Venir fêter Ganesh, une expérience insolite à Paris!

Vous voulez vivre une expérience insolite et totalement dépaysante en plein cœur de Paris ? Vous voulez être perdu dans les couleurs, les senteurs, l’exotisme et la spiritualité de l’Inde sans avoir à prendre l’avion ? Alors ça se passe dans le 18e arrondissement à Paris, début septembre. C’est la fête de Ganesh et ça décoiffe ! On y va, hop en route! 🙂

Ganesh à Paris ?

A Paris, dans le 18e arrondissement, se trouve Sri Manicka Vinayakar Alayam. En descendant à métro La Chapelle et en remontant vers le nord, au 17 rue Pajol, on trouve un temple hindou, principalement dédié au dieu Ganesh. Le temple existe ici depuis 2010. Il est ouvert à tous mais il faut bien reconnaitre que l’intérieur ne vous invite pas particulièrement au voyage, malgré les nombreuses statues. Si la spiritualité hindouiste vous intéresse : plus d’info sur le site officiel.

Chaque année, vers fin aout début septembre, ce temple organise une manifestation incroyable dans le quartier de La Chapelle. C’est Ganesh Chaturthi, autrement dit, la fête à Ganesh! 🙂 Pendant toute une journée, on a l’impression de se retrouver à des milliers de kilomètres de la France, dans le sud de l’Inde! Et croyez-moi, c’est une expérience à vivre au moins une fois! 🙂

Le dieu à tête d’éléphant

Ganesh est le fils du dieu Shiva et Pârvatî. En réalité, la déesse Pârvatî a conçu elle même l’enfant. Elle a utilisée la pâte de santal qui couvre son corps quand elle prend le bain. Son enfant Ganesh était chargé de garder sa porte lors de ses bains. Pendant ce temps, Shiva était parti méditer dans les montagnes. Quand le dieu est de retour dans sa maison, il ne peut pas rentrer car l’enfant Ganesh garde la porte. Ne se connaissant pas tous les deux, ils se battent, et Shiva lui tranche la tête! Pârvatî, sortant de son bain furieuse lui explique qu’il vient de tuer son fils. Elle menace de détruire le monde s’il n’est pas ramené à la vie et s’il n’est pas célébré avant tous les autres dieux! Shiva cède et envoie ses soldats pour ramener la tête du premier « enfant » qu’ils croiseront, et c’était un éléphanteau. Shiva pose la tête de l’éléphant sur le corps de l’enfant et lui donne la vie. Voilà, le dieu à tête d’éléphant est né. C’est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde.

Ganesh Chaturthi

La fête de Ganesh Chaturthi célèbre sa naissance. Elle est fêtée dans le monde entier par les hindous. A Paris, la procession commence par des musiciens. Le char du dieu Ganesh est tiré par des dizaines de personnes, uniquement des hommes. Le char fait 5m de haut et on le tire grâce à deux grandes cordes en fibre végétale de 20m de long.

Gare à vous si vous êtes sur le passage, vous serez vivement mis de côté. Priorité au passage du Dieu. De toute façon vous n’aurez pas le choix car rien ne peut arrêter l’avancée du char. Tout le long du trajet, des noix de coco sont brisées dans la rue. Je vous explique pourquoi un peu plus bas 😉

Dans le char, trône la (petite) statue de Ganesh à cinq têtes (Pañchamukha Ganesh) représentant les 5 éléments.

Le char suivant est celui de Muruga, le frère de Ganesh. Il est tiré uniquement par des femmes. Le troisième char est celui de la déesse Durga.

Dans le cortège, des femmes portent sur leurs têtes des pots de terre cuite dans lesquels on y fait brûler du camphre. Régulièrement des femmes rajoutent des cubes de camphre dans les pots, pour que le feu ne s’éteigne jamais.

Bruler le camphre permet de purifier l’air contre les énergies négatives. Je ne sais pas si c’est efficace, mais ça permet de parfumer toutes les rues de l’arrondissement d’un seul coup ! 😉

Une petite star du cortège, c’est cette statue d’éléphanteau en résine. Elle pèse 70kg et vient tout droit d’Inde.

Revenons sur les noix de coco. Devant de nombreuses boutiques le long du parcours, les commerçant installent des autels individuels. Devant, ils disposent un tas de noix de coco recouvert de poudre de curcuma.

Quand le cortège approche, les noix de cocos sont toutes brisées dans la rue. La coque de la noix de coco représente la dureté de l’illusion du monde. Sa chair, c’est le karma de nos actions individuelles. L’eau représente l’égo humain.

Quand on brise la noix de coco, on se libère et on offre son cœur à la bénédiction du dieu Ganesh.

Et des noix de coco, il y en a des milliers qui sont brisées. Ça éclate de tous les côtés et on marche tout le temps dessus! 🙂

Le moment le plus intense je trouve, c’est quand les danseurs portant le kavadi semblent en transe. C’est un hommage à Idumban, qui était le disciple d’un grand sage hindou. Un jour, le sage lui demande de transporter deux collines près de sa maison. Le disciple part chercher les deux collines et les transporte sur ses épaules en utilisant un kavadi, un arceau en bois. Alors qu’il fait une petite pause, le dieu Muruga (le frère de Ganesh) décide de tester sa dévotion. Il prend la forme d’un enfant et se dresse sur une des collines. Idumban n’arrive plus à porter son Kavadi. Il voit l’enfant et veut le faire partir. Malgré sa grande force, il ne peut rien faire et va se battre contre le dieu et finir par mourir. Muruga, satisfait de sa dévotion, lui redonne la vie.

Depuis, porter un Kavadi est un grand honneur. Il est décoré avec des plumes de paon (la monture de Muruga) et il y a deux pochons symbolisant les collines et où les fidèles peuvent déposer des offrandes.

Les danseurs semblent infatigables même s’ils transpirent à grosses gouttes. Une espèce de transe communicative se dégage à ce moment. Régulièrement, on leur verse de l’eau sur les pieds pour les soulager.

Toute la journée, le long du parcours, des offrandes bénies, des friandises et des boissons fraîches sont offertes à la foule de fidèles et de curieux. Parfois, une voiture se gare à un carrefour, ouvre son coffre et distribue gratuitement de la nourriture indienne aux gens présents. Il y a un peu de bousculade, mais tout se fait dans la bonne humeur. C’est l’occasion de découvrir des spécialités culinaires 🙂

L’ambiance est véritablement festive. Malgré la foule et les bousculades incessantes, ça reste un évènement religieux et familial. C’est aussi un évènement « touristique » qui vaut le déplacement. Et parfois on y rencontre de véritables intrus ! haha

J’espère que cette lecture vous aura donné envie de participer à la prochaine fête de Ganesh à Paris!

