C’est la dernière journée de ce séjour au Monténégro, et on se réveille dans un endroit absolument sublime. C’est la maison Žmukić dans le charmant village de Perast sur les rives des Bouches de Kotor. Et c’est sans aucun doute le meilleur logement de tout notre séjour. Je vous le recommande vraiment! 🙂 On grasse mat’ paisiblement en profitant de la vue sur la baie de Kotor. Le va et vient des embarcations depuis le quai du village jusqu’aux ilots a déjà commencé. Les touristes arrivent par parquets!
Le planning de la journée est (malheureusement) simple : on part de Perast, on quitte le Monténégro, on rend la voiture à l’aéroport de Dubrovnik en Croatie et on rentre en France …
On profite de notre statut privilégié de « résidents temporaires de Perast » pour flâner dans les ruelles du village. Je me rends compte que beaucoup de maisons rénovées doivent héberger une population assez aisée. Les quelques rares voitures qu’on croise sont assez luxueuses.
Au milieu du village, on trouve le clocher de l’église St Nicolas (Sveti Nikola). Sa construction commence en 1691, il fait 55m de hauteur. Il y a une inscription à l’entrée pour commémorer la victoire des vénitiens sur les ottomans dans les Bouches de Kotor en 1657.
La grande célébrité du village de Perast, c’est Matija Zmatjevic. On trouve d’ailleurs son buste en bronze sur une place. Il né en 1680 dans une des grandes familles du village et il rentre dans la marine vénitienne en tant que capitaine à 18 ans. En 1709, le chef de la famille Bujovic (autre grande famille de Perast, et rivale des Zmatjevic) est assassiné dans la rue. Matija est soupçonné, ça chauffe pour lui et il décide de s’enfuir jusqu’à Istanbul, où il trouvera refuge chez l’ambassadeur de Russie. Ce dernier, le trouve malin et très doué, et il le recommande pour la marine impériale russe que le Tsar Pierre 1er est en train de créer. Grâce à son talent, il remportera de nombreuses batailles décisives contre la marine suédoise et sera même promu au titre suprème :Amiral de la flotte impériale russe en 1727. La star locale quoi 🙂
C’est d’ailleurs grace à son influence que le Tsar Pierre 1er fera ouvrir une école navale à Perast pour former les futurs cadres de la marine russe.
On contemple à nouveau les 2 ilots à quelques encablures du village : l’île aux morts et Notre Dame du Rocher.
Il est temps de quitter ce petit havre de paix. Franchement, quand vous voyez ce genre d’endroit, ça vous donne pas envie d’y rester ? 🙂
On reprend la voiture et on suit la route qui longe les Bouches de Kotor. Elle est beaucoup moins encombrée que lors de notre premier journée au Monténégro, où on roulait réellement au pas sur des kilomètres, coincés dans des embouteillages.
Un dernier coup d’oeil mélancolique sur cet endroit magnifique …
Ensuite, c’est à nouveau la grande interrogation pour le passage de la frontière en le Monténégro et la Croatie. A l’aller, tout s’était parfaitement déroulé en quelques minutes. Pour le retour, on hésite jusqu’au dernier rond-point : prendre ou pas la petite route du littoral que personne ou presque n’utilise et qui mène à un autre poste de frontière? Finalement on décide de rester sur la route principale. Cette fois, mauvaise pioche, ça n’avance pas. Le passage en Croatie nous prendra environ 1h30. C’est encore assez honnête en comparaison avec les témoignages de personnes qui y sont restées de nombreuses heures! C’est en tout cas un point à garder en tête si vous avez un vol à prendre. Ne la jouez pas trop optimiste et gardez de la marge en terme d’horaire, on ne sait jamais!
On se retrouve ensuite en Croatie, on hésite à retourner flâner dans les ruelles du Dubrovnik mais faute de temps on ira directement à l’aéroport. Le retour de la voiture à l’agence de location s’est déroulée sans aucun problème! J’étais un peu stressé car une portière était un peu rayée par des branchages, mais rien à signaler, nickel! Je vous confirme donc qu’avec Last Minute Rent a Car, à l’aéroport de Dubrovnik, tout se passe très bien 🙂 (à ne pas confondre avec d’autres agences ayant un nom similaire hein)
Le retour en France sera assez dur, car on a réellement passé un séjour incroyable qui dépassait largement tout ce qu’on avait pu imaginer. On en a littéralement pris plein les yeux 🙂 J’ai adoré le Monténégro et cette incroyable densité de lieux et de paysages concentrés dans un si petit pays. Il faut vraiment en profiter et aller découvrir toutes les richesses du Monténégro avant qu’il ne tombe petit à petit dans les pièges du tourisme de masse. J’aurais adoré y passer plus de temps, car il y avait encore énormement de randonnées et de lieux à voir dans ma longue liste de choses à faire 😉
Je crois que je me répète, mais … LE MONTENEGRO, C’EST BEAU! 🙂
Sveti Stefan – Mausolée dans le parc du Lovsen – Kotor – Perast
C’est le sixième jour au Monténégro et pourtant on a l’impression d’y être depuis un mois déjà! On a la tête remplie d’images et de paysages différents, et on va encore en rajouter beaucoup d’autres aujourd’hui ! On se réveille tranquillement après une excellente nuit à la Guest House Đurašević et on profite de la super vue depuis de le balcon de la chambre.
La presqu’île de Sveti Stefan (l’enclos privé pour riches) est bien visible et on décide que cette vue nous suffit. On ne cherchera pas à se rapprocher d’avantage car de toute façon, on n’aura que ça : une vue de loin.
Pour l’heure, on prend le petit déjeuner sur la terrasse après avoir piqué une petite tête dans la piscine, et ça, c’est super cool 🙂 On potasse rapidement le parcours de la journée : découvrir un mausolée incroyable dans le parc du Lovcen, se balader dans les ruelles de Kotor, et profiter de la douceur de vivre à Perast. Petit programme bien sympathique pour une journée qui sera bien remplie! C’est parti, hop en route 🙂
On prend la route M2.3 vers le nord jusqu’à la petite ville de Cetinje. C’est l’ancienne capitale historique du Monténégro. Son histoire commence quand le roi Ivan Crnojević créé cette ville au XVe siècle pour y fonder sa nouvelle capitale et la défendre plus facilement face aux assauts des vénitiens et des ottomans. Elle restera la capitale du pays pendant des siècles jusqu’en 1944 quand Podgorica devient de fait la nouvelle capitale administrative du pays. Maintenant, elle ressemble à une petite ville de province endormie et coincée entre les montagnes. Si vous avez le temps et l’envie, à côté de Cetinje, vous pouvez visiter la grotte de Lipa (stalactites, stalagmites, tout ça tout ça).
Depuis Cetinje, on prend la petite route qui grimpe dans les monts du Lovcen. Le parc national du Lovcen est créé en 1952 et a une superficie de 62 km². La route est super agréable, il fait doux en altitude, ça sent bon le pin, il y a comme des petits airs de Corse. C’est très joli.
Le mont Lovćen est en réalité composé de deux pics : à gauche le Štirovnik (1479 m), et à droite le Jezeski (1657 m). C’est au sommet du Jezeski que nous allons.
Il faut d’ailleurs payer un droit d’entrée pour le parc national à un petit guichet (2 Euros par personne). Le parking au sommet est vraiment anecdotique et il faudra vous garer comme tout le monde : à l’arrache le long de la route dans la montée. Faites au mieux, et n’oubliez pas de bien serrer votre frein à main ! 😉
Après une petite marche, on arrive devant un escalier qui grimpe jusqu’au Mausolée de Petar II Petrovic-Njegos. En principe, il faut payer 5 Eur par personne dans une petite guérite avant le tunnel, mais il n’y a personne : joie !
Joie de courte durée, car ensuite, il y a 461 marches à monter! Et à l’arrivée, les gardiens font payer l’entrée (zut) et nous donnent cette superbe page explicative avec une mise en page au top ! … on n’a même pas essayé de la lire mais on a bien ri ! 🙂
Ce mausolée est donc en l’honneur de Petar II Petrovic-Njegos et son nom nous est totalement inconnu. C’est un écrivain philosophe religieux. Il devient prince-évêque du Monténégro en 1830 alors qu’il n’a que 17 ans. Il créera une véritable structure d’état gouvernemental avec un sénat, des représentants locaux etc … il est reconnu est respecté par l’empire ottoman, par la Russie et par les voisins et frères Serbes. Il donne au Monténégro les moyens d’exister un peu plus dans cette Europe du XIXe siècle. Il meurt à 37 ans de la tuberculose.
En 1855, le prince Danilo fait porter les restes de son prédécesseur dans une petite chapelle au sommet du mont Jezeski conformément à ses derniers souhaits. La chapelle est détruite par les autrichiens en 1916. En 1925 une nouvelle chapelle est construite et il est inhumé une seconde fois. En 1951, pour le centenaire de sa mort, on décide de faire plus grandiose, et Tito ordonne la construction d’un mausolée (il faut flatter le sentiment nationaliste). Il est inauguré en 1974. Une réalisation dans un pur style « réalisme socialiste » brut communiste.
Dans une petite crypte souterraine très sobre, on peut voir le cercueil en marbre blanc de Petar II Petrovic-Njegos.
Le clou du spectacle se trouve à l’arrière du mausolée. C’est une petite plateforme de pierre offrant un panorama à 360° sur tout le Monténégro. Ce lieu est magique !
Ici par exemple on peut voir le lac Skadar au loin et même deviner la capitale Podgorica loin au fond …
Ici on embrasse le parc du Lovcen, on devine les Bouches de Kotor, et les montagnes à l’horizon qui marquent la frontière avec la Croatie et la Bosnie-Herzégovine.
Attention si vous avez le vertige, le chemin pour y accéder est sur la crête du mont.
