend notre route vers le nord, et on admire les formations rocheuses tout autour de nous. Encore une fois, c’est beau!

Même cette bête route de campagne déserte qui serpente entre les petites collines : c’est beau! On se croirait sur un fond d’écran Windows!

Enfin on arrive à notre destination pour cette première journée, c’est la petite ville de Zabjlak. Il faut un peu la voir comme un hub dans le nord du pays. Elle est idéalement située pour pouvoir rayonner sur pas mal d’endroits intéressants. Zabjlak est à 1456m d’altitude. On est en plein cœur du parc national du Durmitor. Cette petite ville de 2000 habitants qui se transforme en station de ski l’hiver est clairement devenue une station touristique à la mode. On sent que ça commence déjà à se la jouer vip-lounge par endroits.

Pour le logement, je vous conseille le système du ‘sobe’. C’est la chambre chez l’habitant, et c’est très très répandu au Monténégro. On voit des panneaux ‘sobe’ partout. La salle de bain est partagée et en général le petit déjeuner est inclus, et c’est surtout vraiment vraiment pas cher. En plus ça vous permet de discuter un peu avec les monténégrins. Pour le coup, je vous conseille donc le logement Underwoods Žabljak Guesthouse (b.b Sinjajevinska, Žabljak 84220). On peut aussi le réserver via Booking & Airbnb (23 Euros la nuit, ça va!). Accueil très sympa et la fille des proprios nous fait le topo sur les meilleurs choses à faire dans la région.

Comme la journée n’est pas encore finie, vite vite on en profite ! Direction le célèbre Crno Jezero, surnommé le Lac Noir. C’est LE truc à voir dans le secteur et ça se passe ici 🙂

Pour trouver le resto du soir, tout se passe en gros sur la rue principale de la ville. On a opté pour le Zlatni Papagaj, avec une carte qui mélange nourriture locale et pizzas. Honnêtement c’est sympa mais sans plus …

Le bilan de cette première journée est vraiment positif ! La journée suivante sera-t-elle aussi réussie ? Vous le saurez en lisant la suite 🙂

La suite du road trip, jour 2 …

Vienne – Randonnée dans les vignes

Vous avez envie de sortir un peu de Vienne? Je vous propose une petite balade vraiment sympathique à quelques kilomètres du centre historique 🙂 Les collines qui entourent la ville sont couvertes de vignes, et c’est justement là où je vous emmène! Il faut savoir que dans la métropole de Vienne, il y a plus de 700 hectares de vigne, une cinquantaine de domaines, et une production de 2,4 millions de litres de vin par an! Ca change des quelques malheureux pieds de vignes de Paris à Montmartre haha. Le vin viennois, c’est principalement du vin blanc. Et la spécialité ici depuis des siècles, c’est le « Wiener Gemischter Satz ». En gros, sur les parcelles de vignes, on cultive jusqu’à 20 cépages différents, et ils sont ensuite pressés et vinifiés ensemble. Le but est d’avoir un vin constant et minimiser les risques d’une mauvaise récolte.

Il y a de nombreux chemins de randonnées dans les collines, et vous pouvez avoir plus de détails ici. Je vous propose d’user vos chaussures et d’affuter vos papilles, en suivant une variante du circuit Stadtwanderweg 1 – Kahlenberg. Une petite dizaine de kilomètres vous attendent, et rassurez vous, il y a plusieurs endroits pour se poser, profiter du paysage, et bien sur pour déguster du vin 😉

Pour commencer, il faut prendre le tramway D, et aller jusqu’à son terminus au nord de Vienne, à l’arrêt « Nußdorf, Beethovengang ».

Ensuite, c’est simple, il n’y a plus qu’a suivre le panneau
Stadtwanderweg 1. Le début de la ballade se déroule le long d’un petit ruisseau dans ce charmant village viennois.