Jour 14 – Bali

Indonésie – Jour 14 – Bali

Une nouvelle matinée commence à Ubud, au cœur de Bali. On est un peu chez nous maintenant, c’est assez rare qu’on se lève au moins 3 fois au même endroit 🙂 Hop une fois le bon petit déjeuner de la Sayong House dans le ventre, on retrouve Karma vers 8h30. C’est notre sympathique chauffeur pour la journée. Allez, c’est parti! hop en route! 🙂

Tiens au passage, on lui fait un peu de pub, on laisse ses coordonnées, il est cool Karma 🙂
Phone : +6281 338 539 189 / 081 338 539 189
https://www.facebook.com/made.karma.1

Pura Luhur Batukaru

Cette fois on part dans la région ouest de l’ile, sur les pentes du mont Batukaru, le 2e sommet de Bali, culminant à 2276m d’altitude. Le temple Pura Luhur Batukaru est très connu mais très peu touristique, allez savoir pourquoi? Peut être car il est perdu au milieu de nul part en pleine nature? Notre arrivée ce jour là se fait alors qu’il y a une grande cérémonie de prévue, on est le 3e jour de Galungan. Le grand parking du site est littéralement envahi de voitures et de scooters, et des tentes avec des vendeurs de tout et n’importe quoi occupent l’espace restant. Une marque de café indonésien semble sponsoriser une partie des boutiques, il y avait la pub partout. Au milieu de cette foule, on est les seuls occidentaux.

En cherchant notre chemin, on arrive devant une barrière de sécurité sur la route menant au temple. Cette barrière est gardée par 4 policiers armés de mitraillettes. Sérieusement, on s’est posé la question s’il y avait un risque d’attentat dont on n’aurait pas été prévenu? et directement le chef policier, le plus grand, celui avec la tête la plus méchante, la grosse moustache et la plus grosse mitrailleuse se dirige droit vers nous. Après mon plus beau « selamat pagi » (le bonjour du matin en balinais), on discute un peu. Une fois que je lui explique qu’on va ensuite faire un tour aux rizières de Jatiluwih, il se déride, c’est son village! « number one in Bali » ahah 🙂 il me parle de sa femme et ses enfants, bref on est devenu potes, une chaleureuse poignée de main et hop on passe la barrière, ouf! Ensuite il faut grimper la route sur la pente du volcan. Tout autour de nous, les balinais en famille font le même chemin, ça sent la bonne ambiance, tout le monde a l’air heureux, alors nous aussi 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Le temple Pura Luhur Batukaru est un des temples directionnels de Bali, c’est à dire un temple qui protège toute une zone géographique, il est donc très important et il est en partie dédié à l’esprit du mont Batukaru. Il a été construit au XIe siècle, puis détruit pendant des guerres aux XVIe siècle et reconstruit en 1959.

Devant l’entrée du temple, on zappe complètement l’entrée normale, et on se fait vite rappeler à l’ordre par « le gang des blousons en cuir », des gars chargés (je pense) de surveiller les trucs bizarres pendant la cérémonie, et donc les occidentaux entre autres. Il y a toujours plein de policiers armés partout. Parmi les « blousons en cuir », il y avait un petit vieillard tout bizarre qui faisait rigoler tout le monde et en s’approchant de nous on découvre qu’il parle un français impeccable 🙂 il est ici pour un groupe qui doit arriver plus tard et il nous oriente dans la bonne direction.

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Une fois dans le temple Pura Luhur Batukaru , on suit la foule un peu au hasard, sans vraiment savoir si ce qu’on fait est interdit ou non. La foule passe par des zones en principe interdites aux touristes. Très naturellement la discussion s’engage avec un type à côté de moi dans la foule, et il nous dit qu’il n’y a pas de problèmes si on reste un peu en retrait, que ça lui fait plaisir qu’on s’intéresse à sa culture, et qu’aujourd’hui c’est très important car les gens viennent prier pour leurs ancêtres et parfois des esprits descendent pour prendre possession de certaines personnes qui rentrent alors en transe. On le remercie chaleureusement, d’autres personnes se font prendre en photo avec nous. Évidemment on n’est pas habillé en blanc comme tout le monde et on porte des sarong tout bariolés, on ne passe franchement pas inaperçu! 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

On assiste à plein de cérémonies, de prières et d’offrandes, de bains et de purifications. Malgré la présence des patrouilles de policiers armés qu’on croise toutes les 10 minutes, l’atmosphère générale est vraiment festive et chaleureuse. Cet endroit dégage vraiment une bonne énergie 🙂 Sur le grand bassin à l’est du temple il y a une petite ile où seuls les prêtres ont le droit d’aller.

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Un peu à regrets on se prépare à quitter les lieux. Je fais une dernière photo pleines de sourires et on y va 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

En retournant au parking, le chef policier à la mine patibulaire en profite pour me taper un check dans la main, yeah 🙂

Jatiluwih

Alors qu’on est encore à 2 ou 3km de notre destination, il y a une sorte de péage sur la route. A cet endroit de la route, et s’il y a des occidentaux dans la voiture, c’est forcément pour aller aux rizières de Jatiluwih, alors hop, il faut payer! Après ça, on s’arrête où on veut, mais ne vous embêtez pas, prenez le grand parking principal. Déjà, et bien il y a un parking prévu au lieu de se garer en mode sauvage sur la route, et puis il y a des restos buvettes et toilettes, ça peut toujours servir. Et c’est aussi le point de départ des petites randonnées balisées.

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

A mon avis, il n’y a pas photos entre ces rizières et celles de Tegallalang. C’est à Jatiluwih qu’il faut aller. Ne vous faites pas une fausse idée : ce coin est énormément touristique. Et pas seulement des touristes étrangers, beaucoup de locaux viennent ici, car tout simplement le panorama est joli et ça fait une belle sortie à faire 🙂

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Depuis peu, ces rizières ont fait leur entrée au patrimoine mondial de l’Unesco. Ici c’est toujours le subak, le droit à l’eau, partagé en communauté pour l’organisation de ces rizières qui est mis à l’honneur. C’est aussi une culture de riz traditionnelle. Les tiges ici sont plus grandes et plus blondes que dans les autres rizières de Bali. Cette variété ne donne qu’une récolte par an (voir 2) et son prix est plus cher. Dans le reste de l’ile, c’est une variété plus petite et verte, importée, qui donne 2 à 3 récoltes par an. Mais cette variété importée demande plus d’eau et de l’engrais voir même des pesticides, mais elle a aussi permis à toute la population de pouvoir se nourrir. C’est une longue guerre du riz.

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Il y a plusieurs chemins de balades qui serpentent au milieu des rizières, et de toute façon, vous ne pouvez pas vous perdre, et le paysage est vraiment joli, c’est un plaisir 🙂

indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Pour le repas, on finit au Gong Jatiluwih, un resto principalement rempli de touristes, avec une belle terrasse en bois à l’ancienne. De toute façon, ici, un resto terrasse avec vue sur les rizières, c’est forcément pour les touristes hein. Bon, la bouffe était sympa sans plus, mais la vue valait son pesant de nasi goreng 🙂
http://gongjatiluwih.com/

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Bedugul

Ensuite, on contourne la montagne et on file plein nord. Plus on avance, moins il fait beau, le ciel devient de plus en plus gris et moche. Est-ce une conséquence ou non? mais le paysage autour de nous aussi devient moche. On suit des petites routes de montagnes où on ne roule pas vite du tout. C’est dans cet état d’esprit qu’on arrive à la petite localité de Bedugul, et on a trouvé ça très moche. On pensait aller au parc botanique, mais il semble que depuis quelques temps il est clairement laissé à l’abandon. Il y a aussi la possibilité de faire de l’accrobranche (histoire de changer), mais vu la météo, ça ne donnait pas trop envie. Au cas où, voici le site : http://www.balitreetop.com