Le grand air ça ouvre l’appétit, et quand c’est un grand air majestueux comme ça, ça donne vraiment super faim! En bas des marches, au niveau du parking, il n’y a qu’un seul restaurant, le Lookout Restaurant … et quand un mec déguisé en habit traditionnel vient te vendre le menu dans un anglais approximatif, ça te donne pas vraiment envie d’y aller! Mais on a faim, on rentre, et surprise, en fait c’est pas si mal! Il faut absolument manger dehors sur la terrasse avec vue incroyable, et les viandes grillées sont bonnes et les prix tout à fait honnêtes. Donc n’hésitez pas, rentrez dans ce resto à touristes!
L’estomac bien rempli, on remonte dans la voiture, et direction Kotor! Il est possible de revenir à Cetinje et faire le tour du Lovcen par le nord sur la grande route P1. Mais les grandes routes, c’est trop simple, trop facile. Je décide donc de prendre la petite route qui zigzague au sud du mont Lovcen. C’est beaucoup plus court, pas forcément plus rapide, mais au moins on est au calme 🙂 et on croise les doigts pour ne croiser personne car il n’y a pas trop la place! (c’est un peu souvent le cas au Monténégro).
Avec cette petite route, on a le privilège d’avoir cette magnifique vue sur les Bouches de Kotor. En bas de la photo on distingue la ville de Kotor. Ce qu’on appelle les Bouches de Kotor, c’est une grande baie de la mer Adriatique qui s’enfonce dans le Monténégro. Ça a l’allure d’un grand fjord mais ça n’en est pas un. Les fjords sont d’origines glaciaires et sont très profonds. Ici, c’est un canyon noyé et sa profondeur dépasse à peine 60 m. Elle fait partie du club des plus belles baies du monde (si, ça existe!).
On retrouve la grande route P1 et on va descendre sur Kotor par une route mondialement connue: la route Serpentine. Pourquoi cette célébrité? Car sur une portion de 8.3 km il y a 16 virages en épingle à cheveux extrêmement serrés avec une pente moyenne de 5%. Rajoutez à ça : une visibilité quasi nulle, une route étroite où il est très rare de pouvoir croiser une voiture, et du bitume pas toujours de bonne qualité. Quand on voit ça sur le GPS de la voiture, on sait que les ennuis commencent! 😀
Ah oui au fait, il y a aussi des bus sur cette route !! Notre bonne fée de la voiture de location continue de nous suivre, car on se retrouve justement derrière un bus dans la descente, et il ouvre le passage pour nous, easy. Cette route c’est un peu la roulette russe. Soit ça se passe très bien (en dépassant rarement les 30-40 km/h), soit ce sera l’enfer si deux bus doivent se croiser et que la file de voitures derrière doit elle aussi tenter de faire marche arrière et vous pouvez y passer des heures! En tout cas ça me parait bien plus malin de la prendre dans le sens de la descente.
Avec soulagement on arrive à Kotor sains et saufs et sans égratignures pour la voiture. Il y a énormément de monde ici, on sent que les majorité des touristes s’agglutinent autour des bouches de Kotor. On tente notre bonne étoile une nouvelle fois en rentrant sur le parking du port, juste devant l’entrée de la vieille ville. Encore une fois c’est fabuleux, une place se libère juste devant nous. Ces anecdotes paraissent sans intérêts je sais mais quand elles se multiplient tout le long du séjour, ça parait incroyable. Tout se passe bien ET au bon moment ! Vive le Monténégro haha 🙂
La ville de Kotor a été fondée par les romains, et depuis des siècles elle a été ravagée et pillée a de nombreuses reprises suivant les conflits (les mongols, les vénitiens, les turcs, etc …). A cause de ces nombreux affrontements, la ville s’est peu à peu mise à l’abri derrière d’imposants remparts. Ils montent jusque sur les hauteurs et incluent plusieurs bastions fortifiés.
Au sommet se trouve la forteresse Saint Jean, abandonnée depuis 1918. La visite des remparts (et de la forteresse) est payante.
Petite astuce : il y a un chemin (gratuit) qui serpente dans la montagne et qui rejoint le sommet et qui offre exactement la même vue que si vous allez aux remparts. Il faut sortir de la vielle ville au nord, longer la rivière Scurda, et prendre le sentier qui grimpe vers les hauteurs. Il y a même la possibilité de faire une halte dégustation fromages et bières au sommet, à la terrasse d’une petite ferme 🙂 Mais ce chouette programme n’est pas pour nous, il fait bien trop chaud pour cette grimpette, on reste tranquillement en bas.
En plus des guerres, la ville de Kotor a aussi été victime de plusieurs tremblements de terre. Le dernier (magnitude 7) date de 1979, et la ville fut en miettes. Juste après, elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco et elle a pu être rebâtie grâce à cette aide. On rentre dans la vieille ville par la porte principale, la Porte de la Mer(Vrata Od Mora). On arrive sur la place d’armes (Trg od Oruzja), la principale place de la vieille ville. On y trouve les principaux monuments restaurés, comme la Tour de l’Horloge(la tour date de 1602 et l’horloge est rajoutée en 1810).
La cathédrale St Tryphon date de 1166 et c’est la plus ancienne et importante église catholique romane de cette partie de la côte Adriatique. La petite église St Luc (1195), isolée sur la place, a la particularité de servir à la fois aux catholiques et aux orthodoxes. Il y a deux autels à l’intérieur.
On décide de faire une petite pause à la terrasse du pub Bandiera (Ulica 2 (sjever-jug)) pour plusieurs raisons : la ruelle est sympathique, il n’y a pas trop de monde, la musique est bonne et il y a des bonnes bières 😉
On flâne au hasard du labyrinthe de petites ruelles. La vieille ville n’est pas très grande, on en fait vite le tour. Malgré les dégâts et les restaurations, elle a gardé le charme authentique des vieilles pierres, et c’est une balade très agréable. Kotor vaut la peine d’y aller 🙂
On peut visiter aussi l’église St Nicolas qui est la cathédrale orthodoxe de Kotor. Elle est récente et date de 1909. A l’intérieur il y a une riche collection d’icônes.
Au bout d’un moment, on en a un peu marre, il y a définitivement trop de touristes à Kotor, alors on décide d’écouter un peu la visite …
Et on aussi une très bonne raison de partir de Kotor, c’est pour aller au petit village de Perast, à une quinzaine de kilomètres. Perast, c’est un peu la perle des bouches de Kotor. C’est un ancien village de pêcheurs, piéton et sans constructions modernes, et tout le monde veut y aller. Et nous, en plus d’y aller, on a encore la chance d’y avoir trouvé un logement incroyaaaaaable !
Il est impossible de se garer dans le village, les seules options sont les deux parkings à l’entrée et à la sortie du village. Et c’est l’effervescence sur les parkings en plein été! Il faut faire la queue pour pouvoir se garer, et le parking est évidemment payant. Le tarif en vigueur (si on trouve de la place) c’est 15 euros. Comme on loge à Perast, on a droit au tarif préférentiel à 8 euros et on nous trouve une place rapidement.
Notre petit coin de paradis à Perast, notre perle rare, c’est la résidence Žmukić. C’est une vieille maison familiale sur plusieurs niveaux, avec plusieurs terrasses. Notre hôte Katarina est super accueillante et simple. Notre bonne étoile du Monténégro nous suit toujours, car on a le privilège d’avoir un petit studio, avec terrasse privée à l’ombre d’une pergola couvertes de vignes avec probablement la vue la plus dingue du séjour. En plus, Katarina nous offre une corbeille de fruits et une bouteille de vin à notre arrivée. Tout ça pour la modique somme de 48 Eur. Le paradis c’est pas si cher en fait ! Et je vous ai déjà dit que le Monténégro c’est beau ? 😉
Face à nous se trouve le détroit des chaines, c’est le passage le plus étroit des Bouches de Kotor. Le village de Perast avait installé une lourde chaîne reliant les deux rives, afin de se protéger des attaques pirates.
Perast connait un age d’or au XVIIe et XVIIIe siècle grâce au commerce maritime et à sa flotte marchande. Des nombreux palais sont construits à cette époque, comme celui sur notre gauche. C’est le plus beau palais du village, le palais des Bujovic. On raconte que l’architecte vénitien qui l’aurait construit aurait été tué par le propriétaire, jeté du balcon, pour l’empêcher de pouvoir construire un palais encore plus beau que celui-ci. Il abrite maintenant un musée maritime.
Le village de Perast est aussi célèbre pour ses deux îlots rocheux. Le premier, c’est l’île aux morts(ou l’île St Georges – Sveti Dorde). C’est le cimetière du village, entouré de cyprès et avec un petit monastère. Cet îlot ne se visite pas.
La deuxième ilot, c’est l’île Notre Dame des Rochers(Gospa od Škrpjela). C’est une île artificielle construite par les habitants de Perast au XVe siècle. La légende raconte qu’en 1452, deux frères pécheurs vénitiens trouvent une icone de la Vierge Marie sur un rocher, à cet endroit de la baie.
Les habitants commencent à y empiler des épaves de bateaux, des rochers, pour finalement construire cet ilot artificiel dans le but d’y construire une église, en 1630. Le 22 juillet, une grande fête religieuse s’y tient, la Fasinada. Cette île se visite, et partout on vous proposera de vous y transporter en barque pour quelques euros.
Nous, on profite tranquillement de cette belle fin de journée, sur cette magnifique terrasse, avec cette superbe vue, et en se sentant incroyablement privilégiés quand on voit les pauvres touristes marcher dans la rue plus bas haha 🙂
Beaucoup de restaurants sont installés sur pilotis avec vue sur le lac, et une bonne partie sont des attrapes touristes. Et comme de toute façon il fait déjà nuit et qu’il n’y a plus rien à voir, on ne choisit pas la vue sur le lac, mais le restaurant Konoba Skolji. Il a une grande terrasse couverte et un four grill à l’extérieur très sympa. On y a passé très sincèrement un excellent moment et un bon repas. Je vous conseille sans hésiter!
