Chassepierre, c’est l’un des plus beaux villages de Belgique. Et il y a aussi chaque été un Festival international des arts de la rue, et ça aussi, on aime. Alors pour ces raisons, on n’hésite pas, hop! en route pour Chassepierre !
Chassepierre se situe en région Wallone, et finalement pas très loin de la frontière avec la France, juste après les Ardennes.
Le est village à flanc de colline est domine une plaine où la rivière le Semois décrit une large boucle. Le point de repère immanquable, c’est l’église Saint Martin et son fameux clocher.
Le Festival international des arts de rue de Chassepierre existe depuis 1973. Il se déroule sur 2 jours mi-aout et attire plus de 30.000 personnes.
L’idéal pour en profiter, c’est venir planter sa tente au camping des Cabrettes, à 5 minutes à pieds du village. C’est assez folklorique, surtout si les champs sont embourbés et que les tracteurs viennent en aide aux voitures 🙂
Les nombreux spectacles se déroulent dans les rues du petit village, dans des cours intérieurs, dans la grande prairie le long de la Semois, etc …
Un festival d’art de rue, c’est tout à la fois : du théâtre, de la musique, de la jongle, de la voltige, des acrobaties, de la danse, des rires. C’est vivant, c’est informel, on s’assoit où on veut (et si on le peut), on improvise les journées en essayant de suivre son programme, qu’on n’arrive finalement jamais à suivre, et on a des véritables coups de cœur 🙂
Et pour faire des pauses, il y a des espaces artisanats, des terrasses où manger et boire (ça pour boire, vous pourrez boire ;-)) mais toujours dans un très bon état d’esprit. On se prend même en photo avec la police!
Des grandes tentes permettent de s’abriter si par malheur il pleut, mais on n’est jamais vraiment malheureux avec une gaufre ou en buvant une bonne bière belge. Et ce n’est pas les nombreux stands avec la Chouffe à 3 Eur par exemple qui vont vous laisser assoiffé 🙂 N’hésitez pas non plus à gouter le fameux pâté gaumais, une spécialité culinaire locale, une sorte de tourte au cochon, très bon!
Les photos sont issues des éditions 2013, 2016 et 2017.
Réellement, venez! 🙂
Ah et puis sur la route du retour … n’oubliez pas de saluer Woinic, le plus grand sanglier du monde ! 🙂 sur l’autoroute A34 qui traverse les Ardennes. Fierté ou honte locale, au choix.
Bruxelles, capitale de la Belgique, capitale de l’Europe, capitale des bonnes bières, capitale de la bande dessinée et capitale de la bonne humeur ? Allons vérifier, hop en route pour Bruxelles!
3h de voiture depuis Paris ou en train depuis Paris Gare du Nord avec le Thalys, arrivée Gare du Midi dans le centre ville. Personnellement je préfère cette option, en 1h30 et il y a régulièrement des promos pour voyager pas cher 🙂 En sortant de la gare vous ne pourrez pas louper la Tour du Midi, l’immeuble le plus grand de Belgique avec une hauteur de 150m et inauguré en 1967.
Si vous y allez de mi-juillet à mi-août, vous pourrez profiter des nombreux manèges et attractions de la Foire du Midi, sur le Boulevard du Midi, juste à côté de la Gare du Midi. C’est une tradition chaque année depuis 1880!
Un petit week-end dans une ville étrangère c’est toujours agréable, et cette fois on a décidé de la visiter d’une façon un peu particulière et originale, en suivant un jeu de piste par SMS. Je n’étais pas très fan au début, je pensais que ce serait un peu limité et frustrant, et au final, on a pas mal marché et découvert des endroits que je n’aurais peut être pas vu autrement. Du coup je vous partage cette option de découverte vraiment sympa proposée parGemotion Mobile Adventures(je ne gagne rien sur ce lien ;-))
Et on vous embarque dans 2 journées de balades et de découvertes dans une Bruxelles pleine de surprises.
