Eglise de Wies

L’église de Wies est très célèbre en Bavière et elle attire chaque année plus d’un million de visiteurs et de pèlerins! Elle se trouve à environ 1h30 de route au sud-ouest de Munich. Allons voir si ça vaut le coup d’œil, hop en route ! 🙂

Elle n’est pas bien difficile à trouver, près du village de Steingaden. L’église de Wies est isolée, au calme en pleine nature. Il y a un parking payant (2 euros pour 2 heures). L’entrée de l’église est gratuite. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983.

Elle est considérée comme la plus belle église rococo du monde. Alors déjà « rococo », ce n’est pas le nom d’un perroquet appartenant à un pirate célèbre, ni le nom d’une boisson gazeuse. Le rococo c’est un mouvement artistique à part entière (1715-1780). Il suit l’époque du baroque (XVIe – milieu XVIIIe). Bon j’avoue, il y a débat : est-ce que le rococo c’est du baroque ou non? Comment faire la différence ? Dans tous les cas, c’est exubérant, chargé en motifs floraux et minéraux, même si dans le rococo, c’est sensé être « plus fin et plus léger ». L’utilisation des teintes claires, de l’ivoire et du doré et plus caractéristique du rococo que du baroque. Bref, tout ça on s’en fout un peu à vrai dire 🙂 Il faut juste retenir que beaucoup d’églises du XVIIIe siècle en Allemagne sont de style rococo, sous l’impulsion du roi de Prusse Fréderic Le Grand (qui était un fan), et que l’église de Wies, c’est le top!

L’histoire à l’origine de cette église commence dans le proche village de Steingaden. Il y a une statue du Christ flagellé (c’est la mode à l’époque), fabriquée par des moines du monastère. Elle est déplacée, oubliée et prend la poussière dans le grenier de l’aubergiste du village. Une jeune paysanne la découvre et décide de l’emmener dans sa ferme à Wies. Le 14 juin 1738, pendant la prière et devant plusieurs fidèles, la statue verse des larmes. Ses larmes se seraient même changées en perles! Hop, il n’en fallait pas plus, une chapelle est construite à cet emplacement. Très rapidement l’affluence des pèlerins venus de toute l’Europe dépasse la capacité d’accueil. Le chapitre de Steingaden décide de faire construire une grande église de pèlerinage. Le meilleur architecte et le meilleur sculpteur de Bavière sont embauchés pour ces travaux. La première pierre est posée en 1746 et l’église est consacrée en 1749.

La petite Chapelle est toujours là, à côté du parking. La belle église est sur la petite colline un peu plus loin. L’architecte Dominikus Zimmermann, ne voulant plus s’éloigner de son chef d’oeuvre, se fait construire une maison juste à côté de l’église, et où il finira sa vie. La statue miraculeuse trône au fond de l’église.

La forme de l’église est un peu curieuse : elle est ovale. Elle est aussi très lumineuse. La plafond est décoré d’une grande fresque en trompe l’œil.

Ne manquez pas d’admirer l’orgue richement décoré. L’église abrite d’ailleurs un festival de musique l’été.

Si vous voulez en savoir plus : le site officiel.

C’est une belle église mais ne faites pas le déplacement uniquement pour cette visite car objectivement, on n’y reste pas des heures hein.

Les autres merveilles en Bavière 🙂

Jour 14 – Bali

Indonésie – Jour 14 – Bali

Une nouvelle matinée commence à Ubud, au cœur de Bali. On est un peu chez nous maintenant, c’est assez rare qu’on se lève au moins 3 fois au même endroit 🙂 Hop une fois le bon petit déjeuner de la Sayong House dans le ventre, on retrouve Karma vers 8h30. C’est notre sympathique chauffeur pour la journée. Allez, c’est parti! hop en route! 🙂

Tiens au passage, on lui fait un peu de pub, on laisse ses coordonnées, il est cool Karma 🙂
Phone : +6281 338 539 189 / 081 338 539 189
https://www.facebook.com/made.karma.1

Pura Luhur Batukaru

Cette fois on part dans la région ouest de l’ile, sur les pentes du mont Batukaru, le 2e sommet de Bali, culminant à 2276m d’altitude. Le temple Pura Luhur Batukaru est très connu mais très peu touristique, allez savoir pourquoi? Peut être car il est perdu au milieu de nul part en pleine nature? Notre arrivée ce jour là se fait alors qu’il y a une grande cérémonie de prévue, on est le 3e jour de Galungan. Le grand parking du site est littéralement envahi de voitures et de scooters, et des tentes avec des vendeurs de tout et n’importe quoi occupent l’espace restant. Une marque de café indonésien semble sponsoriser une partie des boutiques, il y avait la pub partout. Au milieu de cette foule, on est les seuls occidentaux.

En cherchant notre chemin, on arrive devant une barrière de sécurité sur la route menant au temple. Cette barrière est gardée par 4 policiers armés de mitraillettes. Sérieusement, on s’est posé la question s’il y avait un risque d’attentat dont on n’aurait pas été prévenu? et directement le chef policier, le plus grand, celui avec la tête la plus méchante, la grosse moustache et la plus grosse mitrailleuse se dirige droit vers nous. Après mon plus beau « selamat pagi » (le bonjour du matin en balinais), on discute un peu. Une fois que je lui explique qu’on va ensuite faire un tour aux rizières de Jatiluwih, il se déride, c’est son village! « number one in Bali » ahah 🙂 il me parle de sa femme et ses enfants, bref on est devenu potes, une chaleureuse poignée de main et hop on passe la barrière, ouf! Ensuite il faut grimper la route sur la pente du volcan. Tout autour de nous, les balinais en famille font le même chemin, ça sent la bonne ambiance, tout le monde a l’air heureux, alors nous aussi 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Le temple Pura Luhur Batukaru est un des temples directionnels de Bali, c’est à dire un temple qui protège toute une zone géographique, il est donc très important et il est en partie dédié à l’esprit du mont Batukaru. Il a été construit au XIe siècle, puis détruit pendant des guerres aux XVIe siècle et reconstruit en 1959.

Devant l’entrée du temple, on zappe complètement l’entrée normale, et on se fait vite rappeler à l’ordre par « le gang des blousons en cuir », des gars chargés (je pense) de surveiller les trucs bizarres pendant la cérémonie, et donc les occidentaux entre autres. Il y a toujours plein de policiers armés partout. Parmi les « blousons en cuir », il y avait un petit vieillard tout bizarre qui faisait rigoler tout le monde et en s’approchant de nous on découvre qu’il parle un français impeccable 🙂 il est ici pour un groupe qui doit arriver plus tard et il nous oriente dans la bonne direction.

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Une fois dans le temple Pura Luhur Batukaru , on suit la foule un peu au hasard, sans vraiment savoir si ce qu’on fait est interdit ou non. La foule passe par des zones en principe interdites aux touristes. Très naturellement la discussion s’engage avec un type à côté de moi dans la foule, et il nous dit qu’il n’y a pas de problèmes si on reste un peu en retrait, que ça lui fait plaisir qu’on s’intéresse à sa culture, et qu’aujourd’hui c’est très important car les gens viennent prier pour leurs ancêtres et parfois des esprits descendent pour prendre possession de certaines personnes qui rentrent alors en transe. On le remercie chaleureusement, d’autres personnes se font prendre en photo avec nous. Évidemment on n’est pas habillé en blanc comme tout le monde et on porte des sarong tout bariolés, on ne passe franchement pas inaperçu! 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

On assiste à plein de cérémonies, de prières et d’offrandes, de bains et de purifications. Malgré la présence des patrouilles de policiers armés qu’on croise toutes les 10 minutes, l’atmosphère générale est vraiment festive et chaleureuse. Cet endroit dégage vraiment une bonne énergie 🙂 Sur le grand bassin à l’est du temple il y a une petite ile où seuls les prêtres ont le droit d’aller.

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

Un peu à regrets on se prépare à quitter les lieux. Je fais une dernière photo pleines de sourires et on y va 🙂

indonesie-bali temple pura luhur batukaru

En retournant au parking, le chef policier à la mine patibulaire en profite pour me taper un check dans la main, yeah 🙂

Jatiluwih

Alors qu’on est encore à 2 ou 3km de notre destination, il y a une sorte de péage sur la route. A cet endroit de la route, et s’il y a des occidentaux dans la voiture, c’est forcément pour aller aux rizières de Jatiluwih, alors hop, il faut payer! Après ça, on s’arrête où on veut, mais ne vous embêtez pas, prenez le grand parking principal. Déjà, et bien il y a un parking prévu au lieu de se garer en mode sauvage sur la route, et puis il y a des restos buvettes et toilettes, ça peut toujours servir. Et c’est aussi le point de départ des petites randonnées balisées.