L’ambiance à Perast la nuit est vraiment agréable. Comme le village est piéton, il n’y aucun bruit de circulation. Les seules animations, ce sont les enfants qui jouent dans les rues, les habitants qui profitent un peu de la fraîcheur nocturne, et les dernières personnes heureuses aux terrasses des restaurants 🙂 Le village de Perast est une halte incontournable dans un séjour au Monténégro!
La suite du roatrip, le jour 7, ou relire le jour 5.
Dubrovnik est sans conteste une des villes les plus connues et les plus touristiques de Croatie. Elle est d’ailleurs appelée la perle de l’Adriatique. Alors forcément si l’occasion se présente, hop en route à Dubrovnik ! 🙂
Dans cette belle ville, et bien je n’y ai passé qu’une soirée ! 🙂 C’était le point de départ d’unroadtrip au Monténégro. D’ailleurs si vous devez louer une voiture à l’aéroport de Dubrovnik je vous conseille fortement l’agence Last Minute Rent a Car (à ne pas confondre avec d’autres agences ayant un nom similaire!), via Adriagate.com. J’avais fait pas mal de recherches sur le sujet pour éviter les nombreuses arnaques dont on peut être victime à l’aéroport. Je vous confirme que tout s’est parfaitement bien passé! 🙂 Pour le logement, c’était une chambre chez l’habitant, perchée sur les hauteurs. Pas forcément le meilleur choix pour visiter la ville, mais un choix très pratique pour pouvoir se garer facilement le long de la grande route. Trouver le logement sera d’ailleurs une petite mission, à travers le labyrinthe des minuscules ruelles qui se ressemblent toutes, où les noms des rues ne sont pas clairs, et les numéros des logements encore moins. J’imagine pas la galère quand t’es facteur et que tu fais ton premier jour ici! 🙂
L’histoire de Dubrovnik peut se résumer ainsi : au VIIe siècle, pour se protéger des invasions barbares, les habitants du coin s’installent sur un ilot rocheux qu’ils fortifient. C’est la fondation de Raguse. Les fortifications de l’ilot se mêlent ensuite aux habitations de la colline. C’est la forme actuelle de la ville. Elle sera assez épargnée par les grandes guerres, grâce à beaucoup de diplomatie et la force de sa flotte marchande. En 1358 elle devient même une cité état, la République de Raguse, et rivalise presque avec la puissante Venise. Tout va donc très bien jusqu’en 1667 où un terrible séisme anéanti la ville, et une bonne partie de la population meurt dans les décombres. C’est la fin de la puissance de Dubrovnik qui ne s’en remettra jamais vraiment. Les guerres Napoléoniennes puis son rattachement à la Croatie la transforme en petit ville de Province. En 1991, elle sera bombardée par les forces serbes et monténégrines. Après la guerre des Balkans, l’Unesco reconstruira une bonne partie de la ville. C’est donc maintenant un plaisir de se découvrir l’héritage culturel et historique préservé de Dubrovnik.
Ce qui marque quand on arrive devant la vieille ville, ce sont les énormes remparts qui en font complètement le tour sur une longueur de presque 2 kilomètres. Ils atteignent jusqu’à 25m de hauteur et font 6m d’épaisseur. Il n’y a que 4 entrées pour pénétrer dans la cité. On emprunte le passage principal à l’ouest, la Porte de Pile.
On arrive directement sur la place Paskoja Milicevića. Sur la gauche il y a la petite église Saint-Sauveur qui date de 1520 et qui a miraculeusement résisté au grand séisme de 1667. Mais surtout sur cette place, il y a la célèbre Grande Fontaine d’Onofrio. Elle est construite en 1438 par l’ingénieur napolitain Onofrio, pour célébrer la mise en service d’un aqueduc de 12km de long qui alimente la ville en eau douce depuis la rivière Dubrovačka. C’était le point d’accès principal à l’eau pour tous les habitants de la ville pendant des siècles!
Derrière on peut voir le clocher de l’église des Franciscains. L’église (et son couvent) datent de 1337. Elle a été totalement détruite par le grand tremblement de terre. Elle a été bâtie à nouveau avec un clocher de 40m de haut.
Juste après, c’est la Placa (ou Stradun), l’artère principale de la ville médiévale. Elle fait près de 300m de long et elle était bordée de palais luxueux … jusqu’en 1667. Lors de sa rapide reconstruction, il a été imposé d’utiliser des matériaux et un style identique, ce qui explique sa simplicité et sa symétrie.
La Placa est pavée de larges dalles en pierre de Brac. Elles sont polies par les siècles et réfléchissent l’éclairage le soir, c’est très joli. Ces pierres blanches extraites d’une ile croate sont célèbres dans le monde entier. Elles ont servi par exemple pour la place Stanislas à Nancy, le pont des Soupirs à Venise et pour la Maison Blanche à Washington. Le soir, la Placa est noire de monde. Les touristes, les boutiques et les terrasses des restaurants remplissent tout l’espace.
A l’extrémité de la Placa, on arrive à la Place de la Loge (Luza). Elle est dominée par la Tour de l’Horloge avec ses 31m de haut. Elle date de 1444 et abrite une grande horloge et une cloche de 2 tonnes au sommet qui sonne les heures. Elle a miraculeusement résisté aux tremblements de terre subits par la ville, mais petit à petit elle commençait à se la jouer façon Tour de Pise.
En 1929 comme elle penche trop, elle est entièrement démolie et reconstruite à l’identique. A sa gauche, il y a le Palais Sponza, un survivant lui aussi de 1667. Il date de 1522 et permet d’imaginer à quoi devait ressembler la Placa, avec une succession de palais de ce genre.
Sur la place, on trouve aussi l’église Saint-Blaise. Saint Blaise, c’est le protecteur de la ville de Dubrovnik. C’est un saint martyr en Arménie au IVe siècle. Il serait apparut miraculeusement dans les airs à Durbovnik en 971 pour avertir la ville d’une attaque de la flotte vénitienne. Grâce à cette intervention divine, la défense de la ville était prête à temps et l’attaque surprise de Venise a échouée.
L’église date de 1715 , dans un style baroque exubérant qui tranche avec la sobriété des batiments autour.
Après avoir dépassé le deuxième point d’eau de la ville, la petite Fontaine d’Onofrio, on arrive devant le Palais du Recteur. Ce palais abritait les institutions de la République de Raguse, et servait de logement au Recteur, celui qui dirigeait la République. Le Recteur était élu pour une durée d’un mois seulement (reconductible une seule fois par période de 2 ans). Et pour être certain qu’il se consacre réellement à son travail au service de la ville, il était enfermé dans le Palais avec interdiction d’en sortir !
Il n’avait le droit de quitter le palais que pour assister à la messe de Noël, ou pour la St Blaise. Il devait aussi recevoir chaque soir les clés des portes de la ville, et les remettre le matin pour ouvrir à nouveau la cité au monde.
Un peu plus loin, il y a la Place Gundulic. Elle est dédiée au plus célèbre poète et écrivain de Dubrovnik, Ivan Gundulić (1589-1638).
En plus de sa statue sur la place, c’est ici qu’à lieu le marché de Dubrovnik chaque matin.
A l’extrémité de la place, il y a un escalier baroque monumental construit en 1738. Si vous avez vu la série Game of Thrones, c’est sur cet escalier que se déroule la scène de la Marche de la Honte avec la reine Cersei.
L’escalier mène au parvis de l’église Saint-Ignace. Sa construction commence peu après le tremblement de terre de 1667. Après ce terrible évènement, il faut éduquer une population en détresse. La république de Raguse choisit l’enseignement réputé des Jésuites, et autorise la construction de l’église des jésuites de St Ignace.
L’église ne sera achevée qu’en 1725. Elle possède une façade baroque très réussie. A l’intérieur, on y trouve une grotte (artificielle) datant de 1885 en hommage à la grotte de la Vierge à Lourdes.
Juste en face, on arrive sur le vieux port de Dubrovnik. Il était protégé par une lourde chaine qui empêchait les navires ennemis d’y pénétrer. Une digue artificielle a été construite plus tard pour protéger d’avantage l’entée du port. Durant son âge d’or, la ville de Dubrovnik possédait près de 200 gros bateaux commerciaux qui sillonnaient la Méditerranée.
Le bâtiment principal du port avec ses trois arches, c’est l’arsenal, le chantier naval où les bateaux étaient construits. Les arches étaient murées le temps de la construction d’un navire pour protéger les secrets de sa conception aux espions étrangers. C’est maintenant un restaurant, le Gradska Kavana Arsenal, avec une vue imprenable sur le port.
Ensuite, il ne vous reste plus qu’à flâner aux hasard dans les petites ruelles de la ville médiévale et profiter de la douceur nocturne 🙂
Vous pouvez aussi aller vous éclater au club Revelin (classé dans le top 25 des meilleurs clubs du monde par DJ Mag).
A quelques centaines de mètres du port de Dubrovnik, se trouve la petite ile de Lokrum. Un bac fait régulièrement l’aller retour depuis le port de Dubrovnik, la traversée prend 10 minutes.
Pendant des siècles les moines bénédictins occupaient l’ile, et il reste d’ailleurs leur abbaye, abandonnée en 1798. Plus tard, quand Napoléon envahit la région, il construit un fort au sommet de l’ile. En 1859, l’archiduc Maximilien de Habsbourg découvre l’ile et en tombe amoureux. Il en fait sa propriété, y aménage une résidence d’été et créé un grand jardin botanique. Les Habsbourg rendront l’ile à la Croatie en 1919. Depuis 1962, l’ile est une réserve naturelle. Elle possède une petite curiosité, un petit lac … d’eau salée (il communique avec la mer adriatique).
Et pour finir ce bref passage dans la belle ville de Dubrovnik, une petite vue de la côte depuis le village de Plat.
Et si on continuait la route un peu plus loin pour découvrir le Monténégro ? c’est juste à côté, et c’est très beau ! On y va ? 😉 Ça se passe ici.
