Lanzarote – Nord-ouest

Commençons la découverte de la région au nord ouest de Lanzarote, vous êtes prêts ? Allez, hop en route, préparez vous à en prendre plein les yeux !! 🙂

Mirador del Rio

Direction le point de vue le plus célèbre de l’ile: le Mirador del Rio. Il n’est pas compliqué à trouver, il y a toujours un panneau pour indiquer sa direction. C’est à la pointe nord de l’ile, au bout de la cordillère de Famara (Famara risco) formée par les laves du volcan Corona, qui se finissent en d’immenses falaises érodées depuis des milliers d’années.

Ce promontoire rocheux domine l’océan à 479m de hauteur. Il y a ici un bâtiment totalement intégré dans le paysage, d’ailleurs on ne le remarque même pas sur la photo, c’est le Mirador del Rio (tout a le même nom ici lol). Il a été construit par Jesus Soto sous la direction de Cesar Manrique. Ce bâtiment inauguré en 1974 est invisible depuis l’extérieur, et c’est le but recherché. Il abrite pourtant un bar avec une grande terrasse vitrée panoramique. C’est très stylé et c’est un spot à photo Instagram pour se la péter un peu. L’entrée est payante (4.75 eur).

canaries lanzarote mirador del rio falaises

Si vous ne voulez pas payer l’entrée, ou si vous n’arrivez pas à la trouver tellement il est bien caché, aucun problème! il suffit de regarder tout autour de vous, le panorama est à couper le souffle, et c’est gratuit ! 🙂

Sous votre nez en face, c’est l’ile de Graciosa. Cette petite ile (8km de long sur 4km de large) fait partie du Parc Naturel de l’Archipel Chinijo.

canaries lanzarote ile island graciosa

Caleta del Sobo est l’unique village de cette ile qui n’abrite que 700 habitants. La population s’agrandit chaque jour de centaines de touristes qui viennent en ferry depuis Orzola (environ 20 Eur aller/retour). Il n’y a pas de route, pas de bitume et pas de voitures! On se déplace à pieds et à vélo (en essayant de ne pas s’enliser dans le sable). Il n’y a pas d’eau potable non plus, sa livraison se fait depuis Lanzarote. Les plages sont préservées et désertiques, et les spots de plongées sont renommés.

Le Mirador del Rio, c’est vraiment un endroit magique, n’hésitez pas à y revenir plusieurs fois durant votre séjour à différents moments de la journée. Le soir, c’est désert, et c’est un endroit idéal pour admirer un coucher de soleil derrière l’ile de Graciosa tout en profitant des falaises qui se colorent.

canaries lanzarote mirador del rio falaises sunset coucher soleil
canaries lanzarote mirador del rio falaises sunset coucher soleil

N’hésitez pas à prendre la petite route qui serpente le long de la falaise, c’est le kif!

canaries lanzarote ile island graciosa sunset
canaries lanzarote ile island graciosa sunset

Conseil du jour : pensez à bien vous couvrir car le soir, il y a encore plus de vent, et il fait vite très frais ! 😛

Volcan de la Corona

En descendant du Mirador del Rio, il y a le petit village de ( yeah!! 🙂 ). Et une montagne qu’on aperçoit à des kilomètres à la ronde : le volcan de la Corona. C’est l’occasion d’aller au sommet! On se gare à proximité de l’église du village, on enfile ses chaussures de rando et hop c’est parti!

canaries lanzarote ye eglise church volcan corona volcano

Le chemin qui mène au sommet du volcan est bien indiqué, il traverse un paysage de vignes protégées du vent par des murets. On traverse ensuite une zone de bruyères et de lichens.

La montée n’est pas trop difficile (le volcan culmine à 600m) mais offre de très beaux paysages 🙂 Tout en bas on distingue la petite église de Yé, point de départ de cette randonnée.

canaries lanzarote volcan volcano corona caldera cratere

Le volcan Corona est rentré en éruption il y a plus de 26.000 ans et il est responsable de l’énorme champ de lave qui recouvre tout le nord de l’ile. Sa dernière éruption remonte à 3.000 ans et depuis il dort tranquillement. L’arrivée face à la gueule béante du volcan est vraiment impressionnante! On se sent tout petit!

canaries lanzarote volcan volcano corona caldera cratere
canaries lanzarote volcan volcano corona caldera cratere

Après cette randonnée, je vous conseille très vivement le Restaurante Grill Volcan de la Corona (Calle Malpaís, 8, 35541 Ye ). Un excellent restaurant grill avec de très bonnes viandes! 🙂

Mirador de Guinate

De puis le village de Yé, il faut suivre la route LZ-201, et on arrive au petit village de Guinate. L’attraction locale, c’est le Parque Tropical, un petit zoo local. Enfin c’était : il a fermé. A priori c’est plutôt une bonne nouvelle, car les avis étaient à peu près unanimes pour dénoncer les conditions de vie des animaux. Des « bons zoos », c’est rare (et j’en profite pour faire la pub pour le superbe zoo de Beauval que vous pouvez visiter ici 🙂 ). L’autre attraction du village (la seule maintenant haha), c’est le Mirador de Guinate. Un petit parking et hop un nouveau point de vue incroyable, on en prend plein les mirettes!

canaries lanzarote mirador guinate

Mirador Caldera

On reprend la LZ-201 pour arriver au village de Maguez, et là on prend tout de suite à droite sur une route minuscule, la Calle la Caldera. La petite route serpente vers les hauteurs en direction des falaises.

canaries lanzarote calleta caldera

Il n’y a pas un chat sur la route, à part deux palmiers complètement perdus! On trouve bien quelques panneaux destinés à expliquer les environs, mais totalement illisibles car l’encre et le papier sont brulés par le soleil et la chaleur. En revanche je suis allé jeté un coup d’œil dans des grottes … avec des os de je ne sais pas quoi, ambiance Blair Witch!

canaries lanzarote calleta caldera

Il faut continuer la montée, et quand le bitume s’arrête, il faut encore rouler sur la piste. Après quelques minutes on se gare un peu où on veut, c’est désert. On prend le petit sentier en direction l’océan, et on a droit à ça, bim !!

canaries lanzarote mirador caldera falaises panorama ile

Sur un petit kilomètre, on peut suivre un petit sentier sur la crête de la falaise, et franchement, cette balade est vraiment top!

canaries lanzarote mirador caldera falaises panorama ile

Il faut juste ne pas trop avoir le vertige!

canaries lanzarote mirador vallee caldera falaises panorama ile

Rien que pour ce spectacle, le déplacement vaut le coup!

canaries lanzarote mirador caldera falaises panorama ile

Haria

On reprend la voiture, et on arrive au village suivant : Haria. Ce charmant endroit est surnommée le « village aux mille palmiers », j’ai compté, c’est à peu près ça 🙂

canaries lanzarote haria palmiers cesar manrique village vallee

C’est ici qu’est né le fameux César Manrique, sa tombe est d’ailleurs au cimetière du village. On peut aussi visiter sa « maison de la palmeraie ». Il avait acheté cette maison dans le village pour y vivre au calme. Elle est depuis transformée en musée (10 Eur)

Un autre intérêt de ce village, c’est son point de vue, le Mirador Rincón de Haría. Pour ça, il faut suivre la petite rue (qui devient sentier) Calle Rincón de Aganada. Encore une fois, ça vaut vraiment le détour 🙂

canaries lanzarote mirador rincon haria

On continue vers le sud sur la LZ-10, et juste après le restaurant Los Hechelos, on prend la petite route sur la droite, qui passe à côté du dôme du radar.

canaries lanzarote radar militaire
« zone interdite »!

Enfin, on arrive au Mirador de Ermita de las Nieves. Il y a un grand parking à côté de la petite église perdue au bord de la falaise.

canaries lanzarote mirador ermita las nieves falaise eglise

Difficile d’être blasé quand c’est aussi beau ! 🙂

canaries lanzarote mirador ermita las nieves falaise eglise

La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord est
Centre
Parc de Timanfaya
Parc des volcans
Les plages du sud

Lanzarote – Nord-est

Pour découvrir le nord-est de Lanzarote, c’est super simple, il suffit de suivre la route principale, la LZ-1. Et il y a plein de choses sympas à voir, allez on y va, hop en route! 🙂

Antigua Rofera

Le premier lieu à visiter en direction du nord est assez insolite. Quand on est sur la route LZ-1 on peut l’apercevoir de loin sur la gauche. Il faut sortir de la grande route et prendre la LZ-404 en direction de Teguise. On arrive alors dans une zone très étrange.

canaries lanzarote antigua rofera mataburros

Il y a beaucoup de formations rocheuses plus bizarres les unes que les autres. On dirait les vestiges d’une ancienne ville antique mystérieuse …

canaries lanzarote antigua rofera mataburros

Cet endroit est parfois appelé Mataburros (le lieu où meurent les ânes). On l’appelle aussi Antigua Rofera. Il s’agit en réalité d’anciennes carrières d’extraction de lapilli. Ce sont des tous petits fragments de lave éjectés lors des éruptions et qui s’agglutinent les uns aux autres. Ils forment une roche très friable. Le petit gravier extrait est utilisé un peu partout à Lanzarote, il permet de conserver la chaleur et de capter l’humidité ambiante. L’érosion pendant 2 siècles a formé ce décor fantastique.

canaries lanzarote antigua rofera mataburros

Le site est gratuit et libre d’accès. En poussant un peu plus la balade, on franchit la rivière (à sec) Barranco de la Piletas, et il y a plus loin de véritables petits canyons à explorer.

canaries lanzarote antigua rofera mataburros

Jardin des Cactus

En reprenant la route sur la LZ-1 on arrive au village de Guatiza. Ce village a connu la prospérité grâce aux cactus. Enfin plus précisément, grâce aux cochenilles, qui se régalent de la sève des cactus. Pendant longtemps, la cochenille, ce petit insecte, était très prisé par l’industrie car quand on l’écrase il produit un colorant rouge très puissant (et non toxique), c’est le rouge carmin (E120). Depuis les produits chimiques l’ont en partie remplacé. Le village conserve toujours d’impressionnantes plantations où on récolte la figue de barbarie (le fruit du cactus).

canaries lanzarote jardin cactus

Le Jardin des Cactus, à l’origine c’était une autre rofera, une carrière pour l’extraction de matériau volcanique, et qui était devenu une décharge publique… Cesar Manrique décide de transformer le lieu. C’est sa dernière réalisation, inaugurée en 1990. Le résultat est vraiment réussi, la carrière est maintenant transformée en paradis du cactus sur plus de 5000m²!

Le jardin est aménagé en terrasses et on déambule au milieu de 1400 espèces de cactus du monde entier.

Le jardin est dominé par un ancien moulin à vent utilisé pour broyer le maïs et faire le gofio des Canaries.

canaries lanzarote jardin cactus

C’est une petite visite sympathique et qui vaut le coup. Possibilité de manger sur place dans un petit snack terrasse. Tarif 5.80 Eur.

Arrieta

En continuant la route vers le nord, la LZ-1 nous fait passer à côté du village Arrieta. Quand vous voyez le rond-point avec une grosse sculpture mobile en rouge au milieu (œuvre de Manrique en 1992), c’est ici! C’était un tout petit village de pécheurs, mais le fait d’avoir une grande plage de sable (plutôt rare au nord de Lanzarote) a eu pour conséquence un afflux de touristes. Malgré les constructions récentes, le village garde son charme et il est réputé pour ses restaurants de poissons.

canaries lanzarote arrieta

Une curiosité locale, c’est la Casa Azul, la Maison Bleue. Elle est aussi appelée la Casa Juanita. Elle est immanquable. Toutes les maisons (ou presque) à Lanzarote sont d’un blanc immaculé. Mais celle ci avec un premier niveau en brique rouge et un deuxième niveau peint en bleu et vert, tranche nettement avec le reste des maisons de l’ile.

canaries lanzarote arrieta casa azul maison bleue blue house

Son histoire est un peu triste … Un couple originaire du village émigre en Amérique du Sud et fait fortune la bas. Ils ont une petite fille, Juanita, qui attrape la tuberculose. Pour la soigner et lui apporter du bon air pur, ils décident de revenir s’installer à Arrieta et font construire cette maison en 1916, en prenant comme modèle la maison de poupée préférée de leur fille. Malheureusement, leur fille décède quelques années plus tard. La maison est restée longtemps à l’abandon. Après une tentative ratée de transformation en musée, elle est maintenant la propriété d’une famille de Arrecife et elle peut être louée.

En reprenant la route LZ-1 vers le nord, le paysage change radicalement, on rentre dans le malpais. C’est une région recouverte par les coulées de lave du volcan Corona. Quasiment rien ne pousse ici et le terrain est impraticable. Les coulées très fluides du volcan lors des éruptions survenues il y a plusieurs milliers d’années ont créé des tunnels de lave. Le sommet d’une coulée de lave se refroidie mais en dessous la lave continue de circuler, et au fur à mesure que la coulée de lave s’épuise, le niveau baisse et il reste un boyau de lave vide. Avec le temps, des écroulements se forment, ce sont des Jameos, des petits gouffres à ciel ouvert permettant de pénétrer dans ces tunnels et grottes de lave. Ils sont aussi appelé Cueva.

canaries lanzarote cueva jameos

Il y en a 3 qu’on peut facilement visiter, allez hop en route c’est parti! 🙂

Cueva de La Paloma

Le premier site est le moins connu de tous. La zone n’est pas du tout aménagée, il n’y a pas de parking et aucun panneau ne l’indique. En prenant la LZ-404 vers le volcan, après la Cueva de los Verdes, et juste après le virage, il faut se garer comme on peut dans le petit espace permettant aux voitures de se doubler. Sur la droite un petit chemin pas très visible permet d’arriver à la Cueva de la Paloma, et à ce moment on se demande comment on a pu passer à côté en voiture sans le voir! Le trou est énorme!

canaries lanzarote cueva paloma

Vous pourrez descendre visiter les grottes sur quelques dizaines de mètres. Il n’y a personne et c’est un plaisir d’avoir un lieu comme ça pour soi tout seul 🙂

canaries lanzarote cueva paloma

Le site est parfois utilisé pour des session d’escalade, il reste des pitons et des traces de magnésie.

Cueva de los Verdes

Toujours sur la LZ-404, un kilomètre plus loin, c’est la Cueva de los Verdes. Ici, on change d’ambiance : grand parking rempli par des bus plein de touristes. La Cueva de los Verdes a longtemps servi de refuge tout d’abord pour les indigènes afin de se cacher des européens, et plus tard pour les européens pour se cacher des pirates mauresques. Le site a été aménagé en 1964 pour le tourisme.

canaries lanzarote cueva verdes

La visite guidée (en espagnol) dure environ 50 minute, et permet de se balader dans 1.3km de tunnel de lave. Ce jour là (malgré les apparences sur la photo), il y avait tellement de monde et de groupes de touristes bruyants descendant des bus qu’on a préféré reporter à une autre fois et finalement pas visité. Ce sera pour une prochaine fois 🙂
Tarif : 9.50 Eur (20% de réduction après 15h).

Jameos del Agua

C’est l’une des principales attractions touristiques de l’ile, le spot immanquable, avec un énorme parking : Jameos del Agua. Dans les années 1960, César Manrique décide d’aménager ce lieu pour le tourisme tout en gardant une harmonie avec la nature. C’est une des ces plus belles réalisations. Au tout début l’idée était d’en faire la plus belle boite de nuit du monde : piste de danse en marbre, bar incrusté dans la roche, plantes tropicales, tunnel de lave, cadre magique! Il ouvre en 1966 mais ne sera officiellement fini qu’en 1977.

canaries lanzarote jameos del agua

La particularité de ce site, c’est la présence d’un lac naturel à l’intérieur du tunnel de lave, éclairé à ses deux extrémités par la lumière naturelle (et par une ouverture dans la voute). Ce lac est composé d’eau de mer infiltrée dans la roche. On est au niveau de l’océan à cette profondeur, et la hauteur du lac varie en fonction des marées. Cette portion du tunnel est assez impressionnante avec 62m de long, 19m de large et 21m de hauteur.

canaries lanzarote jameos del agua

L’eau est tellement transparente qu’on peut facilement l’oublier, comme ce fut le cas pour une touriste française faisant partie d’un groupe (la honte!) qui a descendu les marches et s’est retrouvé dans l’eau jusqu’aux genoux. Nul 😐

canaries lanzarote jameos del agua

Pourquoi nul ? car dans ce lac, on y voitdes milliers de petits points blancs. Si on regarde de plus près, ce sont de minuscules crustacés aveugles, des Munidopsis polymorpha. Ils sont uniques au monde et n’existent que dans cette grotte. Ils sont très fragiles et il est interdit de jeter des pièces de monnaies dans le lac (ce qui est d’ailleurs vraiment une pratique très idiote en générale), et encore moins d’aller dans l’eau!