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

A mon avis, il n’y a pas photos entre ces rizières et celles de Tegallalang. C’est à Jatiluwih qu’il faut aller. Ne vous faites pas une fausse idée : ce coin est énormément touristique. Et pas seulement des touristes étrangers, beaucoup de locaux viennent ici, car tout simplement le panorama est joli et ça fait une belle sortie à faire 🙂

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Depuis peu, ces rizières ont fait leur entrée au patrimoine mondial de l’Unesco. Ici c’est toujours le subak, le droit à l’eau, partagé en communauté pour l’organisation de ces rizières qui est mis à l’honneur. C’est aussi une culture de riz traditionnelle. Les tiges ici sont plus grandes et plus blondes que dans les autres rizières de Bali. Cette variété ne donne qu’une récolte par an (voir 2) et son prix est plus cher. Dans le reste de l’ile, c’est une variété plus petite et verte, importée, qui donne 2 à 3 récoltes par an. Mais cette variété importée demande plus d’eau et de l’engrais voir même des pesticides, mais elle a aussi permis à toute la population de pouvoir se nourrir. C’est une longue guerre du riz.

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Il y a plusieurs chemins de balades qui serpentent au milieu des rizières, et de toute façon, vous ne pouvez pas vous perdre, et le paysage est vraiment joli, c’est un plaisir 🙂

indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field
indonesie bali jatiluwih riziere rice field
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Pour le repas, on finit au Gong Jatiluwih, un resto principalement rempli de touristes, avec une belle terrasse en bois à l’ancienne. De toute façon, ici, un resto terrasse avec vue sur les rizières, c’est forcément pour les touristes hein. Bon, la bouffe était sympa sans plus, mais la vue valait son pesant de nasi goreng 🙂
http://gongjatiluwih.com/

indonesie bali jatiluwih riziere rice field

Bedugul

Ensuite, on contourne la montagne et on file plein nord. Plus on avance, moins il fait beau, le ciel devient de plus en plus gris et moche. Est-ce une conséquence ou non? mais le paysage autour de nous aussi devient moche. On suit des petites routes de montagnes où on ne roule pas vite du tout. C’est dans cet état d’esprit qu’on arrive à la petite localité de Bedugul, et on a trouvé ça très moche. On pensait aller au parc botanique, mais il semble que depuis quelques temps il est clairement laissé à l’abandon. Il y a aussi la possibilité de faire de l’accrobranche (histoire de changer), mais vu la météo, ça ne donnait pas trop envie. Au cas où, voici le site : http://www.balitreetop.com

Karma nous explique aussi que cette année pour le jour de la « fête du silence« , Nyepi, qui est célébré sur toute l’ile de Bali comme un jour de méditation et de recueillement, et bien ici à Bedugul, la communauté musulmane n’aurait pas du tout respecté cette tradition du silence. La fête a été violée et il y a des tensions. D’ailleurs je remarque les premières mosquées depuis que je suis à Bali

A Bedugul on trouve aussi un marché réputé particulièrement pour ses fraises, car c’est ici la seule zone de production de fraises sur l’ile, mais elles sont très peu sucrées. Il y a aussi énormément de cultures maraichères (choux etc …) car le climat est plus froid et humide ici. On voit aussi beaucoup de champs couverts de fleurs, des hortensia. Ces fleurs sont utilisées pour les offrandes quotidiennes réalisées par les balinais. Mais honnêtement, à part une sculpture d’épi de maïs géant au milieu d’un rond point, j’ai trouvé la localité de Bedugul particulièrement moche et inintéressante, désolé pour les habitants.

Pura Ulun Danu Bratan

Le truc à voir ici, c’est le temple Pura Ulun Danu Bratan. Il est très célèbre est dédié à Shiva. Le temple est sur les berges du grand lac Bratan. Mais attention, ici ça n’a rien à voir avec les autres temples qu’on a pu visiter. Tout d’abord le parking est immense, on a l’impression d’arriver dans un grand centre commercial et tout autour de nous, tout semble neuf. Pas besoin de prendre son sarong, pas de petite cabane à l’entrée, non, là c’est limite un hall de gare qu’il faut traverser. Le ticket d’entrée coute 50K Rp. Ce qui est d’ailleurs probablement fait exprès car si on regarde le billet de 50.000 roupies indonésiennes, que voit-on imprimé dessus ? le temple Pura Ulun Danu Bratan! 🙂

billet 50000 50k idr roupie indonesie  indonesie bali ulun danu beratan temple

Mais avant de voir le temple il faut traverser un grand parc aménagé. Car ici, on ne rentre pas directement dans une zone sacrée, ici, c’est une station balnéaire prisée par les locaux. On se promène donc au milieu d’un parc d’attractions. Il y a du gazon super bien tondus pour les picnic en famille, des statues colorées d’animaux plus ou moins bizarres un peu partout. Je ne comprends toujours pas pourquoi l’ours n’a pas de corps, pourquoi les grenouilles ont pris du LSD et pourquoi il y a la statue d’un sanglier psychopathe dégoulinant de sang!!! 🙂

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indonesie bali ulun danu beratan parc statues animau animals
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Il y a aussi des aires de jeux pour enfants. Le parc est avant tout prévu pour les locaux et pas forcément pour les touristes occidentaux, alors on trouve ça un peu kitsh mais très honnêtement, comme tout le monde a l’air content ici, c’est contagieux, et finalement on trouve l’endroit cool aussi 🙂 Ah il y aussi un temple bouddhiste, tout discret, mais c’est à signaler, c’est assez rare ici.

On arrive sur les berges du lac Bratan. C’est le 2e plus grand lac de l’ile est il permet l’irrigation de tous les champs des environs. On est à 1200m d’altitude et ce jour là, les nuages sont au rendez-vous, mais ça reste joli quand même non ? 🙂

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Voici le fameux temple Pura Ulun Danu Bratan, construit en 1663. Il est aussi surnommé le temple sur le lac. Et bien très franchement … euh bof. Il faut noter que là aussi on retrouve des sculptures de grenouilles ridicules 😐 Le temple n’est franchement pas grand ni impressionnant, et l’ambiance parc d’attraction tout autour fait que s’il y a un brin de spiritualité ici, il me passe carrément à côté! (A noter que pendant la saisons sèche, le niveau du lac descend et le temple n’est plus sur ile.)

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

A la limite je trouve presque plus intéressant ce tout petit ilot avec ses bambous et ses dragons autour, je ne sais pas si c’est attaché à une quelconque légendes de monstres dans le lac, mais au moins, j’accroche un peu plus 🙂

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Sinon, ce qui semble être l’attraction à la mode ici, c’est faire des tours en hors-bord sur le lac. Toutes les 5 minutes, on voit un bateau partir de l’embarcadère où les gens font la queue. Et tant pis pour les pauvres pêcheurs traditionnels sur leur pauvre petite pirogue, le touriste n’attend pas!

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

Avant de partir, le même endroit côté face, qu’on ne voit jamais sur les photos cartes postales internet. Le temple hindouiste, le temple boudhiste, le village, et la grande mosquée derrière. Joli tableau de famille non ?

indonesie bali ulun danu beratan temple lac

On continue la route en contournant le volcan. L’objectif c’est d’aller un peu plus loin à l’ouest. Car toute la zone qui entoure le volcan ici, était un immense lac qui s’est scindé en trois parties après des mouvements sismiques. On a déjà vu le lac Bratan. Maintenant on part en direction du lac Buyan et du lac Tamblingan. Et il y a un endroit sur la route où on peut voir ces deux lacs en même temps et avec la jungle entre les deux : le panorama est superbe 🙂

indonesie bali lac danau tramblingan buyan viewpoint
On était à peine garé depuis 2 minutes pour prendre cette photo qu’un gardien surgit de nul part arrive pour réclamer 10K Rp, une belle photo, ça n’a pas de prix 🙂

Ensuite Karma veut nous emmener aux Banyumala twin waterfalls. On ne connait pas et notre chauffeur non plus à vrai dire. Il en a entendu parler et c’est dans le coin, alors ok why not, c’est parti! Sauf que pour trouver le chemin, c’est pas gagné, il n’y a pas d’indications, ces chutes d’eau ne sont pas (encore) touristiques. En demandant aux locaux, on s’enfonce dans une minuscule route qui se transforme rapidement en petit sentier en pente descendant dans les champs, et la voiture a du mal. Il commence à pleuvoir, et comme on est limite en train de s’embourber, on se dit que parfois il vaut mieux savoir renoncer. Rien que pour faire demi tour, ça nous a pris 15-20 min, et on était déjà en train de se demander si on devrait sortir pour pousser la voiture dans la montée. En tout cas, si vous pouvez, allez-y car vu les photos sur le net, ça a l’air de valoir carrément le coup!