Pourquoi venir à Essaouira ? et bien car il y fait soleil 320 jours par an, que la température est presque toujours de 25 degrés. On y trouve une médina à taille humaine classée au patrimoine de l’Unesco. Ses remparts et son port pittoresque sont à découvrir. La grande plage est le paradis des véliplanchistes avec un vent omniprésent. C’est aussi une ville multiculturelle qui reste un peu hors du temps. Il y a un grand festival de musique Gnaoua chaque été. Bref, il faut y aller! On y va ? Ok, alors hop en route ! 🙂
Petit rappel historique 🙂 Essaouira a une très longue existence. La première trace de colonie date de -700 avec la présence des phéniciens. Au fil des siècles, l’endroit passe sous occupation berbère puis romaine. La ville n’existe pas, et c’est le petit ilot dans la baie qui est habité. Aux XVIe siècle les portugais s’y installent un temps et le baptise Mogador. Ils construiront quelques remparts pour protéger l’ile. La ville n’est réellement fondée qu’en 1764 sous le règne du sultan Mohammed Ben Abdellah. Il fait alors de Marrakech la capitale du royaume et décide de bâtir une ville dans la baie pour avoir un port accessible et bien protégé. La Casbah de Essaouira (Al-Suwayra, en arabe, « la Bien-Dessinée ») est née. C’est le plus vieux quartier de la ville actuelle. La ville, malgré la peste et les guerres, va continuer de s’agrandir, avec la construction de la Médina. Le quartier la Mellah est créé pour abriter l’importante population juive alors que la médina est déjà surpeuplée. En 1844, pendant la guerre franco-marocaine, la ville est bombardée et pillée. Il n’y a plus que 10.000 habitants… Avec la mise en place du protectorat français au Maroc en 1912, la ville de Mogador continue de perdre de l’importance. Son port ne peut accueillir que des petits bateaux de pêche. La richesse commerciale se trouve maintenant à Casablanca et Agadir. La ville est officiellement nommée Essaouira en 1956, à l’indépendance du Maroc, mais elle tombe toujours en déclin. Après la guerre des 6 jours en 1967, toute la population juive quitte la ville et provoque un nouveau coup dur démographique et économique. Grace au tourisme (qui commence en partie avec la vague hippie) et à la culture, Essaouira connait un nouvel essor depuis les années 1990. Sa Médina est classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2001.
Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour venir à Essaouira. Vous pouvez faire la route depuis Marrakech ou Agadir, ou tout simplement prendre l’avion et atterrir à l’aéroport de Essaouira-Mogador à 16km de la ville (il y a de nombreux vols directs et pas chers). L’accès à la Médina se fait en passant parle square Orson Welles (il a tourné une partie du film Othello dans la ville en 1949).
Partir à la découverte de la Médina
On entre par la porte Bab Sbaa. Construite en 1866, c’est par cette porte que rentraient les caravanes alimentant le souk. C’est devant cette porte que vous trouverez facilement les petits taxis bleus qui vous emmènent partout en ville (mais pas dans la médina, les ruelles sont trop étroites).
Un point de repère pratique pour se donner rendez-vous dans la médina, c’est la tour de l’Horloge. Elle est collée à la porte Bab Magana, qui est la seule ancienne porte d’accès à la Casbah conservée. L’horloge est installée dans la tour en 1920.
Derrière les remparts de la Casbah, il fait bon se perdre dans les ruelles 🙂 C’est un sacré dédale où on peut vite se perdre, mais comme ce n’est pas très grand, on retombe toujours rapidement sur un lieu qu’on connait, ou sur les remparts, ou il suffit de demander son chemin aux gens sympas partout dans les rues 😉
Où se loger dans la Médina à Essaouira ?
La ville ne manque pas d’offres de logements. Je vous propose deux adresses, qui sont excellentes, croyez moi 🙂
La Villa garance(10 r A. Eddakhil) est un bon exemple. C’est un petit hôtel installé dans un magnifique Riad restauré, au calme dans la Médina. Marie et Pierre vous accueilleront avec plaisir 🙂 Le toit terrasse vous donnera une vue à 360 degrés sur l’océan et la ville. Ne manquez pas non plus les massages à l’huile d’argan prodigués par Halima, un vrai moment de bien-être 🙂
Le Dar moonlight riad, c’est aussi un petit coin de paradis! 🙂 Et qui est juste à côté de la Villa Garance. Ici, c’est en mode airbnb, décoré avec soin, et vous avez les grandes et belles terrasses abritées du vent pour vous tous seuls. Un petit luxe bien agréable 🙂
En vous promenant dans la Médina, vous trouverez un endroit pavé et ouvert. C’est la Place du marché aux grains. A l’abri du vent et au calme, plusieurs terrasses vous attendent. Il y a plusieurs petites boutiques d’artisanats sous les arcades. (Ah au fait, si vous avez vu le film John Wick 3 … la grande scène de fusillade, c’est ici ! 😉 )
Juste en face, c’est le marché aux poissons, pour acheter vos sardines qui viennent du port et que vous pouvez faire griller sur place 🙂
Un lieu que vous visiterez forcément lors de votre passage à Essaouira, c’est la Sqala de la Kasbah. C’est une plateforme d’artillerie de style Vauban, édifiée en 1765. Le but était de protéger le port de commerce, un des seuls sur la côte. Sur plusieurs centaines de mètres de long, les remparts crénelés font face à l’océan et des dizaines de canons espagnols sont encore là, prêts à l’action! 😉 Ces murailles valent à Essaouira le surnom de « Saint-Malo marocaine ».
En suivant les murailles, on atteint la petite forteresse ronde, Borj nord. Des scènes d’Othello d’Orson Welles, de Games of Thrones ou John Wick ont été tournées ici. Toute cette zone a été restaurée récemment.
D’ici on peut voir les iles Purpuraires. C’est un petit archipel d’iles rocailleuses, toutes proches du rivage. Elles protègent Essaouira des grandes vagues de l’océan Atlantique.
En longeant les remparts en direction du nord de la ville, on arrive au quartier de la nouvelle Mellah. C’était le quartier juif de la ville, construit hors de la Kasbah, alors que le premier Mellah était déjà surpeuplée. Pour rappel, il y avait à Essaouira une importante communauté juive. En 1926, lors d’un recensement, près de la moitié de la population de la ville est juive! Ce quartier sera vite isolé du reste de la ville et sera marqué par une pratique religieuse très forte. Une grande partie de la population partira s’installer en Israël à la création de l’état hébreu, et le reste de la population juive fuira la ville après la Guerre des Six jours. Il reste encore trois synagogues de l’époque.
Comme vous pouvez le voir, la majorité du quartier est maintenant en ruine. Laissé à l’abandon et sans entretiens, de nombreuses maisons proches des remparts se sont effondrées. Depuis, tout est rasé, et des taudis sont encore là pour quelques familles …
Je ne vous conseille pas particulièrement la balade en vélo dans les ruelles colorées. Il y a souvent beaucoup trop de monde. Laissez ça aux locaux 😉
Cette photo est assez rare, les devantures des boutiques sont fermées! En temps normal ça grouille de monde, des montagnes d’épices, d’artisanat de bois et de cuir, etc … Je vous avoue que l’artisanat, et bien ça n’a jamais été ma grande passion, alors je ne suis pas trop fan des photos trop jolies des babouches étincelantes devant une montagne de safran 🙂 Mais si vous voulez en voir, il y en a.
Près du Borj Bab Marrakech, au sud est de la Médina, on trouve le Complexe Artisanal d’Essaouira. Dans un espace à ciel ouvert, on y retrouve le concentré de l’artisanat marocains et des ateliers de maitres artisans d’Essaouira. Si vous poussez la visite du lieu un peu plus loin, au fond à droite se cache quelque chose d’insolite dans une cour.
Bien à l’abri dans sa cour, se trouve le plus vieil arbre de la ville. Ce ficus géant a plus de 300 ans et ses racines sont vraiment impressionnantes. Il l’était bien plus avant, mais en 2011, une grande partie a été coupée … accident ou non, mystère…
Cet arbre multi centenaire mérite un détour 🙂
En allant en direction du port, on arrive à tous les coups sur la place Moulay el Hassan. C’est la place principale de la ville et une des plus jolies. Il y a toujours du monde ici et elle est assez animée.
C’est sur cette place que se trouve la scène principale lors du festival international de musique Gnaoua. Plus d’infos sur le Festival Gnaoua .
Sur le coin de la place, il y a un lieu emblématique de la ville, c’est le Taros. C’est un café restaurant qui a pris le nom du vent qui souffle depuis la mer. Il est installé dans une ancienne battisse du 18eme siècle. Il est ouvert tous les jours jusqu’à minuit. La déco et le restaurant sont très chouettes, il y a souvent des concerts, mais on y vient principalement pour accéder à ses terrasses, prendre un verre et profiter du coucher de soleil 🙂
Vous y viendrez au moins une fois, et les places sont rares en fin de journée pour profiter du spectacle 😉
Où manger dans la Médina ?
Il y a énormément de choix, de la petite grillade improvisée jusqu’aux restaurants gastronomiques. Je vous propose une adresse où j’ai passé une très bonne soirée, et très bien mangé aussi bien sûr 😉
Cette perle, c’est le Caravane Café(2 bis, rue du Qadi Ayyad). Cette adresse est assez insolite, une fois qu’on a franchit la petite porte d’entrée, on se retrouve dans un petit oasis coloré. Ce lieu est un savant mélange entre restaurant et galerie d’arts. Il y a des objets chinés aux quatre coins du monde et des petits salons cachés un peu partout. La décoration est réalisée avec soin, c’est beau et c’est réussi! Didier, le patron, est très accueillant tout comme son équipe.