En remontant du tunnel, on débouche sur un espace aménagé avec une magnifique piscine blanche, avec eau turquoise et palmiers. C’est superbe! mais interdiction de se baigner aaaaaaaaah!

canaries lanzarote jameos del agua piscine

Derrière la piscine, n’oubliez pas d’aller voir l’auditorium installé dans le tunnel, avec une capacité de 600 places et une acoustique parfaite (il parait). Température fraiche, au calme, et des sièges en cuir supers confortables, ça vaut le coup de s’y poser quelques minutes 😉 Il y a régulièrement des concerts. Se renseigner ici : http://www.cactlanzarote.com/fr/

Tarif : 9.50 Eur et réduction de 20% après 15h, et il y a moins de monde aussi, venez plus tard 🙂 Possibilité snack sur place.

Pour information, le tunnel de lave se prolonge sur plus de 1.6km et jusqu’à 50m sous le niveau de la mer.Cette formation unique au monde est surnommée le tunnel de l’Atlantide, et seuls quelques équipes de spéléologues plongeurs ont pu l’explorer.

On quitte ce lieu unique (et qui vaut réellement le coup) et c’est reparti vers le nord de l’île, hop en route! 🙂

canaries lanzarote jameos del agua

Caleta del Mojón Blanco

En suivant l’unique route LZ-1 qui longe la côte vers le nord de l’ile, on arrive à un petit paradis improbable : une plage de sable blanc au milieu des champs de lave! C’est la plage Caleta del Mojon Blanco (il y a une petite aire de parking). Le contraste est vraiment saisissant, cette plage paradisiaque semble vraiment surgit de nulle part.

Pour se protéger du vent si on veut bronzer sur la place, on retrouve des petites constructions circulaires typiques de l’ile. Il y a très peu de monde, c’est un endroit idéal pour se poser tranquillement au bord de l’océan, avec une vue sur le minuscule ilot Roque del Este 🙂

canaries lanzarote roque del este ile island

Caleton Blanco

A peine un kilomètre plus loin, en suivant la LZ-1, c’est un nouveau petit coin de paradis qui se présente, c’est Caleton Blanco. Ici le parking est un peu plus grand, il y a plus de monde. L’intérêt de cette plage n’est pas vraiment son sable pour s’y poser (il y en a peu) mais la grande lagune qui s’ouvre devant vous. A l’abri derrière des rochers, il y a une grande zone où on peut tranquillement barboter dans des eaux cristallines avec du sable fin entre les orteils. Pour un peu on se croirait dans un lagon du Pacifique 🙂

canaries lanzarote caleton blanco plage playa lagon lagune lagoon

Pour s’y baigner au milieu des petits poissons, il vaut mieux venir à marée haute (l’eau reste fraiche!).

Orzola

Enfin, la route LZ-1 s’arrête à la pointe nord de l’ile au petit village de Orzola. A vrai dire il n’y a pas grand chose à faire ici, c’est très calme, et il y a de l’animation seulement toutes les heures avec un va et vient de voiture. Car c’est le seul endroit pour prendre le ferry en direction de l’ile de Graciosa en face. Ce village de pécheurs est aussi réputé pour son poisson frais. Personnellement, j’ai testé le restaurant Os Gallegos et c’était très bon, je recommande 🙂

canaries lanzarote orzola poisson

Pour vous garer dans les rues, c’est « contrôlé ». Pensez juste à inscrire votre heure d’arrivée sur un papier sous le pare brise. Profitez aussi de votre présence ici pour vous promener à l’extérieur du village vers la plage de La Cantería, qui n’est pas une plage pour se baigner, grosses vagues et beaucoup de courant. En tout casles paysages sont sublimes 🙂

canaries lanzarote orzola paysage landscape

La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord ouest
Centre
Parc de Timanfaya
Parc des volcans
Les plages du sud

Lanzarote – Sud

C’est parti pour la découverte du sud de Lanzarote. Comme point de départ, on commence sur la partie ouest, juste à la fin des grands champs de lave du parc de Los Volcanes (qu’on peut découvrir ici).

canaries lanzarote route sud

Salines de Janubio

Un chouette endroit à découvrir, ce sont les salines de Janubio. Elles sont faciles à trouver, la route LZ-2 qui va à Playa Blanca passe juste à côté. C’est encore une fois l’activité volcanique qui a radicalement transformé le paysage. A l’origine, la lagune était ouverte sur l’océan et il y avait même un petit port. Les éruptions de 1730-1736 ont détruits le port et la lagune s’est retrouvé coupé de l’océan par une grande bande de sable volcanique.
En 1895, on décide de transformer cette lagune profonde de 3 mètres pour en faire des marais salants. Le site est toujours en exploitation depuis cette époque, et c’est toujours la même famille Pedron Leon qui s’en occupe

canaries lanzarote salinas de janubio marais salants

Les salines occupent une surface de 440.000m². La production atteignait 10.000 tonnes par an jusque dans les années 1970 et était principalement utilisée pour la salaison des poissons péchés. La demande a fortement diminuée et la production est actuellement d’environ 2.000 tonnes de sel par an.

canaries lanzarote salinas de janubio marais salants

Le site des salines est aussi une réserve biologique et c’est une importante zone de nidification de Lanzarote.

canaries lanzarote salinas de janubio marais salants

Plus d’infos sur le site officiel : https://salinasdejanubio.com/

En poursuivant vers le sud, il y a une petite curiosité si vous êtes amateurs d’Urbex (exploration de bâtiments à l’abandon) : les ruines de l’hôtel Atlante.

canaries lanzarote ruine hotel atlante

Dans les années 1970, l’Allemagne investit massivement dans la construction aux Canaries, et un promoteur germanique décide de bâtir un hôtel loin de tout, et en espérant y rajouter un parcours de golf. En 1973, c’est la crise pétrolière, la construction s’arrête et ne reprendra jamais. L’hôtel est très mal situé, et il n’y a aucune infrastructure, même pas de route d’accès. Depuis, la législation a changée (heureusement!) et toute la zone est protégée et interdite à la construction. L’hôtel inachevé tombe en ruine petit à petit. Pour y aller, ce sera à pieds, car les chemins sont barrés aux voitures ou en trop mauvais états. Les coordonnées sont 28°53’27.8″N 13°52’24.6″W.

Plus au sud, c’est Playa Blanca. Avant les années 1980, c’était un petit village perdu au sud de l’ile. En quelques décennies, la côte a été bétonnée « à l’espagnole » avec des constructions d’hôtels et des résidences dans tous les sens. De mon point de vue, strictement aucun intérêt, c’est l’usine à touristes. Si vous passez vos vacances la-bas, bonne chance. En plus, même si l’ile n’est pas très grande, c’est assez excentré, il y a de meilleurs endroits où aller. Bref, je m’arrête là pour cette ville 🙂

Museo Atlántico
Tout de même, une petite visite insolite si vous en avez l’occasion 🙂 Il s’agit du Museo Atlantico. Un musée qui se visite en plongée, dans la mer! Les statues ont un pH neutre pour ne pas nuire à l’environnement. Le but étant d’ailleurs qu’elles se retrouvent couvertes de corail. Ça ressemble à ça :

canaries lanzarote museo atlantico
Plus d’infos ici : http://www.cactlanzarote.com/fr/cact/musee-atlantique/

Je n’y suis pas allé ici mais j’avais déjà vu d’autres sculptures de l’artiste anglais Jason deCaires Taylor aux iles Gili près de Bali.
Plus d’infos sur ces réalisations : https://www.underwatersculpture.com/

Parc Naturel Los Ajaches

Ce qui vaut le coup dans le sud de Lanzarote, ce sont les plages qui se trouvent dans le Parc Naturel Los Ajaches, à la pointe sud de l’ile. Elles sont réputées pour êtres les plus belles plages de Lanzarote.
Pour y aller, vous avez deux options : soit vous prenez la voiture et suivez les panneaux direction « Papagayo », le long d’un chemin de terre plus ou mois praticable jusqu’aux parkings près des plages (3 euros), soit vous vous garez dans les rues autour du grand hôtel Sandos Papagayo Beach Resort de Playa Blanca, et vous partez à pieds le long de la côte (c’est faisable).

Playa Mujeres

Playa Mujeres, c’est la plage des femmes. D’après la légende, les femmes venaient y laver leur linge : totalement n’importe quoi! 🙂 C’est la plus longue plage, avec 400m de long, du sable fin, et des petites dunes derrière. Très honnêtement, j’ai préféré cette plage, car il y a de la place 🙂

canaries lanzarote playa mujeres plage
canaries lanzarote playa mujeres plage

Ensuite, il y a 2 minuscules plages un peu plus difficiles d’accès : Playa Caleton del Cobre et Playa San Marcial caeltón. Un peu plus loin c’est la Playa del Pozo, qui est plutôt réservée aux nudistes, puis la Playa de la Cera. Elles n’ont pas beaucoup d’intérêt je trouve.

Playa de Papagayo

La plage suivante, c’est celle que tout le monde vient voir, car c’est la plus belle plage de Lanzarote, c’est la plage de Papagayo. Et il faut bien avouer qu’elle a de la gueule. Une petite plage de 120m, dans une crique, avec des jolies falaises autour. C’est vrai que c’est joli ! 🙂

canaries lanzarote playa papagayo plage

Pour info, il y a des petits resto à cet endroit.

canaries lanzarote playa papagayo plage

Si vous poussez encore un peu plus loin la balade, il y a deux autres plages plus confidentielles et où vous serez au calme, la Playa del Congrio et la petite Playa Puerto Melas.

canaries lanzarote playa congrio plage

Si vous regardez au sud, en face de vous, ce sont les côtes de l’ile voisine, Fuerteventura 🙂

canaries lanzarote fuerteventura ile

Après la séance bronzette et trempette, il est temps de quitter ce superbe cadre. En fin de journée, vous pourrez profitez des jolis jeux de lumières sur le petit massif montagneux qui marque la frontière symbolique de cette zone sud de Lanzarote.

canaries lanzarote montagnes sud

Si vous passez par le petit village de La Brenas, à quelques kilomètres de là, sur la route qui mène à Femés, je vous conseille d’être attentif. Il y a ici la maison d’un artiste un peu fou dans un virage. Des sculptures et des œuvres d’arts sont éparpillées un peu partout autour, dans le jardin, au bord de la route, dans les champs. Yeah 🙂

C’est Dieter Noss, un artiste allemand qui vit et travaille entre Lanzarote et Munich. Plus d’infos ici : http://www.dieternoss.de/Noss/LANZAROTE.html

Avant de quitter le sud, je vous conseille grandement de prendre au moins une fois la route LZ-702 qui passe par Femés (plutôt que partir par la grande route LZ-2). Tout en haut de la côte, au passage permettant de traverser le petit massif montagneux, il y a un point de vue magistral sur le sud de Lanzarote! Ça vaut grave son pesant de cacahuètes, et d’ailleurs ça tombe bien, il y a justement un bar avec une terrasse pile à cet endroit 😉 N’hésitez pas!

canaries lanzarote mirador femes panorama belvedere

La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord ouest
Nord est
Centre
Parc de Timanfaya
Parc des volcans

Lanzarote – Parc Naturel des volcans (Los Volcanes)

Le Parc Naturel des Volcans (Los Volcanes) a été créé en 1987 pour étendre la zone protégée des volcans qui fait partie des endroits à visiter obligatoirement quand on est à Lanzarote! Son accès est libre est gratuit. Il englobe le parc de Timanfaya (où là, c’est payant), qu’on peut découvrir ici (et ça vaut le coup!). On retrouve des immenses mers de lave refroidies, jusqu’à l’horizon, et qui sont infranchissables. On les appelle les Malpais.

canaries lanzarote los volcanes

Pour commencer, allons voir des volcans de plus près! Il faut par exemple rejoindre la route LZ-56. En arrivant depuis le sud, le premier arrêt se fait sur une petite aire de parking à gauche.

Volcan El Cuervo

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere el cuervo

Ce volcan, El Cuervo (le corbeau) a une importance particulière, car il a été le point de départ des 6 années d’éruptions qui ont radicalement changées l’ile de Lanzarote. Dans la nuit du 1er septembre 1730, le cratère du volcan explose et libère le passage à un véritable raz de marée de lave qui va couler vers le nord-ouest de l’ile, en recouvrant les fermes, les hameaux, les champs, tout ce qui se trouvait sur son passage. Comme de nombreux volcans sur l’ile, il a ensuite été utilisé pour servir de mine afin de récupérer des matériaux de construction et aussi pour chercher de l’olivine. Toutes ces activités ont maintenant cessées et un chemin a été aménagé pour le préserver. Il est interdit de grimper au sommet (et tant mieux, la surface du cratère est impeccablement lisse).

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere el cuervo

On voit un énorme bloc rocheux dans le champ de lave sur la droite : c’est un morceau du cratère du volcan, propulsé ici lors de l’éruption!

L’entrée dans le cratère du volcan est assez saisissante.

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere el cuervo
canaries lanzarote los volcanes volcan cratere el cuervo
canaries lanzarote los volcanes volcan cratere el cuervo

Montana Negra

De l’autre côté de la route, en face, se trouve la Montana Negra (à droite sur la photo). C’est un bon exemple de la complexité de l’histoire volcanique de l’ile. Car s’il se situe au milieu des volcans ayant émergés en 1730, alors que lui est vieux, beaucoup plus vieux! Il date de plusieurs milliers d’années! Les différences d’age entre vieux et jeunes volcan sont difficiles à voir, car ils ont été recouverts par de telles quantités de cendres lors des récentes éruptions, qu’ils ont tous subis un lifting, et se ressemblent avec une silhouette propre et nette.

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere montana negra

Le volcan fait 518 m de haut. Il n’y a pas de parking facile d’accès.

Caldera Colorada

Un peu plus loin sur la route LZ-56, il y a une petite aire de parking sur la droite. D’ici, on peut emprunter un petit chemin de 4km de long qui permet de faire facilement le tour de la Caldera Colorada.

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere caldera colorada

Le long du chemin, une quinzaine de panneaux donne des informations sur le volcan et la région. Le nom de « montagne colorée » est due à sa couleur rouge, qui est le résultat de l’oxydation de sa roche volcanique riche en fer. Ce volcan est assez « récent », c’est un des derniers en activité en 1736. Son sommet est à 459m (et il est en principe défendu d’y grimper).

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere caldera colorada

On découvre une énorme bombe volcanique de plusieurs mètres. Il s’agit d’une grosse quantité de lave projetées dans les airs pendant l’éruption et qui a le temps de refroidir avant de revenir s’écraser au sol, comme une bombe.