C’est parti, on commence notre visite à quelques minutes à pieds de la gare, à la Porte de Hal. Un peu d’histoire : au XIIIe siècle, la ville décide de se protéger à l’abri derrière des remparts. Un grand mur est construit et entoure la ville et l’accès se fait par 7 grandes portes. Mais la ville grandit et on se sent à l’étroit derrière cette muraille. Alors une deuxième enceinte est construite entre 1356 et 1383, avec 8 km de long et 7 nouvelles grandes portes d’entrée. Des centaines d’années plus tard, en 1810, Napoléon décide de faire raser cette deuxième enceinte pour la remplacer par des grands boulevards. Les travaux durent plus de 20 ans et en arrivant au niveau de la Porte de Hal, le gouvernement de l’époque décide de l’épargner. Depuis 1847, cette tour sert de musée sur l’époque médiévale. Et c’est donc le seul vestige qui reste de cette seconde ceinture médiévale. Dans le centre de Bruxelles, on peut retrouver d’autres traces de la première enceinte.
On continue la ballade le long du Boulevard Waterloo…
.. pour arriver à Porte de Namur (c’était une des portes médiévales). C’est maintenant un grand centre commercial et le carrefour est dominé par la grande tour de bureaux du Bastion Tower construite en 1965.
On rebrousse chemin vers le grand hôtel de luxe The Hotel Brussels, ici c’est chic et les grandes marques se pressent sur le Boulevard : Cartier, Hermès, Gucci, Armani, etc … Nous, on est pas clients 🙂 Alors on tourne à gauche au n°31, sous la petite arcade, pour passer par l’ISELP (Institut Supérieur pour l’Étude du Langage Plastique), c’est un centre d’art contemporain. Nombreuses expositions et évènements. Plus d’infos ici.
L’ISELP occupe les anciennes écuries du Palais d’Egmont et cette petite ruelle pavé est l’une des entrées du Parc d’Egmont (qui est complètement entouré d’habitations et donc peu visible si on ne le connait pas). Ce parc verdoyant est vraiment agréable, il y a plusieurs statues dont une assez célèbre, c’est celle de Peter Pan.
C’est l’œuvre du sculpteur George Frampton. L’originale est à Londres dans les Jardins de Kensington. L’artiste en a réalisé 7 qui ont été distribuées à travers le monde, et voici celles de Bruxelles offerte en 1924. Cette statue est classée monument historique depuis 1975.
Vue sur le Palais d’Egmont depuis le parc, où sont organisés les grands évènement diplomatique à Bruxelles.
On contourne le Palais d’Egmont pour rentrer dans le quartier du Sablon. Et on arrive sur un des plus beau square de Bruxelles: le Square du Petit Sablon.
C’est un jardin fleuri de Style néo-renaissance flamande aménagé en 1890. Les 2 premiers personnages qu’on voit sont les comtes Egmont et Hornes. Ils ont lutté contre le Duc d’Albe, l’envahisseur espagnol qui régnait sur les Provinces du Nord (Luxembourg, Belgique, Pays-Bas), ils sont arrêtés et décapités à Bruxelles en 1568. C’est le point de départ de la guerre de 80 ans qui permettra aux provinces de chasser les espagnols et acquérir leurs indépendances.
Le reste du square est aussi rempli de statues, c’est un véritable musée en plein air. Chacune des 48 corporations bruxelloise à une statue en bronze ici, et il y a d’autres grandes statues d’humanistes célèbres du XVIe siècle (Mercator, Abraham Ortélius, Louis Van Bodeghem, Rombaud Dodonée).
Ensuite nos pas nous mènent dans la grande Église Notre-Dame du Sablon (XVe siècle). Cette église a une histoire assez particulière. Il faut remonter en 1300, lorsque la guilde des arbalétriers de Bruxelles reçoit des privilèges particulier dont un terrain au Sablon pour s’exercer au tir. Plus tard ils font construire une petite chapelle pour la Vierge. Et en 1348, une certaine Beatrijs Soetkens a une vision en rêve de la Vierge qui lui demande d’aller voler la statue de la Vierge à la Cathédrale d’Anvers et de la rapporter à Bruxelles. Elle se lance dans l’aventure et rapporte la précieuse statue en bois après bien des péripéties et petits miracles la statue est accueillit en triomphe et la guilde des arbalétriers lui construit une église, c’est maintenant la Vierge protectrice de Bruxelles sous le nom de Notre-Dame des Victoires du Sablon, et sa présence va amener de nombreux pèlerins. La Guilde assure sa protection et en son honneur ils organisent une grande procession, un Ommegang sur la Grand-Place.
Cet énorme procession historique a toujours lieu début juillet. Plus d’infos ici.