Le service est top, la nourriture excellente, et vous aurez droit à de la musique et du spectacle. Ce n’est pas du tout en mode « on amuse les touristes », croyez moi, c’est bien mieux que ça 🙂 Allez y sans hésiter, et profitez de votre soirée 😉
Il y a une petite adresse qui mérite presque un arrêt obligatoire lors de votre passage, c’est la pâtisserie Chez Driss. Depuis 1928, dans ce petit établissement à la décoration d’époque, on vient y chercher les meilleures pâtisseries de la ville. Elle se situe près de la place Moulay Hassan, à la fin de la rue Hajjali. Laissez vous tenter et goutez à tout ce que vous pouvez haha 🙂
Le port de Essaouira
Ah le port d’Essaouira! Il est célèbre pour ses centaines de barques bleues. C’est un spectacle à lui tout seul. On y arrive en franchissant la Porte de la Marine(Bab el Marsa). Pendant longtemps, c’était le port commercial le plus important du pays. Depuis 1982, il ne sert plus pour le transport de marchandise, et il est exclusivement consacré à la pêche. Et la principale activité de pêche ici, c’est la sardine !
Il faut y aller le matin, quand les poissons fraichement pêchés sont vendus à la criée. C’est un spectacle ! Et plus vous avancez dans le port, plus vos sens seront mis à l’épreuve haha. L’hygiène n’est pas toujours au top, et il y a parfois des poissons qui ont pris des coups de chaleurs, bref, ça sent fort! 😛 Ah, et il y a des mouettes … Énormément de mouettes. Un accident de caca de mouette est vite arrivé, soyez sur vos gardes 😉
En sortant du port, il y a des dizaines de petits kiosques à grillades de poissons. Je ne les recommande pas particulièrement. Les tarifs sont chers, c’est beaucoup de pièges à touristes. Vous mangerez bien mieux et moins cher ailleurs 😉
Derrière les grillades de poissons se trouve le parking du port. Probablement le plus pratique si vous venez à Essaouira en voiture. Il est idéalement situé à l’entrée de la Médina. Il est payant et votre voiture est « gardée » pour la journée 😉
Si vous jetez un œil au grand palmiers qui bordent le parking, vous verrez que derrière cet habile camouflage se cache les antennes pour téléphones!
La plage de Essaouira
Essaouira possède une belle et grande plage. Elle fait plus de 6 km de long. Mais comme vous le voyez, elle semble plutôt déserte. La principale raison, c’est le vent! Le vent, toujours le vent! Il ne s’arrête jamais, et soulève le sable qui peut fouetter les jambes nues. C’est pas super agréable et c’est pour ça qu’on ne vient pas ici pour bronzer 😉
En revanche on vient ici pour faire de la planche à voile ou du kite surf. Il y a des nombreuses écoles de glisse le long de la plage. Si vous aimez le vent, l’océan et le sport, c’est endroit est fait pour vous!
A quelques centaines de mètres de la plage, on peut voir l’ile Mogador. C’est la plus grande ile de l’archipel des Purpuraires. C’est sur cette ile que les phéniciens ont créés leur colonie. Elle abrite une ancienne prison, une mosquée et un phare. L’ile est interdite à la visite. Elle est maintenant une réserve naturelle
Le long de la plage, il y a plusieurs bonnes adresses où vous pouvez vous poser (et aussi beaucoup de mauvaises!). Voici ma sélection :
Le Restaurant de la Baie. Idéalement situé face à la mer. Venez ici pour manger simplement et plutôt des plats marocains, pour éviter des mauvaises surprises.
Le Roof Bar(62 Boulevard Mohammed V). Au deuxième étage, on débarque au Roof Bar. C’est un restaurant bar, avec une grande terrasse ouverte donnant sur la plage. Il y a une scène avec de la musique live. Ouvert tous les jours jusqu’à 2h du matin.
Un endroit très chouette pour boire quelques verres, manger des tapas et profiter du coucher de soleil à l’abri du vent 🙂
Beach and friends. Ce lieu est pratiquement au bout de la plage. C’est un super spot où se poser à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Les cocktails sont bons, le service est super sympa. L’atmosphère y est vraiment agréable.
Je recommande vivement 🙂 Vous ne regretterez pas !
N’hésitez pas à prendre un taxi pour rejoindre la Médina, c’est pratique et pas cher. Sinon, vous pouvez jouer au touriste de base, et faire votre excursion à dos de dromadaire, tellement pittoresque!
La visite du Jardin Botanique de Gran Canaria est je pense un incontournable. Il est facile d’accès, à 7km au sud de Las Palmas, près de l’université. Il y a un grand parking (uniquement via l’entrée sur la GC-110). L’accès est gratuit. J’ai pourtant eu la chance de visiter des jardins botaniques assez souvent dans mes voyages, et je pensais être un peu déçu par celui-ci » sans doute trop sec, et pas assez de diversité, et puis si c’est gratuit ça doit être nul ? » … et bien non « franchement trop bien » 🙂 Allez c’est parti, hop en route! Plus d’infos sur le site officiel : http://www.jardincanario.org/
Il est parfois simplement appelé le « jardin canarien ». Il est niché au creux du barranco de Guiniguada. Sa création date de 1952,sous l’impulsion du botaniste suédois Eric Sventenius. C’est le plus grand jardin botanique d’Espagne. Il est principalement consacré aux plantes endémiques des Canaries, du Cap Vert, de Madère et des Açores.
En arrivant depuis les hauteurs, il faut descendre dans le ravin en utilisant des escaliers pas toujours très bien entretenus et assez étroits par endroits. Il y a partout des panneaux prévenant du danger. Soyez juste un peu vigilants et ça devrait bien se passer 🙂
Dans les centaines de plantes qu’on peut croiser, il y a entre autres (je ne suis pas un spécialiste) : le millepertuis des Canaries, l’Euphorbia aphylla, l’Euphorbia balsamifera, …
On peut retrouver un peu d’ombre bienvenue près des bassins et du centre d’exposition. Il y a plein de petits jardins avec chacun sa thématique particulière, et tous très bien aménagés. Et il n’y a quasiment personne! C’est le kif 🙂
Ficus Socotrana
Il y a même des parcelles de pins canariens et des jardins de cactus. Bon franchement je trouve que les photos se passent de commentaires, allez-y vous aimerez ! 🙂
Pour finir cette visite en beauté et en gourmet (hoho), je vous conseille à 100% de vous arrêter pour une pause gourmande au Restaurante Jardín Canario (à côté du parking à l’entrée). C’est le point de rendez-vous des universitaires et des politiques du coin. C’est super bon, et pas si cher que ça. Vraiment, ce serait dommage de passer à côté. Et le polvito uruguayo (dessert typique canarien) est délicieux 🙂
Le Roque Nublo, c’est le symbole emblématique de l’ile de Gran Canaria. On pourrait presque le comparer à Uluru en Australie. C’est un énorme rocher, quasiment situé au centre exact de l’ile. Et depuis toujours, il était utilisé comme un lieu de culte par les Guanches. Pour y aller, c’est simple, vous roulez vers les montagnes. Vous trouverez obligatoirement à un moment un panneau vous indiquant la direction de Roque Nublo sur la GC-600. Sur place, il y a un petit parking où vous devriez trouver de la place facilement. Ensuite, on marche.
Le trajet fait environ 5km aller / retour (par le même chemin). Le sentier est bien pavé au début. Il n’y a pratiquement pas de zone d’ombre sur le site, prenez vos précautions. Personnellement, je vous conseille d’y venir en fin d’après midi. Il y a moins de monde, il fait plus frais, les couleurs sont plus belles, et vous pourrez enchainer avec une magnifique coucher de soleil depuis le Pico de las Nieves. Évidemment, vérifiez la météo avant de partir! S’il y a des nuages, allez ailleurs sur l’ile, car vous ne verrez rien!
Les paysages aux alentours sont magnifiques. Toute la zone est protégée depuis 1987.
En rentrant dans une petite forêt de pins, le sentier devient plus pentu et sinueux.
A la sortie de la forêt il faut escalader un petit plateau rocheux. Le chemin n’est pas indiqué, mais c’est pas très compliqué, il suffit de grimper, on ne peut pas se tromper 🙂
Ensuite, bim !! On se retrouve sur un plateau rocheux désertique, avec au fond, l’énorme masse de Roque Nublo, et à ses côtés le rocher de la Rana (la grenouille). La mise en scène est tellement parfaite qu’on a du mal à imaginer que c’est l’œuvre de la nature. Le Roque Nublo, c’est un gros monolithe de basalte qui fait 80m de haut! Il serait vieux d’au moins 4 millions d’années. C’est un des rochers naturels les plus grands du monde. Ça ne se voit pas trop sur la photo, mais on est vraiment tout petit à côté.
En contournant le rocher, on peut profiter d’un panorama de dingue sur toute la partie ouest de l’ile et au loin, l’ile de Ténérife avec son grand volcan Teide.
Rien que pour cette vue là, cette balade au Roque Nublo est un incontournable de votre séjour à Gran Canaria! 🙂
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Il y a plein de belles randonnées à faire à Gran Canaria, je vous en propose une très agréable : c’est la randonnée du Barranco de los Cernicalos. Elle a plusieurs avantages : Elle est accessible a toute la famille, il n’y aucune difficulté particulière. Une bonne partie de la marche se fait à l’ombre. On suit un des seuls cours d’eau de l’ile. Bref, c’est facile 🙂 Le trajet fait environ 8km aller-retour (on revient par le même chemin) et se fait en 4h environ (pauses photos & pique nique inclus).
Le plus difficile sera peut être de trouver le point de départ 🙂 Pas de panique. Vous pouvez tenter de rentrer « Merenderos de Arenales » ou 27°58’49.6″N 15°28’23.4″W dans votre GPS. Sinon, vous allez à Telde, puis vous prenez la route GC-130 vers Pico de las nieves. A un moment il faudra prendre la route GC-131 à droite vers Lomo Magullo, et juste avant d’arriver au village il y aura un sacré virage à prendre à gauche sur la GC-132. Quelques centaines de mètres plus loin, il y a une aire de pique nique avec un petit parking, vous êtes arrivés 🙂
La randonné se passe dans la réserve naturelle de Los Marteles. Toute la zone est protégée. Vous ne pouvez pas vous tromper de chemin, c’est toujours tout droit, il suffit de suivre le cours d’eau dans la gorge.