Le temps de revenir à Ubud, la route est lonnnnngue, il est déjà 18h. On quitte Karma en lui demandant s’il est dispo demain matin, car hélas c’est la date de notre départ et on a besoin de rejoindre l’aéroport de Denpasar. Il est ok et on se met d’accord pour un tarif de 300K Rp. Pour cette nuit j’avais voulu changer d’hôtel, toujours dans la ruelle en impasse Jl. Dewisita, car depuis la terrasse du Sayong House, je voyais des chambres en face qui me donnaient carrément envie, et ça avait l’air d’être le Esty House … et en fait non haha, c’était le Dewi Putri (géré par la même famille que Esty House, mais construit ensuite et bref on s’en fout un peu). Toujours est-il qu’on ne se retrouve pas dans l’hôtel que je souhaitais, que l’autre est complet et que notre chambre au Sayong House est aussi prise alors tant pis. C’est beaucoup moins ‘ambiance familiale’ que Sayong House, ça fait vraiment « hôtel », mais la chambre est plus classe, et le lit bien plus confortable et la salle de bain est vraiment digne de ce nom. Bref on aurait du rester au Sayong House 🙂

Pour cette dernière soirée à Ubud je décide de claquer tous mes billets restants en nourriture et boisson, hop! 🙂

Le gros resto gastronomique à Ubud, c’est le Locavore. Pratique, il est juste en bas dans la rue. Mais il faut réserver longtemps à l’avance, et ce samedi soir c’est mort.
https://www.locavore.co.id/

Rien n’est perdu, car fort de leur succès, ils ont ouvert une autre adresse en 2017, à 5min à pieds de là, le Nusantara. Il rentre aussi clairement dans la catégorie restaurant gastronomique. Ici, l’idée c’est de revisiter les grands classique des plats de toute l’Indonésie. La déco est top, le service aussi, et on commence par d’excellents cocktails, puis des galettes de riz craquantes et 8 sauces délicieuses, et 3 entrées réussies (tempeh braisé à se taper le cul par terre, du jacquet au curry plutôt réussi et du kalungan un poisson fumé). Pour les plats, on commande de la pieuvre cuite dans une feuille de palmier, et du porc cuit dans une tige de bambou. La présentation est là aussi au top mais déception! A notre gout, il y a trop de sel et de piment dans la pieuvre et trop d’ail dans le porc. On ne trouve pas ça génial. Bon allez on arrose ça de Bintang, on lâche 1.2 millions de roupies et on y va. A la table d’à côté, une pseudo mannequin suédoise et un dj américain n’arrêtaient pas de lâcher des « wow » « amazing » « huge » … on n’a pas vraiment les mêmes gouts je crois 😉

Pour continuer dans le genre qui se la pète un peu, on part se poser au fameux Lotus Café pour boire quelques verres. Et bien on ne vous le conseille pas du tout. C’est vieillot, service très moyen et des prix élevés pour rien. Le seul intérêt c’est sa superbe vue sur le temple et le bassin aux lotus
http://www.cafelotusubud.com/

Après cette dernière nuit à Bali, on passera la route jusqu’à l’aéroport à discuter avec Karma des pires spécialités gastronomiques de nos pays respectifs 🙂 Et à Bali aussi, ils mangent des grenouilles et des escargots 😉

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Jour 13 – Bali

Indonésie – Jour 13 – Bali

On se réveille encore avec un soleil radieux à Ubud. On découvre une nouvelle fois les cacas de chauve souris géantes sur notre terrasse du Sayong House. On explique ça à l’employé qui nous monte le petit déjeuner et lui aussi a découvert ça très récemment. Il semblerait qu’elles sont venues s’installer dans le coin il y a une semaine à peine, et lui aussi ne les aime pas trop. A 8h30 on a rendez-vous avec notre chauffeur pour la journée. C’est une formule très utilisée à Bali pour se déplacer. En gros soit vous vous promenez en scooter si vous êtes doués pour ça mais c’est un peu l’anarchie sur les routes balinaises et la police a tendance à vous verbaliser pour tout et n’importe quoi. Soit vous louez un chauffeur à la journée pour une durée de 8h en gros et il vous conduit où vous voulez et vous attend le temps de votre visite ou promenade. C’est une formule fréquemment utilisée.

On fait donc connaissance avec Karma, un mec très sympa et souriant, qui parle un peu anglais et on blague tout de suite sur sa voiture. La majorité des voitures à Bali ressemblent à des mini-combo van, et le sien est customisé avec des jantes sports, un aileron à l’arrière, etc … ça ne nous fera pas rouler plus vite mais au moins ce sera facile pour le retrouver 🙂 Pour le programme de la journée, on a pioché un peu comme dans un catalogue de jouets pour Noël « il faudrait voir ça » « oh ça aussi », et Karma dit qu’on ne pourra sans doute pas tout faire. On va bien voir, hop en route pour la journée visite marathon!

Tegallalang

On commence par un spot dont tout le monde parle, à 10km d’Ubud : les fameuses rizières en terrasse de Tegallalang. Notre verdict = franchement très peu d’intérêt. Au petit village de Tegallalang, il y a une vallée au bord de la route qui est aménagée avec de jolis rizières en terrasse. Formidable. Et c’est devenu une attraction touristique majeure. Il faut payer 10K Rp pour simplement pouvoir se garer (il n’y a pas vraiment de parking) et un gardien surveille tout le monde. Ensuite, on s’approche et « ho des rizières », et puis c’est tout. Il y a moyen de se promener dedans, mais ça ne donne pas vraiment envie 🙁 et face aux rizières c’est des successions de terrasses et resto proposant « the best viewpoint ever » , ça sent l’exploitation à plein nez, on n’aime pas trop l’ambiance. On prend une photo et on s’en va. Bon je râle mais le lieu est tout de même inscrit à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ici en plus du cadre, ça célèbre le système d’irrigation subak introduit à Bali au IXe siècle par le saint Rsi Markandeya.

indonesie bali riziere tegallalang rice fields

Pour repartir il faut remettre au gardien le post-it qu’il nous a laissé, dessus il y a le code de notre chauffeur. Il sort sont talkie-walkie, et 5 minutes plus tard, il y a une annonce dans des hauts parleurs pour appeler le chauffeur qui arrive ensuite. Ça rigole pas l’organisation. Allez hop on va voir ailleurs si on y est.

Gunung Kawi Sebatu

Le temple Gunung Kawi Sebatu est principalement dédié à Vishnu, qui est sensé régner sur l’eau. Il est donc construit sur des sources naturelles, entre des parois rocheuses et une forêt. On met son sarong, on paye 15K Rp le ticket d’entrée et on pénètre dans le sanctuaire. Quand on arrive, on est seuls dans le temple, et avec la jolie lumière du matin et le calme reposant, c’était vraiment un chouette moment. Le premier grand bassin possède une statue de la déesse Sarasvati qui semble flotter au dessus de l’eau.

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

Dans une partie du temple des ouvriers étaient à l’œuvre et finalement ce sont des véritables tailleurs de pierre qui font les sculptures. Je dois dire qu’à un moment je pensais que c’était des moulages en béton, tellement toutes les statues sont identiques 🙂 et finalement non!