En sortant, on profite de la belle perspective sur la Rue de la Régence avec au fond le gigantesque dôme doré du Palais de Justice.
On continue vers le quartier des Marolles et on passe à côté de l’Église Notre-Dame de la Chapelle.
C’est un des plus anciens monuments de la ville, il date d’au moins 1210, et au cours des siècles cette église a été brulée, pillée, bombardée et a faillit s’écrouler lors de la construction du métro! Une survivante 🙂
Encore une autre église dans ce quartier historique et pavé, ici Rue des Minimes, avec l’Église Saint-Jean-et-Étienne-aux-Minimes.
L’arrière de l’église avec ses briques est assez inhabituel.
On arrive ensuite à la Place Poelaert et face au Palais de Justice se dresse la colonne Monument A la Gloire de l’Infanterie Belge (1935) en hommage aux 32.000 soldats belges morts pendant la Première Guerre Mondiale.
Sur cette place on est sur les hauteurs et on a une belle vue sur le reste de Bruxelles plus bas.
Et le Palais de Justice alors ? et bien on le voit d’un peu partout, mais il est tellement énorme que c’est vraiment dur de l’avoir proprement en photo, et avec tous les échafaudages présents sur la façade, il n’était pas assez « esthétique » à mon goût 🙂
Donc je poste une petite photo from Wikipédia, voilà, c’est fait :
Pour la petite histoire : C’est un gigantesque bâtiment de style gréco-romain avec une surface au sol de 26 000m2, c’est plus vaste que la Basilique Saint-Pierre de Rome! Il est l’œuvre de l’architecte Joseph Poelaert et fut construit entre 1866 et 1883. Il reste encore aujourd’hui l’un des plus grands monument en pierre de la planète. Rien que dans le hall d’entrée la hauteur du plafond atteint 100m! En 1944 quand les nazis sont chassés de Bruxelles, ils mettent le feu au dôme qui s’écroule et font exploser des caves. Une fois les incendies éteint, un nouveau dôme plus grand et plus arrondis que le premier est construit.
Ce Palais de Justice était un symbole pour confirmer que la Belgique, ce nouveau pays indépendant (suite à la guerre d’indépendance contre les Pays-Bas) avec Léopold Ier à sa tête, était basé sur un état parlementaire et démocratique avec une volonté axée sur le droit et la défense des libertés. Pour rappel, la Belgique n’existe « officiellement » que depuis le 4 octobre 1830 et sa fête nationale est le 21 juillet date de la prestation de serment du roi choisi, Léopold Ier.
L’entrée est gratuite, du lundi au vendredi de 08h00 à 17h00, fermé le week-end et les jours fériés.
Ensuite on descend vers le bas de la ville, et c’est l’occasion de prendre l’ascenseur des Marolles, il est gratuit, mais il a tendance à être en panne. S’il marche le jour où vous êtes là, prenez le, c’est une attraction en soi. Les 27m se descendent ou se montent en 30 secondes et il a été inauguré en 2001. Sinon, prenez vos pieds, et descendez jusqu’à la rue Notre dame de grâces.
Et pourquoi donc ? car c’est un des endroits où se trouvent les grandes fresques colorées de Parcours BD. C’est un projet débuté en 1991 avec la collaboration du Centre belge de la bande dessinée pour masquer certaines murs qui avaient besoin de rénovation et permettre du même coup à rappeler aux habitants comme au touristes, que la Belgique, c’est le pays qui a vu naître de grands auteurs de bande dessinées. Et au fil des ans, le projet a pris de l’ampleur et on compte maintenant une quarantaine de fresques dans le centre ville, et une vingtaine dans la banlieue.
Quelques exemples en photos :
Pour vous aider, voici la liste des fresques existantes :
Allez, vous continuez sur la rue des miroirs et vous prenez la rue des ursulines pour passer sous les rails du chemin de fer. Le coin n’est pas très touristique, mais il y a des tags sympas sur les murs. Allez hop un petit aperçu de ce petit bout d’underground.
Un peu plus loin, toujours en suivant la rue des ursulines dans le sens de la montée, vous arriverez à côté du skateparkdes Ursulines. Et si vous avez faim, pas loin d’ici il y a la Rue de Rollebeek avec plusieurs bons restaurants vous attendent comme par exemple Vertigo ou C’est Bon C’est Belge .
Allez, ensuite on redescend vers la rue de Villers pour voir un reste de la première muraille médiévale avec la Courtine de Villers et la Tour de Villers.