Juste après le cimetière, les premières vignes apparaissent, voilà, on est dans la nature, dans des grands espaces, et ça fait du bien 🙂

Certains pieds de vigne sont même sponsorisés par les plus grandes célébrités de la planète, ça rigole pas ! 😉

Quand le chemin rentre dans la forêt , vous avez le choix. Soit vous voulez raccourcir la marche et vous prenez le chemin qui monte sur votre droite. Soit vous avez envie de vous balader et de profiter de cette belle forêt, alors vous continuez votre route le long du ruisseau 🙂 Même l’arbre avec la marque jaune du sentier semble être partagé entre ces deux choix, ou alors c’est qu’il à trop bu 😉

Pour info, si vous prenez le « raccourci » vous louperez un site insolite qui se cache dans la forêt! C’est une maison d’artiste, isolée et perdue au milieu des bois. On peut la voir de l’autre côté du ruisseau.

C’est super coloré, ça a l’air trop cool, mais malheureusement je n’ai pas trouvé plus d’infos sur ce lieu. Si ça vous parle, je suis preneur 🙂

Ensuite, on continue de profiter de cette belle nature 🙂

Après une bonne montée, le chemin sort enfin de la forêt et on se retrouve face à une route. Il faut la traverser, et continuer de grimper la colline en suivant le sentier sur la gauche de la route. Un peu plus loin, il faut prendre la passerelle qui enjambe la route et retourner dans les bois.

Vous arrivez ensuite au pied de la Stephaniewarte. C’est une tour de guet construite en 1887 au sommet de la colline que vous venez de gravir, le
Kahlenberg (484m de haut). La tour fait 22m de haut et servait à surveiller le trafic sur le chemin de fer à crémaillère. Mais de quoi on parle, il est où ce chemin de fer ? on ne voit rien! Et bien en 1873, en vue de l’Exposition Universelle, la ville de Vienne décide de construire un chemin de fer à crémaillère (comme en Suisse), et qui servira d’attraction pour emmener les visiteurs au sommet de la colline. Le petit train fonctionnera tranquillement jusqu’en 1914. Après la guerre, le charbon se fait rare, des vols de traverse de rails ont lieu, et le dernier voyage du train a lieu en 1921. Depuis, l’itinéraire suivi par le petit train a été remplacé par la route que vous venez de longer.

Maintenant, il ne reste que cette tour … et ses toilettes publiques historiques ! 🙂 La dame pipi qui gère l’entrée vous tiendra à l’œil, attention !! 😉

Un peu plus loin il y a un grand banc en pierre semi circulaire, en hommage à la Kaiserin Elisabeth … qui est plus connue sous le nom de Sissi 🙂

Le chemin sort de la forêt et un monument commémoratif vous accueille. C’est ici, en 1683, qu’est arrivée l’armée de secours qui a permis de libérer la ville de Vienne qui était assiégée par les Turcs. Cette bataille où 200.000 hommes s’affrontent marquera la fin de la politique d’expansion des armées ottomanes.

Si l’histoire ne vous passionne pas trop, vous pouvez simplement traverser la place, et slalomer entre les touristes. Car hélas, oui, il y a un grand parking rempli de voitures et d’autobus. Tous viennent s’agglutiner sur la terrasse d’un restaurant ultra bondé.

Il faut bien avouer que la vue sur Vienne est formidable! 🙂

Comme il y a vraiment beaucoup trop de monde ici, je vous propose d’aller un peu plus loin pour faire une véritable halte. Ça se passe à Josefinenhütte. C’est un restaurant très bien situé en lisière de forêt, avec des grandes terrasses dehors. L’ambiance y est très agréable et reposante 🙂 (le site web ).

Attention, je vous conseille de ne pas manger ici (même si c’est surement très bon), mais plutôt de vous rafraichir avec un petit verre (ou deux), avant de rejoindre le lieu où vous pourrez vraiment vous rassasier 🙂

Pour ça il faut traverser le terrain d’accrobranche (juste à côté du restaurant) et reprendre le sentier à travers la forêt. Au premier croisement, prendre à droite.

Quand vous sortez de la forêt, il faut prendre à gauche sur la petite route en direction de Heuriger Hirt.