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

Il y a de nombreux bassins avec des sources d’eau naturelles et des grandes carpes colorées qui nagent tranquillement dedans. D’autres bassins sont destinés aux bains et il est interdit de prendre des photos. On sent vraiment la sérénité et la quiétude se dégager de ce temple. Peut-être mon préféré à Bali  🙂

indonesie bali temple gunung kawi sebatu

Pura Gunung Kawi

Pour y accéder à ce temple, il va falloir se taper une sacrée descente, car le temple Pura Gunung Kawi est tout au fond d’une vallée assez encaissée. Le problème donc, c’est les marches et toutes les boutiques d’artisanats plus ou moins local qui se succèdent à l’infini … mais l’avantage, c’est que tout autour, et bien c’est beau! Il y a des chouettes rizières jolies. N’hésitez pas à sortir de temps en temps des marches pour vous évader un peu.

indonesie bali temple pura gunung kawi

indonesie bali temple pura gunung kawi

Bon des fois c’est un peu too much … là par exemple je ne sais pas s’ils ont saisi qu’un mammouth et un éléphant, c’est pas exactement la même chose? un erreur dans la commande ou choix volontaire, on ne sait pas! 🙂

indonesie bali temple pura gunung kawi

et pour « probably the best view point in the world », on vous laisse juger 🙂

indonesie bali temple pura gunung kawi

On arrive en vue du temple Pura Gunung Kawi. Il date du XIe siècle et se compose de tombeaux creusés dans la roche et serait en hommage au roi Anak Wungsu. Et au milieu coule la rivière sacrée Pakerisan.

indonesie bali temple pura gunung kawi

indonesie bali temple pura gunung kawi

Certaines zones du temple doivent se parcourir pieds nus.

indonesie bali temple pura gunung kawi

Ces grandes ouvertures de 7m de haut creusées dans la roche sont des Cadi.

indonesie bali temple pura gunung kawi

indonesie bali temple pura gunung kawi

Encore une fois, on a de la chance, la visite en matinée est plutôt tranquille, il y a très peu de monde et on profite de la sérénité de l’endroit. Pour un peu on se mettrait presque à vouloir méditer 🙂

indonesie bali temple pura gunung kawi

Voici une vue du chemin d’accès quand on arrive juste à l’entrée du temple et qu’on passe sous une impressionnante et massive arche en pierre. Je me demande vraiment la somme de travail que ça a du demander pour creuser tout ça!

indonesie bali temple pura gunung kawi

En reprenant la route je n’ai pas pu m’empêcher de prendre en photo cette divinité car c’est le genre de petites statues décoratives qu’on retrouve un peu partout. Ça surprend un peu quand c’est à l’improviste sur un rond point ou à un croisement 🙂

indonesie bali statue geante

Pura Mengening

A vol d’oiseau il est à 300m de temple Pura Gunung Kawi. Ce temple de Pura Mengening est moins connu, et pour y accéder il faut d’abord traverser un dédale de bâches bleues du marché local qui se trouve là. Après il faut encore descendre une longue volée de marches mais ça en vaut la peine. Une nouvelle fois, le temple est perdu au fond de la vallée. A l’ombre des grands arbres; il y a de nombreuses petites cascades et de l’eau qui coule partout. Cest vraiment reposant et agréable 🙂

indonesie bali temple pura mengening

indonesie bali temple pura mengening

Tout en bas du temple, il y a deux grands bassins, un réservé aux femmes et l’autre aux hommes. Pas de photos voyeurisme. Très peu d’occidentaux (on était les seuls à ce moment là). Et encore une fois une belle découverte.

indonesie bali temple pura mengening

Pura Tirta Empul

Direction maintenant le temple Pura Tirta Empul. Lui aussi n’est qu’à quelques centaines de mètre de là. Ici c’est pas du tout la même ambiance. Il y a un grand parking, et des dizaines (voir des centaines) de voitures garées. On sent que c’est « le gros truc ». Dès l’entrée du temple, après avoir payé le ticket d’entrée à 15K Rp, il y a un arbre immense.

indonesie bali temple pura tirta empul

Ce temple est très connu à Bali pour sa source d’eau sacrée (qui est d’ailleurs la source de la rivière sacrée Pakerisan). Il date de l’an 926 et il est principalement dédié à Vishnu. La légende dit que cette source est née pendant une bataille entre le dieu Mayadanawa et le dieu Indra. Le premier a créé une source d’où sortait une eau empoisonnée pour tuer les soldats démons de l’armée adverse. Et l’autre a transformée la source en eau de jeunesse éternelle pour rendre vie à ses troupes. On peut voir l’eau continuer de jaillir du sol dans un grand bassin.

indonesie bali temple pura tirta empul

Cette eau sacrée est ensuite distribuée par 12 fontaines en pierre dans chacun des deux autres bassins. Et c’est ici que les balinais viennent se purifier. Il faut d’abord déposer une offrande et passer sous la première fontaine à gauche, faire une prière, et ensuite passer à tout de rôle sous chacune des autres fontaines. On est ainsi lavé de ses mauvaises pensées. Ce rituel s’appelle le Melukat. Les 2 dernières fontaines ne sont pas utilisées, elle sont pour purifier les morts en cas de décès dans la famille. Certains visiteurs repartent même avec de l’eau sacrée du temple dans des bouteilles.

indonesie bali temple pura tirta empul

Ce rituel n’est pas réservé qu’aux balinais. En fait n’importe qui peut aller se purifier à ces fontaines sacrées. Du coup, il y a beaucoup de monde, y compris des touristes.

indonesie bali temple pura tirta empul

Et parfois même beaucoup beaucoup beaucoup de monde !

indonesie bali temple pura tirta empul

Au passage ne vous étonnez pas si vous voyez des croix gammées ici et là. C’est le symbole de la Svastika. Ce symbole sanskrit millénaire signifie « la bonne fortune », « le bien être » et il n’y a évidemment aucun rapport avec les nazis dans ces temples.

indonesie bali temple pura tirta empul

Attention toutefois, en 2017 par exemple, les bassins ont été temporairement fermés. A cause de la pollution des eaux usées relâchées n’importe comment en amont du site, la nappe phréatique a été touchée et l’eau sacrée était infectée par la bactérie E. Coli qui a faillit rendre aveugle une personne …

Plus loin dans l’enceinte du temple, il y a la partie sanctuaire hindou réservée aux prières, très richement décorée, et où il n’y a presque personne. A croire que la seule « attraction » du temple, c’est les bassins.

indonesie bali temple pura tirta empul

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Sur la colline qui domine le temple, on peut voir du gazon impeccablement tondu, un pont design et des grilles modernes, il y a quoi ici ? et bien c’est l’ancienne résidence du président Sukarno (le premier président de la République d’Indonésie, après la fin de la colonisation hollandaise et la 2nde Guerre mondiale). Ce grand ensemble présidentiel moderne construit en 1954 occupe toute la colline au dessus.

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Ensuite, et bien on commence à avoir un peu faim. A ce moment là, on est en train de rouler le long de la longue route Jl. Tampaksiring vers les hauteurs de l’ile. C’est une zone rempli de plantations de caféiers, et par hasard (comme beaucoup de lieux sont fermés, toujours une conséquence de Galungan), on voit une pancarte qui a l’air sympa « Bali As Warung ». On demande à Karma de s’y arrêter. On est encore les seuls sur le parking. Du coup on profite d’un chouette beau resto, avec une grande terrasse tranquille donnant sur la jungle et les plantations, et pas un bruit à part les oiseaux. Pour la tranquillité du lieu, on recommande. Et puis il y a moyen de faire un petit tour de balançoire, alors bon hein, voilà quoi 🙂

indonesie bali balancoire jungle

Avant de partir on fait un rapide tour de la plantation, on nous explique les différents types de café, on goutte le fameux Kopi Luwak, le café le plus cher du monde (mais pas forcément le meilleur hein). A l’origine, ce sont les néerlandais qui ont lancé la culture du café dans leurs colonies, dont l’Indonésie. La répression était très dure et il était par exemple interdit aux locaux d’avoir des plants de cafés chez eux. Mais très vite ils ont découvert que la Civette, un petit rongeur, était devenu fan du café et qu’il mangeait les graines, mais qu’elles n’étaient pas toutes digérées. Discrètement, le caca de civette était récupéré, et une fois les grains pré-digérés torréfiés, ça donnait un café avec une saveur unique. Et très vite aussi, tout le monde a entendu parler de ce café. Il est unique par sa méthode de production, et donc beaucoup plus rare. Et c’est maintenant le café le plus cher du monde, de 200 à 400 Eur le kilo!