Karma nous explique aussi que cette année pour le jour de la « fête du silence« , Nyepi, qui est célébré sur toute l’ile de Bali comme un jour de méditation et de recueillement, et bien ici à Bedugul, la communauté musulmane n’aurait pas du tout respecté cette tradition du silence. La fête a été violée et il y a des tensions. D’ailleurs je remarque les premières mosquées depuis que je suis à Bali

A Bedugul on trouve aussi un marché réputé particulièrement pour ses fraises, car c’est ici la seule zone de production de fraises sur l’ile, mais elles sont très peu sucrées. Il y a aussi énormément de cultures maraichères (choux etc …) car le climat est plus froid et humide ici. On voit aussi beaucoup de champs couverts de fleurs, des hortensia. Ces fleurs sont utilisées pour les offrandes quotidiennes réalisées par les balinais. Mais honnêtement, à part une sculpture d’épi de maïs géant au milieu d’un rond point, j’ai trouvé la localité de Bedugul particulièrement moche et inintéressante, désolé pour les habitants.

Pura Ulun Danu Bratan

Le truc à voir ici, c’est le temple Pura Ulun Danu Bratan. Il est très célèbre est dédié à Shiva. Le temple est sur les berges du grand lac Bratan. Mais attention, ici ça n’a rien à voir avec les autres temples qu’on a pu visiter. Tout d’abord le parking est immense, on a l’impression d’arriver dans un grand centre commercial et tout autour de nous, tout semble neuf. Pas besoin de prendre son sarong, pas de petite cabane à l’entrée, non, là c’est limite un hall de gare qu’il faut traverser. Le ticket d’entrée coute 50K Rp. Ce qui est d’ailleurs probablement fait exprès car si on regarde le billet de 50.000 roupies indonésiennes, que voit-on imprimé dessus ? le temple Pura Ulun Danu Bratan! 🙂

billet 50000 50k idr roupie indonesie  indonesie bali ulun danu beratan temple

Mais avant de voir le temple il faut traverser un grand parc aménagé. Car ici, on ne rentre pas directement dans une zone sacrée, ici, c’est une station balnéaire prisée par les locaux. On se promène donc au milieu d’un parc d’attractions. Il y a du gazon super bien tondus pour les picnic en famille, des statues colorées d’animaux plus ou moins bizarres un peu partout. Je ne comprends toujours pas pourquoi l’ours n’a pas de corps, pourquoi les grenouilles ont pris du LSD et pourquoi il y a la statue d’un sanglier psychopathe dégoulinant de sang!!! 🙂

indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals
indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals
indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals

Il y a aussi des aires de jeux pour enfants. Le parc est avant tout prévu pour les locaux et pas forcément pour les touristes occidentaux, alors on trouve ça un peu kitsh mais très honnêtement, comme tout le monde a l’air content ici, c’est contagieux, et finalement on trouve l’endroit cool aussi 🙂 Ah il y aussi un temple bouddhiste, tout discret, mais c’est à signaler, c’est assez rare ici.

On arrive sur les berges du lac Bratan. C’est le 2e plus grand lac de l’ile est il permet l’irrigation de tous les champs des environs. On est à 1200m d’altitude et ce jour là, les nuages sont au rendez-vous, mais ça reste joli quand même non ? 🙂

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Voici le fameux temple Pura Ulun Danu Bratan, construit en 1663. Il est aussi surnommé le temple sur le lac. Et bien très franchement … euh bof. Il faut noter que là aussi on retrouve des sculptures de grenouilles ridicules 😐 Le temple n’est franchement pas grand ni impressionnant, et l’ambiance parc d’attraction tout autour fait que s’il y a un brin de spiritualité ici, il me passe carrément à côté! (A noter que pendant la saisons sèche, le niveau du lac descend et le temple n’est plus sur ile.)

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

A la limite je trouve presque plus intéressant ce tout petit ilot avec ses bambous et ses dragons autour, je ne sais pas si c’est attaché à une quelconque légendes de monstres dans le lac, mais au moins, j’accroche un peu plus 🙂

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Sinon, ce qui semble être l’attraction à la mode ici, c’est faire des tours en hors-bord sur le lac. Toutes les 5 minutes, on voit un bateau partir de l’embarcadère où les gens font la queue. Et tant pis pour les pauvres pêcheurs traditionnels sur leur pauvre petite pirogue, le touriste n’attend pas!

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Avant de partir, le même endroit côté face, qu’on ne voit jamais sur les photos cartes postales internet. Le temple hindouiste, le temple boudhiste, le village, et la grande mosquée derrière. Joli tableau de famille non ?

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

On continue la route en contournant le volcan. L’objectif c’est d’aller un peu plus loin à l’ouest. Car toute la zone qui entoure le volcan ici, était un immense lac qui s’est scindé en trois parties après des mouvements sismiques. On a déjà vu le lac Bratan. Maintenant on part en direction du lac Buyan et du lac Tamblingan. Et il y a un endroit sur la route où on peut voir ces deux lacs en même temps et avec la jungle entre les deux : le panorama est superbe 🙂

indonesie bali lac danau tramblingan buyan viewpoint
On était à peine garé depuis 2 minutes pour prendre cette photo qu’un gardien surgit de nul part arrive pour réclamer 10K Rp, une belle photo, ça n’a pas de prix 🙂

Ensuite Karma veut nous emmener aux Banyumala twin waterfalls. On ne connait pas et notre chauffeur non plus à vrai dire. Il en a entendu parler et c’est dans le coin, alors ok why not, c’est parti! Sauf que pour trouver le chemin, c’est pas gagné, il n’y a pas d’indications, ces chutes d’eau ne sont pas (encore) touristiques. En demandant aux locaux, on s’enfonce dans une minuscule route qui se transforme rapidement en petit sentier en pente descendant dans les champs, et la voiture a du mal. Il commence à pleuvoir, et comme on est limite en train de s’embourber, on se dit que parfois il vaut mieux savoir renoncer. Rien que pour faire demi tour, ça nous a pris 15-20 min, et on était déjà en train de se demander si on devrait sortir pour pousser la voiture dans la montée. En tout cas, si vous pouvez, allez-y car vu les photos sur le net, ça a l’air de valoir carrément le coup!