Un Heuriger, c’est un lieu incontournable de votre séjour viennois. C’est le nom de l’endroit tenu par des vignerons et qui permet de gouter les vins locaux tout en dégustant des spécialités. Il y a de nombreux Heuriger. J’ai beaucoup aimé celui là. Ne serait-ce que pour la vue déjà. Ensuite le buffet était plutôt bien garni, et c’était très bon et vraiment pas cher. Le service peut paraitre un peu rude, mais en fait très sympathique dès qu’on sort en sourire. On y a passé un très bon moment, et je recommande vraiment 🙂

Heuriger Hirt (Eisernenhandgasse 165) : Leur site web

Une fois que vous avez fini de cuver … ou de faire la sieste sur les transats, il est temps de reprendre le chemin. C’est tout de suite plus facile, ça descend ! (et avec un peu de vin dans le sang, la fatigue, on l’oublie vite 🙂 )

La route vous conduit au charmant petit village de Kahlenbergerdorf (avec sa jolie église).

Je vous conseille ensuite de passer sous le pont ….

Et ainsi rejoindre les berges du Danube. Ensuite, il suffit de longer tranquillement ce grand fleuve et passer à côté de nombreuses guinguettes animées 🙂

On arrive enfin au niveau des écluses de Nussdorf qui servent à réguler le débit du canal du Danube qui va vers le centre de la ville.

C’est ici que cette longue ballade s’achève. Il faut prendre le petit tunnel et rejoindre la gare Wien Nussdorf Bahnhof. Et de là, hop un petit tour de train pour rejoindre le centre ville (ou reprendre le tramway D si vous n’êtes pas trop pressé).

Pour continuer à découvrir Vienne :

Gran Canaria – Roque Nublo

Le Roque Nublo, c’est le symbole emblématique de l’ile de Gran Canaria. On pourrait presque le comparer à Uluru en Australie. C’est un énorme rocher, quasiment situé au centre exact de l’ile. Et depuis toujours, il était utilisé comme un lieu de culte par les Guanches. Pour y aller, c’est simple, vous roulez vers les montagnes. Vous trouverez obligatoirement à un moment un panneau vous indiquant la direction de Roque Nublo sur la GC-600. Sur place, il y a un petit parking où vous devriez trouver de la place facilement. Ensuite, on marche.

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Le trajet fait environ 5km aller / retour (par le même chemin). Le sentier est bien pavé au début. Il n’y a pratiquement pas de zone d’ombre sur le site, prenez vos précautions. Personnellement, je vous conseille d’y venir en fin d’après midi. Il y a moins de monde, il fait plus frais, les couleurs sont plus belles, et vous pourrez enchainer avec une magnifique coucher de soleil depuis le Pico de las Nieves. Évidemment, vérifiez la météo avant de partir! S’il y a des nuages, allez ailleurs sur l’ile, car vous ne verrez rien!

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Les paysages aux alentours sont magnifiques. Toute la zone est protégée depuis 1987.

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En rentrant dans une petite forêt de pins, le sentier devient plus pentu et sinueux.

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A la sortie de la forêt il faut escalader un petit plateau rocheux. Le chemin n’est pas indiqué, mais c’est pas très compliqué, il suffit de grimper, on ne peut pas se tromper 🙂

Ensuite, bim !! On se retrouve sur un plateau rocheux désertique, avec au fond, l’énorme masse de Roque Nublo, et à ses côtés le rocher de la Rana (la grenouille). La mise en scène est tellement parfaite qu’on a du mal à imaginer que c’est l’œuvre de la nature. Le Roque Nublo, c’est un gros monolithe de basalte qui fait 80m de haut! Il serait vieux d’au moins 4 millions d’années. C’est un des rochers naturels les plus grands du monde. Ça ne se voit pas trop sur la photo, mais on est vraiment tout petit à côté.

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En contournant le rocher, on peut profiter d’un panorama de dingue sur toute la partie ouest de l’ile et au loin, l’ile de Ténérife avec son grand volcan Teide.

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Rien que pour cette vue là, cette balade au Roque Nublo est un incontournable de votre séjour à Gran Canaria! 🙂

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La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !

Las Palmas
Le Nord
L’ouest
L’est
Le sud
Le centre

Gran Canaria – Centre

Pour découvrir le centre de l’ile de Gran Canaria, il faudra s’engager dans le massif montagneux de Cumbre. J’espère que votre voiture de location en a dans le moteur! Il y a tellement de lieux et de paysages incroyables à découvrir, ça me donne déjà envie d’y retourner. Hop en route!