Au tout début, c’est amusant, on suit une sorte de Levada, ce qui m’a rappelé les formidables randonnées qu’on peut faire sur l’ile de Madère. Et je vous encourage vraiment d’aller y faire un tour !!! 🙂
Vous croiserez des impressionnants oliviers sauvages ! Et même des forêts de bambous!
Voici le clou du spectacle! Ce n’est pas incroyablement impressionnant, on a déjà tous vu des cascades bien plus majestueuses, mais je vous promet que cette balade vaut le coup 🙂
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Las Palmas, c’est la capitale de l’ile de Gran Canaria. Et tous les 4 ans, la ville devient aussi la capitale des Canaries (ça change régulièrement avec Santa Cruz de Tenerife). Las Palmas c’est aussi la 8e plus grande ville d’Espagne avec 380.000 habitants. La ville est fondée en 1478 quand les premiers espagnols partent à la conquête des Canaries et font la guerre aux aborigènes Guanches.
Pour être honnête, je n’ai pas vraiment eu de coup de cœur pour Las Palmas, et on peut très bien avoir un séjour parfait à Gran Canaria sans y mettre les pieds. Mais je sais que vous êtes curieux comme moi, alors on va quand même y faire un tour hein ? Allez, hop en route !
Quartier Vegueta
Le quartier Vegueta est le plus ancien de la capitale, il est situé dans la partie sud de la ville. C’est sans doute le quartier qui a le plus de charme. Les ruelles sont étroites, et une bonne partie sont piétonnes. Ici et là, on peut tomber sur quelques belles maisons coloniales.
Ici l’espèce de bunker étrange (rue Calle Luis Millares), correspond au Museo Canario en travaux pour s’agrandir. Je n’ai pas fais la visite, mais si ça vous intéresse, plus d’infos ici. La petite église mignonne, c’est Ermita del Espiritu Santo, à l’entrée de la ruelle du même nom. C’est ici que Christophe Colomb aurait prié avant son grand départ vers l’ouest.
On arrive invariablement sur la place Sainte Anne. D’un côté, on trouve un grand bâtiment colonial, c’est la mairie de Las Palmas (avec l’office du tourisme à l’entrée).
De l’autre côté de la place, c’est la cathédrale Sainte Anne (du nom de la sainte patronne des conquistadors espagnols). Elle est construite à partir de 1500 et officiellement inaugurée en 1570. Mais elle ne sera vraiment achevée que des siècles plus tard, ce qui explique le mélange des styles architecturaux. C’est le siège du diocèse des Canaries.
L’intérieur n’est pas très riche et je ne l’ai pas trouvé particulièrement beau non plus ..
Juste derrière la cathédrale, c’est le centre « historique – touristique » ! On y retrouve la « fameuse » maison-musée de Christophe Colomb! Ne vous emballez pas, Christophe Colomb n’y a sans doute passé que quelques nuits en 1492, pendant qu’un de ses navires était en réparation avant sa grande traversée. Quoi qu’il en soit, la façade est jolie est elle abrite un musée sur les voyages de la célébrité qui y a dormi une fois. Avec un peu de chance vous pourrez peut être assister à un spectacle de danse folklorique sur la petite place juste devant.
Pas très loin, on trouve l’ermitage de San Antonio Abad (datant de1757) bâti à l’emplacement où se situait la toute première chapelle de l’ile de 1478. Collé à l’église se trouve un petit musée d’art moderne (entrée gratuite et wc à disposition, on ne sait jamais, ça peut servir pour les petites vessies?).
Il y a probablement encore plein de trésors à découvrir au hasard des rues, alors lancez vous!
En continuant vers le nord, c’est le quartier Triana. Ici, c’est plus moderne. Les petits restos branchés trop cools et les boutiques tendances, c’est dans ce quartier, mais on l’a zappé, ça arrive …
Quartier Ciudad Jardin
Le quartier Ciudad Jardin est beaucoup plus résidentiel et chic, et on y trouve les plus belles maisons de Las Palmas. Il y a très joli parc dans ce quartier, le Parc Doramas. Il fait 47800m² de superficie, et on y retrouve de nombreuses plantes, des palmiers, des arbres fleuris, des bassins, des cascades. C’est frais et très agréable, vraiment 🙂
Il y a un kiosque avec terrasse bar snack pour se relaxer près du plan d’eau.
Sur les hauteurs, le parc se prolonge. Il y a une belle colline aménagée. Au sommet on y trouve une église un peu surprenante, c’est l’église Coréenne de Las Palmas. Donc je m’interroge : pourquoi ? en cherchant un peu, j’apprends que dans les années 1960, des accords gouvernementaux entre l’Espagne et la Corée du sud ont permis l’installation de 7.000 coréens à Las Palmas pour développer l’industrie de la pêche. Et donc cette communauté dispose d’une église évangéliste avec une vue imprenable sur Las Palmas.
Je vous invite à monter au sommet pour admirer la vue depuis le mirador Augustin Castillo.
Étrange maison étroite, au 6 Calle Pio XII
Quartier Playa de las Canteras
L’endroit où tout le monde va aussi à Las Palmas, c’est évidemment sur le front de mer : le quartier Playa de las Canteras. Pour éviter d’interminables trajets dans la ville à la recherche d’une hypothétique place de parking que vous ne trouverez de toute façon jamais, il y a une alternative simple : le grand parking El Ricon. Il est situé juste à côté de la plage et d’un grand centre commercial, et il n’est pas trop cher. Ensuite vous traversez l’esplanade de l’auditorium. Toute cette zone est très récente, c’est propre et bien aménagé.
La plage de Las Canteras est considérée comme une des plus belle plage urbaine du monde. Personnellement, j’ai pas aimé. Je pense que la mauvaise météo a surement influencé mon jugement … et peut-être aussi car je n’aime pas trop Las Palmas! haha Toujours est-il que cette plage fait presque 3km de long, et qu’elle est protégée de la houle par un récif naturel à une centaine de mètres, la Barra. D’ailleurs (s’il fait beau), vous pouvez aller vous y baigner et vous amuser avec une attraction locale : el ascencor de la barra. Je vous laisser chercher les vidéos sur le net 🙂
Il y a une plage plus petite, vers l’auditorium, c’est la plage de Cicer. C’est une plage pour pratiquer le surf. Les vagues sont sympas, mais le sable « parait » vraiment dégueulasse … ça donne pas vraiment envie de s’y poser quand on voit les gens qui semblent couverts de boue … Il y a plein d’autres plages bien plus agréables ailleurs sur l’ile…
Le front de mer, c’est aussi une succession de bars et restos plus ou moins attrapes touristes, et des énormes barres d’immeubles grises et moches. C’est franchement tout ce que je déteste, donc je ne m’attarde pas trop dessus.
Il y a quelques endroits avec du street art sympas, mais ça n’a pas suffit à me redonner le sourire ! Las Palmas, désolé, mais ce sera sans moi ! 🙂
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Pour découvrir le centre de l’ile de Gran Canaria, il faudra s’engager dans le massif montagneux de Cumbre. J’espère que votre voiture de location en a dans le moteur! Il y a tellement de lieux et de paysages incroyables à découvrir, ça me donne déjà envie d’y retourner. Hop en route!
(petite conseil évident mais qui peut vous éviter bien des ennuis : vérifiez bien la météo avant de partir ! Les nuages ont tendances à s’agglutiner sur la montagne. Si c’est couvert, allez ailleurs! sinon vous passerez votre journée dans la brume et ce serait dommage ;-))
Teror
Teror est considéré comme le plus beau village de l’ile. Il est situé à mi hauteur dans les montagnes, à une vingtaines de kilomètres de Las Palmas. Il faut dire qu’il ne manque pas de charme avec ses rues pavées, sa belle architecture canarienne et ses maisons à balcons en bois de « tea » (pin canarien).
Le point central du village, c’est la Plaza de Teror, et la basilique Notre Dame du Pin. Elle date du XVIIe siècle. A l’intérieur se trouve une statue de la sainte patronne de l’ile, la Virgen del Pino. Le 8 septembre il y a une grande fête religieuse traditionnelle où tout le village (et le reste de l’ile) est en effervescence.
La légende raconte que la Vierge est apparu aux habitants de l’ile en 1481, devant un grand pin. D’où son nom de Vierge du Pin. Le pin fut détruit par la foudre en 1684 et à sa place se trouve maintenant une petite colonne surmontée d’une croix.
En vous baladant dans les ruelles vous pourrez découvrir la Plaza Teresa de Bolivar. Teresa était la petite fille du Marquis de Teror, et aussi l’épouse de Simon Bolivar le « libérateur » (il y a d’ailleurs une statue de lui ici). C’est un peu étrange quand on sait qu’il a combattu pour l’indépendance des pays d’Amérique du sud face à la couronne d’Espagne, et qu’il n’a pas hésité à faire fusiller des milliers d ‘espagnols et de canariens durant ses guerres.
La rue Calle Real de la Plaza est très belle et évidemment très touristique. Les belles façades ont toutes été rajoutées récemment pour donner du cachet comme on dit. Si on fait abstraction des boutiques à touristes avec les produits locaux made in China, la rue reste très agréable. Teror est aussi connu pour son eau. Vous retrouverez les bouteilles d’eau Aguas de Teror sur toute l’ile.
Info pratique : il y a un parking gratuit à l’entrée du village, près de la station de bus.
En prenant un peu plus d’altitude on a ce genre de végétation et de paysages. On est bien loin de la plage et des dunes de Maspalomas. Dépaysement et sourire aux lèvres garanti 🙂
Ballade incroyable au milieu des fleurs … et des milliers d’abeilles qui butinaient! Petit coup de stress 😛
Si vous grimpez vers le centre de l’ile en venant depuis Telde, vous roulez donc sur la GC-130. Vous pouvez en profiter pour faire une très belle randonnée, celle de Barranco De Los Cernícalos.