Revenez un peu sur vos pas et regardez un peu mieux autour de vous dans la rue, vous devriez apercevoir cet objet étrange au milieu des briques : un boulet de canon.
En 1695, les troupes de Louis XIV sont aux portes de la ville. Le but est soulager le siège de Namur alors occupée par les français en bombardant Bruxelles pour attirer les troupes ennemies loin du siège. Pour l’assaut on compte au moins « 12 canons, 25 mortiers, 4 000 boulets, 5 000 bombes incendiaires » , une lettre est envoyée à la ville pour la prévenir de l’attaque et du 13 au 15 aout Bruxelles est bombardée. Sans réelles défenses, la ville ne peut rien faire. Il y a des morts (mais la majorité de la population s’était mise à l’abri) et les dégâts sont immenses. La ville en proie aux incendies et quasiment détruite, rasée. C’est la première fois en Europe que la population civile d’une ville est attaquée par une armée sans projet d’invasion, juste par pur objectif militaire de représailles ou de diversion. C’est un énorme choc (pour les militaires français présents, il y a des témoignages montrant qu’ils ne pensaient pas que cette attaque pourrait avoir un tel résultat), et les nations d’Europe pleurent la destruction de Bruxelles et jurent de se venger de Louis XIV. Suite à ce bombardement tragique, le centre-ville de Bruxelles sera complètement remodelé et reconstruit.
Pendant la reconstruction, il semblerait que la ville décide de racheter les boulets qui jonchaient les ruines de la ville pour une somme dérisoire. Les Bruxellois, moqueurs comme il se doit, se mirent à encastrer des boulets au dessus de leurs portes d’entrée pour montrer leur mépris pour cette espèce d’aumône alors que la ville était à moitié détruite. Il y avait de nombreuses maisons avec un boulet au dessus de la porte dans le centre de la ville avant la construction des boulevards centraux.
Et ce portail de la rue de Villers vient de la rue des Six Jetons, avec son boulet.
Sortons de cette dure page de l’histoire et prenons à gauche et descendons la rue du Chêne, à un moment vous devriez voir une foule rassemblée.
C’est qu’il y a forcément quelque chose d’incroyable à voir? et bien tout le monde regarde une minuscule petite statue de 55cm à peine … le Manneken Pis.
Le Manneken Pis daterait de 1619 et très rapidement ce petit bonhomme deviendra un symbole de Bruxelles. Très rapidement aussi, on prend l’habitude de l’habiller. Et très régulièrement, le Manneken Pis teste une nouvelle garde robe. Tous ces vêtements sont aussi conservés au musée. Et au cours des siècles cette petite statue a été volée et endommagée à de nombreuses reprises, c’est pourquoi depuis 1965, la statue exposée dans la rue est une copie à l’identique. L’originale est précieusement conservée au Musée de la Ville de Bruxelles.
Moins connu et plus récente, il y a sa petite soeur, la Jeanneke-Pis, elle se trouve au 12 de l’impasse de la Fidélité, elle date de 1985.
Plus loin, passez par la rue de la Chaufferette , en plus de posséder des bars et boites gays, la rue possède elle aussi quelques œuvres de street art.
Hélas la grande fresque des cochons endormis de Roa et Sonke a du être détruite en novembre 2016 lors des travaux de rénovation de la maison.
On arrive ensuite sur La Grand Place. C’est un des lieux les plus connus de Bruxelles, elle est considérée comme une des plus belles places du monde (Victor Hugo l’a même écrit). C’est aussi probablement l’endroit où vous trouverez le plus de touristes.
Cette place a eu une histoire agitée : en 1523 les premiers martyrs protestants y sont brûlés vifs par l’inquisition, en 1568 les comtes d’Egmont et de Hornes y sont décapités, en 1695 lors du grand bombardement réalisé par les armées françaises tous les bâtiments en bois sont détruits, l’Hotel de Ville et sa tour qui servait de point de repère pour les artilleurs n’a pas été trop endommagée. Très rapidement les corporations reconstruisent leurs maisons tout autour de la Grand Place, mais en pierre cette fois. Et la révolution française finit de ruiner la place, il n’y a plus ni dorures ni statues. La majorité de ce qui est visible maintenant date d’une importante période de restauration de la Grand Place lancée au XIXe siècle. Depuis 1998 elle est classée au patrimoine mondiale de l’Unesco.