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere caldera colorada

On voit ici la coulée refroidie provenant du lac de lave du cratère quand celui-ci a débordé.

canaries lanzarote los volcanes volcan cratere caldera colorada

Si vous avez le temps et l’opportunité de le faire, il y a une randonnée qui vaut son pesant d’or : c’est grimper au sommet de la caldera Montana Blanca. On peut y accéder depuis le village de Mancha Blanca. C’est un immense cratère en partie recouvert de chaux blanchâtre (d’où son nom) et très bien conservé. Une randonnée spectaculaire que je n’ai malheureusement pas pu faire aaaaaaaaaaah! 😛

Direction maintenant la côte ouest de l’ile, là où les flots de lave ont fini par se jeter dans l’océan. La route LZ-704 qui y mène est magnifique ! 🙂

canaries lanzarote los volcanes route lz 704
canaries lanzarote los volcanes cote ouest

On arrive au petit village de Golfo (175 habitants), isolé et situé dans un cadre splendide. C’est traditionnellement un village de pêcheurs.

canaries lanzarote golfo village plage cote
canaries lanzarote golfo village plage cote
canaries lanzarote golfo village plage cote

C’est aussi un très bon spot pour admirer les couchers de soleil sur l’océan 🙂

canaries lanzarote sunset coucher soleil golfo

Laguna Verde

Un site exceptionnel à visiter se trouve juste à côté!

canaries lanzarote golfo village plage cote

Ici se trouvait un volcan, El Golfo, qui était aussi en éruption en 1730-1736. Le cratère du volcan, en parti sous-marin, a fini par être détruit. Il n’en reste plus qu’une moitié, qui forme un grand arc de cercle. Au fond de ce reste de cratère se trouve une lagune verte, aussi appelée Charco (flaque). Cette lagune est séparée de l’océan par une plage et son eau est très salée (encore plus que celle de la Mer Morte). Sa couleur verte est du en partie à cette salinité et à la présence en très grande quantité d’une petite algue marine, la Ruppia maritima. La couleur est plus prononcée en fin de journée, mais le lieu mérite bien d’y revenir plusieurs fois pendant votre séjour, pour varier les ambiances suivant l’heure de la journée.

canaries lanzarote laguna verde el golfo plage

Il est interdit de se baigner dans la lagune. Idem pour l’océan, car le courant est très fort le long de la plage. La taille de la lagune est en train de se réduire petit à petit à cause de l’évaporation, car il semblerait que depuis quelques années, les infiltrations d’eau de mer qui l’alimentaient ne passent plus… Ce petit bijou de la nature est donc en train de s’effacer petit à petit. Pour la petite histoire, la Laguna Verde apparait dans le film « 1 millions d’années avant JC ».

Playa Montana Bermeja

Juste en sortant de Golfo, il faut prendre la petite route côtière LZ-703. Au bout de quelques minutes, on arrive à la Playa Montana Bermeja. Il y a une petite zone de parking. La plage de sable noir est magnifique! Il y a beaucoup de vagues et parfois des surfeurs viennent se faire plaisir ici.

canaries lanzarote playa montana bermeja plage sable noir volcan
canaries lanzarote playa montana bermeja plage sable noir volcan

Entre la plage et la route, il y a aussi une petite lagune (charco). Interdit de s’y baigner.

canaries lanzarote playa montana bermeja plage sable noir volcan

Et derrière la route, côté parking, c’est la Montana Bermeja, qui est très colorée grâce à la teneur en fer de sa roche.

canaries lanzarote playa montana bermeja plage sable noir volcan

Pour info : il y a une étendue de terrain épargnée par les coulées de lave juste derrière la Montana Bermeja et il est tentant d’y aller, mais c’est une zone interdite : c’est un terrain militaire qui sert comme champ de tir!

Quelques centaines de mètres plus loin, toujours le long de la route côtière LZ-703, on arrive au parking permettant de découvrir des falaises.

canaries lanzarote los hervideros falaise ocean mer vague ecume

Los Hervideros

Bienvenue aux falaises de Los Hervideros. Ça signifie en gros « sources bouillonnantes », et pour cause, les vagues de l’océan viennent s’écraser en gerbes contre les falaises basaltique, le vestige des éruptions passées. Et c’est un festival de bruit, de fracas et d’écumes ! 🙂

canaries lanzarote los hervideros falaise ocean mer vague ecume
canaries lanzarote los hervideros falaise ocean mer vague ecume

L’assaut des vagues dans ces falaises de 15m de haut a fini par creuser des grottes où ça bouillonne sévère à chaque ressac. Des petits sentiers sont aménagés et permettent de profiter du spectacle au plus près. C’est super impressionnant, on a l’impression qu’un train passe sous nos pieds car le sol vibre sous la violence des vagues!

canaries lanzarote los hervideros falaise ocean mer vague ecume
canaries lanzarote los hervideros falaise ocean mer vague ecume

Un tout petit peu plus loin sur la route, juste avant le virage donnant sur les salines, il y a un petit écart sur la route à droite, arrêtez vous ici, et approchez vous des falaises. Ici c’est un nouveau spectacle de la nature, avec cette fois, une grande arche de roche! Croyez-moi ça vaut le coup d’œil 🙂 Il faut faire un peu attention : site non protégé, beaucoup de vent, et on a vite envie d’être au plus près de la nature déchainée

canaries lanzarote falaises ocean arche

Ensuite c’est le retour à « l’ile normale », on quitte les coulées de lave et le parc de Los Volcanes, et on part à la découverte du sud de Lanzarote, et ça se passe ici, allez, hop en route! 🙂

canaries lanzarote falaises ocean


La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord ouest
Nord est
Centre
Parc de Timanfaya
Les plages du sud

Lanzarote

Vous avez décidé de partir aux Canaries ? très bon choix ! Vous avez choisi Lanzarote ? Formidable ! 🙂 Cette petite île a beaucoup de charmes et pas mal de surprises et de belles découvertes vous attendent ! Allons voir ça ensemble, hop en route ! 😉

canaries lanzarote jameos del agua piscine

Le nord est de l’ile, vous permettra de visiter des grottes de laves somptueuses et de découvrir des plages de sables fins au milieu de paysages volcaniques.

canaries lanzarote mirador caldera falaises panorama ile

Les incroyables falaises le long du massif montagneux de la Famara au nord ouest de Lanzarote vous donneront des panoramas à couper le souffle et une vue splendide sur l’ile de Graciosa.

canaries lanzarote teguise eglise place

Le centre de l’ile vous offrira ses petits villages aux maisons blanches typiques de Lanzarote. Vous pourrez aussi visiter les musées et vous plonger dans l’œuvre marquante de César Manrique.

canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya

Le parc national de Timanfaya est une visite incontournable si vous partez à Lanzarote. Vous serez au milieu d’un décor volcanique unique au monde! Vraiment, à ne pas manquer!

canaries lanzarote los volcanes

En partant à la découverte du parc naturel Los Volcanes, vous pourrez découvrir les nombreux volcans et les champs de lave qui recouvrent une très grande partie de l’île. Dépaysement assuré!

canaries lanzarote playa papagayo plage

Le sud de Lanzarote vous offrira les plages de rêves que vous recherchez 🙂

Quelques petites infos pratiques

Location voiture :
C’est souvent une source d’ennuis et d’arnaques possibles… Suivez mon conseil, choisissez une de ces 2 compagnies locales pour une location de voitures aux Canaries et oubliez tout le reste !
AutoReisen : vraiment pas cher! Seul « défaut », il faut réserver en avance sa voiture, on ne peut pas la réserver directement à l’aéroport. Aucune caution, politique réservoir plein, toutes assurances incluses, zéro problème.
https://autoreisen.com
Cicar : plus réputé et un peu plus cher.
https://www.cicar.com/
(Pas la peine de choisir une grosse cylindrée, il n’y a pas beaucoup de relief et pas beaucoup de routes à faire … et les routes sur l’ile d’ailleurs sont toutes en parfait état).

Logement :
Je vous conseille Puerto del Carmen. C’est une station balnéaire centrale et pas trop bruyante, et un point idéal pour pouvoir rayonner en voiture sur l’ile, qui n’est pas très grande

Climat : il fait doux toute l’année, et il ne pleut pratiquement jamais! D’ailleurs il n’y a aucune rivière ni source d’eau sur l’ile ! … C’est l’eau provenant de l’usine de désalement d’eau de mer d’Arrecife qui coulera de votre douche!

Envie de visiter une autre ile des Canaries durant votre séjour ?
Direction Gran Canaria ! Pour environ 50 Eur et moins d’une heure de vol (avec Air Europa par exemple), vous pouvez changer d’ile et découvrir un autre paysage des Canaries : des randonnées en montagnes, des dunes géantes, des plages sublimes, hop en route pour « l’ile continent »!
Ça se passe ici 🙂

Séjour réalisé en mai 2019

Lanzarote – Parc National de Timanfaya

Le Parc National de Timanfaya recouvre toute la zone qui a été ravagée par des terribles éruptions volcaniques au XVIII et XIXe siècle. Ces terres étaient les plus fertiles de l’ile, et en 1730, un volcan entre en éruption et commence à déverser des torrents de lave. Et pendant 6 ans, sans interruption (!!), c’est plus de 30 volcans qui rentrent en activité dans cette zone et qui crachent tout ce qu’ils ont dans le ventre! Une bonne partie de l’ile est alors recouverte par des cendres volcaniques, et toute la région se transforme littéralement en océan de lave. Par rapport à la quantité de matériaux volcaniques expulsés, c’est une des plus importantes éruptions connues au monde (seulement battue par le volcan Laki en Islande, c’est très beau d’ailleurs l’Islande 😉 ). Un siècle plus tard, en 1824, une nouvelle grande éruption déverse recouvre de lave toute la région. L’Espagne décide en 1974 de préserver cette zone et d’en faire un atout touristique pour Lanzarote. Le Parc National de Timanfaya est né. Il s’étend sur 51km² (sur les 182km² réellement concernés par ces éruptions). C’est le 2e parc national le plus visité d’Espagne.

canaries lanzarote volcan cratere corazoncillo
Le cratère très coloré du Corazoncillo
canaries lanzarote volcan lave cratere  timanfaya

Si vous venez en voiture, faites attention, car toutes les routes du parc sont limitées à 50km/h. Il y a d’ailleurs quelques radars automatiques qui se repèrent facilement avec leurs panneaux solaires, mais bon, il y a aussi beaucoup de gens (vous y compris je pense) qui roulent au pas pour prendre des photos en voiture, donc prudence 🙂 Ça mis à part, les routes sont comme sur le reste de l’ile : en excellent état.

canaries lanzarote route lz-67 timanfaya volcans

La visite du parc se fait obligatoirement en groupe et par bus (climatisé). L’avantage, c’est que les pentes des volcans sont vierges de traces de pas, et c’est franchement beau, c’est propre, c’est lisse! Évidemment, l’inconvénient c’est qu’on peut se retrouver au milieu d’un troupeau de touristes beuglant mais il y a moyen d’éviter la foule (voir plus bas).
A savoir : il est possible de visiter aussi le parc à pieds, en petit groupe, avec un guide (obligatoire, et pas en français). Ces randonnées se réservent des semaines à l’avance. Plus d’infos ici : Reservas Parques Nacionales
Enfin, ne faites surtout pas la balade à dromadaires, totalement idiot. A la limite une photo pour le côté exotique, mais franchement, non quoi! 😛

canaries lanzarote dromadaire timanfaya volcan

Le trajet en bus se fait sur une petite route sinueuse de 14km. C’est encore une fois César Manrique qui en a fait le tracé. Pendant la balade, vous aurez la possibilité de voir des choses qui ressemblent aux photos suivantes 🙂 Elles ne sont pas toutes au top, car on ne peut pas descendre du bus, il s’arrête rarement, et il faut prendre les photos derrière les vitres en évitant les reflets. Déjà les vitres sont propres, ne nous plaignons pas trop 😉

canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya
canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya bus
canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya
canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya
canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya
canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya

A la fin du parcours, ne loupez pas les attractions qui vous sont proposées autour du restaurant El Diablo.

canaries lanzarote timanfaya restaurant el diablo
  • Le foin qui s’enflamme au contact des roches brûlantes du volcan
canaries lanzarote timanfaya foin feu
  • Le geyser d’eau qui sort du tuyau
canaries lanzarote timanfaya geyser
  • Le puits où l’air brulant venant des entrailles du volcan sert à cuire les grillades du restaurant! (il ferme à 16h le restaurant, au cas où).
canaries lanzarote diablo grill timanfaya

Ça parait idiot comme attractions, mais il y a une raison. Le restaurant El Diablo (construit d’après les plans de Manrique, toujours), tout comme le parking des bus pour le circuit dans le parc, sont construit sur Islote de Hilario. D’après la légende, un ermite (Hilaire) aurait vécut ici 50 ans avec un chameau et un figuier qui n’a jamais donné de fruits. Mais surtout, c’est l’endroit le plus chaud du parc, la faute a une chambre magmatique infernale située à 4km de profondeur. En grattant le sol sur plusieurs dizaines de centimètres, on arrive vite à des températures de 100 degrés. Plus profond, à 6m c’est 400 degrés, et près de 600 degrés à 12m! Chaud devant!! Cet endroit surnommé le « Mont de l’Enfer » mérite bien son nom.

canaries lanzarote volcan lave cratere timanfaya

Cette visite en bus, arnaque ou pas ?

Non ce n’est pas une arnaque. 40 minutes de bus (avec explications plus ou moins dans toutes les langues mais pas trop de français en fait), une visite de la grillade volcanique, du resto et petites animations en fin de parcours, pour 9 euros, franchement ça va. Vous mangerez probablement une mauvaise pizza dans la soirée qui vous coûtera plus cher ahah ! Sincèrement, ne vous prenez pas la tête, oui c’est « en groupe », mais oui, c’est à faire 🙂
Attention : pour le paiement à l’entrée du parc (si vous venez en voiture), ils ne prennent pas la carte bancaire, pensez à la monnaie!

Quand visiter le parc ?

Il y a plusieurs options pour éviter les embouteillages et les heures d’attentes interminables. Y aller dès l’ouverture (9h), car cette excursion est souvent proposée aux touristes des grands complexes hôteliers pour des départs vers 10-11h. Y aller le dimanche matin, car ce jour là en général les troupeaux de touristes sont en train de visiter les marchés locaux. Ou y aller dans l’après-midi, 16h par exemple. Pour ma part, c’était cette option. Pas d’embouteillages, pas d’attentes, et on croise les derniers touristes qui partent. Pas de bousculade pour grimper dans le bus, et en plus la lumière est belle.

Où se placer dans le bus ?

J’ai lu que beaucoup conseillent de se placer à droite dans le bus. Personnellement, je pense qu’il n’y a pas vraiment de meilleur place. A droite la vue parait un peu plus dégagée, mais rien de flagrant, et côté gauche, il y a la superbe vue lors de l’arrêt au bord d’un immense cratère. Et comme de toute façon la route serpente dans tous les sens, vous verrez de tout. Pas la peine de vous battre pour une place à droite, et au pire, vous vous levez pour vous coller à la fenêtre de vos voisins à gauche, et c’est l’occasion de faire connaissance 🙂

Bonus : Le Centre des Visiteurs (Centro de Visitantes e Interpretación de Mancha Blanca). Il est à quelques kilomètres de là, sur la route LZ-67, près de Mancha Blanca, et ce n’est pas très bien indiqué … C’est un musée (gratuit!) qui vous explique tout ce qu’il y a à connaitre sur l’activité volcanique de l’ile.

Bonus again! Si vraiment, vous ne voulez pas faire ce tour en bus (allergies aux tours organisées?), pas besoin de partir en dépression. Il est toujours possible de faire des chouettes balade juste à côté du parc Timanfaya, mais toujours dans cette même zone. C’est le Parc Naturel des Volcans (Parc de Los Volcanes). Il a été créé en 1987 pour étendre la zone protégée et il entoure le parc de Timanfaya. Ici, vous pourrez librement faire le tour des volcans à pieds, les escalader et même descendre dans des cratères. Ça reste un parc naturel et protégé (!!) et de toute façon vu l’état des champs de lave, vous verrez vite qu’il n’y a nul part d’autre ou aller que suivre les sentiers déjà tracés 😉 On va voir ça ici !

canaries lanzarote route lz-67 timanfaya volcans

La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord ouest
Nord est
Centre
Parc des volcans
Les plages du sud

Indonésie : pratique

Ça y est c’est décidé, vous partez en Indonésie ? Très bon choix! Alors quelques petites infos pratiques à checker avant de partir 🙂

Vaccins : Faut-il se vacciner pour aller en Indonésie ? A priori oui, ou faire des rappels, personnellement je ne l’ai pas fait. A la fois pour le manque de confiance dans les vaccins adjuvants aluminium (mais c’est un autre débat) et car je n’avais pas prévu d’aller dans des zones particulièrement à risques. En revanche un traitement anti-palu est je pense nécessaire, avec en gros 3 choix qui s’offrent à vous : Nivaquine, Malarone, Lariam. Après avoir étudié un peu le sujet, j’ai choisi le Malarone, pas trop contraignant et il n’y a eu aucun effet indésirable. En tout cas, consultez votre médecin, tout ça tout ça. La protection anti-moustique est de toute façon quasi obligatoire (crème, manches longues le soir, moustiquaire la nuit ou ventilo).