indonesie bali as warung kupilawak

Le problème est que maintenant les civettes sont souvent élevées en cage dans des conditions pitoyables et avec un fort taux de mortalité. Évidemment ici, même s’il y a un animal en cage, on nous explique que toutes les autres sont en liberté dans la forêt et qu’on continue de ramasser les déjections manuellement au sol … on essaie de le croire gentiment en souriant 🙂

(Au passage si l’histoire du café indonésien vous intéresse, vous pouvez par exemple découvrir dans la rue à Amsterdam, la statue d’une grande tête, il s’agit de Multatuli, alias Eduard Douwes Dekker, qui a écrit un roman quasi autobiographique en 1860 pour dénoncer les conditions de traitement des populations locales dans les plantations des colonies à Java. Son livre a permit de changer la mentalité de l’époque et à améliorer la vie dans les plantations, et le héros s’appelle Max Havelaar, un nom que vous connaissez déjà, c’est le nom repris par une marque éco-reponsable, mais bon tout ça c’est une autre histoire 🙂 )

Pura Kehen

Le prochain temple de notre liste, c’est le temple Pura Kehen. Un temple de la mort très réputé, dans le petit village de Bangli. Mais visiblement ce jour là, tout le monde avait oublié son existence, on était seuls … à part deux tenaces vendeuses de rues qui étaient décidées à ne pas nous lâcher d’une tong! Ça a vraiment été difficile de s’en débarrasser en politesse 🙂 L’entrée du temple est un peu à la tête du client … soit gratos, soit donation libre, soit 30K Rp pour nous. Il y a un grand escalier de pierre de 48 marches à gravir qui donne sur une imposante porte sculptée. Honnêtement, cette entrée de temple est la plus impressionnante de celles que j’ai pu voir à Bali.

indonesie bali temple pura kehen

Dès notre entrée, un vieux guide se propose de nous faire une visite guidée payante, mais le coup des 2 vendeuses juste avant nous a peu fatigué, alors par un réflexe un peu bête on lui dit non merci, alors qu’il parait que sa visite est très bien, tant pis.

Ensuite on est immédiatement frappé par le gigantesque banian qui se dresse au milieu de la première des trois cours. Il a plus de 400 ans.

indonesie bali temple pura kehen

Il est tellement énorme qu’il y a même une construction dans ses branches (ou racines, on ne sait plus trop), un Bale Kulkul. Un petit abri qui sert à la fois de poste d’observation mais principalement ici pour abriter un tambour d’appel.

indonesie bali temple pura kehen

Ses racines se retrouvent à plein d’endroits du temple et creusent la pierre, c’est assez fou, enfin moi je trouve ça fou 🙂

indonesie bali temple pura kehen

Le temple aurait été construit vers 1206.

indonesie bali temple pura kehen

Personnellement c’est n’est pas mon temple préféré de Bali.

indonesie bali temple pura kehen

Il y avait des travaux en cours, des bruits de meuleuse et de marteau piqueurs, de la poussière, et puis une impression d’abandon qui ne donnait pas trop envie d’y rester … même les vieilles assiettes incrustées n’ont pas plaidées en sa faveur.

indonesie bali temple pura kehen

En tout cas on peut dire ce qu’on veut, la porte a de la gueule !!! 🙂

indonesie bali temple pura kehen

Avant de rejoindre la voiture, les fameuses vendeuses nous harcèlent à nouveau, et on achètera un super magnet’ de frigo Vishnu 100% local pour avoir un peu la paix haha

Tukad Cepung Waterfall

Pour la suite de la balade, j’ai entendu parler de chutes d’eau un peu cachée, les Tukad Cepung Waterfall. Notre chauffeur n’y est d’ailleurs jamais allé. On trouve l’endroit, on paye un petit 10K Rp d’accès pour la forme et hop c’est parti. On commence par suivre un chemin le long d’un canal (c’est marrant d’ailleurs, ça rappel assez les longues randonnées le long des levadas à Madère, je vous le recommande graaaave) et après il y a un escalier très raide qui descend dans une gorge. On se retrouve dans un canyon étroit et humide avec la jungle autour. C’est la séquence Indiana Jones!

indonesie bali tukad cepung waterfall

Il y a aussi quelques panneaux qui expliquent que s’il y a beaucoup de pluie, et bien on va tous mourir noyés ici car c’est dangereux haha ! Comme il fait beau on continue 😉  On remonte le lit du ruisseau, les pieds dans l’eau. On commence à entendre un bruit caractéristique, et il y a des gouttelettes en suspension dans l’air, on approche!

indonesie bali tukad cepung waterfall

Et BIM! voici une bien jolie chute d’eau non ? 🙂

indonesie bali tukad cepung waterfall

Bon alors le souci ici, c’est que c’est tellement un spot à photos, que les gens font limite la queue pour faire la plus belle photo Instagram-réseaux-sociaux #jem’aimedansunblog. Avec un peu de chance vous pourrez peut être y être tranquilles. En tout cas, cherchez un peu dans google les photos de la chute, et vous verrez tellement de photos « exagérées » , c’est vraiment  n’importe quoi! En tout cas, même au naturel, c’est un endroit très chouette 🙂

Ensuite, on avait prévu d’aller visiter le temple Goa Gajah qui est sur la route du retour vers Ubud. Malheureusement, toujours à cause de Galungan et des processions d’enfants dans les rues, il y a de gros embouteillages en fin d’après midi, et il est trop tard pour cette visite. Tant pis! On arrive à Ubud à plus de 18h, et on laisse finalement 500K Rp à notre chauffeur Karma car il était sympa et on se donne rendez-vous à nouveau pour le lendemain pour une nouvelle journée découverte du nord de Bali.

Ce soir pour le restaurant, c’est direction le Fair Warung Bale. Ce restaurant est le fruit d’une ONG Suisse. Le principe est qu’à la fois, il permet à des jeunes adultes en difficultés d’apprendre un nouveau métier, et les profits sont utilisés pour donner des soins aux personnes en situations précaires. En plus de ça, le lieu est vraiment cool et on y mange bien. C’est un peu plus cher qu’un petit resto équivalent, mais c’est à portée de votre porte monnaie ne vous en faites pas, et surtout vous y mangez très bien et pour la bonne cause. Deux bonnes raisons d’y aller les yeux fermés 🙂
https://www.fairfuturefoundation.org/

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Jour 11 – Bali – Ubud

Indonésie – Jour 11 – Bali – Ubud

On se réveille tranquillement au cœur de Bali à Ubud, au dernier étage de la Sayong House. Il y a juste le bruit de la fontaine du temple familial dans le jardin et le caquètement des poules. En sortant sur la terrasse, on fait une mystérieuse découverte : il semblerait qu’un animal soit venu chier devant la porte cette nuit !!! Petites crottes mystérieuses, qui peut bien être votre propriétaire? En attendant qu’on résolve cette affaire, on vient nous monter le petit déjeuner (jus de fruit, pancake bananes et un café toujours aussi mauvais haha). On profite du calme et il y a dans l’air une odeur d’encens. C’est chouette Bali 🙂

indonesie bali ubud ganesh statue

En sortant dans la rue on découvre cette tradition typiquement balinaise, les offrandes. Tous les matins, dès l’aube, les balinaises en sarong sortent dans la rue et déposent devant chaque porte, chaque statue, chaque voiture, bref devant pratiquement tout, un petit panier de feuilles de palmiers tressés. Il y a 2 sortes d’offrandes :

  • Segehan : elles sont « offertes » aux démons afin de les éloigner. Elles sont déposées par terre. Quelques fruits, un peu de riz, et on asperge de quelques gouttes d’eau pour bénir.
  • Canang Sari : celles-ci sont destinées aux dieux et sont placées en hauteur. Elles sont plus codifiées, avec des aliments sucrés, de l’encens et des fleurs de différentes couleurs.