L’Hotel de Ville est le monument emblématique. La construction commence en 1402 et s’achève en 1455 avec la flèche du Beffroi qui culmine à 96m. La flèche est couronnée par la statue de Saint Michel terrassant le dragon, c’est le saint patron de la ville. Une légende raconte que l’architecte Jean de Ruysbroeck se serait jeté du haut de la tour une fois qu’il se serait rendu compte qu’elle n’était pas dans l’axe du porche.
La Maison du Roi (à gauche) était initialement la maison du Duc de Brabant qui plus tard sous Charles Quint qui devient par héritage Roi d’Espagne, la maison devient la Maison du Roi. Ravagée par les bombardements et le temps, elle est reconstruite en 1873 en style gothique. Elle abrite le musée de la ville depuis 1887.
Les corporations de la ville ont toutes leur bâtiment autour de la place : corporation des boulangers, des graissiers, des ébénistes, des bateliers, etc .. la liste est longue 🙂
Qui dit Grand Place dit Grands Événements! Voici quelques exemples de ce que vous pourrez y trouver suivant la période où vous venez : l’Ommegang, le 9 aout le cortège du Meiboom organisé par la confrérie des compagnons de saint-Laurent (plus d’infos ici), le Tapis de Fleurs (77 x 24 m) organisé tous les 2 ans à la mi-août et formé de plus de 500 000 plants de bégonias, fin septembre la Fête du Folklore (Folklorissimo) célèbre les traditions bruxelloises, le grand sapin de Noël, le marché des plantes quotidien, etc …
Autre petite « attraction locale » : dans la galerie passant sous la « Maison de l’Étoile », au coin de la rue Charles Buls et de la Grand-Place, il y a un bas relief datant de 1902, en l’honneur de Éverard t’Serclaes, un héros bruxellois mort suite à ses blessures en 1388. Tout le monde carresse la statue, soit pour espérer avoir un vœux exaucé soit pour être certain de revenir un jour à Bruxelles. Essayez et vous verrez.
Pour partir de la Grand Place, prenez les Galeries Royales Saint-Hubert. Il s’agit en fait de 3 galeries, celle de la Reine, du Roi et celle des Princes. Elles sont construites en 1847 par Jean-Pierre Cluysenaar et sont inédites et uniques au monde à l’époque par leur taille, car l’idée était de faire des galeries couvertes mais de la largeur d’une grande rue. Elles abritent à la foi des restaurants, des pharmacies, des chocolateries, des bureaux et des appartements. La verrière est magnifique, et chaque année, c’est près de 6 millions de personnes qui empruntent ces passages. Plus d’infos, plan, détail des boutiques, ici.
Un peu plus loin, sur la Place d’Espagne(aussi baptisée Place du Marsupilami), vous verrez la statue de Don Quichotte, qui est la réplique de la fameuse statue installée sur la place d’Espagne à Madrid, c’est un cadeau de l’Espagne à Bruxelles en 1989.
Au bout de la place, dirigez vous vers la Galerie Horta, et vous verrez devant une énorme statue de Schtroumpf blanc assis sur son champignon. Inauguré en juin 2012, il mesure près de 4m et pèse 10 tonnes.
Et ensuite, si on allait se reposer un peu à la plage… A la plage à Bruxelles ? bin oui, il suffit de prendre le métro, sortir à la station Yser, on remonte la rue, on n’oublie pas d’aller de l’autre côté du carrefour pour saluer le pauvre agent 15(statue bien marrante du policier de la bd Quick & Flupke, installée en 1994).
On longe les quais, et on y est : Bruxelles les bains! Depuis 2003, chaque année en juillet et aout, la ville de Bruxelles transforme le quai des péniches pour en faire un lieu estival. Si le beau temps est là, il faut y aller!
Au programme : jeux d’eau, plage de sable, transats pour bronzer, animations sportives, des stands de cuisines de tous les pays, du beach volley, de la musique, du cinéma en plein air, des concerts, de la bonne humeur, des bons cocktails et une fin de journée qui dépayse.
Bienvenidos a Lisboa! Hey nos amis à Lisbonne nous propose de venir leur rendre visite. Hmm réfléchissons 2 minutes, début novembre à Paris il fait pas très beau et là bas, 25°C ? allez hop! en route pour Lisbonne!