Caldera de Los Marteles
N’oubliez pas non plus de vous arrêter à la Caldera de Los Marteles. Cette cuvette d’origine volcanique fait 80m de profondeur et 550m de diamètre. De nombreux chemins de randonnées sillonnent la région classée Réserve de biosphère par l’Unesco depuis 2005.
De l’autre côté de la route, le mirador Caldera de Los Marteles offre ce paysage … c’est juste trop beau !! 😀
Roque Nublo
Roque Nublo, c’est un peu l’emblème de Gran Canaria. Une énorme monolithe de basalte de 80m de haut se dresse sur un sommet dégagé. C’est presque trop beau pour être vrai!
Si vous avez une petite faim durant votre périple sur les routes montagneuses du centre de l’ile au milieu des pin, il n’y a pas beaucoup de choix qui s’offrent à vous … nous on a fait halte au Restaurante Grill La Cumbre. Je pense que pour une bière / glace en terrasse à côté du jardin, ça vaut le coup. Pour le reste, les avis ne sont pas géniaux (il y a mêmes des histoires de vols sur le parking du resto). Personnellement j’ai trouvé le lieu cool (l’effet de la bière sans doute haha).
Pico De Las Nieves
Le Pico de las Nieves(pic des neiges) est le 2e plus haut sommet de l’ile avec une altitude de 1949m. On peut le rejoindre facilement en voiture en suivant la route GC-130. Le parking n’est pas très grand mais avec un peu de chance vous devriez avoir de la place pour le clou du spectacle : un coucher de soleil fabuleux avec le Roque Nublo en arrière plan!
En attendant le coucher de soleil, et si vous n’êtes pas plongé dans un apéro sur le mirador, il y a de petites balades possibles pour aller voir les bizarreries rocheuses du coin (le Roque del Señor Champiñon et Ventana de Morro par exemple, je vous laisse chercher 😉 )
Au sommet, il y a aussi une installation de radars et de télécommunications des forces armées espagnoles. Zone interdite.
Et voici pourquoi il faut venir ici : un coucher de soleil de dingue sur le Roque Nublo et l’ile de Tenerife au loin. C’est pas un truc de malade ça ? Raaaah la nature fait des choses vraiment incroyables des fois 🙂 Pas d’excuses pour louper ce spectacle!!
On a l’impression que l’ile de Tenerife flotte sur une mer de nuages … j’en ai presque la larme à l’œil ! 🙂
Oui j’ai mis beaucoup de photos du coucher de soleil … Et encore, je me suis retenu!
Si vous rejoignez le centre de l’ile en venant de Playa de Mogan, alors préparez vous à en prendre plein la vue! Au début la route GC-200 monte tranquillement dans la montagne, et ensuite, prenez la GC-605 direction Tejeda. Là vous pénétrez dans un paysage qui envoie du lourd!
Les Gorges de Mogan
La route GC-605 est assez étroite, il y les ravins juste à côté, plein de virages, et on prie pour ne pas croiser une seule voiture! Mais ça vaut vraiment le coup de stresser un peu au volant, car le paysage est fantastique!
Halte obligée au Mirador el Mulato pour profiter de la vue sur les gorges.
Peu après il y a un petit lac surgit de nul part, Presa del Mulato. C’est en fait un lac artificiel, il y a un petit barrage.
Plus loin sur la route se trouve un autre lac de barrage, Presa de las Ninas.
Ici le paysage est presque désertique. Des cailloux, de la pierre, et encore des cailloux!
Enfin, après un long périple dans une montagne sauvage et désertique, la petite route GC-605 rejoint le petit village perdu de Ayacata. De là, on peut repartir vers le sud en suivant la GC-60.
San Bartolomé de Tirajana
Le village de San Bartolomé de Tirajana est tout petit, mais en terme de superficie, c’est la plus « grande » commune de l’ile. Son territoire descend jusqu’au dune de Maspalomas!
La grande entrée du cimetière, perché sur la colline qui domine le village.
J’avoue que la visite du village ne faisait pas particulièrement pas partie de notre objectif ce jour là. En effet, ce que je cherchais se trouvait un peu plus loin vers le sud … Notez tout de même que tout le long de la route, mince, c’est beau quoi !!
Degollada de La Yegua
Ce que je cherchais, c’était Degollada de la Yegua. Derrière ce nom barbare se trouve un mirador de plus aux Canaries ? que nenni! un putain de mirador avec une vue de dingue à couper le souffle ! J’étais personnellement scotché, je ne m’attendais pas à aussi grand, aussi majestueux. On ne se rend pas bien compte de la dimension du canyon sur les photos, mais réellement, la route sinueuse qui y mène mérite amplement le temps qu’on y passera
On a une vue incroyable sur le ravin de Fatage, un canyon de 15 kilomètres de long.
J’aurais vraiment adoré pouvoir rester plus longtemps jusqu’au coucher de soleil, mais on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut dans la vie 🙂 En tout cas, je vous recommande ce lieu à 100% !!
Ensuite, la route GC-60 vous emmène jusqu’à la banlieue nord de Maspalomas, à quelques kilomètres seulement.
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !
Le sud de Gran Canaria, c’est le secteur des grands complexes hôteliers et du tourisme de masse. Les hôtels clubs foisonnent, les grandes barres bétonnées, les piscines et les centres commerciaux se répandent partout comme une maladie. Est-ce que tout est à jeter ? heureusement non, et c’est aussi au sud que se trouvent les plus belles plages de l’ile, et il fait toujours beau et soleil. Vous êtes au nord de l’ile et c’est nuageux gris ? foncez au sud, le ciel bleu vous attend! Allez on y va, hop en route! 🙂
Maspalomas
Le point de départ incontournable, c’est évidemment Maspalomas. C’est la plus grande station balnéaire de l’ile et c’est le centre touristique européen d’hiver le plus important. Autant être préparé psychologiquement : les colonies de touristes allemands (le cliché par excellence), c’est ici que vous les trouverez. Mais alors pourquoi venir ici ? pour Playa de Ingles, la plus grande plage de l’ile. Plus de 3km de sable fin et d’eau cristalline, rien que pour vous! … et pour les autres milliers de touristes tout autour de vous hahaha Au moins l’avantage est qu’elle tellement grande qu’il y a toujours de la place, et la longue marche les pieds dans l’eau est franchement sympa.
Mais la véritable raison pour laquelle vous devez ABSOLUMENT venir à Maspalomas, c’est pour son incroyable champ de dunes géantes. C’est le Parc Naturel des Dunes de Maspalomas, une réserve naturelle protégée sur plus de 400 hectares. Les dunes peuvent facilement atteindre 10m de hauteur.
Le sable des dunes ne vient pas du Sahara pourtant tout proche. C’est du sables d’origine marine composé de minuscules fragments de coquillages qui s’entassent ici depuis des millions d’années avec le vent. Même si des milliers de personnes viennent chaque jour découvrir ce lieu incroyable, chaque nuit les dunes sont façonnées par le vent. Et au matin, tout est à nouveau immaculé. On a le sentiment d’être la première personne au monde à y mettre les pieds 🙂
Le dépaysement est assuré. Dès qu’on ne voit plus la plage et qu’on ne voit que des dunes à perte de vue, qui pourrait croire qu’on est aux Canaries ? 🙂
Attention les pieds, en journée le sable peut être terriblement brulant. Le soir quand les dunes prennent des teintes orangées et roses, le spectacle est saisissant. C’est l’endroit idéal pour un chouette apéritif coucher de soleil 🙂
Le parc des dunes est tellement grand que vous trouverez très facilement un endroit au calme où vous poser et faire toutes les photos que vous voulez 😉
Info pratique : pour se garer ici, ça peut vite devenir une épreuve … Il y a bien un grand parking (cher) en haut de la plage des anglais. Le mieux reste de pousser plus loin vers les grands hôtels comme le Riu Palace et on trouve rapidement de la place sur le parking de l’Avenue Granada, ou celui de Calle Finlandia.
Vous passerez probablement à un moment devant cette horreur : le centre commercial Cita. Il a probablement eu son heure de gloire dans les années 1970, mais maintenant, c’est une incroyable horreur kitsh et glauque, qui tombe à moitié en ruine. La majorité des panneaux sont écrits en allemands, et on retrouve à l’intérieur des supers biergarten pour boire des chopes de bières comme en Allemagne, des « restaurants » pizza-grec-kebab, des sexshop glauques, des boutiques toutes plus moches et déprimantes les unes que les autres… et pourtant il y a du des gens qui y vont et qui ont l’air d’apprécier en plus!! Ce monde est vraiment incroyable …
Ça vaut bien la peine d’y aller 5 minutes pour rire un peu.
Ensuite on prend la route GC-500 qui longe toute la côte sud et voici ma sélections des plus beaux endroits 🙂
Anfi del Mar
En arrivant a Anfi del Mar, prenez à droite au rond point vers Valle Marina. C’est votre seule chance de trouver une place pour se garer dans le parking (ou autour). Ensuite vous arrivez rapidement à pieds sur une très belle plage de sable blanc et fin. Si ça vous parait trop beau pour être vrai, vous avez raison, cette plage est artificielle. Elle a été créé par l’homme avec du sable importé du Sahara … mais bon hein … c’est joli, alors on ferme les yeux pour cette fois ?
L’ambiance est très familiale, la mer est calme, l’eau translucide. C’est un véritable plaisir 🙂 et pour une fois les grands hôtels ont réussis à garder des beaux jardins oasis avec des grands palmiers, et ça fait tout de suite plus joli 🙂
En règle générale, la côte sud a tendance à ressembler à ça …
Puerto Rico
Un peu plus loin on arrive à Puerto Rico, qui a une grande plage, mais c’est trop grand et trop peuplé, je ne vous conseille pas. En revanche je vous conseille une des attractions phares de Gran Canaria : la sortie en mer à la rencontre des dauphins. En effet, près des côtes vivent de grandes colonies de dauphins et toute l’année, des excursions sont proposées pour aller les observer.