Le temps de revenir à Ubud, la route est lonnnnngue, il est déjà 18h. On quitte Karma en lui demandant s’il est dispo demain matin, car hélas c’est la date de notre départ et on a besoin de rejoindre l’aéroport de Denpasar. Il est ok et on se met d’accord pour un tarif de 300K Rp. Pour cette nuit j’avais voulu changer d’hôtel, toujours dans la ruelle en impasse Jl. Dewisita, car depuis la terrasse du Sayong House, je voyais des chambres en face qui me donnaient carrément envie, et ça avait l’air d’être le Esty House … et en fait non haha, c’était le Dewi Putri (géré par la même famille que Esty House, mais construit ensuite et bref on s’en fout un peu). Toujours est-il qu’on ne se retrouve pas dans l’hôtel que je souhaitais, que l’autre est complet et que notre chambre au Sayong House est aussi prise alors tant pis. C’est beaucoup moins ‘ambiance familiale’ que Sayong House, ça fait vraiment « hôtel », mais la chambre est plus classe, et le lit bien plus confortable et la salle de bain est vraiment digne de ce nom. Bref on aurait du rester au Sayong House 🙂

Pour cette dernière soirée à Ubud je décide de claquer tous mes billets restants en nourriture et boisson, hop! 🙂

Le gros resto gastronomique à Ubud, c’est le Locavore. Pratique, il est juste en bas dans la rue. Mais il faut réserver longtemps à l’avance, et ce samedi soir c’est mort.
https://www.locavore.co.id/

Rien n’est perdu, car fort de leur succès, ils ont ouvert une autre adresse en 2017, à 5min à pieds de là, le Nusantara. Il rentre aussi clairement dans la catégorie restaurant gastronomique. Ici, l’idée c’est de revisiter les grands classique des plats de toute l’Indonésie. La déco est top, le service aussi, et on commence par d’excellents cocktails, puis des galettes de riz craquantes et 8 sauces délicieuses, et 3 entrées réussies (tempeh braisé à se taper le cul par terre, du jacquet au curry plutôt réussi et du kalungan un poisson fumé). Pour les plats, on commande de la pieuvre cuite dans une feuille de palmier, et du porc cuit dans une tige de bambou. La présentation est là aussi au top mais déception! A notre gout, il y a trop de sel et de piment dans la pieuvre et trop d’ail dans le porc. On ne trouve pas ça génial. Bon allez on arrose ça de Bintang, on lâche 1.2 millions de roupies et on y va. A la table d’à côté, une pseudo mannequin suédoise et un dj américain n’arrêtaient pas de lâcher des « wow » « amazing » « huge » … on n’a pas vraiment les mêmes gouts je crois 😉

Pour continuer dans le genre qui se la pète un peu, on part se poser au fameux Lotus Café pour boire quelques verres. Et bien on ne vous le conseille pas du tout. C’est vieillot, service très moyen et des prix élevés pour rien. Le seul intérêt c’est sa superbe vue sur le temple et le bassin aux lotus
http://www.cafelotusubud.com/

Après cette dernière nuit à Bali, on passera la route jusqu’à l’aéroport à discuter avec Karma des pires spécialités gastronomiques de nos pays respectifs 🙂 Et à Bali aussi, ils mangent des grenouilles et des escargots 😉

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Jour 11 – Bali – Ubud

Indonésie – Jour 11 – Bali – Ubud

On se réveille tranquillement au cœur de Bali à Ubud, au dernier étage de la Sayong House. Il y a juste le bruit de la fontaine du temple familial dans le jardin et le caquètement des poules. En sortant sur la terrasse, on fait une mystérieuse découverte : il semblerait qu’un animal soit venu chier devant la porte cette nuit !!! Petites crottes mystérieuses, qui peut bien être votre propriétaire? En attendant qu’on résolve cette affaire, on vient nous monter le petit déjeuner (jus de fruit, pancake bananes et un café toujours aussi mauvais haha). On profite du calme et il y a dans l’air une odeur d’encens. C’est chouette Bali 🙂

indonesie bali ubud ganesh statue

En sortant dans la rue on découvre cette tradition typiquement balinaise, les offrandes. Tous les matins, dès l’aube, les balinaises en sarong sortent dans la rue et déposent devant chaque porte, chaque statue, chaque voiture, bref devant pratiquement tout, un petit panier de feuilles de palmiers tressés. Il y a 2 sortes d’offrandes :

  • Segehan : elles sont « offertes » aux démons afin de les éloigner. Elles sont déposées par terre. Quelques fruits, un peu de riz, et on asperge de quelques gouttes d’eau pour bénir.
  • Canang Sari : celles-ci sont destinées aux dieux et sont placées en hauteur. Elles sont plus codifiées, avec des aliments sucrés, de l’encens et des fleurs de différentes couleurs.

Vous allez forcément en voir des centaines et même souvent marcher dedans sans faire attention. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas puni sur vingt générations. Ce qui importe avant tout c’est le geste de faire l’offrande, c’est l’intention. De toute façon, les offrandes sont en partie mangées par les animaux pendant la journée et remplacées ou brûlées dès le lendemain. Ce rituel a lieu TOUS les jours ! C’est assez dingue 🙂

indonesie bali ubud offrande

Donc on part se promener de bon matin dans les rues de Ubud et TOUT est fermé! Et oui, c’est jour férié, c’est Galugan, le premier jour des festivités qui marquent le passage du nouvel an balinais. On admire les grands Benjos qui sont dressés devant toutes les maisons (il y a des trous percés dans le sol exprès pour les planter chaque année).

indonesie bali ubud rue

Une autre particularité de Bali, ce sont les temples. Chaque maison possède son propre temple domestique, le sanggah. Et ensuite chaque village possède au moins trois temples :

  • Pura Puseh : Ce temple est dédié à Brahma, c’est le temple des Origines et il situé dans le village en direction du mont Agung, la montagne la plus sacrée de Bali.
  • Pura Desa : Ce temple est dédié à Vishnu, et il est en rapport avec les affaires de ce monde. Il est en général au centre du village.
  • Pura Dalem : Ce temple est dédié à Shiva, c’est le temple des morts, de la destruction, du monde des démons et des esprits maléfiques, et il est en général tourné vers la mer.

Comme vous le voyez, vous ne ferez pas 100m à Bali sans croiser au moins un temple ou plus 🙂

indonesie bali ubud porte temple

On se dirige vers la rue Jalan Kajeg. Grâce (ou à cause du tourisme) Ubud est en plein essor économique et la ville est rénovée à de nombreux endroits. Dans cette rue par exemple, les personnes qui ont participé sous forme de dons à la rénovation de la rue ont chacunes une petite dalle avec un message personnel dessus. On retrouve ça à plusieurs endroits dans la ville, c’est sympa, une sorte de « hall of fame » de bienfaiteurs plus ou moins anonymes 🙂

indonesie bali ubud street

On croise des statues marrantes, j’ai franchement eu le coup de cœur pour ce petit couple de vieux rigolards 🙂

indonesie bali ubud statues

Des offrandes encore et toujours, sur les scooters et même sur le capot des voitures !

indonesie bali ubud offrande voiture

En suivant cette rue jusqu’au bout, au nord d’Ubud, vous arrivez directement dans les rizières 🙂 Et c’est parti pour une chouette balade. Il n’y a quasiment pas de touristes, c’est tout tranquille.

indonesie bali ubud riziere rice field

indonesie bali ubud riziere rice field

Si vous avez une petite faim durant la promenade n’hésitez pas à vous arrêter au Sweet Orange Warung, un chouette petit resto perdu dans les rizière.

indonesie bali ubud riziere rice field

On fini la promenade en longeant une sorte de squatt en ruine.

indonesie bali ubud riziere rice field

En longeant les murs du musée Puri Lukisami, on se retrouve directement dans le centre de Ubud. C’est assez frappant de se rendre compte que les calmes des rizières et à seulement quelques minutes à pieds de la fourmilière du centre ville 🙂

Ensuite, il faut aller visiter le temple Pura Dalem, il est juste à côté. Il faut un sarong, c’est obligatoire pour pénétrer dans un temple. On passe à une petite boutique, et hop on achète un sarong à la gentille petite vieille qui tient le magasin. Elle est toute heureuse de nous apprendre comment le nouer correctement. Ça ne coute pas cher et au final c’est toujours utile, n’hésitez pas à en acheter! Le temple de Pura Dalem donc, est un temple de la mort dédié à Rangda.