Electricité : Même format, pas besoin d’adaptateur. Par contre une petite multiprise en plus est toujours la bienvenue. Il y a aussi souvent des interrupteurs sur les prises électriques. A vérifier avant de râler 😉

Nourriture : Je n’ai pas été hyper emballé par la gastronomie indonésienne, mais j’ai fait une chouette découverte avec le tempeh ! 🙂 (personnellement je trouve que la nourriture vietnamienne est toujours number one en Asie du sud-est) Eau en bouteille quasi obligatoire, et on en trouve facilement partout (il faut vraiment penser à s’hydrater, il fait très chaud)

Argent : Une roupie indonésienne vaut (au moment où j’écris) :
0,000062 Euro. Autant vous dire que vous aurez régulièrement d’énormes liasses de billets dans les poches, et plusieurs millions de roupies sur vous. Le paiement par carte bancaire n’est pas très répandu, il faut de l’argent liquide. Heureusement le cout de la vie n’est pas très cher, une fois quelques repères de prix en tête c’est ok. Il y a évidemment le marchandage qui peut être réalisé quasiment partout, car de base, en tant que touriste occidental, le prix est déjà x2 par rapport à un local, mais il faut savoir et aimer marchander 🙂 (ce qui n’est pas vraiment mon cas) Pensez à retirer de l’argent de préférence dans les distributeurs qui sont dans une banque plutot que dans les petits distributeurs chez des commerçants. Il y a beaucoup d’arnaques aux cartes bancaires copiées.

Hôtels et activités : Si vous souhaitez vous loger pas cher, le bon plan en Asie, c’est de réserver les chambres d’hotels via Agoda. Il y a souvent des supers promotions et vous pairez en général toujours moins cher que sur place (sauf si vous êtes un pro du marchandage). Pour les activités, à moins d’être vraiment sur quelque chose de très spécifique, tout peut se réserver facilement sur place et presque à la dernière minute. Ne vous paniquez pas trop pour ça 🙂

Sécurité : Pas de mauvais feeling à ce niveau là, même si dans beaucoup d’endroit la population est très pauvre. Si on ne fait pas étalage de richesse (appareils photos, etc …), si on n’a pas un sac à moitié ouvert ou qui attire l’attention, je pense qu’il n’y a pas de problème. Juste être vigilant comme d’habitude en voyage quoi. Les gens sont plutôt souriants 🙂

Ramadan : Partir ou non pendant la période du Ramadan en Indonésie, c’est une question qui peut se poser. Et c’est concrètement ce qu’on a vécu. L’Indonésie (à part certaines zones peu touristiques) pratique un islam assez modéré. Personnellement, je pense qu’il y a plus de risques de se faire aggresser par un taré barbu à une terrasse de café à Paris qu’à Java. Evidemment, un inconvénient et que beaucoup de restaurants et bars sont fermés ou avec une activité et ambiance revue à la baisse. Les horaires des administrations et des lieux à visiter peuvent aussi changer, il faut vraiment s’informer pour ne pas louper une visite à cause de ça. Mais sinon je n’ai ressenti aucune tension particulière durant ce mois saint 🙂

Et si pour vous « Ramadan = risque et attentats », ce n’est absolument rien par rapport aux risques d’éruption volcaniques (d’ailleurs un volcan situé à 20km de notre première destination s’était réveillé une semaine avant notre départ), tremblements de terre et tsunamis! Qui eux, sont véritablement mortels et hélas imprévisibles.

Dernière petite info, dans beaucoup d’endroits, il n’y a pas d’eau chaude pour la douche. Ça surprend un peu quand on doit se lever à 3h du matin pour une grosse journée rando et que ça commence littéralement par une douche froide 😉

Jour 14 – Bali

Indonésie – Jour 14 – Bali

Une nouvelle matinée commence à Ubud, au cœur de Bali. On est un peu chez nous maintenant, c’est assez rare qu’on se lève au moins 3 fois au même endroit 🙂 Hop une fois le bon petit déjeuner de la Sayong House dans le ventre, on retrouve Karma vers 8h30. C’est notre sympathique chauffeur pour la journée. Allez, c’est parti! hop en route! 🙂

Tiens au passage, on lui fait un peu de pub, on laisse ses coordonnées, il est cool Karma 🙂
Phone : +6281 338 539 189 / 081 338 539 189
https://www.facebook.com/made.karma.1

Pura Luhur Batukaru

Cette fois on part dans la région ouest de l’ile, sur les pentes du mont Batukaru, le 2e sommet de Bali, culminant à 2276m d’altitude. Le temple Pura Luhur Batukaru est très connu mais très peu touristique, allez savoir pourquoi? Peut être car il est perdu au milieu de nul part en pleine nature? Notre arrivée ce jour là se fait alors qu’il y a une grande cérémonie de prévue, on est le 3e jour de Galungan. Le grand parking du site est littéralement envahi de voitures et de scooters, et des tentes avec des vendeurs de tout et n’importe quoi occupent l’espace restant. Une marque de café indonésien semble sponsoriser une partie des boutiques, il y avait la pub partout. Au milieu de cette foule, on est les seuls occidentaux.

En cherchant notre chemin, on arrive devant une barrière de sécurité sur la route menant au temple. Cette barrière est gardée par 4 policiers armés de mitraillettes. Sérieusement, on s’est posé la question s’il y avait un risque d’attentat dont on n’aurait pas été prévenu? et directement le chef policier, le plus grand, celui avec la tête la plus méchante, la grosse moustache et la plus grosse mitrailleuse se dirige droit vers nous. Après mon plus beau « selamat pagi » (le bonjour du matin en balinais), on discute un peu. Une fois que je lui explique qu’on va ensuite faire un tour aux rizières de Jatiluwih, il se déride, c’est son village! « number one in Bali » ahah 🙂 il me parle de sa femme et ses enfants, bref on est devenu potes, une chaleureuse poignée de main et hop on passe la barrière, ouf! Ensuite il faut grimper la route sur la pente du volcan. Tout autour de nous, les balinais en famille font le même chemin, ça sent la bonne ambiance, tout le monde a l’air heureux, alors nous aussi 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Le temple Pura Luhur Batukaru est un des temples directionnels de Bali, c’est à dire un temple qui protège toute une zone géographique, il est donc très important et il est en partie dédié à l’esprit du mont Batukaru. Il a été construit au XIe siècle, puis détruit pendant des guerres aux XVIe siècle et reconstruit en 1959.

Devant l’entrée du temple, on zappe complètement l’entrée normale, et on se fait vite rappeler à l’ordre par « le gang des blousons en cuir », des gars chargés (je pense) de surveiller les trucs bizarres pendant la cérémonie, et donc les occidentaux entre autres. Il y a toujours plein de policiers armés partout. Parmi les « blousons en cuir », il y avait un petit vieillard tout bizarre qui faisait rigoler tout le monde et en s’approchant de nous on découvre qu’il parle un français impeccable 🙂 il est ici pour un groupe qui doit arriver plus tard et il nous oriente dans la bonne direction.

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Une fois dans le temple Pura Luhur Batukaru , on suit la foule un peu au hasard, sans vraiment savoir si ce qu’on fait est interdit ou non. La foule passe par des zones en principe interdites aux touristes. Très naturellement la discussion s’engage avec un type à côté de moi dans la foule, et il nous dit qu’il n’y a pas de problèmes si on reste un peu en retrait, que ça lui fait plaisir qu’on s’intéresse à sa culture, et qu’aujourd’hui c’est très important car les gens viennent prier pour leurs ancêtres et parfois des esprits descendent pour prendre possession de certaines personnes qui rentrent alors en transe. On le remercie chaleureusement, d’autres personnes se font prendre en photo avec nous. Évidemment on n’est pas habillé en blanc comme tout le monde et on porte des sarong tout bariolés, on ne passe franchement pas inaperçu! 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

On assiste à plein de cérémonies, de prières et d’offrandes, de bains et de purifications. Malgré la présence des patrouilles de policiers armés qu’on croise toutes les 10 minutes, l’atmosphère générale est vraiment festive et chaleureuse. Cet endroit dégage vraiment une bonne énergie 🙂 Sur le grand bassin à l’est du temple il y a une petite ile où seuls les prêtres ont le droit d’aller.

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Un peu à regrets on se prépare à quitter les lieux. Je fais une dernière photo pleines de sourires et on y va 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

En retournant au parking, le chef policier à la mine patibulaire en profite pour me taper un check dans la main, yeah 🙂

Jatiluwih

Alors qu’on est encore à 2 ou 3km de notre destination, il y a une sorte de péage sur la route. A cet endroit de la route, et s’il y a des occidentaux dans la voiture, c’est forcément pour aller aux rizières de Jatiluwih, alors hop, il faut payer! Après ça, on s’arrête où on veut, mais ne vous embêtez pas, prenez le grand parking principal. Déjà, et bien il y a un parking prévu au lieu de se garer en mode sauvage sur la route, et puis il y a des restos buvettes et toilettes, ça peut toujours servir. Et c’est aussi le point de départ des petites randonnées balisées.

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

A mon avis, il n’y a pas photos entre ces rizières et celles de Tegallalang. C’est à Jatiluwih qu’il faut aller. Ne vous faites pas une fausse idée : ce coin est énormément touristique. Et pas seulement des touristes étrangers, beaucoup de locaux viennent ici, car tout simplement le panorama est joli et ça fait une belle sortie à faire 🙂

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Depuis peu, ces rizières ont fait leur entrée au patrimoine mondial de l’Unesco. Ici c’est toujours le subak, le droit à l’eau, partagé en communauté pour l’organisation de ces rizières qui est mis à l’honneur. C’est aussi une culture de riz traditionnelle. Les tiges ici sont plus grandes et plus blondes que dans les autres rizières de Bali. Cette variété ne donne qu’une récolte par an (voir 2) et son prix est plus cher. Dans le reste de l’ile, c’est une variété plus petite et verte, importée, qui donne 2 à 3 récoltes par an. Mais cette variété importée demande plus d’eau et de l’engrais voir même des pesticides, mais elle a aussi permis à toute la population de pouvoir se nourrir. C’est une longue guerre du riz.

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Il y a plusieurs chemins de balades qui serpentent au milieu des rizières, et de toute façon, vous ne pouvez pas vous perdre, et le paysage est vraiment joli, c’est un plaisir 🙂

indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Pour le repas, on finit au Gong Jatiluwih, un resto principalement rempli de touristes, avec une belle terrasse en bois à l’ancienne. De toute façon, ici, un resto terrasse avec vue sur les rizières, c’est forcément pour les touristes hein. Bon, la bouffe était sympa sans plus, mais la vue valait son pesant de nasi goreng 🙂
http://gongjatiluwih.com/

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Bedugul

Ensuite, on contourne la montagne et on file plein nord. Plus on avance, moins il fait beau, le ciel devient de plus en plus gris et moche. Est-ce une conséquence ou non? mais le paysage autour de nous aussi devient moche. On suit des petites routes de montagnes où on ne roule pas vite du tout. C’est dans cet état d’esprit qu’on arrive à la petite localité de Bedugul, et on a trouvé ça très moche. On pensait aller au parc botanique, mais il semble que depuis quelques temps il est clairement laissé à l’abandon. Il y a aussi la possibilité de faire de l’accrobranche (histoire de changer), mais vu la météo, ça ne donnait pas trop envie. Au cas où, voici le site : http://www.balitreetop.com

Karma nous explique aussi que cette année pour le jour de la « fête du silence« , Nyepi, qui est célébré sur toute l’ile de Bali comme un jour de méditation et de recueillement, et bien ici à Bedugul, la communauté musulmane n’aurait pas du tout respecté cette tradition du silence. La fête a été violée et il y a des tensions. D’ailleurs je remarque les premières mosquées depuis que je suis à Bali

A Bedugul on trouve aussi un marché réputé particulièrement pour ses fraises, car c’est ici la seule zone de production de fraises sur l’ile, mais elles sont très peu sucrées. Il y a aussi énormément de cultures maraichères (choux etc …) car le climat est plus froid et humide ici. On voit aussi beaucoup de champs couverts de fleurs, des hortensia. Ces fleurs sont utilisées pour les offrandes quotidiennes réalisées par les balinais. Mais honnêtement, à part une sculpture d’épi de maïs géant au milieu d’un rond point, j’ai trouvé la localité de Bedugul particulièrement moche et inintéressante, désolé pour les habitants.

Pura Ulun Danu Bratan

Le truc à voir ici, c’est le temple Pura Ulun Danu Bratan. Il est très célèbre est dédié à Shiva. Le temple est sur les berges du grand lac Bratan. Mais attention, ici ça n’a rien à voir avec les autres temples qu’on a pu visiter. Tout d’abord le parking est immense, on a l’impression d’arriver dans un grand centre commercial et tout autour de nous, tout semble neuf. Pas besoin de prendre son sarong, pas de petite cabane à l’entrée, non, là c’est limite un hall de gare qu’il faut traverser. Le ticket d’entrée coute 50K Rp. Ce qui est d’ailleurs probablement fait exprès car si on regarde le billet de 50.000 roupies indonésiennes, que voit-on imprimé dessus ? le temple Pura Ulun Danu Bratan! 🙂

billet 50000 50k idr roupie indonesie  indonesie bali ulun danu beratan temple

Mais avant de voir le temple il faut traverser un grand parc aménagé. Car ici, on ne rentre pas directement dans une zone sacrée, ici, c’est une station balnéaire prisée par les locaux. On se promène donc au milieu d’un parc d’attractions. Il y a du gazon super bien tondus pour les picnic en famille, des statues colorées d’animaux plus ou moins bizarres un peu partout. Je ne comprends toujours pas pourquoi l’ours n’a pas de corps, pourquoi les grenouilles ont pris du LSD et pourquoi il y a la statue d’un sanglier psychopathe dégoulinant de sang!!! 🙂

indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals
indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals
indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals

Il y a aussi des aires de jeux pour enfants. Le parc est avant tout prévu pour les locaux et pas forcément pour les touristes occidentaux, alors on trouve ça un peu kitsh mais très honnêtement, comme tout le monde a l’air content ici, c’est contagieux, et finalement on trouve l’endroit cool aussi 🙂 Ah il y aussi un temple bouddhiste, tout discret, mais c’est à signaler, c’est assez rare ici.

On arrive sur les berges du lac Bratan. C’est le 2e plus grand lac de l’ile est il permet l’irrigation de tous les champs des environs. On est à 1200m d’altitude et ce jour là, les nuages sont au rendez-vous, mais ça reste joli quand même non ? 🙂

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Voici le fameux temple Pura Ulun Danu Bratan, construit en 1663. Il est aussi surnommé le temple sur le lac. Et bien très franchement … euh bof. Il faut noter que là aussi on retrouve des sculptures de grenouilles ridicules 😐 Le temple n’est franchement pas grand ni impressionnant, et l’ambiance parc d’attraction tout autour fait que s’il y a un brin de spiritualité ici, il me passe carrément à côté! (A noter que pendant la saisons sèche, le niveau du lac descend et le temple n’est plus sur ile.)

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

A la limite je trouve presque plus intéressant ce tout petit ilot avec ses bambous et ses dragons autour, je ne sais pas si c’est attaché à une quelconque légendes de monstres dans le lac, mais au moins, j’accroche un peu plus 🙂

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Sinon, ce qui semble être l’attraction à la mode ici, c’est faire des tours en hors-bord sur le lac. Toutes les 5 minutes, on voit un bateau partir de l’embarcadère où les gens font la queue. Et tant pis pour les pauvres pêcheurs traditionnels sur leur pauvre petite pirogue, le touriste n’attend pas!