Ces quelques jours passés à Lisbonne et ses environs sont un excellent souvenir!
Et pour bien commencer ce voyage, une petite musique bien agréable 🙂
Arrivée à l’aéroport sans histoire, direction le métro, c’est simple aussi, 4 lignes, 4 couleurs easy même pour un daltonien. Nous arrivons rapidement dans le centre ville. Et sous un grand ciel bleu nous marchons en direction du quartier de l’Alfama, pour finalement arriver à la minuscule place de Sao Rafael qui sera notre camp de base pour les jours à venir.
Le lendemain, c’est parti pour la découverte de la ville, on hésite un peu à prendre un ticket de bus ou tram, mais au final c’est toujours à pieds qu’on voit le plus de choses, alors c’est parti.
Jour 1 – Lisbonne : Baixa et Bélem
Le quartier de Baixa, c’est le centre ville de Lisbonne. Ici les rues sont grandes et rectilignes, le terrain est plat, et tout a été reconstruit après le terrible tremblement de terre de 1755 qui a complètement détruit la ville et mis fin à l’âge d’or du Portugal. Le roi Joseph 1er voulait des rues larges (pour l’époque), car « un jour, elles seront petites ».
On commence par la grande Place du Commerce, où trône la statue de Joseph 1er. Cette grande place donne directement sur le Tage, et c’est depuis cet embarcadère qu’étaient déchargées les richesses des colonies. Elle est entourée de Ministères, de restaurants et de terrasses, et d’ailleurs allez faire un tour sur celle qui fait l’angle, au Museu da Cerveja. Un espace dédié à la bière avec une super déco. De très bonnes bières, peut être un peu plus chère qu’ailleurs mais ça vaut le coup de venir jeter un oeil 🙂
Puis on se balade en direction de la gare Cais do Sodre, pour prendre le tramway direction Belem. On visite le jardin de Belem, et un petit arrêt devant le Pavillon Princess Maha Chakri, cadeau de la Thailande inauguré en 2012 pour célébrer l’arrivée des portugais, les premiers européens à mettre le pied au royaume de Siam il y a plus de 500 ans.
Ensuite, c’est incontournable, le Padrão dos Descobrimentos, monument érigé en hommage à tous les grands navigateurs portugais. On aime ou on déteste. Ceux qui n’aiment pas le surnomme le « poussez pas derrière » 🙂 le personnage à l’extrémité, est Henri le Navigateur … qui n’a jamais navigué! mais qui a permis de financer ces grands voyages et ces grandes découvertes. Au sol une immense rose des vents en mosaïque retrace ces parcours.
Un peu plus loin en longeant le fleuve, c’est la fameuse Tour de Belem. C’est un peu une carte postale, un cliché obligé, mais la tour est vraiment belle, typique du style manuélin (mélange de romanesque, de gothique flamboyant et de style mauresque). La visite s’impose, c’est 6€ bien dépensés (on peut acheter un billet coupe-file, ou même acheter un billet combiné si on veut visiter aussi le Monastère des Hiéronymites).
Ensuite on longe l’énorme complexe du Centre culturel de Belem, on fait l’impasse sur le Monastère des Hiéronymites et son célèbre cloître, pour aller visiter la splendide Eglise Santa Maria de Belem, où se trouve les tombeaux de plusieurs rois (et de Vasco de Gama).
Ensuite direction l’agréable Jardin botanique tropical de Bélem (2€). Il n’y a pas beaucoup de fleurs à cette période, mais la visite est vraiment agréable.
Et bien sûr on ne peut pas partir de Bélem sans s’arrêter à Pasteis de Belem(R. Belém 84-92, 1300-085 Lisboa … pas compliqué à trouver), c’est the place to be. Une véritable institution, depuis 1837, date à laquelle les moines ont inventé la recette des pasteis et ont commencé à les vendre dans cette boutique. Les pasteis, c’est une sorte de petit flanc patissier assez sucré et qu’on peut saupoudrer de cannelle. Voilà, c’est tout simple et c’est super bon. Et ici c’est la recette authentique (sisi!). Partout ailleurs on mange des Pasteis de Nata, mais il n’y a qu’ici qu’on peut gouter les Pasteis de Belem 🙂 et d’ailleurs il y a beaucoup de monde qui fait la queue. Personnellement, on a préféré les manger tranqillement dehors sur la rive du Tage pour profiter du coucher de soleil.