Vous allez forcément en voir des centaines et même souvent marcher dedans sans faire attention. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas puni sur vingt générations. Ce qui importe avant tout c’est le geste de faire l’offrande, c’est l’intention. De toute façon, les offrandes sont en partie mangées par les animaux pendant la journée et remplacées ou brûlées dès le lendemain. Ce rituel a lieu TOUS les jours ! C’est assez dingue 🙂

indonesie bali ubud offrande

Donc on part se promener de bon matin dans les rues de Ubud et TOUT est fermé! Et oui, c’est jour férié, c’est Galugan, le premier jour des festivités qui marquent le passage du nouvel an balinais. On admire les grands Benjos qui sont dressés devant toutes les maisons (il y a des trous percés dans le sol exprès pour les planter chaque année).

indonesie bali ubud rue

Une autre particularité de Bali, ce sont les temples. Chaque maison possède son propre temple domestique, le sanggah. Et ensuite chaque village possède au moins trois temples :

  • Pura Puseh : Ce temple est dédié à Brahma, c’est le temple des Origines et il situé dans le village en direction du mont Agung, la montagne la plus sacrée de Bali.
  • Pura Desa : Ce temple est dédié à Vishnu, et il est en rapport avec les affaires de ce monde. Il est en général au centre du village.
  • Pura Dalem : Ce temple est dédié à Shiva, c’est le temple des morts, de la destruction, du monde des démons et des esprits maléfiques, et il est en général tourné vers la mer.

Comme vous le voyez, vous ne ferez pas 100m à Bali sans croiser au moins un temple ou plus 🙂

indonesie bali ubud porte temple

On se dirige vers la rue Jalan Kajeg. Grâce (ou à cause du tourisme) Ubud est en plein essor économique et la ville est rénovée à de nombreux endroits. Dans cette rue par exemple, les personnes qui ont participé sous forme de dons à la rénovation de la rue ont chacunes une petite dalle avec un message personnel dessus. On retrouve ça à plusieurs endroits dans la ville, c’est sympa, une sorte de « hall of fame » de bienfaiteurs plus ou moins anonymes 🙂

indonesie bali ubud street

On croise des statues marrantes, j’ai franchement eu le coup de cœur pour ce petit couple de vieux rigolards 🙂

indonesie bali ubud statues

Des offrandes encore et toujours, sur les scooters et même sur le capot des voitures !

indonesie bali ubud offrande voiture

En suivant cette rue jusqu’au bout, au nord d’Ubud, vous arrivez directement dans les rizières 🙂 Et c’est parti pour une chouette balade. Il n’y a quasiment pas de touristes, c’est tout tranquille.

indonesie bali ubud riziere rice field

indonesie bali ubud riziere rice field

Si vous avez une petite faim durant la promenade n’hésitez pas à vous arrêter au Sweet Orange Warung, un chouette petit resto perdu dans les rizière.

indonesie bali ubud riziere rice field

On fini la promenade en longeant une sorte de squatt en ruine.

indonesie bali ubud riziere rice field

En longeant les murs du musée Puri Lukisami, on se retrouve directement dans le centre de Ubud. C’est assez frappant de se rendre compte que les calmes des rizières et à seulement quelques minutes à pieds de la fourmilière du centre ville 🙂

Ensuite, il faut aller visiter le temple Pura Dalem, il est juste à côté. Il faut un sarong, c’est obligatoire pour pénétrer dans un temple. On passe à une petite boutique, et hop on achète un sarong à la gentille petite vieille qui tient le magasin. Elle est toute heureuse de nous apprendre comment le nouer correctement. Ça ne coute pas cher et au final c’est toujours utile, n’hésitez pas à en acheter! Le temple de Pura Dalem donc, est un temple de la mort dédié à Rangda.

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Rangda, c’est une démone qui aime se nourrir du sang des fœtus, elle est souvent représentée avec la poitrine tombante, des crocs, une longue langue, et des bébés à grignoter ici et là, charmant! Et à l’entrée du temple, c’est le festival des statues horribles avec des démons partout haha 🙂

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Encore une fois, il y a un gigantesque Banian dans l’enceinte du temple. Quand les racines qui tombent des branches rejoignent le sol, l’arbre devient sacré et un mur de pierre est construit au tour.

indonesie bali temple ubud pura dalem arbre

On a la chance de pouvoir rentrer dans la grande cour du temple, car avec la nouvel an balinais, il y a des cérémonies partout. On sent la ferveur religieuse. Tout le monde vient en famille et vêtus de blanc pour prier les dieux et vénérer les ancêtres. Le prêtre rythme la cérémonie au son d’une clochette, et les balinais sont purifiés à l’eau et à l’encens. On se tient un peu à l’écart pour ne pas gêner (et pour chercher un peu d’ombre aussi, car il fait une chaleur écrasante).

indonesie bali temple ubud pura dalem priere

indonesie bali temple ubud pura dalem porte

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

Notez le souci du détail pour les sculptures avec par exemple ce magnifique lion balinais et …. son anus! ahah

indonesie bali temple ubud pura dalem statue

On continue la balade en descendant le long de JL Raya Ubud. J’ai adoré ces immenses lianes tombant de ces arbres gigantesques et faisant penser à des lustres végétaux.

indonesie bali ubud street arbre

Ensuite il faut prendre à droite dans la minuscule ruelle Jl. Bangkiang Sidem. Au bout d’un moment vous verrez la route sur votre gauche, avec un pont au dessus d’une gorge …

indonesie bali ubud pont

… et à droite, c’est le temple Pura Gunung Lebah, qui daterait de l’an 800. Il est malheureusement fermé à notre arrivée mais on profite quand même de l’architecture et des sculptures.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Et ensuite, c’est parti pour une nouvelle balade, la Campuhan Ridge Walk. Cette promenade est très populaire et vous croiserez surement beaucoup de monde. En tout cas, ça vaut le coup, il y a un très beau panorama.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Le chemin serpente sur un crête en direction du nord (et il n’y a pas vraiment de zones ombragées, alors soyez prévoyants, car le soleil tape dur).

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Il fait d’ailleurs tellement chauuuuuuud qu’on a envie de s’arrêter au premier warung venu pour boire quelque chose, mais bon il faut être un peu patient pour trouver le bon spot. On vous conseille de continuer encore un peu. De temps en temps, on tombe sur des statues assez euh … la c’est pour quelle divinité au fait? Bob Marley ou Serge Gainsbourg ? j’hésite …. 🙂

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

On s’arrête finalement au Karsa Café. Ce café a l’avantage d’avoir une grande terrasse ombragée à l’étage avec vue sur les rizières, et après cette marche, c’est un tel luxe de se poser à l’ombre et siroter une bonne bière fraiche au calme 🙂 Il ne faut pas être trop pressé, le service est assez lent.

Bon j’avoue que sur la photo, les rizières étaient un peu à sec …

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

En tout cas si vous êtes à Ubud, cette balade Campuhan Ridge Walk est vraiment à faire. Le retour se fait par le même chemin.

indonesie bali ubud campuhan ridge walk

Ensuite on part en direction d’un restaurant avec de très bonnes critiques. On remonte la route Jl. Raya Campuhan à pieds, c’est un peu long, on commence à en avoir un peu marre à vrai dire. On est cramé par la chaleur. Au passage, on passe à côté d’un petit centre commercial avec un ATM, pratique, car la aussi niveau argent liquide, comme les rizières, on était à sec! Enfin on arrive à notre adresse, le restaurant Éléphant, à l’excellente réputation. Et là, BAM! à cause des festivités de Galugan, le restaurant est fermé aaaaaah cruelle déception ! tout ce chemin pour rien !! Tout dépité, on fait marche arrière … En tout cas si vous le pouvez, allez-y : http://www.elephantbali.com/

Du coup on commence a avoir vraiment faim et par hasard on passe devant le restaurant Bebek Sungai. On décide de s’y arrêter pour manger du bebek, une spécialité du coin, c’est du canard un peu à toutes les sauces, croustillant grillé ou frit, et voir même cuit sous la cendre pour le bebek betutu. Le restaurant a ouvert récemment, la déco est top (mention spéciale pour les énormes tables en bois brut). Il faut s’éloigner un peu de la terrasse qui donne sur la route bruyante. L’accueil est vraiment agréable et on est juste un peu déçu par les quantités. En fait j’avais très faim et un canard balinais, c’est pas exactement comme un canard en France, c’est plus petit et il y a moins à manger 😉

Maintenant qu’on a fait le plein on peut repartir à la découverte des richesses d’Ubud. Et justement en descendant la route, juste avant de prendre le pont vers le centre d’Ubud, on va à droite pour visiter le Blanco Museum. 80K Rp le ticket et hop c’est parti!
Plu d’infos ici : http://www.blancomuseum.com/

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Une fois l’entrée ronde façon maison de hobbit franchie, on se retrouve dans l’univers de Antonio Blanco. C’est un artiste d’origine espagnole qui a grandi aux Philippines, voyagé à travers le monde et s’est finalement installé n 1952 dans cette propriété que lui a offert le roi de Ubud. L’artiste épouse une célèbre danseuse balinaise Ni Ronji et va passer le reste de sa vie à peindre et transformer la propriété à son image : un univers un peu fou et baroque, à la croisée de ses compatriotes Miro et Dali.