(petite conseil évident mais qui peut vous éviter bien des ennuis : vérifiez bien la météo avant de partir ! Les nuages ont tendances à s’agglutiner sur la montagne. Si c’est couvert, allez ailleurs! sinon vous passerez votre journée dans la brume et ce serait dommage ;-))

Teror

Teror est considéré comme le plus beau village de l’ile. Il est situé à mi hauteur dans les montagnes, à une vingtaines de kilomètres de Las Palmas. Il faut dire qu’il ne manque pas de charme avec ses rues pavées, sa belle architecture canarienne et ses maisons à balcons en bois de « tea » (pin canarien).

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Le point central du village, c’est la Plaza de Teror, et la basilique Notre Dame du Pin. Elle date du XVIIe siècle. A l’intérieur se trouve une statue de la sainte patronne de l’ile, la Virgen del Pino. Le 8 septembre il y a une grande fête religieuse traditionnelle où tout le village (et le reste de l’ile) est en effervescence.

La légende raconte que la Vierge est apparu aux habitants de l’ile en 1481, devant un grand pin. D’où son nom de Vierge du Pin. Le pin fut détruit par la foudre en 1684 et à sa place se trouve maintenant une petite colonne surmontée d’une croix.

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En vous baladant dans les ruelles vous pourrez découvrir la Plaza Teresa de Bolivar. Teresa était la petite fille du Marquis de Teror, et aussi l’épouse de Simon Bolivar le « libérateur » (il y a d’ailleurs une statue de lui ici). C’est un peu étrange quand on sait qu’il a combattu pour l’indépendance des pays d’Amérique du sud face à la couronne d’Espagne, et qu’il n’a pas hésité à faire fusiller des milliers d ‘espagnols et de canariens durant ses guerres.

La rue Calle Real de la Plaza est très belle et évidemment très touristique. Les belles façades ont toutes été rajoutées récemment pour donner du cachet comme on dit. Si on fait abstraction des boutiques à touristes avec les produits locaux made in China, la rue reste très agréable.
Teror est aussi connu pour son eau. Vous retrouverez les bouteilles d’eau Aguas de Teror sur toute l’ile.

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Info pratique : il y a un parking gratuit à l’entrée du village, près de la station de bus.

En prenant un peu plus d’altitude on a ce genre de végétation et de paysages. On est bien loin de la plage et des dunes de Maspalomas. Dépaysement et sourire aux lèvres garanti 🙂

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Ballade incroyable au milieu des fleurs … et des milliers d’abeilles qui butinaient!
Petit coup de stress 😛

Si vous grimpez vers le centre de l’ile en venant depuis Telde, vous roulez donc sur la GC-130. Vous pouvez en profiter pour faire une très belle randonnée, celle de Barranco De Los Cernícalos.

Caldera de Los Marteles

N’oubliez pas non plus de vous arrêter à la Caldera de Los Marteles. Cette cuvette d’origine volcanique fait 80m de profondeur et 550m de diamètre. De nombreux chemins de randonnées sillonnent la région classée Réserve de biosphère par l’Unesco depuis 2005.

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De l’autre côté de la route, le mirador Caldera de Los Marteles offre ce paysage … c’est juste trop beau !! 😀

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Roque Nublo

Roque Nublo, c’est un peu l’emblème de Gran Canaria. Une énorme monolithe de basalte de 80m de haut se dresse sur un sommet dégagé. C’est presque trop beau pour être vrai!

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Plus d’infos et de photos ici 🙂

Si vous avez une petite faim durant votre périple sur les routes montagneuses du centre de l’ile au milieu des pin, il n’y a pas beaucoup de choix qui s’offrent à vous … nous on a fait halte au Restaurante Grill La Cumbre. Je pense que pour une bière / glace en terrasse à côté du jardin, ça vaut le coup. Pour le reste, les avis ne sont pas géniaux (il y a mêmes des histoires de vols sur le parking du resto). Personnellement j’ai trouvé le lieu cool (l’effet de la bière sans doute haha).

Pico De Las Nieves

Le Pico de las Nieves (pic des neiges) est le 2e plus haut sommet de l’ile avec une altitude de 1949m. On peut le rejoindre facilement en voiture en suivant la route GC-130. Le parking n’est pas très grand mais avec un peu de chance vous devriez avoir de la place pour le clou du spectacle : un coucher de soleil fabuleux avec le Roque Nublo en arrière plan!