Quelle compagnie choisir ? Après avoir un peu creusé le sujet, la « moins pire » (car elles donnent toutes l’impression d’être là pour le fric des touristes et que le respect des dauphins ils s’en tapent un peu) semble être Spirit of the sea. https://www.dolphinwhale.co.uk/ Réservation sur Internet pour profiter d’une réduction (31.50 Eur par personne). La sortie en mer dure entre 2 et 3 heures. Ils sont soucieux de l’environnement et n’hésitent pas à s’arrêter pour ramasser un déchet plastique flottant sur l’eau… et je soupçonne cet arrêt d’être une mis en scène … le déchet en question ressemblait étrangement à une bouée avec une balise … comme j’ai lu plusieurs fois une anecdote similaire, le doute s’installe! Ça ne m’étonnerait qu’ils repêchent à chaque fois le même déchet flottant qu’ils ont eux même placés avant ??? Complot ou non … c’est bien de montrer aux enfants qu’il faut lutter contre la pollution …
Vous aurez peut être la chance de voir des grands dauphins, des dauphins communs, des dauphins bleu et blanc, des dauphins tachetés, des dauphins jaunes, ah non, ça n’existe pas ça. Blague mise à part, sur les 87 espèces de cétacés qui existent au monde, 29 sont présentent ici. (d’après la pub).
Je ne résiste pas à vous montrer l’envers du décor. Il n’y a pas que des magnifiques dauphins dans l’eau … il y a aussi quelques baleines à bord 😛
La sortie inclus des boissons, un buffet et une pause baignade. Je recommande vraiment, car une sortie en mer c’est toujours agréable, et avec des dauphins, c’est encore mieux! 🙂
Playa de Amadores
Juste après Puerto Rico, vous trouverez une belle grande plage, Playa de Amadores. Les complexes hôteliers sont assez loin pour ne pas trop se faire sentir. Il y a des grands parkings et on trouve facilement une place.
C’est encore du beau sable fin et une eau très calme, idéale pour barboter au calme.
Playa de Mogan
Le terminus de la côte sud de Gran Canaria, c’est le petit village de Playa de Mogan. Ici aussi on retrouve une belle plage, mais le truc pour lequel vous devez venir ici, c’est pour le coucher de soleil! Il faut se garer près de la Marina. Ensuite vous marchez en direction de la falaise, il y a un petit chemin au milieu d’un chantier pas vraiment engageant … vous avancez encore un peu et …
Vous vous retrouvez sur une belle corniche rocheuse au pieds d’une grande falaise à pic au dessus de vous. En face, c’est l’ile de Ténérife. Même si ce spot à coucher de soleil est un peu confidentiel, vous ne serez jamais seul. C’est en tout cas un très bel endroit 🙂
Ensuite vous pouvez vous balader dans les petites rues charmantes du village et je vous conseille un excellent restaurant cubain : Cuba 58 Al Sur (10 Calle Explanada del Castillete / https://www.restaurantecuba58.com/) Petits prix, excellents cocktails, très bonne cuisine, et service attentionné. Testé validé et recommandé ! 🙂
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La côte Est de l’ile de Gran Canaria, c’est un peu le parent pauvre de l’ile. Il n’y a pas de grandes plages paradisiaques, il n’y a pas de falaises majestueuse ou de canyons fantastiques, pas de petits village trop charmants … mais qu’y a t’il à part l’autoroute GC-1 qui permet de rejoindre le nord et le sud de l’ile en moins d’une heure ? A part atterrir à l’aéroport de Gran Canaria, qu’y ferez-vous ? Allons voir ça, hop en route !
Pico De Bandama
Au nord est de l’ile, dirigez vous vers le Pico de Bandama. Il s’agit d’un petit volcan avec un sommet qui culmine à 596m d’altitude.
On peut rejoindre le belvédère au sommet en voiture, et le panorama à 360 degrés vaut son pesant de cacahuètes.
En particulier, on est frappé par la Caldera de Bandama, juste sous nos yeux. Cette caldeira a un diamètre d’environ 1km et 200m de profondeur. Elle daterait de 2000 ans.
Tout collé à la caldeira, on trouve le Real Club de Golf Las Palmas. C’est le plus vieux golf d’Espagne! Il a été fondé à la fin du XIXe siècle par la riche colonie anglaise vivant sur l’ile.
Peu après le village de Telde, je vous conseille une randonnée très agréable et réputée : Une escapade dans le Barranco de los Cernicalos
Plus bas, la côte Est de l’ile est très venteuse, et c’est ici que tous les passionnés de planche à voile et kite surf viennent s’éclater!
Des spots de snorkeling sont aussi réputés dans le petit village de Arinaga, à la playa de Tufia et aussi et à la playa del Cabron qui est un peu plus difficile d’accès.
Durant notre séjour, nous logions dans un petit Airbnb très sympa à Vecindario. D’un point de vue touristique, cette ville n’offre pas grand chose, mais on a l’avantage d’être loin de la foule, loin des masses de touristes, on est avec les locaux. C’est je trouve un bon emplacement, qui permet de rejoindre assez facilement chaque recoin de l’ile. Si vous y passez, je vous conseille 2 bonnes adresses :
Costa Italia(338, Avenida Canarias). Cette pizzeria est minuscule et pourtant on y mange vraiment vraiment très bien. Elle est située sur le balcon à l’étage du centre commercial. C’est la maman napolitaine qui vous accueille avec le sourire et vous fera la bise en partant après vous avoir bien nourri. Un super moment, un très bon repas et des gens adorables. A mille lieux des resto attrapes touristes, et ça fait plaisir 🙂
Taberna Emilio(22, Calle de Sagasta). C’est un bon restaurant spécialisé dans les viandes grillées. Le patron est en plus très sympa. Plus d’infos ici.
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Le nord de l’ile de Gran Canaria n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus joli à voir. C’est ici que se concentre une grande partie de la population, principalement à Las Palmas, la capitale. C’est aussi ici que se trouve les grandes exploitations agricoles avec les bâches plastiques des serres qui s’étendent à perte de vue. Allons découvrir les merveilles cachées, hop en route! 🙂
Las palmas
On commence la découverte du nord de Gran Canaria par sa capitale : Las Palmas. Ce n’est pas forcément mon meilleur souvenir de Gran Canaria, mais ce serait dommage de passer à côté.
Au sud de Las Palmas, je vous recommande à 100% la visite du Jardin Botanique. Je pensais être un peu déçu par cette visite, après avoir déjà visité des superbes jardins botaniques ici et là dans le monde, d’autant plus que ce celui-ci est gratuit. Et bien non, je l’ai trouvé vraiment très chouette et je vous invite à y aller vous aussi ! 🙂
A une douzaine de kilomètres de Las Palmas, il y a une belle petite ville : Arucas. Le tour de la ville se fait assez rapidement à pieds, et les ruelles du centre ville historique sont plein de charmes avec leurs belles maisons du XIXe.
Pensez à faire une petite pause fraicheur dans le joli parc municipal des hespérides (avec un petit musée inclus). Des grands et beaux palmiers, des bassins, de quoi se détendre en toute sérénité.
Pour manger, ne vous posez pas de question, foncez au Restaurante El Mercado (7, Calle Servando Blanco Suárez). Testé, validé et approuvé, miam 🙂
Le site majeur de la ville c’est l’église St Jean Baptiste. Elle ressemble plus à une cathédrale! Sa construction est assez récente, elle a été bâtie entre 1909 et 1977. Sa spécificité, c’est sa couleur. Elle est intégralement réalisée avec du « basalte bleu » qu’on surnomme la « pierre d’Arucas ».
Un autre site touristique mérite le détour … la visite de la distillerie Arehucas. Amateurs de rhum (ou juste par curiosité 😉 ), c’est pour vous! La distillerie a commencé son activité en 1884 et devient très rapidement fournisseur de la Cour d’Espagne. Depuis l’entreprise a bien évoluée mais produit toujours un excellent rhum. La cave à rhum est une des plus vieille d’Europe.
Les visites guidées ont lieu régulièrement, pas besoin de réserver. C’est sympa, intéressant, pas cher du tout, et il y a des dégustations à la fin et des achats à prix préférentiels. La bouteille 18 ans d’age se boit comme du petit lait, enfin du petit rhum, bref vous m’avez compris … hips ! 🙂
Avant de quitter la ville, n’oubliez pas d’aller au sommet de la petite montagne d’Arucas(y aller en voiture, c’est sans intérêt à pieds).
Depuis le belvédère on a un superbe point de vue sur Arucas et le nord de l’ile.
Sardina del Norte
Sardina del Norte, c’est le nom d’un petit village a l’extrémité nord ouest de l’ile. Il est un peu oublié par le tourisme de masse et c’est tant mieux. Il y a une plage de sable fin noir. Mais le village est surtout réputé pour la richesse de ses fonds marins. C’est un des meilleurs spots de plongée et snorkeling de l’ile. Plusieurs clubs de plongées sont installés ici pour vous en faire profiter. Les restaurants de poissons (spécialité sardine) du village sont tout aussi réputés.
Enfin, ne manquez pas une petite visite au Phare de la Punta Sardina. C’est juste à côté, et c’est le bout de l’ile, on ne peut pas aller plus loin sans se jeter par les falaises. Et hooo que ce petit phare de 24m de haut ouvert en 1985 est beauuuuu hoooo (oui j’en fais un peu trop là je sais 😉 ).
Vous en voulez encore ? Alors par exemple dans le nord il y a aussi :
Visitez Cenobio de valeron : un site troglodytique fameux que je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de découvrir … Plus d’infos ici.
Essayez de faire la photo qui tue : le coucher de soleil avec la Montana de Galdar qui se détache devant le grand volcan Teide sur l’ile de Tenerife au loin. Je vous laisse chercher un peu pour voir le potentiel de cette photo « coucher de soleil » 🙂
La suite du programme sur l’ile de Gran Canaria ? c’est ici !