Jour 2 – Lisbonne : quartier de l’Alfama
L’Alfama, c’est le quartier historique de Lisbonne, le plus ancien et le plus typique. C’est un dédale de petites ruelles, d’escaliers, de murs peints avec des couleurs vives, des azureos dans tous les coins, des petites boutiques improbables, des vieux bistrots perdus, des ruines, des immeubles réhabilités qui louent des lofts à prix d’or. L’Alfama, c’est aussi le quartier du Fado, c’est aussi un quartier où les touristes viennent en groupe et s’agglutinent. Difficile de trouver le bon équilibre, et la nuit, même si globalement il n’y a pas de réel insécurité, c’est un peu comme partout, il y a quelques bandes qui surveillent leurs territoires, et un touriste avec un gros appareil photo au cou ne devrait pas spécialement déambuler seul à 3h du mat’ … mais c’est en gros les mêmes consignes de sécurité que dans n’importe quelle grande ville et n’importe quel quartier populaire visité par les touristes.
La Cathédrale de Sé est incontournable avec le célèbre tram de la ligne 15 qui passe juste devant le portail.
En suivant le tram, juste après l’église Santa Lucia, il y a la Terrasse de l’Alfama, est une grande terrasse aménagée, un lieu où passer une fin d’après-midi au soleil sans être trop ennuyé et avoir une très belle vue. Ne venez pas vraiment pour la nourriture ou la qualité des cocktails, ici c’est la vue, le cadre et chiller 🙂
En grimpant la colline, n’hésitez pas à passer par le Patio de Dom Fradique, une zone de friche et ruines urbaines recouvertes de graffitis et tags. Suivant la saison, c’est plus ou moins photogénique 🙂
Et en grimpant toujours vous atteignez enfin l’endroit que vous apercevez depuis n’importe quel endroit de Lisbonne : le Chateau St Georges et son parc. Ancien chateau fort, puis demeure royale, puis prison, on se retrouve plongé dans une toute nouvelle ambiance : ici c’est mé-dié-val. Profitez de la visite, des remparts et du panorama exceptionnel sur Lisbonne.
Poussez la balade jusqu’à l’église St Vincent et le Panthéon National, bref sortez un peu des grands chemins et perdez vous dans les dédales de ruelles et admirez les azulejos. Ces mosaïques de céramique en général de couleur bleu se retrouvent un peu partout à Lisbonne. Il y a même le musée national de l’azulejo si le sujet vous intéresse.
Où manger et boire ?
– Ginjinha da Se(Rua São João da Praça nº3, 1100-517 Alfama). Un minuscule bar qui ouvre le soir pour sortir 2 petites tables. L’étroite ruelle se rempli vite. Tout le monde a un verre à la main, grignote les assiettes de charcuterie et de fromages. C’est tenue par une française. Chouette musique, chouette ambiance, on y a passé de très bonnes soirées 🙂
– Sur la petite place Sao Miguel, dans une petite ruelle accessible à pieds uniquement, dans une petite cour protégée par une pergola, il y a l’excellent Restaurante Santo António de Alfama(Beco São Miguel 7, 1100-538). Tenu par des acteurs, ce restaurant chaleureux tourne autour de l’univers du cinéma et de l’image. On y mange très bien, il faut penser à réserver absolument, ou alors choisir de prendre les grandes entrées, les petiscos, à partager à plusieurs autour de très bons verres de vin.
– Chapitô à Mesa(Costa do Castelo 7, 1149-079). Au pied du Chateau St George. Depuis la rue, on ne dirait pas grand chose, on a même l’impression de s’être trompé d’adresse. Une fois dedans, le lieu est vraiment cool. Plein de petites salles boisées et chaleureuses, de la bonne musique, un espace associatif qui propose des cours de cirque, une grande terrasse, et à l’étage le restaurant avec une vue incroyable. On s’y sent bien, on mange bien, on est content d’être là 🙂 Oui, les prix ne sont pas bas, mais ils ne sont pas excessifs non plus. C’est un tout cas une adresse qui mérite largement le détour!