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Rangda, c’est une démone qui aime se nourrir du sang des fœtus, elle est souvent représentée avec la poitrine tombante, des crocs, une longue langue, et des bébés à grignoter ici et là, charmant! Et à l’entrée du temple, c’est le festival des statues horribles avec des démons partout haha 🙂

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Encore une fois, il y a un gigantesque Banian dans l’enceinte du temple. Quand les racines qui tombent des branches rejoignent le sol, l’arbre devient sacré et un mur de pierre est construit au tour.

indonesie bali temple ubud pura dalem arbre

On a la chance de pouvoir rentrer dans la grande cour du temple, car avec la nouvel an balinais, il y a des cérémonies partout. On sent la ferveur religieuse. Tout le monde vient en famille et vêtus de blanc pour prier les dieux et vénérer les ancêtres. Le prêtre rythme la cérémonie au son d’une clochette, et les balinais sont purifiés à l’eau et à l’encens. On se tient un peu à l’écart pour ne pas gêner (et pour chercher un peu d’ombre aussi, car il fait une chaleur écrasante).

indonesie bali temple ubud pura dalem priere

indonesie bali temple ubud pura dalem porte

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Notez le souci du détail pour les sculptures avec par exemple ce magnifique lion balinais et …. son anus! ahah

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

On continue la balade en descendant le long de JL Raya Ubud. J’ai adoré ces immenses lianes tombant de ces arbres gigantesques et faisant penser à des lustres végétaux.

indonesie bali ubud street arbre

Ensuite il faut prendre à droite dans la minuscule ruelle Jl. Bangkiang Sidem. Au bout d’un moment vous verrez la route sur votre gauche, avec un pont au dessus d’une gorge …

indonesie bali ubud pont

… et à droite, c’est le temple Pura Gunung Lebah, qui daterait de l’an 800. Il est malheureusement fermé à notre arrivée mais on profite quand même de l’architecture et des sculptures.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

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Et ensuite, c’est parti pour une nouvelle balade, la Campuhan Ridge Walk. Cette promenade est très populaire et vous croiserez surement beaucoup de monde. En tout cas, ça vaut le coup, il y a un très beau panorama.

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Le chemin serpente sur un crête en direction du nord (et il n’y a pas vraiment de zones ombragées, alors soyez prévoyants, car le soleil tape dur).

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Il fait d’ailleurs tellement chauuuuuuud qu’on a envie de s’arrêter au premier warung venu pour boire quelque chose, mais bon il faut être un peu patient pour trouver le bon spot. On vous conseille de continuer encore un peu. De temps en temps, on tombe sur des statues assez euh … la c’est pour quelle divinité au fait? Bob Marley ou Serge Gainsbourg ? j’hésite …. 🙂

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On s’arrête finalement au Karsa Café. Ce café a l’avantage d’avoir une grande terrasse ombragée à l’étage avec vue sur les rizières, et après cette marche, c’est un tel luxe de se poser à l’ombre et siroter une bonne bière fraiche au calme 🙂 Il ne faut pas être trop pressé, le service est assez lent.

Bon j’avoue que sur la photo, les rizières étaient un peu à sec …

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

En tout cas si vous êtes à Ubud, cette balade Campuhan Ridge Walk est vraiment à faire. Le retour se fait par le même chemin.

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Ensuite on part en direction d’un restaurant avec de très bonnes critiques. On remonte la route Jl. Raya Campuhan à pieds, c’est un peu long, on commence à en avoir un peu marre à vrai dire. On est cramé par la chaleur. Au passage, on passe à côté d’un petit centre commercial avec un ATM, pratique, car la aussi niveau argent liquide, comme les rizières, on était à sec! Enfin on arrive à notre adresse, le restaurant Éléphant, à l’excellente réputation. Et là, BAM! à cause des festivités de Galugan, le restaurant est fermé aaaaaah cruelle déception ! tout ce chemin pour rien !! Tout dépité, on fait marche arrière … En tout cas si vous le pouvez, allez-y : http://www.elephantbali.com/

Du coup on commence a avoir vraiment faim et par hasard on passe devant le restaurant Bebek Sungai. On décide de s’y arrêter pour manger du bebek, une spécialité du coin, c’est du canard un peu à toutes les sauces, croustillant grillé ou frit, et voir même cuit sous la cendre pour le bebek betutu. Le restaurant a ouvert récemment, la déco est top (mention spéciale pour les énormes tables en bois brut). Il faut s’éloigner un peu de la terrasse qui donne sur la route bruyante. L’accueil est vraiment agréable et on est juste un peu déçu par les quantités. En fait j’avais très faim et un canard balinais, c’est pas exactement comme un canard en France, c’est plus petit et il y a moins à manger 😉

Maintenant qu’on a fait le plein on peut repartir à la découverte des richesses d’Ubud. Et justement en descendant la route, juste avant de prendre le pont vers le centre d’Ubud, on va à droite pour visiter le Blanco Museum. 80K Rp le ticket et hop c’est parti!
Plu d’infos ici : http://www.blancomuseum.com/

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Une fois l’entrée ronde façon maison de hobbit franchie, on se retrouve dans l’univers de Antonio Blanco. C’est un artiste d’origine espagnole qui a grandi aux Philippines, voyagé à travers le monde et s’est finalement installé n 1952 dans cette propriété que lui a offert le roi de Ubud. L’artiste épouse une célèbre danseuse balinaise Ni Ronji et va passer le reste de sa vie à peindre et transformer la propriété à son image : un univers un peu fou et baroque, à la croisée de ses compatriotes Miro et Dali.

Dès le début en traversant une mini jungle on découvre plein de perroquets et autres oiseaux de toutes les couleurs.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

On arrive ensuite devant un superbe palais sorti tout droit de nul part et gardé par deux dragons.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Ah oui, un détail, à l’intérieur, il est interdit de prendre des photos. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mon appareil a visiblement pris des photos sans que je m’en aperçoive, c’est fou ça, on ne peut pas faire confiance à la technologie!