Dès le début en traversant une mini jungle on découvre plein de perroquets et autres oiseaux de toutes les couleurs.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

On arrive ensuite devant un superbe palais sorti tout droit de nul part et gardé par deux dragons.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Ah oui, un détail, à l’intérieur, il est interdit de prendre des photos. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mon appareil a visiblement pris des photos sans que je m’en aperçoive, c’est fou ça, on ne peut pas faire confiance à la technologie!

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

L’intérieur du palais et franchement beau (et en partie climatisé haaaaa) et les peintures, très honnêtement, j’ai aimé. C’est franchement un plaisir de découvrir son travail sur plusieurs étages.

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

N’oubliez pas de monter tout en haut du palais et d’aller carrément sur le toit. Il y a des supers statues dorées de danseuses balinaises traditionnelles 🙂

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

Enfin, quand la visite du palais est terminée, il y a l’atelier de l’artiste à explorer (avec une gardienne du musée qui vous suit comme une ombre pour être sûre que vous ne touchez à rien). Enfin pour clore la visite, il y a un rafraichissement offert (thé au jasmin) à siroter tranquillement sur un canapé à l’ombre dans le magnifique jardin zen qui fait face au palais. Franchement, une visite bien agréable à faire 🙂

indonesie bali ubud blanco renaissance museum

On quitte ce très chouette endroit et on retourne vers Ubud en empruntant l’ancien pont en bois, juste à côté de celui utilisé par les voitures avec la circulation non stop.

indonesie bali ubud pont

De retour en ville, on croise de nombreuses déambulations de ce genre. Pendant Galungan, une des traditions veut que les enfants se promènent en cortège dans les rues en faisant la parade de Barong Bangkung tout en jouant de la musique. Ils vont ensuite de maison en maison pour demander une petite offrande.

indonesie bali ubud galungan

Ça fait un peu penser à halloween et on sent que ça ne se fait pas trop de refuser de leur laisser un petit billet 🙂

indonesie bali ubud galungan

Dans la rue on croise aussi notre vendeur de billet favori, un type très sympa (on se check à chaque fois qu’on se voit haha) et parlant un peu français, on lui prend des billets pour un spectacle de marionnettes pour le soir même. Mais pour le moment, on enchaine on enchaine … direction le sud d’Ubud, pour quoi faire me direz vous ? voici un premier indice :

indonesie bali ubud monkey forest singe

On va à la Monkey Forest! 🙂 On presse d’ailleurs le pas pour descendre la rue Jl. Monkey Forest. C’est pas tout prêt en fait et l’après midi commence à toucher à sa fin et on ne veut pas arriver à la fermetur. Honnêtement j’étais moyennement emballé par cette visite à la « fameuse forêt des singes d’Ubud ». Les singes c’est pas vraiment ma grande passion, et puis sur le papier ça sonnait un peu comme « la visite obligatoire », le truc à touristes de base, donc chiant quoi … et finalement … ?

Et bien on paye 50K Rp l’entrée et on va voir ça . Le site officiel ici : http://www.monkeyforestubud.com/ (de 8h30 à 18h)

Sur un peu plus de 12 hectares de forêt plus ou moins luxuriante suivant les endroits, on retrouve plus de 600 singes, répartis en plusieurs groupes avec chacun son secteur. Et on se promène librement au milieu de tout ce petit monde en suivant les différents sentiers proposés. Dès le début on rencontre quelques singes mais tout de suite, c’est encore les arbres immennnnnnnses qui m’ont frappé, c’est gigantesque !!

indonesie bali ubud monkey forest arbre geant banian giant tree

Certains chemins s’enfoncent dans des gorges humides au milieu de la jungle, d’autres passent par des ponts de pierre sous les racines des banians géants.

indonesie bali ubud monkey forest arbre geant banian giant tree jungle

Tiens on rencontre même en chemin un spécimen de dragon de Komodo ahah 🙂 on a croisé les véritables représentants de l’espèce il y a quelques jours d’ailleurs 😉

indonesie bali ubud monkey forest jungle dragon komodo varan

Bon et les singes alors ? Ce sont des macaques et allez, en voilà une petite compilation. Ils sont gentils mignons et tout, mais ils sont juste tellement habitués à voir du monde passer qu’ils n’hésiteront pas à vous sauter dessus et à fouiller dans vos sacs si vous vous approchez trop. Pour nous ça va, pas d’agression, seulement un foulard porté disparu haha. En tout cas il faut tout le temps être sur ses gardes 🙂

indonesie bali ubud monkey forest singe

Il est interdit de leur donner à manger (ou alors des bananes qu’on peut acheter sur place), et de toute façon si vous le faites, vous êtes dans la merde car il y aura une horde de singes tout autour de vous mouahaha

indonesie bali ubud monkey forest singe

Petite séquence « hoooo ils sont trop mignonnnnns »

indonesie bali ubud monkey forest singe

indonesie bali ubud monkey forest singe

La visite est finalement franchement sympa, c’est validé 🙂

Par contre ne vous trompez pas de sortie pour la forêt … j’ai pas fait attention, j’ai confondu, on était juste à l’opposé et il a fallut faire un long détour en contournant la forêt. Allez à bientôt les monkeys! (et les singes ne s’arrêtent pas du tout à la frontière de la forêt, vous en verrez le long de la route et sur les maisons aux alentours … ils doivent être ravis les habitants du coin).

indonesie bali ubud monkey forest singe

On refait une rapide halte à notre hébergement au Sayong House et on en profite pour réserver via notre hôtel une sortie pour le volcan Batur. Une ascension avec lever du soleil trop beau. Hop c’est réservé, 350K Rp et départ à 2h du mat’ argh ça va faire mal!

Maintenant c’est l’heure de partir en direction de la galerie d’art où on verra un spectacle de théâtre d’ombre . Ça se trouve à Oka Kartini, et c’est loin … on galère un peu à pieds. En arrivant on se rend compte qu’il n’y a quasiment personne (100K Rp le billet, spectacle le mecredi, vendredi et dimanche). En attendant que le spectacle commence on nous invite à aller voir la galerie, c’est le passage obligé pour tout le monde, il faut bien essayer de vendre la marchandise ! 🙂 On n’est pas intéressé … on rejoint la scène : dans un petit hangar, chaises en plastique, petite bouteille d’eau, on est 9, ça sent la loose! Devant nous il y a un drap tiré et derrière il y a une lampe allumée, des marionnettistes et un orchestre de gamelan. L’art du Wayang « le théâtre d’ombre », est un spectacle traditionnel et populaire à Bali. Mais attention, tout le spectacle est en balinais à part deux ou trois blagues en anglais et donc on comprend rien. Et pire, même avec le petite feuille explicative, l’histoire générale « The Sacrifice of Bima » est hyper dure à suivre! Je crois même que je me suis endormi à un moment haha C’est intéressant pour le côté découverte, mais très sincèrement, on peut esquiver cette activité 🙂

Ensuite, retour vers notre hôtel. C’est pratique, la rue en sortant de chez nous, c’est Jalan Dewi Sita, et il y a plein de restos et bars. On découvre le très chouette Bamboo bar, avec des groupes de musique live tous les soirs, plutôt tendance rock reggae, super cool agréable mais pas évident de s’entendre parler. Finalement on se pose un peu par défaut au restaurant Tutmak. Le repas est sympa sans être extraordinaire, c’est clairement de la cuisine pour convenir aux touristes (pas trop d’épices, pas trop de piments, pas trop de saveurs quoi). On file rapidement au lit, car on doit se réveiller dans aaaaah 3 heures à peine ! Allez tcho, bonne nuit et à demain pour le volcan ! 🙂

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Jour 2 – Yogyakarta – Borobudur – Prambanan

Indonésie – Jour 2 – Yogyakarta – Borobudur – Prambanan

Cette deuxième journée en Indonésie commence par un réveil à 3h du matin, c’est assez brutal et la douche froide (il n’y a jamais d’eau chaude) n’arrange rien. Pour le réveil en douceur, on verra ça un autre jour 🙂 Le veilleur de nuit de l’hôtel Andrea dort sur un canapé et notre chauffeur nous attend dehors sous la terrasse. Il ne parle quasiment pas un mot d’anglais et on a le même niveau en indonésien, nickel personne ne peut se comprendre c’est parti, hop en route! 🙂

Notre destination se trouve à environ 40km d’ici et notre chauffeur roule comme un dingue (j’ai vu une pointe à 150km/h sur le compteur … de nuit sur les petites routes de campagnes … avec des scooters parfois sans éclairages et de temps en temps des animaux qui traversent.. la routine quoi!)