– Bica do Sapato(Av. Infante Dom Henrique Armazém B, Cais da Pedra, Santa Apolónia, 1900-436), c’est à la fois une adresse hyper connue et inconnue. Et pourquoi ça ? et bien c’est le restaurant ouvert par John Malkovitch. En descendant de l’Alfama vers les quais, on se demande bien où il est? On ne voit que des hangars et aucun signe de bon restaurant à l’horizon. Alors il faut repérer un grand mur en béton foncé devant un hangar, sans aucune indication, faire le tour, pousser une grande porte en métal .. et là tout change, décoration désign impeccable, un très beau restaurant, qualité gastronomique mais avec des prix qui restent raisonnables. Une adresse à découvrir pour faire plaisir et se faire plaisir.
Ah et puis au passage, une adresse à éviter : Restaurante São Rafael (Largo São Rafael 1, 1100-007), un typique piège-à-touristes-fado-100%-local 🙂
Jour 3 – Lisbonne : Oriente, Parc des Nations
Direction le Parc des Nations, un quartier le long du Tage et très moderne, construit pour l’exposition internationale de Lisbonne en 1998.
Le Pavillon du Portugal est vraiment impressionnant avec son immense feuille de béton ne reposant sur rien.
Vous ne pourrez pas louper la Tour Vasco de Gama, le batiment le plus haut de Lisbonne avec 145m, et il y a même un téléphérique 🙂
Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est l’Océanarium de Lisbonne. C’est le plus grand d’Europe, et le 3e plus grand au monde. Le batiment semble flotter sur l’eau. On y accède par une passerelle. Il est composé de 4 écosystèmes séparés : antarctique, océan indien, atlantique nord, pacifique tempéré.
Et au centre de tout ça, se trouve un immense bassin de plus de 5.000m3, rempli de requins, de raies, et même d’un énorme poisson lune.
Il y a même la possibilité de dormir sur place pour « passer la nuit avec les requins »!
C’est vraiment une visite à faire.
Plus d’infos ici : Océanarium (16.20€)
C’est le « quartier haut » de la ville, et pour résumer : « Le jour c’est calme. La nuit c’est la fête. » C’est la zone où les lisboètes sortent faire la fête, c’est rempli de lieux alternatifs et de bars qui se remplissent le soir (vers 23h)
Profitez du Miradouro de São Pedro de Alcântara et de sa grande terrasse panoramique pour prendre un bon café avec une vue splendide sur Lisbonne. Reposez vos pieds dans le jardin près de la fontaine, car à force, les rues pavés ça use 🙂
N’oubliez pas de prendre la rue en pente Calçada da Glória et la petite traversée Fala-So, c’est un bon spot pour graffitis. D’ailleurs le street art est omniprésent à Lisbonne.
Les meilleurs mojitos pour débuter la soirée, sont à Mojito Company(Tv. da Queimada 4), la pinte de mojitos cubains à 6€. Et sinon vous n’aurez pas de mal à trouver le bar qui vous convient pour passer la soirée, c’est la zone étudiante, Erasmus règne en maître ici 🙂
Jour 8 Lisbonne : Cacilhas et Christ Roi
Après une bonne grasse matinée, direction l’embarcadère de Cais do Sodré, un billet de ferry en poche et on traverse le Tage vers Cacilhas. Ensuite on grimpe à travers les ruelles vers le Statue du Christ Roi. Le monument fait plus de 110m de haut et domine le pont du 25 avril et Lisbonne sur l’autre rive du Tage. Inauguré en 1959, il fait clairement penser à celui de Rio de Janeiro, et pour cause, un cardinal portugais de retour du Brésil peut après l’inauguration du premier Christ rédempteur a lancé l’idée d’avoir un monument similaire au Portugal, l’Eglise a validé, et voila.
On peut visiter l’intérieur et évidemment prendre l’ascenseur pour aller au sommet. Évitez d’y aller par mauvais temps, il y a du vent, beaucoup de vent. Sinon la vue est magnifique 🙂
Pour éviter de reprendre le même chemin pour revenir à Lisbonne, je vous conseille d’aller au Miradouro Boca do Vento et de là, prendre l’escalier (non loin de l’ascenceur panoramique), et posez vous au Ponto Final, ou vous siroterez tranquillement un verre au bout du ponton en admirant le coucher de soleil qui illumine Lisbonne. Un très bon spot, vraiment 🙂
Et un dernier bon spot juste à côté du débarcadère, pour profiter d’un coucher de soleil avec le Crist Rei et le Pont du 25 avril, au calme, allongé dans des transats, sur la terrasse du Monte Mar Lisboa 🙂