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

L’intérieur du palais et franchement beau (et en partie climatisé haaaaa) et les peintures, très honnêtement, j’ai aimé. C’est franchement un plaisir de découvrir son travail sur plusieurs étages.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

N’oubliez pas de monter tout en haut du palais et d’aller carrément sur le toit. Il y a des supers statues dorées de danseuses balinaises traditionnelles 🙂

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Enfin, quand la visite du palais est terminée, il y a l’atelier de l’artiste à explorer (avec une gardienne du musée qui vous suit comme une ombre pour être sûre que vous ne touchez à rien). Enfin pour clore la visite, il y a un rafraichissement offert (thé au jasmin) à siroter tranquillement sur un canapé à l’ombre dans le magnifique jardin zen qui fait face au palais. Franchement, une visite bien agréable à faire 🙂

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

On quitte ce très chouette endroit et on retourne vers Ubud en empruntant l’ancien pont en bois, juste à côté de celui utilisé par les voitures avec la circulation non stop.

indonesie bali ubud pont

De retour en ville, on croise de nombreuses déambulations de ce genre. Pendant Galungan, une des traditions veut que les enfants se promènent en cortège dans les rues en faisant la parade de Barong Bangkung tout en jouant de la musique. Ils vont ensuite de maison en maison pour demander une petite offrande.

indonesie bali ubud galungan

Ça fait un peu penser à halloween et on sent que ça ne se fait pas trop de refuser de leur laisser un petit billet 🙂

indonesie bali ubud galungan

Dans la rue on croise aussi notre vendeur de billet favori, un type très sympa (on se check à chaque fois qu’on se voit haha) et parlant un peu français, on lui prend des billets pour un spectacle de marionnettes pour le soir même. Mais pour le moment, on enchaine on enchaine … direction le sud d’Ubud, pour quoi faire me direz vous ? voici un premier indice :

indonesie bali ubud monkey forest singe

On va à la Monkey Forest! 🙂 On presse d’ailleurs le pas pour descendre la rue Jl. Monkey Forest. C’est pas tout prêt en fait et l’après midi commence à toucher à sa fin et on ne veut pas arriver à la fermetur. Honnêtement j’étais moyennement emballé par cette visite à la « fameuse forêt des singes d’Ubud ». Les singes c’est pas vraiment ma grande passion, et puis sur le papier ça sonnait un peu comme « la visite obligatoire », le truc à touristes de base, donc chiant quoi … et finalement … ?

Et bien on paye 50K Rp l’entrée et on va voir ça . Le site officiel ici : http://www.monkeyforestubud.com/ (de 8h30 à 18h)

Sur un peu plus de 12 hectares de forêt plus ou moins luxuriante suivant les endroits, on retrouve plus de 600 singes, répartis en plusieurs groupes avec chacun son secteur. Et on se promène librement au milieu de tout ce petit monde en suivant les différents sentiers proposés. Dès le début on rencontre quelques singes mais tout de suite, c’est encore les arbres immennnnnnnses qui m’ont frappé, c’est gigantesque !!

indonesie bali ubud monkey forest arbre geant banian giant tree

Certains chemins s’enfoncent dans des gorges humides au milieu de la jungle, d’autres passent par des ponts de pierre sous les racines des banians géants.

indonesie bali ubud monkey forest arbre geant banian giant tree jungle

Tiens on rencontre même en chemin un spécimen de dragon de Komodo ahah 🙂 on a croisé les véritables représentants de l’espèce il y a quelques jours d’ailleurs 😉

indonesie bali ubud monkey forest jungle dragon komodo varan

Bon et les singes alors ? Ce sont des macaques et allez, en voilà une petite compilation. Ils sont gentils mignons et tout, mais ils sont juste tellement habitués à voir du monde passer qu’ils n’hésiteront pas à vous sauter dessus et à fouiller dans vos sacs si vous vous approchez trop. Pour nous ça va, pas d’agression, seulement un foulard porté disparu haha. En tout cas il faut tout le temps être sur ses gardes 🙂

indonesie bali ubud monkey forest singe

Il est interdit de leur donner à manger (ou alors des bananes qu’on peut acheter sur place), et de toute façon si vous le faites, vous êtes dans la merde car il y aura une horde de singes tout autour de vous mouahaha

indonesie bali ubud monkey forest singe

Petite séquence « hoooo ils sont trop mignonnnnns »

indonesie bali ubud monkey forest singe

indonesie bali ubud monkey forest singe

La visite est finalement franchement sympa, c’est validé 🙂

Par contre ne vous trompez pas de sortie pour la forêt … j’ai pas fait attention, j’ai confondu, on était juste à l’opposé et il a fallut faire un long détour en contournant la forêt. Allez à bientôt les monkeys! (et les singes ne s’arrêtent pas du tout à la frontière de la forêt, vous en verrez le long de la route et sur les maisons aux alentours … ils doivent être ravis les habitants du coin).

indonesie bali ubud monkey forest singe

On refait une rapide halte à notre hébergement au Sayong House et on en profite pour réserver via notre hôtel une sortie pour le volcan Batur. Une ascension avec lever du soleil trop beau. Hop c’est réservé, 350K Rp et départ à 2h du mat’ argh ça va faire mal!

Maintenant c’est l’heure de partir en direction de la galerie d’art où on verra un spectacle de théâtre d’ombre . Ça se trouve à Oka Kartini, et c’est loin … on galère un peu à pieds. En arrivant on se rend compte qu’il n’y a quasiment personne (100K Rp le billet, spectacle le mecredi, vendredi et dimanche). En attendant que le spectacle commence on nous invite à aller voir la galerie, c’est le passage obligé pour tout le monde, il faut bien essayer de vendre la marchandise ! 🙂 On n’est pas intéressé … on rejoint la scène : dans un petit hangar, chaises en plastique, petite bouteille d’eau, on est 9, ça sent la loose! Devant nous il y a un drap tiré et derrière il y a une lampe allumée, des marionnettistes et un orchestre de gamelan. L’art du Wayang « le théâtre d’ombre », est un spectacle traditionnel et populaire à Bali. Mais attention, tout le spectacle est en balinais à part deux ou trois blagues en anglais et donc on comprend rien. Et pire, même avec le petite feuille explicative, l’histoire générale « The Sacrifice of Bima » est hyper dure à suivre! Je crois même que je me suis endormi à un moment haha C’est intéressant pour le côté découverte, mais très sincèrement, on peut esquiver cette activité 🙂

Ensuite, retour vers notre hôtel. C’est pratique, la rue en sortant de chez nous, c’est Jalan Dewi Sita, et il y a plein de restos et bars. On découvre le très chouette Bamboo bar, avec des groupes de musique live tous les soirs, plutôt tendance rock reggae, super cool agréable mais pas évident de s’entendre parler. Finalement on se pose un peu par défaut au restaurant Tutmak. Le repas est sympa sans être extraordinaire, c’est clairement de la cuisine pour convenir aux touristes (pas trop d’épices, pas trop de piments, pas trop de saveurs quoi). On file rapidement au lit, car on doit se réveiller dans aaaaah 3 heures à peine ! Allez tcho, bonne nuit et à demain pour le volcan ! 🙂