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Avant de partir, le même endroit côté face, qu’on ne voit jamais sur les photos cartes postales internet. Le temple hindouiste, le temple boudhiste, le village, et la grande mosquée derrière. Joli tableau de famille non ?

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

On continue la route en contournant le volcan. L’objectif c’est d’aller un peu plus loin à l’ouest. Car toute la zone qui entoure le volcan ici, était un immense lac qui s’est scindé en trois parties après des mouvements sismiques. On a déjà vu le lac Bratan. Maintenant on part en direction du lac Buyan et du lac Tamblingan. Et il y a un endroit sur la route où on peut voir ces deux lacs en même temps et avec la jungle entre les deux : le panorama est superbe 🙂

indonesie bali lac danau tramblingan buyan viewpoint
On était à peine garé depuis 2 minutes pour prendre cette photo qu’un gardien surgit de nul part arrive pour réclamer 10K Rp, une belle photo, ça n’a pas de prix 🙂

Ensuite Karma veut nous emmener aux Banyumala twin waterfalls. On ne connait pas et notre chauffeur non plus à vrai dire. Il en a entendu parler et c’est dans le coin, alors ok why not, c’est parti! Sauf que pour trouver le chemin, c’est pas gagné, il n’y a pas d’indications, ces chutes d’eau ne sont pas (encore) touristiques. En demandant aux locaux, on s’enfonce dans une minuscule route qui se transforme rapidement en petit sentier en pente descendant dans les champs, et la voiture a du mal. Il commence à pleuvoir, et comme on est limite en train de s’embourber, on se dit que parfois il vaut mieux savoir renoncer. Rien que pour faire demi tour, ça nous a pris 15-20 min, et on était déjà en train de se demander si on devrait sortir pour pousser la voiture dans la montée. En tout cas, si vous pouvez, allez-y car vu les photos sur le net, ça a l’air de valoir carrément le coup!

Le temps de revenir à Ubud, la route est lonnnnngue, il est déjà 18h. On quitte Karma en lui demandant s’il est dispo demain matin, car hélas c’est la date de notre départ et on a besoin de rejoindre l’aéroport de Denpasar. Il est ok et on se met d’accord pour un tarif de 300K Rp. Pour cette nuit j’avais voulu changer d’hôtel, toujours dans la ruelle en impasse Jl. Dewisita, car depuis la terrasse du Sayong House, je voyais des chambres en face qui me donnaient carrément envie, et ça avait l’air d’être le Esty House … et en fait non haha, c’était le Dewi Putri (géré par la même famille que Esty House, mais construit ensuite et bref on s’en fout un peu). Toujours est-il qu’on ne se retrouve pas dans l’hôtel que je souhaitais, que l’autre est complet et que notre chambre au Sayong House est aussi prise alors tant pis. C’est beaucoup moins ‘ambiance familiale’ que Sayong House, ça fait vraiment « hôtel », mais la chambre est plus classe, et le lit bien plus confortable et la salle de bain est vraiment digne de ce nom. Bref on aurait du rester au Sayong House 🙂

Pour cette dernière soirée à Ubud je décide de claquer tous mes billets restants en nourriture et boisson, hop! 🙂

Le gros resto gastronomique à Ubud, c’est le Locavore. Pratique, il est juste en bas dans la rue. Mais il faut réserver longtemps à l’avance, et ce samedi soir c’est mort.
https://www.locavore.co.id/

Rien n’est perdu, car fort de leur succès, ils ont ouvert une autre adresse en 2017, à 5min à pieds de là, le Nusantara. Il rentre aussi clairement dans la catégorie restaurant gastronomique. Ici, l’idée c’est de revisiter les grands classique des plats de toute l’Indonésie. La déco est top, le service aussi, et on commence par d’excellents cocktails, puis des galettes de riz craquantes et 8 sauces délicieuses, et 3 entrées réussies (tempeh braisé à se taper le cul par terre, du jacquet au curry plutôt réussi et du kalungan un poisson fumé). Pour les plats, on commande de la pieuvre cuite dans une feuille de palmier, et du porc cuit dans une tige de bambou. La présentation est là aussi au top mais déception! A notre gout, il y a trop de sel et de piment dans la pieuvre et trop d’ail dans le porc. On ne trouve pas ça génial. Bon allez on arrose ça de Bintang, on lâche 1.2 millions de roupies et on y va. A la table d’à côté, une pseudo mannequin suédoise et un dj américain n’arrêtaient pas de lâcher des « wow » « amazing » « huge » … on n’a pas vraiment les mêmes gouts je crois 😉

Pour continuer dans le genre qui se la pète un peu, on part se poser au fameux Lotus Café pour boire quelques verres. Et bien on ne vous le conseille pas du tout. C’est vieillot, service très moyen et des prix élevés pour rien. Le seul intérêt c’est sa superbe vue sur le temple et le bassin aux lotus
http://www.cafelotusubud.com/

Après cette dernière nuit à Bali, on passera la route jusqu’à l’aéroport à discuter avec Karma des pires spécialités gastronomiques de nos pays respectifs 🙂 Et à Bali aussi, ils mangent des grenouilles et des escargots 😉

<< Jour 13 – Bali
>> Jour 15 – Retour en France 🙁

Jour 13 – Bali

Indonésie – Jour 13 – Bali

On se réveille encore avec un soleil radieux à Ubud. On découvre une nouvelle fois les cacas de chauve souris géantes sur notre terrasse du Sayong House. On explique ça à l’employé qui nous monte le petit déjeuner et lui aussi a découvert ça très récemment. Il semblerait qu’elles sont venues s’installer dans le coin il y a une semaine à peine, et lui aussi ne les aime pas trop. A 8h30 on a rendez-vous avec notre chauffeur pour la journée. C’est une formule très utilisée à Bali pour se déplacer. En gros soit vous vous promenez en scooter si vous êtes doués pour ça mais c’est un peu l’anarchie sur les routes balinaises et la police a tendance à vous verbaliser pour tout et n’importe quoi. Soit vous louez un chauffeur à la journée pour une durée de 8h en gros et il vous conduit où vous voulez et vous attend le temps de votre visite ou promenade. C’est une formule fréquemment utilisée.

On fait donc connaissance avec Karma, un mec très sympa et souriant, qui parle un peu anglais et on blague tout de suite sur sa voiture. La majorité des voitures à Bali ressemblent à des mini-combo van, et le sien est customisé avec des jantes sports, un aileron à l’arrière, etc … ça ne nous fera pas rouler plus vite mais au moins ce sera facile pour le retrouver 🙂 Pour le programme de la journée, on a pioché un peu comme dans un catalogue de jouets pour Noël « il faudrait voir ça » « oh ça aussi », et Karma dit qu’on ne pourra sans doute pas tout faire. On va bien voir, hop en route pour la journée visite marathon!

Tegallalang

On commence par un spot dont tout le monde parle, à 10km d’Ubud : les fameuses rizières en terrasse de Tegallalang. Notre verdict = franchement très peu d’intérêt. Au petit village de Tegallalang, il y a une vallée au bord de la route qui est aménagée avec de jolis rizières en terrasse. Formidable. Et c’est devenu une attraction touristique majeure. Il faut payer 10K Rp pour simplement pouvoir se garer (il n’y a pas vraiment de parking) et un gardien surveille tout le monde. Ensuite, on s’approche et « ho des rizières », et puis c’est tout. Il y a moyen de se promener dedans, mais ça ne donne pas vraiment envie 🙁 et face aux rizières c’est des successions de terrasses et resto proposant « the best viewpoint ever » , ça sent l’exploitation à plein nez, on n’aime pas trop l’ambiance. On prend une photo et on s’en va. Bon je râle mais le lieu est tout de même inscrit à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ici en plus du cadre, ça célèbre le système d’irrigation subak introduit à Bali au IXe siècle par le saint Rsi Markandeya.

indonesie bali riziere tegallalang rice fields

Pour repartir il faut remettre au gardien le post-it qu’il nous a laissé, dessus il y a le code de notre chauffeur. Il sort sont talkie-walkie, et 5 minutes plus tard, il y a une annonce dans des hauts parleurs pour appeler le chauffeur qui arrive ensuite. Ça rigole pas l’organisation. Allez hop on va voir ailleurs si on y est.

Gunung Kawi Sebatu

Le temple Gunung Kawi Sebatu est principalement dédié à Vishnu, qui est sensé régner sur l’eau. Il est donc construit sur des sources naturelles, entre des parois rocheuses et une forêt. On met son sarong, on paye 15K Rp le ticket d’entrée et on pénètre dans le sanctuaire. Quand on arrive, on est seuls dans le temple, et avec la jolie lumière du matin et le calme reposant, c’était vraiment un chouette moment. Le premier grand bassin possède une statue de la déesse Sarasvati qui semble flotter au dessus de l’eau.

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

Dans une partie du temple des ouvriers étaient à l’œuvre et finalement ce sont des véritables tailleurs de pierre qui font les sculptures. Je dois dire qu’à un moment je pensais que c’était des moulages en béton, tellement toutes les statues sont identiques 🙂 et finalement non!

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

Il y a de nombreux bassins avec des sources d’eau naturelles et des grandes carpes colorées qui nagent tranquillement dedans. D’autres bassins sont destinés aux bains et il est interdit de prendre des photos. On sent vraiment la sérénité et la quiétude se dégager de ce temple. Peut-être mon préféré à Bali  🙂

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

Pura Gunung Kawi

Pour y accéder à ce temple, il va falloir se taper une sacrée descente, car le temple Pura Gunung Kawi est tout au fond d’une vallée assez encaissée. Le problème donc, c’est les marches et toutes les boutiques d’artisanats plus ou moins local qui se succèdent à l’infini … mais l’avantage, c’est que tout autour, et bien c’est beau! Il y a des chouettes rizières jolies. N’hésitez pas à sortir de temps en temps des marches pour vous évader un peu.

indonesie bali temple pura gunung kawi

indonesie bali temple pura gunung kawi

Bon des fois c’est un peu too much … là par exemple je ne sais pas s’ils ont saisi qu’un mammouth et un éléphant, c’est pas exactement la même chose? un erreur dans la commande ou choix volontaire, on ne sait pas! 🙂

indonesie bali temple pura gunung kawi

et pour « probably the best view point in the world », on vous laisse juger 🙂

indonesie bali temple pura gunung kawi

On arrive en vue du temple Pura Gunung Kawi. Il date du XIe siècle et se compose de tombeaux creusés dans la roche et serait en hommage au roi Anak Wungsu. Et au milieu coule la rivière sacrée Pakerisan.

indonesie bali temple pura gunung kawi

indonesie bali temple pura gunung kawi

Certaines zones du temple doivent se parcourir pieds nus.

indonesie bali temple pura gunung kawi

Ces grandes ouvertures de 7m de haut creusées dans la roche sont des Cadi.

indonesie bali temple pura gunung kawi

indonesie bali temple pura gunung kawi

Encore une fois, on a de la chance, la visite en matinée est plutôt tranquille, il y a très peu de monde et on profite de la sérénité de l’endroit. Pour un peu on se mettrait presque à vouloir méditer 🙂

indonesie bali temple pura gunung kawi

Voici une vue du chemin d’accès quand on arrive juste à l’entrée du temple et qu’on passe sous une impressionnante et massive arche en pierre. Je me demande vraiment la somme de travail que ça a du demander pour creuser tout ça!

indonesie bali temple pura gunung kawi

En reprenant la route je n’ai pas pu m’empêcher de prendre en photo cette divinité car c’est le genre de petites statues décoratives qu’on retrouve un peu partout. Ça surprend un peu quand c’est à l’improviste sur un rond point ou à un croisement 🙂

indonesie bali statue geante

Pura Mengening

A vol d’oiseau il est à 300m de temple Pura Gunung Kawi. Ce temple de Pura Mengening est moins connu, et pour y accéder il faut d’abord traverser un dédale de bâches bleues du marché local qui se trouve là. Après il faut encore descendre une longue volée de marches mais ça en vaut la peine. Une nouvelle fois, le temple est perdu au fond de la vallée. A l’ombre des grands arbres; il y a de nombreuses petites cascades et de l’eau qui coule partout. Cest vraiment reposant et agréable 🙂

indonesie bali temple pura mengening

indonesie bali temple pura mengening

Tout en bas du temple, il y a deux grands bassins, un réservé aux femmes et l’autre aux hommes. Pas de photos voyeurisme. Très peu d’occidentaux (on était les seuls à ce moment là). Et encore une fois une belle découverte.

indonesie bali temple pura mengening

Pura Tirta Empul

Direction maintenant le temple Pura Tirta Empul. Lui aussi n’est qu’à quelques centaines de mètre de là. Ici c’est pas du tout la même ambiance. Il y a un grand parking, et des dizaines (voir des centaines) de voitures garées. On sent que c’est « le gros truc ». Dès l’entrée du temple, après avoir payé le ticket d’entrée à 15K Rp, il y a un arbre immense.

indonesie bali temple pura tirta empul

Ce temple est très connu à Bali pour sa source d’eau sacrée (qui est d’ailleurs la source de la rivière sacrée Pakerisan). Il date de l’an 926 et il est principalement dédié à Vishnu. La légende dit que cette source est née pendant une bataille entre le dieu Mayadanawa et le dieu Indra. Le premier a créé une source d’où sortait une eau empoisonnée pour tuer les soldats démons de l’armée adverse. Et l’autre a transformée la source en eau de jeunesse éternelle pour rendre vie à ses troupes. On peut voir l’eau continuer de jaillir du sol dans un grand bassin.

indonesie bali temple pura tirta empul

Cette eau sacrée est ensuite distribuée par 12 fontaines en pierre dans chacun des deux autres bassins. Et c’est ici que les balinais viennent se purifier. Il faut d’abord déposer une offrande et passer sous la première fontaine à gauche, faire une prière, et ensuite passer à tout de rôle sous chacune des autres fontaines. On est ainsi lavé de ses mauvaises pensées. Ce rituel s’appelle le Melukat. Les 2 dernières fontaines ne sont pas utilisées, elle sont pour purifier les morts en cas de décès dans la famille. Certains visiteurs repartent même avec de l’eau sacrée du temple dans des bouteilles.

indonesie bali temple pura tirta empul

Ce rituel n’est pas réservé qu’aux balinais. En fait n’importe qui peut aller se purifier à ces fontaines sacrées. Du coup, il y a beaucoup de monde, y compris des touristes.

indonesie bali temple pura tirta empul

Et parfois même beaucoup beaucoup beaucoup de monde !

indonesie bali temple pura tirta empul

Au passage ne vous étonnez pas si vous voyez des croix gammées ici et là. C’est le symbole de la Svastika. Ce symbole sanskrit millénaire signifie « la bonne fortune », « le bien être » et il n’y a évidemment aucun rapport avec les nazis dans ces temples.

indonesie bali temple pura tirta empul

Attention toutefois, en 2017 par exemple, les bassins ont été temporairement fermés. A cause de la pollution des eaux usées relâchées n’importe comment en amont du site, la nappe phréatique a été touchée et l’eau sacrée était infectée par la bactérie E. Coli qui a faillit rendre aveugle une personne …

Plus loin dans l’enceinte du temple, il y a la partie sanctuaire hindou réservée aux prières, très richement décorée, et où il n’y a presque personne. A croire que la seule « attraction » du temple, c’est les bassins.

indonesie bali temple pura tirta empul

indonesie bali temple pura tirta empul

Sur la colline qui domine le temple, on peut voir du gazon impeccablement tondu, un pont design et des grilles modernes, il y a quoi ici ? et bien c’est l’ancienne résidence du président Sukarno (le premier président de la République d’Indonésie, après la fin de la colonisation hollandaise et la 2nde Guerre mondiale). Ce grand ensemble présidentiel moderne construit en 1954 occupe toute la colline au dessus.