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En attendant le coucher de soleil, et si vous n’êtes pas plongé dans un apéro sur le mirador, il y a de petites balades possibles pour aller voir les bizarreries rocheuses du coin (le Roque del Señor Champiñon et Ventana de Morro par exemple, je vous laisse chercher 😉 )

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Au sommet, il y a aussi une installation de radars et de télécommunications des forces armées espagnoles. Zone interdite.

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Et voici pourquoi il faut venir ici : un coucher de soleil de dingue sur le Roque Nublo et l’ile de Tenerife au loin. C’est pas un truc de malade ça ? Raaaah la nature fait des choses vraiment incroyables des fois 🙂 Pas d’excuses pour louper ce spectacle!!

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On a l’impression que l’ile de Tenerife flotte sur une mer de nuages … j’en ai presque la larme à l’œil ! 🙂

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Oui j’ai mis beaucoup de photos du coucher de soleil … Et encore, je me suis retenu!
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Si vous rejoignez le centre de l’ile en venant de Playa de Mogan, alors préparez vous à en prendre plein la vue! Au début la route GC-200 monte tranquillement dans la montagne, et ensuite, prenez la GC-605 direction Tejeda. Là vous pénétrez dans un paysage qui envoie du lourd!

Les Gorges de Mogan

La route GC-605 est assez étroite, il y les ravins juste à côté, plein de virages, et on prie pour ne pas croiser une seule voiture! Mais ça vaut vraiment le coup de stresser un peu au volant, car le paysage est fantastique!

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Halte obligée au Mirador el Mulato pour profiter de la vue sur les gorges.

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Peu après il y a un petit lac surgit de nul part, Presa del Mulato. C’est en fait un lac artificiel, il y a un petit barrage.

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Plus loin sur la route se trouve un autre lac de barrage, Presa de las Ninas.

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Ici le paysage est presque désertique. Des cailloux, de la pierre, et encore des cailloux!

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Enfin, après un long périple dans une montagne sauvage et désertique, la petite route GC-605 rejoint le petit village perdu de Ayacata. De là, on peut repartir vers le sud en suivant la GC-60.

San Bartolomé de Tirajana

Le village de San Bartolomé de Tirajana est tout petit, mais en terme de superficie, c’est la plus « grande » commune de l’ile. Son territoire descend jusqu’au dune de Maspalomas!

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La grande entrée du cimetière, perché sur la colline qui domine le village.

J’avoue que la visite du village ne faisait pas particulièrement pas partie de notre objectif ce jour là. En effet, ce que je cherchais se trouvait un peu plus loin vers le sud … Notez tout de même que tout le long de la route, mince, c’est beau quoi !!

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Degollada de La Yegua

Ce que je cherchais, c’était Degollada de la Yegua. Derrière ce nom barbare se trouve un mirador de plus aux Canaries ? que nenni! un putain de mirador avec une vue de dingue à couper le souffle ! J’étais personnellement scotché, je ne m’attendais pas à aussi grand, aussi majestueux. On ne se rend pas bien compte de la dimension du canyon sur les photos, mais réellement, la route sinueuse qui y mène mérite amplement le temps qu’on y passera

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On a une vue incroyable sur le ravin de Fatage, un canyon de 15 kilomètres de long.

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J’aurais vraiment adoré pouvoir rester plus longtemps jusqu’au coucher de soleil, mais on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut dans la vie 🙂 En tout cas, je vous recommande ce lieu à 100% !!

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Ensuite, la route GC-60 vous emmène jusqu’à la banlieue nord de Maspalomas, à quelques kilomètres seulement.

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La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !

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Gran Canaria – Ouest

C’est parti pour la découverte de l’ouest de Grand Canaria, hop en route! Il faut tout d’abord suivre la grande route GC-2 jusqu’à son terminus dans la petite ville de Agaete. Une fois arrivé, le périple sur la cote occidentale commence.