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Amsterdam – Westerpark

Westerpark

 Westerpak, c’est le nom du secteur au nord ouest de la ville. Il tire son nom du grand parc moderne qui s’y trouve.
Pour commencer la balade, on se dirige vers Zoutkeetsgracht. Derrière ce nom barbare se cache le nom d’un canal qui borde un quartier où pendant longtemps se trouvaient d’immenses entrepôts pour stocker le sel. Maintenant, les environs de Zoutkeetsgracht sont peuplés de résidents, c’est calme et ambiance village, loin de la foule et des touristes qu’on peut croiser dans le centre d’Amsterdam.
On continuant la ballade on arrive dans le quartier de Zeeheldenbuurt, qui a longtemps était synonyme de quartier ouvrier. Et c’est ici, en bas de la rue Hembrugstraat que se trouve le Het Schip (surnommé le navire). C’est un énorme complexe (102 appartements ouvriers) conçut par l’architecte Michel de Klerk en 1919. C’est un des exemples les plus aboutis de l’école d’Amsterdam. Le but de ces architectes imprégnés du socialisme naissant était d’améliorer la condition de vie des ouvriers et d’offrir des logements modernes et décents. En utilisant principalement la brique, ils ont construit de nombreux bâtiments abritant des logements sociaux. Le Het Schip contient d’ailleurs un musée de l’architecture dans l’ancienne poste qui se situe à « sa proue ».
asmterdam architecture het schip museum
Plus d’infos ici : https://www.hetschip.nl/
On suit la rue Zaanstraat, on prend à droite en passant sous les rails de chemins de fer et on arrive à l’entrée de Westerpark. Il a été aménagé en 1890 pour remplacer une ancienne station de chemin de fer. Ne vous fiez pas trop à mes photos, ce jour là il faisait moche et forcément c’est tout gris ça ne donne pas trop envie d’y aller. Mais il y a plein de trucs trop bien. La Westergasfabriek par exemple, c’est une ancienne usine à gaz, et les bâtiments ont été complètement rénovés et reconvertis en espace culturel.  Des restos et des bars sympas, en veux tu en voila, comme avec le yéti du Pacific Bar qui vous invite à venir!
amsterdam westerpark statue pacific
Il y a aussi le grand Gashouder qui abrite des concerts, expos, soirées technos et pleins d’autres évènements, le tout dans un énorme silo à gaz qui date de 1902 (le plus grand d’Europe à l’époque). Pour plus d’infos sur les dates vraiment trop cools pour quand vous y serez, c’est ici : http://www.westergasfabriek.nl/en/
Fin mai, il y aussi le grand festival de foodtruck : http://rollendekeukens.amsterdam/en/
Bref, il y aura forcément un truc qui vaut le coup 🙂
A quelques centaines de mètres de là, au bord de la route Haarlemmerweg on croise un grand moulin, c’est le De Bloem, un ancien moulin à blé datant de1786. Si vous aimez les moulins, encore un peu plus loin dans cette direction, il y a le De 1200 Roe qui date de 1632 et qui servait à assécher un polder, il est maintenant reconverti en maison privée.
Les moulins quoi, c’est un peu le cliché qu’on doit avoir aux Pays-Bas 🙂
amsterdam moulin de bloem
Vous en voulez encore ? allez, alors on revient un peu sur nos pas et on part vers le sud le long de la rue Van Hallstraat jusqu’à rejoindre un canal, et en continuant le long du quai, on le voit en face. C’est le moulin De Otter, qui date de 1631, celui là c’est un moulin à bois (il permettait de scier des planches quoi) et il était encore utilisé jusque dans les années 1920! Il a été rénové en 1997 mais depuis il y a une guerre juridique sur on avenir et il est laissé à l’abandon.
amsterdam moulin de otter canal
En principe, là vous devez être sur la petite passerelle piétonne de Buysbrug, et vous pouvez admirer un grand mur à perte de vue. A quoi sert ce rempart ? Il y a une prison derrière ? et bien non, c’est le Centrale Markt Amsterdam. C’est un peu l’équivalent de Rungis pour Paris. C’est une zone de commerce en gros pour la nourriture, c’est le grand marché qui alimente toute la capitale (interdit au public).
amsterdam oostelijk marktkanaal
Et juste à côté il y a une dernière curiosité, de toute façon, vous ne pouvez pas passer à côté tellement on ne voit que ça, c’est The Marcanti Island. Il s’agit de 2 grands immeubles d’appartements construits dans les années 70 en formes de pyramides imbriquées. Ça se passe sur Jan van Galenstraat, à voir ! 🙂
La suite des autres quartiers d’Amsterdam 🙂

Amsterdam

I AM STERDAM

Voilà, vous partez quelques jours à Amsterdam ? Très bon choix! Bienvenue dans une capitale à taille humaine. Découvrez le plaisir de vous promener à vélo dans les rues où vous rencontrerez très peu de voiture, peu de pollution, pas de grands immeubles moches pour vous cacher le ciel, des musées, des bars cools, des concerts, de la fumette aussi, etc … De quoi passer quelques bons moments. Allez c’est parti on y va, hop en route!

Pour vous faire découvrir la ville que j’ai aimé, les immanquables, les lieux cachés et insolites, c’est par ici. On va passer par ces différents quartiers 🙂

Centre

amsterdam canal peniche

Le quartier historique de la capitale. Des petites rues, de l’histoire, des monuments historiques. C’est ici aussi que se trouve le fameux Quartier Rouge.

Jordaan et Grands Canaux

amsterdam canal velo

Les grands canaux et le quartier de Jordaan sont très typiques. Les balades sont très belles à pieds et surtout à vélo. Il faut se perdre dans les rues pour découvrir tous ses secrets. C’est dans ce quartier que se trouve la Maison d’Anne Franck.

Oud-west et quartier des musées

amsterdam rijksmuseum musee museum

Partez à la découverte de ce quartier un peu délaissé. Promenez vous dans le plus grand parc de la ville, et rendez-vous dans le célèbre quartier des musées. Un peu de culture dans le plus grand musée du pays ? c’est ici.

Noord

amsterdam nord noord

Une friche industrielle transformée en un grand quartier mélangeant des constructions modernes, des entrepots devenus des lieux culturels. Un quartier vivant, créatif et plein de libertés. Et même un sous-marin et une plage de sable, alors pas d’hésitations, en route pour le noord!

Westerpark

amsterdam oostelijk marktkanaal

Ce secteur d’Amsterdam est un peu oublié des guides touristiques alors qu’il y a pourtant des choses à découvrir dans ces anciens quartiers ouvriers, alors on y va !

 

Séjour réalisé en mars 2018

Découvrez le beau village de Chassepierre et son Festival International des Arts de Rue

Chassepierre, c’est l’un des plus beaux villages de Belgique. Et il y a aussi chaque été un Festival international des arts de la rue, et ça aussi, on aime.
Alors pour ces raisons, on n’hésite pas, hop! en route pour Chassepierre !

Chassepierre se situe en région Wallone, et finalement pas très loin de la frontière avec la France, juste après les Ardennes.

Le est village à flanc de colline est domine une plaine où la rivière le Semois décrit une large boucle. Le point de repère immanquable, c’est l’église Saint Martin et son fameux clocher.

Chassepierre

Le Festival international des arts de rue de Chassepierre existe depuis 1973. Il se déroule sur 2 jours mi-aout et attire plus de 30.000 personnes.

L’idéal pour en profiter, c’est venir planter sa tente au camping des Cabrettes, à 5 minutes à pieds du village. C’est assez folklorique, surtout si les champs sont embourbés et que les tracteurs viennent en aide aux voitures 🙂

Les nombreux spectacles se déroulent dans les rues du petit village, dans des cours intérieurs, dans la grande prairie le long de la Semois, etc …

Semois

Un festival d’art de rue, c’est tout à la fois : du théâtre, de la musique, de la jongle, de la voltige, des acrobaties, de la danse, des rires. C’est vivant, c’est informel, on s’assoit où on veut (et si on le peut), on improvise les journées en essayant de suivre son programme,  qu’on n’arrive finalement jamais à suivre, et on a des véritables coups de cœur 🙂

Compagnie les goulus à Chassepierre
Compagnie Les Goulus

Compagnie l'Art Osé à Chassepierre
Compagnie l’Art Osé, Jacqueline & Marcel

Et pour faire des pauses, il y a des espaces artisanats, des terrasses où manger et boire (ça pour boire, vous pourrez boire ;-)) mais toujours dans un très bon état d’esprit. On se prend même en photo avec la police!