indonesie bali temple pura tirta empul

Ensuite, et bien on commence à avoir un peu faim. A ce moment là, on est en train de rouler le long de la longue route Jl. Tampaksiring vers les hauteurs de l’ile. C’est une zone rempli de plantations de caféiers, et par hasard (comme beaucoup de lieux sont fermés, toujours une conséquence de Galungan), on voit une pancarte qui a l’air sympa « Bali As Warung ». On demande à Karma de s’y arrêter. On est encore les seuls sur le parking. Du coup on profite d’un chouette beau resto, avec une grande terrasse tranquille donnant sur la jungle et les plantations, et pas un bruit à part les oiseaux. Pour la tranquillité du lieu, on recommande. Et puis il y a moyen de faire un petit tour de balançoire, alors bon hein, voilà quoi 🙂

indonesie bali balancoire jungle

Avant de partir on fait un rapide tour de la plantation, on nous explique les différents types de café, on goutte le fameux Kopi Luwak, le café le plus cher du monde (mais pas forcément le meilleur hein). A l’origine, ce sont les néerlandais qui ont lancé la culture du café dans leurs colonies, dont l’Indonésie. La répression était très dure et il était par exemple interdit aux locaux d’avoir des plants de cafés chez eux. Mais très vite ils ont découvert que la Civette, un petit rongeur, était devenu fan du café et qu’il mangeait les graines, mais qu’elles n’étaient pas toutes digérées. Discrètement, le caca de civette était récupéré, et une fois les grains pré-digérés torréfiés, ça donnait un café avec une saveur unique. Et très vite aussi, tout le monde a entendu parler de ce café. Il est unique par sa méthode de production, et donc beaucoup plus rare. Et c’est maintenant le café le plus cher du monde, de 200 à 400 Eur le kilo!

indonesie bali as warung kupilawak

Le problème est que maintenant les civettes sont souvent élevées en cage dans des conditions pitoyables et avec un fort taux de mortalité. Évidemment ici, même s’il y a un animal en cage, on nous explique que toutes les autres sont en liberté dans la forêt et qu’on continue de ramasser les déjections manuellement au sol … on essaie de le croire gentiment en souriant 🙂

(Au passage si l’histoire du café indonésien vous intéresse, vous pouvez par exemple découvrir dans la rue à Amsterdam, la statue d’une grande tête, il s’agit de Multatuli, alias Eduard Douwes Dekker, qui a écrit un roman quasi autobiographique en 1860 pour dénoncer les conditions de traitement des populations locales dans les plantations des colonies à Java. Son livre a permit de changer la mentalité de l’époque et à améliorer la vie dans les plantations, et le héros s’appelle Max Havelaar, un nom que vous connaissez déjà, c’est le nom repris par une marque éco-reponsable, mais bon tout ça c’est une autre histoire 🙂 )

Pura Kehen

Le prochain temple de notre liste, c’est le temple Pura Kehen. Un temple de la mort très réputé, dans le petit village de Bangli. Mais visiblement ce jour là, tout le monde avait oublié son existence, on était seuls … à part deux tenaces vendeuses de rues qui étaient décidées à ne pas nous lâcher d’une tong! Ça a vraiment été difficile de s’en débarrasser en politesse 🙂 L’entrée du temple est un peu à la tête du client … soit gratos, soit donation libre, soit 30K Rp pour nous. Il y a un grand escalier de pierre de 48 marches à gravir qui donne sur une imposante porte sculptée. Honnêtement, cette entrée de temple est la plus impressionnante de celles que j’ai pu voir à Bali.

indonesie bali temple pura kehen

Dès notre entrée, un vieux guide se propose de nous faire une visite guidée payante, mais le coup des 2 vendeuses juste avant nous a peu fatigué, alors par un réflexe un peu bête on lui dit non merci, alors qu’il parait que sa visite est très bien, tant pis.

Ensuite on est immédiatement frappé par le gigantesque banian qui se dresse au milieu de la première des trois cours. Il a plus de 400 ans.

indonesie bali temple pura kehen

Il est tellement énorme qu’il y a même une construction dans ses branches (ou racines, on ne sait plus trop), un Bale Kulkul. Un petit abri qui sert à la fois de poste d’observation mais principalement ici pour abriter un tambour d’appel.

indonesie bali temple pura kehen

Ses racines se retrouvent à plein d’endroits du temple et creusent la pierre, c’est assez fou, enfin moi je trouve ça fou 🙂

indonesie bali temple pura kehen

Le temple aurait été construit vers 1206.

indonesie bali temple pura kehen

Personnellement c’est n’est pas mon temple préféré de Bali.

indonesie bali temple pura kehen

Il y avait des travaux en cours, des bruits de meuleuse et de marteau piqueurs, de la poussière, et puis une impression d’abandon qui ne donnait pas trop envie d’y rester … même les vieilles assiettes incrustées n’ont pas plaidées en sa faveur.

indonesie bali temple pura kehen

En tout cas on peut dire ce qu’on veut, la porte a de la gueule !!! 🙂

indonesie bali temple pura kehen

Avant de rejoindre la voiture, les fameuses vendeuses nous harcèlent à nouveau, et on achètera un super magnet’ de frigo Vishnu 100% local pour avoir un peu la paix haha

Tukad Cepung Waterfall

Pour la suite de la balade, j’ai entendu parler de chutes d’eau un peu cachée, les Tukad Cepung Waterfall. Notre chauffeur n’y est d’ailleurs jamais allé. On trouve l’endroit, on paye un petit 10K Rp d’accès pour la forme et hop c’est parti. On commence par suivre un chemin le long d’un canal (c’est marrant d’ailleurs, ça rappel assez les longues randonnées le long des levadas à Madère, je vous le recommande graaaave) et après il y a un escalier très raide qui descend dans une gorge. On se retrouve dans un canyon étroit et humide avec la jungle autour. C’est la séquence Indiana Jones!

indonesie bali tukad cepung waterfall

Il y a aussi quelques panneaux qui expliquent que s’il y a beaucoup de pluie, et bien on va tous mourir noyés ici car c’est dangereux haha ! Comme il fait beau on continue 😉  On remonte le lit du ruisseau, les pieds dans l’eau. On commence à entendre un bruit caractéristique, et il y a des gouttelettes en suspension dans l’air, on approche!

indonesie bali tukad cepung waterfall

Et BIM! voici une bien jolie chute d’eau non ? 🙂

indonesie bali tukad cepung waterfall

Bon alors le souci ici, c’est que c’est tellement un spot à photos, que les gens font limite la queue pour faire la plus belle photo Instagram-réseaux-sociaux #jem’aimedansunblog. Avec un peu de chance vous pourrez peut être y être tranquilles. En tout cas, cherchez un peu dans google les photos de la chute, et vous verrez tellement de photos « exagérées » , c’est vraiment  n’importe quoi! En tout cas, même au naturel, c’est un endroit très chouette 🙂

Ensuite, on avait prévu d’aller visiter le temple Goa Gajah qui est sur la route du retour vers Ubud. Malheureusement, toujours à cause de Galungan et des processions d’enfants dans les rues, il y a de gros embouteillages en fin d’après midi, et il est trop tard pour cette visite. Tant pis! On arrive à Ubud à plus de 18h, et on laisse finalement 500K Rp à notre chauffeur Karma car il était sympa et on se donne rendez-vous à nouveau pour le lendemain pour une nouvelle journée découverte du nord de Bali.

Ce soir pour le restaurant, c’est direction le Fair Warung Bale. Ce restaurant est le fruit d’une ONG Suisse. Le principe est qu’à la fois, il permet à des jeunes adultes en difficultés d’apprendre un nouveau métier, et les profits sont utilisés pour donner des soins aux personnes en situations précaires. En plus de ça, le lieu est vraiment cool et on y mange bien. C’est un peu plus cher qu’un petit resto équivalent, mais c’est à portée de votre porte monnaie ne vous en faites pas, et surtout vous y mangez très bien et pour la bonne cause. Deux bonnes raisons d’y aller les yeux fermés 🙂
https://www.fairfuturefoundation.org/

<< Jour 12 – Bali – Mont Batur – Ubud
>> Jour 14 – Bali

Jour 12 – Bali – Mont Batur – Ubud

Indonésie – Jour 12 – Bali – Mont Batur – Ubud

Aujourd’hui le réveil est particulièrement difficile à Sayong House Ubud! On a dormi 2 heures à peine. On a mis la sonnerie à 1h30 pour être au rendez-vous avec notre chauffeur dans la rue à 2h du matin. D’ailleurs première mauvaise surprise, on n’a plus d’eau dans la salle de bain. Deuxième mauvaise surprise, une fois les chaussures de rando aux pieds et dans la rue en pleine nuit … il n’y a pas de chauffeur! Au bout de 15 min une voiture se gare, un type sort, ah enfin … et non, en fait c’est pas notre chauffeur, mais il va lui aussi au même endroit et doit récupérer d’autres passagers. En gros à cette heure là, tout le monde fait le même trajet Ubud <=> Batur, c’est l’attraction du nord de l’ile. Le type est sympa et on discute un moment avant que ses clients arrivent. Ensuite on attend encore 20 minutes et notre chauffeur arrive enfin. Il y a déjà une brésilienne et une néo-zélandaise dans la voiture, et un peu plus loin on récupère un couple d’allemands. Allez, cette fois c’est la bonne, hop en route pour le volcan! 🙂

Le volcan Batur se situe environ 40km plus loin au nord. En chemin, on s’arrête à Pineh Colada Bali Coffee Organic Plantation. Et des dizaines ed voitures se garent au même endroit. En gros, tout le monde bosse plus ou moins avec l’agence http://www.pinehbalitours.com/ qui propose ce genre de trek sur le mont Batur, et au passage tous les passagers font un arrêt dans la plantation de café liée à l’agence. Là, il fait froid et on nous offre les classiques pancakes bananes et du café (un peu meilleur que d’habitude). Ça réchauffe et ça laisse le temps de faire connaissance avec tous les autres passagers aussi peu réveillés que nous haha l’ambiance est bonne en tout cas!

Un peu plus loin on arrive au grand parking qui est le point de départ de l’excursion. J’ai lu qu’il était en théorie possible de monter le volcan tout seul mais qu’il y a une sorte de « mafia des guides » qui peuvent même se montrer très agressifs si on ne fait pas appel à leurs services. J’ai surtout vu qu’il y a beaucoup de touristes et que c’est plutôt bien organisé : chaque chauffeur contacte un guide qui gère chacun un groupe. Ça rapporte de l’argent à tout le monde et tout le monde est content. Notre guide, c’est Erika (je remarque d’ailleurs beaucoup de guides femmes). Elle nous distribue des lampes et c’est parti! En discutant un peu avec elle, on apprend qu’elle fait cette randonnée tous les jours, et elle se couche ensuite vers 13h.

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

Notre groupe est plutôt sportif, on marche vite et on dépasse des groupes parfois composés d’au moins 20 personnes. On est quand même mieux juste tous les 6 avec notre guide 🙂 Après une montée tranquille dans une forêt humide et une zone sèche et très caillouteuse, on entame la véritable montée et ça devient vite très raide comme pente avec beaucoup de sable et de cendres, ça glisse, et les lampes sont bien utiles pour ne pas se casser la figure. On fait des petites haltes de temps en temps pour vérifier qu’on n’a perdu personne en chemin et on repart. C’est un peu physique mais franchement rien d’insurmontable 🙂

On arrive au sommet du volcan Batur, à 1717m d’altitude. C’est pas très haut, mais il fait bien froid (pensez à emporter une polaire avec vous au minimum). Le volcan est encore actif, sa dernière éruption date de l’année 2000. Il y a encore un impressionnant champ de lave noire sur le flanc sud du volcan. Face à nous se dresse un autre volcan, de l’autre côté de la caldeira, c’est le mont Abang qui culmine à 2152m. Et encore plus loin derrière, un autre volcan, le mont Agung, le point culminant de l’ile à plus de 3000m d’altitude.

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

Au sommet on pourrait croire qu’on est dans le calme le plus total, en pleine harmonie avec la nature devant cette mer de nuages et …. bien non. Il y a beaucoup de monde, on doit être plusieurs centaines (voir plus) et juste pour trouver un endroit sympa où s’asseoir c’est pas aussi facile que ça! pire qu’au Starbuck! Et en plus, c’est forcément à ce moment là que tout le monde sort son drone, et dans les c’est le ballet des objets qui font brrrrrrrrrrrrrr Vraiment insupportable 😐 brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

En attendant l’arrivée du soleil, Erika part préparer une petite collation avec d’autres guides dans une petite cabane. Au menu : œuf dur, tartines à la confiture, et thé ou café en bonus! L’arrivée de la nourriture marque aussi l’arrivée des chiens errants au sommet du volcan. Pas bêtes les chiens, ils viennent choper les restes de nourritures au milieu des voyageurs et se battent aussi un peu entre eux, pas super zen comme ambiance tout ça 🙂

Ensuite, le soleil se lève au-dessus d’une mer de nuages avec les volcans en arrière plan. C’est beauuuuuuuuu 🙂

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

Une fois que le soleil est là, il se passe un truc assez curieux. Plein de singes sortent de nul part et envahissent le sommet du volcan! Et eux aussi en profitent pour chaparder tout ce qui peut se manger ou même juste tout ce qui traine alors faites attention à vos affaires 🙂

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil singe monkey

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

Il y a possibilité de faire le tour complet du cratère du mont Batur par un petit sentier sur la crête, au bord des falaises. Mais visiblement c’est pas prévu pour nous (et à vrai dire je ne savais même pas vraiment qu’on pouvait le faire … c’est en descendant qu’on a vu du monde sur les hauteurs, mais il était déjà trop tard pour réclamer).

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

On aura quand même l’occasion de s’approcher au plus près du cratère et voir des fumerolles ici et là qui montrent bien que le Batur est toujours actif. Il est temps de faire nos adieux à ce magnifique paysage, on doit redescendre et s’enfoncer dans la brume. On ne suit pas le même chemin qu’à l’aller et on zigzag dans la pampa. On découvre qu’il y a plein de types en motocross qui proposent un service « on vous ramène à la maison en moto ». Vu la tronche des sentiers (super étroits et en méga pente), je sais pas si beaucoup de gens utilisent le service mais c’est assez dingue je trouve 🙂

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

On découvre la petite forêt sous une lueur un peu fantomatique, noyée dans la brume, c’est un peu glauque et il y a d’énormes araignées partout! Il y a aussi plein de cultures maraichères (tomates, choux, piments, poireaux) et quelques cabanes d’agriculteurs avec des habitants qui ont l’air vraiment très pauvres …

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

On rejoint enfin le grand parking où tous les chauffeurs attendent leurs passagers. On laisse tous un petit pourboire à Erika, on fait une petite photo souvenir et on lui souhaite plein de bonnes choses pour la suite!

Avant de quitter la caldeira, le chauffeur s’arrête sur le Kintari viewpoint. Depuis la crête en regardant d’où on vient, et bien on découvre notre petit mont Batur à gauche (et les traces des dernières coulées de lave) à droite un grand lac qu’on n’avait même pas remarqué, car il était noyé sous les nuages ce matin. C’est franchement dommage, la photo ne rend rien, mais ce panoramique était vraiment un truc de folie. Des nuages flottaient au ras de l’eau sur le lac Batur, tout était étincelant et irréel, magique ! 🙂

indonesie bali trek trekking rando mont volcan batur agung sunrise lever soleil

Au retour on a droit à un nouvel arrêt au Pineh Colada Bali Coffee Organic Plantation pour une sympathique dégustation de 7 sortes de cafés, avec option achat à la fin. Personnellement, j’adhère toujours pas au café Indonésien. En fait c’est surtout la façon de le préparer : limite juste du café au fond de la tasse et de l’eau chaude dessus et hop, c’est tout pâteux à la fin.  Heureusement je me gave de très bon beignets de bananes qui étaient aussi servis 🙂

On arrive à Ubud en fin de matinée. On s’est levé tellement tôt qu’on a l’impression d’être parti depuis une journée entière au mons.