Puerto de las nieves

Puerto de las nieves, c’est un tout petit village de pécheurs avec seulement quelques petites ruelles agréables. C’est ici qu’on peut prendre le ferry pour Santa Cruz de Tenerife. Si vous êtes dans les parages du 4 au 7 aout, vous pourrez assister à la Bajada de la Rama. Ces festivités ont pour but d’amener la pluie, il y a des grandes processions et des danses qui rejoignent l’église du village.

Il y a 2 plages pour la baignade (plages de cailloux) : la playa de las Nieves qui donne directement sur le port et qui se transforme en « piscine à vagues » quand le ferry arrive. L’autre plage, la playa dedo de dios est plus calme et l’eau est incroyablement transparente.

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A ce propos, vous verrez de nombreux panneaux indiquant le Dedo de Dios (Doigt de Dieu). On a beau le chercher, on ne voit rien de spécial. A part peut être cet ilot rocheux légèrement pointu ? mais il faut être sacrément imaginatif pour y voir un doigt … et c’est bien normal, car le fameux Dedo de Dios s’est écroulé dans la mer pendant une tempête en 2005. Il ne reste plus que la « main de Dieu » (ce qui est déjà pas mal hein).

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C’était un pic de basalte de 30 mètres, et ça ressemblait à ça :

dedo de dios
le Dedo de dios … avant … dommage …

En marchant tranquillement le long de la côte, on arrive aux Salinas. On extrayait le sel marin ici, et maintenant la zone est reconvertie en piscines naturelles. Sentir le fracas des vagues qui s’écrasent de tous les côtés tandis qu’on barbote tranquillement dans son bassin au calme, c’est assez cool 🙂

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Le bord de mer le long de Calle el Muelle est refait à neuf, et c’est vraiment agréable en fin d’après midi, je vous le conseille.

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Ensuite, accrochez bien votre ceinture ! On prend la route GC-200 direction La Aldea, et il va falloir avoir le cœur solide! Au menu : une route étroite, des milliers de virages, des camions qui arrivent en sens inverse alors qu’il y a déjà à peine la place pour la voiture, et des falaises à pics impressionnantes de plusieurs centaines de mètres au bord de la route, et bien sur, des paysages incroyables. Ça vaut carrément le coup, c’est parti ! 🙂

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J’exagère à peine, la GC-200 est réputée comme étant la route la plus dangereuse d’Espagne, mais aussi la plus belle. Il y aurait 365 virages, mais j’ai pas pris le temps de les compter. Pour les plus stressés, il y a la possibilité d’abréger une partie du trajet en utilisant un tunnel ouvert en 2017.

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Le long de la route, vous pourrez faire une petite halte et suivre le Barranco de Guayedra, qui mène à un EcoResort caché et au calme avec la plage de Guayedra et son sable fin noir à l’abri des touristes.

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Mirador del Balcón

C’est l’arrêt incontournable si vous venez dans l’ouest de l’ile et que vous avez les couill… euh le courage de suivre la GC-200. Le Mirador del Balcon c’est la récompense. Ce promontoire aménagé au dessus du vide vous offre une vue magnifique sur les falaises « la cola de dragon » . Si ce n’était pas aussi long pour le rejoindre, ça donnerait envie d’y revenir plusieurs jours de suite pour profiter des différentes ambiances, et du coucher du soleil qui doit être juste incroyable!

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Los Caserones

C’est la fin de votre calvaire, vous avez survécu, vous être à la pointe ouest de l’ile. Bravo, il est temps de se remettre de vos émotions et de vous garer à Los Caserones, un minuscule village tranquille au bord de la mer.

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Ensuite vous posez vos fesses sur la terrasse du petit bar Avenida qui donne directement sur la mer. Le cadre est vraiment chouette, les locaux (et les chats) profitent du soleil, le patron est super sympa, bonne ambiance, je recommande! 🙂 La bière est bonne et la nourriture aussi!

Vous pouvez vous baignez sur la petite plage ou en profiter pour randonner un peu dans les sentiers le long de la côte.