Des grandes tentes permettent de s’abriter si par malheur il pleut, mais on n’est jamais vraiment malheureux avec une gaufre ou en buvant une bonne bière belge. Et ce n’est pas les nombreux stands avec la Chouffe à 3 Eur par exemple qui vont vous laisser assoiffé 🙂 N’hésitez pas non plus à gouter le fameux pâté gaumais, une spécialité culinaire locale, une sorte de tourte au cochon, très bon!

Plus d’infos, programme, etc .. sur le site officiel : http://www.chassepierre.be/fr

Les photos sont issues des éditions 2013, 2016 et 2017.

Réellement, venez! 🙂

Ah et puis sur la route du retour … n’oubliez pas de saluer Woinic, le plus grand sanglier du monde ! 🙂 sur l’autoroute A34 qui traverse les Ardennes. Fierté ou honte locale, au choix.

Woinic le plus grand sanglier du monde
Woinic

Célébrer l’Oktoberfest à Munich!

Mi-septembre, on s’ennuie un peu à Paris, et on fait quoi ce week-end ? Je sais pas trop, et si on buvait une bière? Bonne idée, mais ho! c’est l’ouverture de la fête de la bière à Munich, on y va? Allez hop, en route ! Direction l’Oktoberfest!

L’Oktoberfest à la base, c’est une grande fête pour célébrer le mariage de Louis Ier de Bavière et de la princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen en 1810. C’était tellement bien que les habitants ont remis ça l’année suivante, et l’année d’après aussi, etc ..
Depuis c’est devenu la plus grande fête de la bière du monde. Chaque année plus de 7 millions de visiteurs viennent faire la fête!

Les dates de l’Oktoberfest sont du premier samedi de la deuxième quinzaine de septembre jusqu’au premier dimanche d’octobre.

Pour y aller, un bon plan pas cher et pratique c’est le bus, avec départ le soir de Paris, on roule toute la nuit, on récupère des fêtards le long de la route. Au petit matin une pause sur une aire d’autoroute proche de Munich nous plonge tout de suite dans l’ambiance : tout le monde est habillé en costumer traditionnel bavarois! Attention, ce n’est vraiment pas un déguisement, c’est une véritable fierté 🙂 on ne plaisante pas avec ça! il y a par exemple des codes vestimentaires précis pour les filles et sur la signification de la position du nœud sur la robe (en couple, célibataire).

Une fois sur place, une longue journée vous attend, la fête de la bière ça se mérite! 🙂

oktoberfest au matin

Vous voila arrivé de bon matin devant Theresienwiese (la prairie de Thérèse), une zone de 42 ha au cœur de la ville, et il y a déjà beaucoup de monde.

Devant vous, 14 tentes immenses. Chaque brasserie possède la sienne. Les plus connues sont Hofbräu, Lowenbrau, Augustiner, Paulanerbräu, Hackerbraü, Pschorrbräu ou encore la tente de Spatenbräu. Chaque tente peut accueillir 10.000 personnes !! Elles commencent déjà à se remplir, et il n’est même pas 10h 🙂

tente oktoberfest


Quand une tente est pleine, elle ferme ses portes. Obtenir des places assises est une mission périlleuse suivant l’heure de la journée et l’affluence, et surtout si vous ne parlez pas un mot d’Allemand ou si vous ne vous imposez pas. Il faut savoir que des tablées sont parfois réservées des mois à l’avance, et les sociétés munichoises viennent fêter la bière avec leurs employés.

Chaque tente a sa décoration, son orchestre, son ambiance. Mais partout le menu est le même : une chope d’1 Litre de bière, on dit un Mass, et un demi poulet ou un énorme bretzel et hop!

Le prix d’un Mass varie mais en gros entre 8 et 10 Euros.

Ne vous amusez pas à vouloir emporter en douce une chope de bière en souvenir, c’est totalement interdit. Des contrôles sont réalisés sur le site et parfois dans les bus et trains qui quittent Munich et l’amende est corsée! Cependant on peut acheter des chopes souvenirs dans les boutiques (ces chopes possèdent un code barre d’identification).

Pour le moment la fête n’a pas officiellement commencée, la parade inaugurale approche.

oktoberfest chariot de futs de biere

Le programme de la journée : on boit on boit on boit, on chante des paroles qu’on ne comprend pas, on rit, on boit on boit .. et forcément la question des toilettes se pose à un moment! On a tellement entendu d’histoires sur des types pissant directement sur leur banc pour ne pas perdre leurs places! Honnêtement, j’ai trouvé ça très propre, il y a beaucoup de toilettes (gratuites!) … bon après c’était la première journée, le spectacle est sans doute différent à la fin 😉


On ne fait pas que boire à l’Oktoberfest, on mange aussi. Demi poulet, bretzel géant, jarrets de porcs et un peu tout ce qui peut exister en charcuterie ou en viande grillée sera à portée de main!

L’Oktoberfest, c’est aussi une gigantesque fête foraine! profitez-en, si possible avant de boire 🙂 mais quoique, une série de looping peut parfois vous donner un bon coup d’adrénaline ou vous achevez, mais il faut tenter 🙂 Dans tous les cas, ça fait un break agréable.

Ce qui est sympa à l’Okotoberfet, c’est que même si les grandes tentes sont combles, il y a des multitudes de tentes plus petites ou même des biergarten aux alentours du parc avec des ambiances toutes aussi chaleureuses et festives. En plus, on est à l’air libre et c’est vraiment un plus s’il fait beau!

Le site étant dans le centre de Munich vous pouvez faire une petite balade pour vous dégourdir les jambes, découvrir les environs, etc … Le grand Parc de Bavaria par exemple juste à côté permet de se reposer un peu 🙂

Par exemple j’aurai aimé pouvoir vous parler de ce squat d’artistes déniché par hasard dans les rues de Munich avec un petit concert très cool, mais j’avais trop peu de sang dans mon alcool pour arriver à retrouver cet endroit sur un plan, hips! 😉


En fin de journée, on commence à voir le résultat des ces milliers de litres de bières qui ont coulés à flots. Parfois c’est même toute la famille qui marche en titubant dans les rues ! 😀 La aussi j’ai trouvé l’ambiance très « saine », les gens sont tous ivres mais sont là avant tout pour la fête et je n’ai jamais senti d’insécurité quelconque.

Enfin, quand vous êtes au bout du rouleau, que vous essayez de compter sur vos doigts combien de litres vous avez bien pu boire, et que par miracle vous retrouvez l’endroit où le bus vous attend, vous repartez heureux et en ronflant 🙂

Pour continuer la balade à Munich 🙂

(Ces photos ont été prises lors du Premier jour de l’Oktoberfest 2011)