Après une rapide sieste, on part à la recherche d’un resto que j’avais repéré, le Fussy Bird Bali (Jl. Tirta Tawar No.32), à l’est de la ville. « Natural, healthy and delicious food made with love » bon on voit ça sur tous les écriteaux de tous les restaurants à Ubud et ça devient même souvent ridicule. C’est le concours de celui qui fera la liste la plus longue avec des mots bio-yoa-vegan-gluten-free-juicy-healthy, etc etc … mais ici, c’était vraiment bien, tranquille, et franchement très bon!
http://fussybirdbali.weebly.com/

Mention spéciale pour les lasagnes au tempeh. Et là j’ai vraiment découvert le tempeh, j’étais un peu passé à côté depuis mon arrivée en Indonésie. Le tempeh c’est un aliment de base, presque un aliment de pauvre. C’est en gros des grains de soja cuits qu’on fait fermenter avec des champignons, et ça donne une sorte de pâte compacte et qui peut être cuisinée de toutes les façons possibles, et qui a bon gout (et riche en protéines et pauvre en lipides, le rêve des végétariens!). Vive le Tempeh !

Le reste de la journée, c’est glande et shopping. On retrouve notre ami Serge à la terrasse de son appart à la Sayong House et on lui demande s’il connait un chauffeur qu’on pourrait réserver pour se balader à Bali demain. On n’est pas trop scooter, et l’option voiture, et bien c’est confortable et pas si cher alors après tout pourquoi pas hein 🙂 Il nous conseille un ami à lui, Karma, pour 450K Rp la journée. On ne se prend pas la tête, un coup de fil et c’est réglé. Il nous conseille aussi d’autres bons restaurants à Ubud. Ensuite on file profiter de la jolie petite piscine du Sayong House 🙂

Pour le dîner, on va au Warung Citta Ovest , un petit resto italien et qui est sincèrement très bon, vraiment vraiment 🙂
http://warungcitta.com/

Ensuite on est tellement nazes qu’on se couche assez tôt …

Ah au fait, on a élucidé l’affaire du caca mystérieux sur la terrasse!! Avant de me coucher j’ai vu qu’il y avait des énormes trucs qui volaient en rond dans le ciel … et c’est tout simplement des énormes chauves souris géantes … et la nuit elle viennent bouffer leurs fruits et chier sur notre terrasse! J’avoue que vu la taille des bestioles, j’irais pas les embêter cette nuit si elles grattent à la porte haha 🙂

<< Jour 11 – Bali – Ubud
>> Jour 13 – Bali

Jour 11 – Bali – Ubud

Indonésie – Jour 11 – Bali – Ubud

On se réveille tranquillement au cœur de Bali à Ubud, au dernier étage de la Sayong House. Il y a juste le bruit de la fontaine du temple familial dans le jardin et le caquètement des poules. En sortant sur la terrasse, on fait une mystérieuse découverte : il semblerait qu’un animal soit venu chier devant la porte cette nuit !!! Petites crottes mystérieuses, qui peut bien être votre propriétaire? En attendant qu’on résolve cette affaire, on vient nous monter le petit déjeuner (jus de fruit, pancake bananes et un café toujours aussi mauvais haha). On profite du calme et il y a dans l’air une odeur d’encens. C’est chouette Bali 🙂

indonesie bali ubud ganesh statue

En sortant dans la rue on découvre cette tradition typiquement balinaise, les offrandes. Tous les matins, dès l’aube, les balinaises en sarong sortent dans la rue et déposent devant chaque porte, chaque statue, chaque voiture, bref devant pratiquement tout, un petit panier de feuilles de palmiers tressés. Il y a 2 sortes d’offrandes :

  • Segehan : elles sont « offertes » aux démons afin de les éloigner. Elles sont déposées par terre. Quelques fruits, un peu de riz, et on asperge de quelques gouttes d’eau pour bénir.
  • Canang Sari : celles-ci sont destinées aux dieux et sont placées en hauteur. Elles sont plus codifiées, avec des aliments sucrés, de l’encens et des fleurs de différentes couleurs.

Vous allez forcément en voir des centaines et même souvent marcher dedans sans faire attention. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas puni sur vingt générations. Ce qui importe avant tout c’est le geste de faire l’offrande, c’est l’intention. De toute façon, les offrandes sont en partie mangées par les animaux pendant la journée et remplacées ou brûlées dès le lendemain. Ce rituel a lieu TOUS les jours ! C’est assez dingue 🙂

indonesie bali ubud offrande

Donc on part se promener de bon matin dans les rues de Ubud et TOUT est fermé! Et oui, c’est jour férié, c’est Galugan, le premier jour des festivités qui marquent le passage du nouvel an balinais. On admire les grands Benjos qui sont dressés devant toutes les maisons (il y a des trous percés dans le sol exprès pour les planter chaque année).

indonesie bali ubud rue

Une autre particularité de Bali, ce sont les temples. Chaque maison possède son propre temple domestique, le sanggah. Et ensuite chaque village possède au moins trois temples :

  • Pura Puseh : Ce temple est dédié à Brahma, c’est le temple des Origines et il situé dans le village en direction du mont Agung, la montagne la plus sacrée de Bali.
  • Pura Desa : Ce temple est dédié à Vishnu, et il est en rapport avec les affaires de ce monde. Il est en général au centre du village.
  • Pura Dalem : Ce temple est dédié à Shiva, c’est le temple des morts, de la destruction, du monde des démons et des esprits maléfiques, et il est en général tourné vers la mer.

Comme vous le voyez, vous ne ferez pas 100m à Bali sans croiser au moins un temple ou plus 🙂

indonesie bali ubud porte temple

On se dirige vers la rue Jalan Kajeg. Grâce (ou à cause du tourisme) Ubud est en plein essor économique et la ville est rénovée à de nombreux endroits. Dans cette rue par exemple, les personnes qui ont participé sous forme de dons à la rénovation de la rue ont chacunes une petite dalle avec un message personnel dessus. On retrouve ça à plusieurs endroits dans la ville, c’est sympa, une sorte de « hall of fame » de bienfaiteurs plus ou moins anonymes 🙂

indonesie bali ubud street

On croise des statues marrantes, j’ai franchement eu le coup de cœur pour ce petit couple de vieux rigolards 🙂

indonesie bali ubud statues

Des offrandes encore et toujours, sur les scooters et même sur le capot des voitures !

indonesie bali ubud offrande voiture

En suivant cette rue jusqu’au bout, au nord d’Ubud, vous arrivez directement dans les rizières 🙂 Et c’est parti pour une chouette balade. Il n’y a quasiment pas de touristes, c’est tout tranquille.

indonesie bali ubud riziere rice field

indonesie bali ubud riziere rice field

Si vous avez une petite faim durant la promenade n’hésitez pas à vous arrêter au Sweet Orange Warung, un chouette petit resto perdu dans les rizière.

indonesie bali ubud riziere rice field

On fini la promenade en longeant une sorte de squatt en ruine.

indonesie bali ubud riziere rice field

En longeant les murs du musée Puri Lukisami, on se retrouve directement dans le centre de Ubud. C’est assez frappant de se rendre compte que les calmes des rizières et à seulement quelques minutes à pieds de la fourmilière du centre ville 🙂

Ensuite, il faut aller visiter le temple Pura Dalem, il est juste à côté. Il faut un sarong, c’est obligatoire pour pénétrer dans un temple. On passe à une petite boutique, et hop on achète un sarong à la gentille petite vieille qui tient le magasin. Elle est toute heureuse de nous apprendre comment le nouer correctement. Ça ne coute pas cher et au final c’est toujours utile, n’hésitez pas à en acheter! Le temple de Pura Dalem donc, est un temple de la mort dédié à Rangda.

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Rangda, c’est une démone qui aime se nourrir du sang des fœtus, elle est souvent représentée avec la poitrine tombante, des crocs, une longue langue, et des bébés à grignoter ici et là, charmant! Et à l’entrée du temple, c’est le festival des statues horribles avec des démons partout haha 🙂

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Encore une fois, il y a un gigantesque Banian dans l’enceinte du temple. Quand les racines qui tombent des branches rejoignent le sol, l’arbre devient sacré et un mur de pierre est construit au tour.

indonesie bali temple ubud pura dalem arbre

On a la chance de pouvoir rentrer dans la grande cour du temple, car avec la nouvel an balinais, il y a des cérémonies partout. On sent la ferveur religieuse. Tout le monde vient en famille et vêtus de blanc pour prier les dieux et vénérer les ancêtres. Le prêtre rythme la cérémonie au son d’une clochette, et les balinais sont purifiés à l’eau et à l’encens. On se tient un peu à l’écart pour ne pas gêner (et pour chercher un peu d’ombre aussi, car il fait une chaleur écrasante).

indonesie bali temple ubud pura dalem priere

indonesie bali temple ubud pura dalem porte

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Notez le souci du détail pour les sculptures avec par exemple ce magnifique lion balinais et …. son anus! ahah

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

On continue la balade en descendant le long de JL Raya Ubud. J’ai adoré ces immenses lianes tombant de ces arbres gigantesques et faisant penser à des lustres végétaux.

indonesie bali ubud street arbre

Ensuite il faut prendre à droite dans la minuscule ruelle Jl. Bangkiang Sidem. Au bout d’un moment vous verrez la route sur votre gauche, avec un pont au dessus d’une gorge …

indonesie bali ubud pont

… et à droite, c’est le temple Pura Gunung Lebah, qui daterait de l’an 800. Il est malheureusement fermé à notre arrivée mais on profite quand même de l’architecture et des sculptures.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Et ensuite, c’est parti pour une nouvelle balade, la Campuhan Ridge Walk. Cette promenade est très populaire et vous croiserez surement beaucoup de monde. En tout cas, ça vaut le coup, il y a un très beau panorama.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Le chemin serpente sur un crête en direction du nord (et il n’y a pas vraiment de zones ombragées, alors soyez prévoyants, car le soleil tape dur).

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Il fait d’ailleurs tellement chauuuuuuud qu’on a envie de s’arrêter au premier warung venu pour boire quelque chose, mais bon il faut être un peu patient pour trouver le bon spot. On vous conseille de continuer encore un peu. De temps en temps, on tombe sur des statues assez euh … la c’est pour quelle divinité au fait? Bob Marley ou Serge Gainsbourg ? j’hésite …. 🙂

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

On s’arrête finalement au Karsa Café. Ce café a l’avantage d’avoir une grande terrasse ombragée à l’étage avec vue sur les rizières, et après cette marche, c’est un tel luxe de se poser à l’ombre et siroter une bonne bière fraiche au calme 🙂 Il ne faut pas être trop pressé, le service est assez lent.

Bon j’avoue que sur la photo, les rizières étaient un peu à sec …

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

En tout cas si vous êtes à Ubud, cette balade Campuhan Ridge Walk est vraiment à faire. Le retour se fait par le même chemin.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Ensuite on part en direction d’un restaurant avec de très bonnes critiques. On remonte la route Jl. Raya Campuhan à pieds, c’est un peu long, on commence à en avoir un peu marre à vrai dire. On est cramé par la chaleur. Au passage, on passe à côté d’un petit centre commercial avec un ATM, pratique, car la aussi niveau argent liquide, comme les rizières, on était à sec! Enfin on arrive à notre adresse, le restaurant Éléphant, à l’excellente réputation. Et là, BAM! à cause des festivités de Galugan, le restaurant est fermé aaaaaah cruelle déception ! tout ce chemin pour rien !! Tout dépité, on fait marche arrière … En tout cas si vous le pouvez, allez-y : http://www.elephantbali.com/

Du coup on commence a avoir vraiment faim et par hasard on passe devant le restaurant Bebek Sungai. On décide de s’y arrêter pour manger du bebek, une spécialité du coin, c’est du canard un peu à toutes les sauces, croustillant grillé ou frit, et voir même cuit sous la cendre pour le bebek betutu. Le restaurant a ouvert récemment, la déco est top (mention spéciale pour les énormes tables en bois brut). Il faut s’éloigner un peu de la terrasse qui donne sur la route bruyante. L’accueil est vraiment agréable et on est juste un peu déçu par les quantités. En fait j’avais très faim et un canard balinais, c’est pas exactement comme un canard en France, c’est plus petit et il y a moins à manger 😉

Maintenant qu’on a fait le plein on peut repartir à la découverte des richesses d’Ubud. Et justement en descendant la route, juste avant de prendre le pont vers le centre d’Ubud, on va à droite pour visiter le Blanco Museum. 80K Rp le ticket et hop c’est parti!
Plu d’infos ici : http://www.blancomuseum.com/

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Une fois l’entrée ronde façon maison de hobbit franchie, on se retrouve dans l’univers de Antonio Blanco. C’est un artiste d’origine espagnole qui a grandi aux Philippines, voyagé à travers le monde et s’est finalement installé n 1952 dans cette propriété que lui a offert le roi de Ubud. L’artiste épouse une célèbre danseuse balinaise Ni Ronji et va passer le reste de sa vie à peindre et transformer la propriété à son image : un univers un peu fou et baroque, à la croisée de ses compatriotes Miro et Dali.

Dès le début en traversant une mini jungle on découvre plein de perroquets et autres oiseaux de toutes les couleurs.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

On arrive ensuite devant un superbe palais sorti tout droit de nul part et gardé par deux dragons.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Ah oui, un détail, à l’intérieur, il est interdit de prendre des photos. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mon appareil a visiblement pris des photos sans que je m’en aperçoive, c’est fou ça, on ne peut pas faire confiance à la technologie!

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

L’intérieur du palais et franchement beau (et en partie climatisé haaaaa) et les peintures, très honnêtement, j’ai aimé. C’est franchement un plaisir de découvrir son travail sur plusieurs étages.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

N’oubliez pas de monter tout en haut du palais et d’aller carrément sur le toit. Il y a des supers statues dorées de danseuses balinaises traditionnelles 🙂

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Enfin, quand la visite du palais est terminée, il y a l’atelier de l’artiste à explorer (avec une gardienne du musée qui vous suit comme une ombre pour être sûre que vous ne touchez à rien). Enfin pour clore la visite, il y a un rafraichissement offert (thé au jasmin) à siroter tranquillement sur un canapé à l’ombre dans le magnifique jardin zen qui fait face au palais. Franchement, une visite bien agréable à faire 🙂

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

On quitte ce très chouette endroit et on retourne vers Ubud en empruntant l’ancien pont en bois, juste à côté de celui utilisé par les voitures avec la circulation non stop.

indonesie bali ubud pont

De retour en ville, on croise de nombreuses déambulations de ce genre. Pendant Galungan, une des traditions veut que les enfants se promènent en cortège dans les rues en faisant la parade de Barong Bangkung tout en jouant de la musique. Ils vont ensuite de maison en maison pour demander une petite offrande.

indonesie bali ubud galungan

Ça fait un peu penser à halloween et on sent que ça ne se fait pas trop de refuser de leur laisser un petit billet 🙂

indonesie bali ubud galungan

Dans la rue on croise aussi notre vendeur de billet favori, un type très sympa (on se check à chaque fois qu’on se voit haha) et parlant un peu français, on lui prend des billets pour un spectacle de marionnettes pour le soir même. Mais pour le moment, on enchaine on enchaine … direction le sud d’Ubud, pour quoi faire me direz vous ? voici un premier indice :

indonesie bali ubud monkey forest singe

On va à la Monkey Forest! 🙂 On presse d’ailleurs le pas pour descendre la rue Jl. Monkey Forest. C’est pas tout prêt en fait et l’après midi commence à toucher à sa fin et on ne veut pas arriver à la fermetur. Honnêtement j’étais moyennement emballé par cette visite à la « fameuse forêt des singes d’Ubud ». Les singes c’est pas vraiment ma grande passion, et puis sur le papier ça sonnait un peu comme « la visite obligatoire », le truc à touristes de base, donc chiant quoi … et finalement … ?