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Et ensuite ? … et bien soit on continue sur la GC-200 vers le sud en direction de Mogan pour rejoindre Puerto de Mogan au sud de l’ile ou grimper vers le centre de l’ile … ou sinon, on reprend la terrible route des falaises dans le sens inverse! Rassurez-vous, le trajet parait toujours plus court sur le chemin du retour 😉

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Lanzarote – Parc Naturel des volcans (Los Volcanes)

Le Parc Naturel des Volcans (Los Volcanes) a été créé en 1987 pour étendre la zone protégée des volcans qui fait partie des endroits à visiter obligatoirement quand on est à Lanzarote! Son accès est libre est gratuit. Il englobe le parc de Timanfaya (où là, c’est payant), qu’on peut découvrir ici (et ça vaut le coup!). On retrouve des immenses mers de lave refroidies, jusqu’à l’horizon, et qui sont infranchissables. On les appelle les Malpais.

canaries lanzarote los volcanes

Pour commencer, allons voir des volcans de plus près! Il faut par exemple rejoindre la route LZ-56. En arrivant depuis le sud, le premier arrêt se fait sur une petite aire de parking à gauche.

Volcan El Cuervo

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere el cuervo

Ce volcan, El Cuervo (le corbeau) a une importance particulière, car il a été le point de départ des 6 années d’éruptions qui ont radicalement changées l’ile de Lanzarote. Dans la nuit du 1er septembre 1730, le cratère du volcan explose et libère le passage à un véritable raz de marée de lave qui va couler vers le nord-ouest de l’ile, en recouvrant les fermes, les hameaux, les champs, tout ce qui se trouvait sur son passage. Comme de nombreux volcans sur l’ile, il a ensuite été utilisé pour servir de mine afin de récupérer des matériaux de construction et aussi pour chercher de l’olivine. Toutes ces activités ont maintenant cessées et un chemin a été aménagé pour le préserver. Il est interdit de grimper au sommet (et tant mieux, la surface du cratère est impeccablement lisse).

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On voit un énorme bloc rocheux dans le champ de lave sur la droite : c’est un morceau du cratère du volcan, propulsé ici lors de l’éruption!

L’entrée dans le cratère du volcan est assez saisissante.

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Montana Negra

De l’autre côté de la route, en face, se trouve la Montana Negra (à droite sur la photo). C’est un bon exemple de la complexité de l’histoire volcanique de l’ile. Car s’il se situe au milieu des volcans ayant émergés en 1730, alors que lui est vieux, beaucoup plus vieux! Il date de plusieurs milliers d’années! Les différences d’age entre vieux et jeunes volcan sont difficiles à voir, car ils ont été recouverts par de telles quantités de cendres lors des récentes éruptions, qu’ils ont tous subis un lifting, et se ressemblent avec une silhouette propre et nette.

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Le volcan fait 518 m de haut. Il n’y a pas de parking facile d’accès.

Caldera Colorada

Un peu plus loin sur la route LZ-56, il y a une petite aire de parking sur la droite. D’ici, on peut emprunter un petit chemin de 4km de long qui permet de faire facilement le tour de la Caldera Colorada.

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Le long du chemin, une quinzaine de panneaux donne des informations sur le volcan et la région. Le nom de « montagne colorée » est due à sa couleur rouge, qui est le résultat de l’oxydation de sa roche volcanique riche en fer. Ce volcan est assez « récent », c’est un des derniers en activité en 1736. Son sommet est à 459m (et il est en principe défendu d’y grimper).

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On découvre une énorme bombe volcanique de plusieurs mètres. Il s’agit d’une grosse quantité de lave projetées dans les airs pendant l’éruption et qui a le temps de refroidir avant de revenir s’écraser au sol, comme une bombe.

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On voit ici la coulée refroidie provenant du lac de lave du cratère quand celui-ci a débordé.

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Si vous avez le temps et l’opportunité de le faire, il y a une randonnée qui vaut son pesant d’or : c’est grimper au sommet de la caldera Montana Blanca. On peut y accéder depuis le village de Mancha Blanca. C’est un immense cratère en partie recouvert de chaux blanchâtre (d’où son nom) et très bien conservé. Une randonnée spectaculaire que je n’ai malheureusement pas pu faire aaaaaaaaaaah! 😛

Direction maintenant la côte ouest de l’ile, là où les flots de lave ont fini par se jeter dans l’océan. La route LZ-704 qui y mène est magnifique ! 🙂

canaries lanzarote los volcanes route lz 704
canaries lanzarote los volcanes cote ouest

On arrive au petit village de Golfo (175 habitants), isolé et situé dans un cadre splendide. C’est traditionnellement un village de pêcheurs.

canaries lanzarote golfo village plage cote
canaries lanzarote golfo village plage cote
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C’est aussi un très bon spot pour admirer les couchers de soleil sur l’océan 🙂

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Laguna Verde

Un site exceptionnel à visiter se trouve juste à côté!

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Ici se trouvait un volcan, El Golfo, qui était aussi en éruption en 1730-1736. Le cratère du volcan, en parti sous-marin, a fini par être détruit. Il n’en reste plus qu’une moitié, qui forme un grand arc de cercle. Au fond de ce reste de cratère se trouve une lagune verte, aussi appelée Charco (flaque). Cette lagune est séparée de l’océan par une plage et son eau est très salée (encore plus que celle de la Mer Morte). Sa couleur verte est du en partie à cette salinité et à la présence en très grande quantité d’une petite algue marine, la Ruppia maritima. La couleur est plus prononcée en fin de journée, mais le lieu mérite bien d’y revenir plusieurs fois pendant votre séjour, pour varier les ambiances suivant l’heure de la journée.

canaries lanzarote laguna verde el golfo plage

Il est interdit de se baigner dans la lagune. Idem pour l’océan, car le courant est très fort le long de la plage. La taille de la lagune est en train de se réduire petit à petit à cause de l’évaporation, car il semblerait que depuis quelques années, les infiltrations d’eau de mer qui l’alimentaient ne passent plus… Ce petit bijou de la nature est donc en train de s’effacer petit à petit. Pour la petite histoire, la Laguna Verde apparait dans le film « 1 millions d’années avant JC ».

Playa Montana Bermeja

Juste en sortant de Golfo, il faut prendre la petite route côtière LZ-703. Au bout de quelques minutes, on arrive à la Playa Montana Bermeja. Il y a une petite zone de parking. La plage de sable noir est magnifique! Il y a beaucoup de vagues et parfois des surfeurs viennent se faire plaisir ici.

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Entre la plage et la route, il y a aussi une petite lagune (charco). Interdit de s’y baigner.

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Et derrière la route, côté parking, c’est la Montana Bermeja, qui est très colorée grâce à la teneur en fer de sa roche.

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Pour info : il y a une étendue de terrain épargnée par les coulées de lave juste derrière la Montana Bermeja et il est tentant d’y aller, mais c’est une zone interdite : c’est un terrain militaire qui sert comme champ de tir!

Quelques centaines de mètres plus loin, toujours le long de la route côtière LZ-703, on arrive au parking permettant de découvrir des falaises.

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Los Hervideros

Bienvenue aux falaises de Los Hervideros. Ça signifie en gros « sources bouillonnantes », et pour cause, les vagues de l’océan viennent s’écraser en gerbes contre les falaises basaltique, le vestige des éruptions passées. Et c’est un festival de bruit, de fracas et d’écumes ! 🙂

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L’assaut des vagues dans ces falaises de 15m de haut a fini par creuser des grottes où ça bouillonne sévère à chaque ressac. Des petits sentiers sont aménagés et permettent de profiter du spectacle au plus près. C’est super impressionnant, on a l’impression qu’un train passe sous nos pieds car le sol vibre sous la violence des vagues!

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Un tout petit peu plus loin sur la route, juste avant le virage donnant sur les salines, il y a un petit écart sur la route à droite, arrêtez vous ici, et approchez vous des falaises. Ici c’est un nouveau spectacle de la nature, avec cette fois, une grande arche de roche! Croyez-moi ça vaut le coup d’œil 🙂 Il faut faire un peu attention : site non protégé, beaucoup de vent, et on a vite envie d’être au plus près de la nature déchainée

canaries lanzarote falaises ocean arche

Ensuite c’est le retour à « l’ile normale », on quitte les coulées de lave et le parc de Los Volcanes, et on part à la découverte du sud de Lanzarote, et ça se passe ici, allez, hop en route! 🙂

canaries lanzarote falaises ocean


La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
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Parc de Timanfaya
Les plages du sud