Et bien on paye 50K Rp l’entrée et on va voir ça . Le site officiel ici : http://www.monkeyforestubud.com/ (de 8h30 à 18h)

Sur un peu plus de 12 hectares de forêt plus ou moins luxuriante suivant les endroits, on retrouve plus de 600 singes, répartis en plusieurs groupes avec chacun son secteur. Et on se promène librement au milieu de tout ce petit monde en suivant les différents sentiers proposés. Dès le début on rencontre quelques singes mais tout de suite, c’est encore les arbres immennnnnnnses qui m’ont frappé, c’est gigantesque !!

indonesie bali ubud monkey forest arbre geant banian giant tree

Certains chemins s’enfoncent dans des gorges humides au milieu de la jungle, d’autres passent par des ponts de pierre sous les racines des banians géants.

indonesie bali ubud monkey forest arbre geant banian giant tree jungle

Tiens on rencontre même en chemin un spécimen de dragon de Komodo ahah 🙂 on a croisé les véritables représentants de l’espèce il y a quelques jours d’ailleurs 😉

indonesie bali ubud monkey forest jungle dragon komodo varan

Bon et les singes alors ? Ce sont des macaques et allez, en voilà une petite compilation. Ils sont gentils mignons et tout, mais ils sont juste tellement habitués à voir du monde passer qu’ils n’hésiteront pas à vous sauter dessus et à fouiller dans vos sacs si vous vous approchez trop. Pour nous ça va, pas d’agression, seulement un foulard porté disparu haha. En tout cas il faut tout le temps être sur ses gardes 🙂

indonesie bali ubud monkey forest singe

Il est interdit de leur donner à manger (ou alors des bananes qu’on peut acheter sur place), et de toute façon si vous le faites, vous êtes dans la merde car il y aura une horde de singes tout autour de vous mouahaha

indonesie bali ubud monkey forest singe

Petite séquence « hoooo ils sont trop mignonnnnns »

indonesie bali ubud monkey forest singe

indonesie bali ubud monkey forest singe

La visite est finalement franchement sympa, c’est validé 🙂

Par contre ne vous trompez pas de sortie pour la forêt … j’ai pas fait attention, j’ai confondu, on était juste à l’opposé et il a fallut faire un long détour en contournant la forêt. Allez à bientôt les monkeys! (et les singes ne s’arrêtent pas du tout à la frontière de la forêt, vous en verrez le long de la route et sur les maisons aux alentours … ils doivent être ravis les habitants du coin).

indonesie bali ubud monkey forest singe

On refait une rapide halte à notre hébergement au Sayong House et on en profite pour réserver via notre hôtel une sortie pour le volcan Batur. Une ascension avec lever du soleil trop beau. Hop c’est réservé, 350K Rp et départ à 2h du mat’ argh ça va faire mal!

Maintenant c’est l’heure de partir en direction de la galerie d’art où on verra un spectacle de théâtre d’ombre . Ça se trouve à Oka Kartini, et c’est loin … on galère un peu à pieds. En arrivant on se rend compte qu’il n’y a quasiment personne (100K Rp le billet, spectacle le mecredi, vendredi et dimanche). En attendant que le spectacle commence on nous invite à aller voir la galerie, c’est le passage obligé pour tout le monde, il faut bien essayer de vendre la marchandise ! 🙂 On n’est pas intéressé … on rejoint la scène : dans un petit hangar, chaises en plastique, petite bouteille d’eau, on est 9, ça sent la loose! Devant nous il y a un drap tiré et derrière il y a une lampe allumée, des marionnettistes et un orchestre de gamelan. L’art du Wayang « le théâtre d’ombre », est un spectacle traditionnel et populaire à Bali. Mais attention, tout le spectacle est en balinais à part deux ou trois blagues en anglais et donc on comprend rien. Et pire, même avec le petite feuille explicative, l’histoire générale « The Sacrifice of Bima » est hyper dure à suivre! Je crois même que je me suis endormi à un moment haha C’est intéressant pour le côté découverte, mais très sincèrement, on peut esquiver cette activité 🙂

Ensuite, retour vers notre hôtel. C’est pratique, la rue en sortant de chez nous, c’est Jalan Dewi Sita, et il y a plein de restos et bars. On découvre le très chouette Bamboo bar, avec des groupes de musique live tous les soirs, plutôt tendance rock reggae, super cool agréable mais pas évident de s’entendre parler. Finalement on se pose un peu par défaut au restaurant Tutmak. Le repas est sympa sans être extraordinaire, c’est clairement de la cuisine pour convenir aux touristes (pas trop d’épices, pas trop de piments, pas trop de saveurs quoi). On file rapidement au lit, car on doit se réveiller dans aaaaah 3 heures à peine ! Allez tcho, bonne nuit et à demain pour le volcan ! 🙂

<< Jour 10 – Gili Air – Bali – Ubud
>> Jour 12 – Bali – Mont Batur – Ubud

Jour 10 – Gili Air – Bali – Ubud

Indonésie – Jour 10 – Gili Air – Bali – Ubud

C’est notre dernier jour sur l’ile de Gili Air. La nuit s’est bien passée et il n’y a pas eu de panne de générateur, alors cette fois la climatisation a fonctionné dans notre chouette bungalow du Turtle Garden, tout comme les hauts parleurs de la mosquée 🙂 On n’est pas du tout pressé aujourd’hui, alors on traîne nos tongs tranquillement jusqu’à la plage.

indonesie gili air plage beach boat bateau epave

Encore une fois, on s’extasie sur le paysage, ça a quand même un petit air de paradis 🙂

indonesie gili air plage beach sable

Mais hélas, l’heure approche, il est temps de faire le check-in avec les employés de Wan Gobel Express, la compagnie de fastboat choisie pour le retour. On pose les affaires sur la plage avec celles des autres passagers. En effet, on n’embarque pas depuis l’embarcadère, mais ce sera directement les pieds dans le sable (ou dans l’eau). Là, on nous annonce qu’il y aura du retard … ok, et bien on part se poser à Coffee & Thyme. C’est juste à côté et c’est clairement dans le trip « vegan bio healthy chill gluten free starbuck instagram » et un peu plus cher qu’ailleurs ( http://www.coffeeandthyme.co/ ), mais le lieu reste cool et les cafés et gâteaux sont très bons 😉 On oublie presque qu’on a un bateau à prendre et on croise les doigts pour que quelqu’un soit toujours en train de surveiller nos affaires!

Notre bateau arrive, et on est franchement ravis, il est tout neuf, il brille, il sent presque encore la peinture! Les sièges sont immaculés, le moteur ronronne. Il est aussi plus large et plus confortable que celui de Blue Water Express.

indonesie gili air fast boat wan gobel express plage beach

La petite serviette chaude offerte et une bouteille d’eau, et hop, un film est diffusé sur deux écrans plats, bref, c’est la classe! La traversée se déroule sans histoires et on arrive à Padangbai même un peu avant la fin du film. Quand on débarque les affaires de la soute, c’est le chaos! Des chauffeurs de taxis et de mini bus grouillent autour de nous pour proposer leurs services, des porteurs sortent de nul part pour voler porter des valises, et les employés en orange fluo nous indiquent de bien se rendre au bureau de Wan Gobel Express pour prendre la navette. Franchement, l’ambiance de joyeux bordel nous fait bien marrer 🙂 On indique qu’on veut aller à Ubud, et on monte dans un petit minibus avec d’autres passagers. Bon c’est moins sympa ici, même si le chauffeur est un petit vieux vraiment marrant et qui essaye de draguer plus ou moins discrètement la petite australienne qu’il a fait s’asseoir à l’avant juste à côté de lui. On roule à 60 km/h maxi, il n’y a pas de climatisation et le trajet est long long long …

En arrivant dans la « banlieue » de la ville d’Ubud, je suis marqué par un arbre gigantesque au bord de la route, le long de Jl. Cok Gede Rai, c’est un banian géant, le premier que je vois, pas le temps de le prendre en photo, mais on aura l’occasion d’en voir plusieurs à Bali 🙂

Ubud, c’est un peu le point central de Bali et un bon spot pour sillonner l’ile. La topographie de la ville est assez particulière. Il faut l’imaginer étalée sur une pente plus ou moins douce où des griffes géantes auraient creusés des sillons parallèles. La ville a été fondée par un prêtre javanais et très rapidement elle a été réputée pour fournir de très bonnes plantes médicinales. Elle est ensuite devenue la ville des seigneurs de la région et au début du XXe siècle, des artistes européens sont tombés amoureux du lieu et on permit de faire sa renommée à travers le monde. Maintenant, il faut bien l’avouer, Ubud est envahie par le tourisme et ressemble vraiment à centre de yoga-spa géant, avec rues commerçantes à l’occidentale. Mais elle a tout de même des jolis atouts qu’on va vous faire découvrir 🙂

Pour le logement, j’ai choisi la Sayong House, tout au bout de la petite ruelle en impasse Jl. Dewisita. L’avantage, c’est qu’on est en plein centre, et il n’y aucun bruit de circulation 🙂 Dans cette grande maison familiale, il y a une jolie cour intérieur avec un jardin aménagé, et son temple évidemment. Une piscine un peu plus loin, et pour chaque chambre, un grand balcon terrasse privé, et nous au dernier étage, on est gâté 🙂

indonesie ubud bali sayong house

Notre chambre est un peu rustique, et il y a surement mieux ailleurs, mais sincèrement on conseille vraiment cet endroit 🙂

Dès notre arrivée on croise un occidental et juste l’entendant dire « hello » on a su que c’était un compatriote! Notre french accent est hélas facile à reconnaitre dans le monde entier! 🙂 On fait ainsi la connaissance de Serge, qui est tombé amoureux de Bali il y a 12 ans et qui depuis vit ici, dans le petit studio qu’il avait loué à  la Sayong House en arrivant à Ubud, c’est maintenant sa maison 🙂 Il nous invite directement pour un petit apéro et nous raconte quelques anecdotes et au passage nous informe que demain c’est férié! Et oui, on avait complètement zappé, c’est Galungan ! 🙂

indonesie ubud bali sayong house

Galungan, c’est un peu l’équivalent du nouvel an. L’année balinaise comporte 210 jours, et la fête de Galungan marque le début des festivités. Elle célèbre en gros la victoire du bien sur le mal. Et 10 jours plus tard, les célébrations se terminent avec la fête de Kuningan. Et c’est durant cette période que les esprits des ancêtres reviennent sur terre, alors ces fêtes sont très importantes pour tous les balinais. Et d’ailleurs dans toutes les rues, devant les maisons, se dressent des Benjos. Ce sont des bambous décorés avec une sorte de queue tressée qui est sensée rappeler la queue de Barong, la divinité à tête de lion qui protège Bali du Mal.

(Rassurez-vous, si vous tombez à cette période, l’ile de Bali n’est pas à l’arrêt complet, et il reste pas mal de choses ouvertes, mais il faut juste être un peu plus prévoyant pour ne pas se retrouver coincé quelque part …)

On part au hasard à la découverte de la ville. On arrive vite sur la petite ruelle Jl. Karna. C’est la ruelle des petites échoppes et qui conduit jusqu’au grand marché, Pasar Ubud. Mais il est déjà trop tard et il est fermé. En revanche toutes les boutiques de souvenirs à touristes made in china sont encore ouvertes. Faites vous plaisir si vous voulez négocier, c’est le jeu, mais ne soyez pas trop regardant sur la qualité des produits …

indonesie bali ubud street market

Nous on préfère dépenser nos sous dans quelques satay ayam, les brochettes de poulet mariné grillé et sauce cacahuète, miam miam 🙂

indonesie bali ubud street food brochettes sate

On arrive invariablement au grand carrefour d’Ubud, au croisement des rues Jl Raya Ubud (la plus grande artère de la ville), Jl Suweta et Jl Monkey Forest. Si d’ailleurs vous roulez en scooter, il y a souvent des policiers ici qui arrêtent tous les occidentaux pour n’importe quel motif alors que dans le même temps une famille de six balinais sur scooter tous sans casques et portant une machine à laver en travers peut passer à côté d’eux sans les faire sourciller 😉

indonesie bali ubud palace

Ici se trouve le Puri Saren Agung, aussi connu sous le nom de Ubud palace. C’était la résidence officielle de la famille royale des Sukawati. La construction commence au XVIIe siècle et s’étale sur de nombreuses années. Le temple qu’on voit a été reconstruit en 1928  car en 1917 il avait été détruit par un tremblement de terre. Il est toujours utilisé par la famille royale et une petite partie seulement est ouverte au publique. La visite est gratuite.

indonesie bali ubud palace

indonesie bali ubud palace

En sortant du temple, un vendeur de rue nous aborde pour nous proposer des billets pour le spectacle de danse traditionnelle qui aura lieu à l’Ubud Palace ce soir. C’est 100 K Rp par personne. On n’avait rien de prévu ce soir alors ok, on prend. Il faut revenir vers 19h pour espérer avoir de la place. En attendant, on continue la promenade.

indonesie bali ubud rue street

Un peu plus loin le long de la rue principale, on arrive au temple Saraswati. Il est dédié à Saraswati, une déesse hindou du savoir et des arts. Pour y arriver il faut traverser le Café Lotus pour arriver face aux bassins remplis de lotus et c’est d’ailleurs pour ça que le temple est aussi appelé Temple aux Lotus. Encore une fois n’hésitez pas à y aller, c’est joli, et c’est gratuit!

indonesie bali ubud saraswati temple lotus

Comme ici aussi, il y a un spectacle qui a lieu le soir, le reste du temple est fermé et on s’arrête devant la grande porte, sur la scène.

indonesie bali ubud saraswati temple lotus

indonesie bali ubud saraswati temple lotus

On fait une petite pause gastronomique dans un restaurant dont je n’arrive plus à me souvenir le nom, aaaaah! et que je n’arrive pas à trouver malgré mes recherches Google … il y a parfois des choses qui doivent rester cachées! Bref, on mange on mange et on ne voit pas le temps passer, viiiiiite bientôt 19h! De retour devant le temple, il y a beaucoup de monde !! Toutes les chaises sont déjà occupées et il faut trouver un endroit où s’installer avec vue sur la scène, finalement en se faufilant on trouve un chouette emplacement 🙂

Quand la nuit est là, l’orchestre commence à jouer et là on se retrouve en plein dans le Gamelan. Le Gamelan c’est un ensemble instrumental typique de l’Indonésie. Il est principalement composés de percussions : gongs, cymbales, métallophones, xylophones et tambours divers. C’est très particulier, la musique est très répétitive et reprend à l’infini des boucles qui varient de temps en temps. C’est un peu hypnotisant et à la fois pas évident à suivre. Il parait qu’un instrumentiste de Gamelan ne répète jamais seul chez lui, l’apprentissage se fait toujours en commun.

indonesie bali ubud puri saren palace danse

Ensuite les danseuses arrivent, c’est la danse Legong. Tout est codifié, la position du corps, les doigts et les yeux écarquillés, rien n’est laissé au hasard.

indonesie bali ubud puri saren palace danse

Bon personnellement ma partie préférée, c’est ici, avec l’arrivée des « petits cerfs mignons » et qui représentent je ne sais plus quoi 🙂

indonesie bali ubud puri saren palace danse cerfs

Très honnêtement, même avec le livret explicatif, l’histoire est franchement dure à suivre. C’est la danse Ramayana.

indonesie bali ubud puri saren palace danse monkey king roi singe

C’est beau, n’est-ce pas ? 😉

indonesie bali ubud puri saren palace danse

indonesie bali ubud palace puri saren nuit night

Le spectacle dure environ 1h30. Le temps peut paraitre parfois un peu long pour le public non averti (j’en ai vu beaucoup bailler et quelques uns partir haha) mais ça vaut le coup. C’est pas tous les jours qu’on a une danse traditionnelle indonésienne dans un temple au cœur de Bali 🙂

Le reste de la soirée, c’est balade dans les rues et c’est très animé. Il y a énormément de boutiques dont beaucoup de marques internationales (il y a même un Starbuck, et probablement bientôt un Macdo). Ça ne fait pas très authentique, on a presque l’impression d’être dans une galerie marchande à ciel ouvert. Heureusement on retrouve notre chouette terrasse bien tranquille, il fait presque frais, on est bien 🙂

indonesie bali ubud terrasse nuit night moon lune

Allez, bonne nuit Bali!

<< Jour 9 – Gili Air
>> Jour 11 – Bali – Ubud