Borobudur

Pour visiter Borobudur, en gros il y a 2 options :
– y aller très tôt pour le lever de soleil
– y aller vers la fermeture pour le coucher de soleil
. C’est à ce moment là qu’il y a le moins de monde et que la lumière est la plus belle.
On a opté pour le lever de soleil (question de timing). Et là aussi 2 options :
– payer un peu plus cher, et être directement sur le site avant l’ouverture officielle.
– voir le lever de soleil depuis une colline, avec vue sur le temple et la jungle en prime, avec les volcans, bref, magique quoi!
C’est celle là qu’on a choisit 🙂
Pour ça donc, la voiture s’engage dans un petit chemin en lacets qui grimpe la colline Puthuk Setumbu (et vu le nombre de voitures devant et derrière nous, on sait qu’on est pas les seuls à avoir eu la même idée ce matin).

Puthuk Setumbu borobudur temple nirwana sunrise

Une fois sur le parking du Nirwana Sunrise, pas trop d’explications, mais on comprend où il faut aller, on paye 30.000 Rp par personne et on grimpe un sentier. L’ambiance est assez mystique je trouve. Il fait nuit noire, il y a quelques flambeaux qui éclairent les marches en bois, il y a les bruits de la jungle qui se réveille autour de nous et on entend aussi au loin des chants et de prières, bref, on est vraiment ailleurs 🙂 Quand il n’y a plus de flambeaux, les employés du site qui balayent les marches pour enlever les feuilles nous indiquent le chemin à suivre à la lampe torche et tout le monde a un grand sourire 🙂

Puthuk Setumbu borobudur temple nirwana sunrise

En haut de la colline, on arrive au spot d’observation. Il y a même une petite plateforme dans un arbre, mais c’est un « endroit vip pour 4 personnes » haha, il faut payer un supplément et c’est complètement idiot 🙂

Et maintenant c’est parti pour une bonne heure d’attente avant de voir le soleil pointer le bout du nez …

Puthuk Setumbu borobudur temple nirwana sunrise

Et là , c’est le drame! 🙂 Il y a eu beaucoup de pluies les jours précédents et pendant la nuit aussi, le temps est encore couvert ce matin et dès que la température augmente un peu, l’épaisse brume qui se lève de la jungle recouvre absolument tout! on est en plein brouillard et on ne voit rien !!! D’ailleurs on ne sait même pas vraiment si le soleil est réellement sorti 😉

Puthuk Setumbu borobudur temple nirwana sunrise

Bonne déception pour ce lever de soleil complètement loupé, mais si vous vous demandez si ça vaut le coup, en temps normal, ça ressemble à ça il parait! (la photo n’est pas de moi vous le devinez). C’est pratiquement pareil non ?

Puthuk Setumbu borobudur temple nirwana sunrise

En descendant vers le parking, il y a des compatriotes devant nous … et les éternels français sont toujours en train de râler « non mais quelle arnaque, 30.000 pour voir des nuages! ». Hey, il faut relativiser hein, ceux qui ont payé plein pot pour être dans le temple, c’est encore pire 🙂 et puis personnellement j’ai bien apprécié l’ambiance dans la jungle.

Puthuk Setumbu borobudur temple nirwana sunrise

Bonus : Gereja Ayam, l’église poulet !!!

Oui c’est une petite parenthèse « bonus », si vous avez le temps, pas très loin d’ici il y a Gereja Ayam, l’église poulet ! En 1989, Daniel Alamsjah, reçoit une illumination sur cette colline, Dieu lui ordonne de construire une église. Tout seul et contre l’hostilité des autres habitants, il érige cette église en forme de colombe (mais  tout le monde y voit un poulet 😉 ).

Gereja Ayam indonesie eglise poulet church chicken

Le lieu est ouvert à toutes les religions et sert aussi de centre pour jeunes en difficulté. Mais en l’an 2000, il n’a plus de sous et le site est laissé à l’abandon. Sauf qu’avec l’afflux des touristes, le site retrouve une nouvelle vie est il commence à être restauré, il y a un petit café, etc … bref une belle visite insolite 😉

Assez de poulet, revenons à nos moutons (hoho). Allons voir le temple de Borobudur de plus près. Le chauffeur nous dépose sur un immense parking (heureusement encore désert à cette heure là) et on s’installe tranquillement dans un petit warung pour manger quelques crêpes et boire un mauvais café (désolé mes chers amis indonésiens mais vous ne savez pas faire le café :-)). On se dirige ensuite vers l’entrée avec une file pour les indonésiens et une file pour les touristes. On le sent venir de loin le tarif x 10 spécial occidentaux 😉 On est dans les premiers visiteurs. On prend un billet combiné pour le temple de Borobudur et le temple de Prambanan. Cette offre est plus avantageuse, mais c’est tout de même 560.000 Rp … ça consomme pas mal de billets, et visiblement chaque année les prix augmentent!

On passe les portiques de sécurité (pour rappel, il y a déjà eu une attaque terroriste sur le site en 1985) et après quelques minutes de marche nous arrivons devant le temple. Sur la photo ça ne parait pas impressionnant mais sur place c’est très massif. C’est tout simplement le plus grand temple bouddhique du monde et c’est aussi le lieu le plus visité d’Indonésie avec près de 4 millions de visiteurs en 2016!

indonesie borobudur temple statue

Même si le temple est immense, on ne sait au final pas grand chose à son sujet! Il aurait été construit vers l’an 800. On ne sait pas exactement d’où proviennent toutes les pierres. Et sans qu’on sache non plus vraiment pourquoi, le temple est tombé dans l’oubli pendant des siècles (guerres, éruptions volcaniques, conversion à l’islam? mystère) et il finit par être totalement recouvert par la végétation et n’est plus qu’une colline perdue dans la jungle. Ce n’est qu’au XIXe siècle que des administrateurs néerlandais de la région entendent parler d’un ancien temple caché dans la jungle. Ils défrichent et font creuser le site et peu à peu le temple surgit du passé et le monde redécouvre cette merveille … qui est en très mauvais état. Les néerlandais ont même hésité à le démonter et à envoyer les morceaux dans des musées, mais finalement ils ont vu qu’il pouvait encore tenir debout. De nombreux travaux de rénovations ont eu lieu, et en particulier entre 1975 et 1982 où le temple a été intégralement démonté pierre par pierre! Une fondation en béton à été coulée et un système de drainage efficace mis en place pour évacuer les eaux de pluies.

indonesie borobudur temple statue

Le temple a une base carré de 118 m de côté et il possède 9 plateformes. Les 6 premières sont carrés, les 3 dernières sont circulaires. Au sommet il y a un grand stupa (vide) entouré de 72 stupas contenant des bouddhas. Sur 1460 panneaux narratifs, des scènes sculptées racontent la vie de Boudha, prince Sidharta, et la route vers l’éveil de Sudhana. C’est un immense livre à ciel ouvert pour ceux qui savent le lire. Pour les autres (comme moi haha) ça reste un bâtiment assez incroyable, un mandala géant qui vous amènera peut être vous aussi vers l’illumination ! 🙂 (il faut le parcourir dans le sens des aiguilles d’une montre, sinon c’est foutu pour l’illumination!)

indonesie borobudur temple statue

indonesie borobudur temple statue

indonesie borobudur temple statue

indonesie borobudur temple statue

Au sommet du temple, c’est en général là où vous finirez par devenir une attraction pour les visiteurs indonésiens. Préparez-vous pour ce moment de gloire, on viendra forcément se faire prendre en photo à côté de vous, c’est le côté exotique de l’occidental en Indonésie ! 🙂

En tout cas on vous conseille vraiment de faire cette visite très tôt le matin, ne serait-ce que pour éviter les fortes chaleurs et la foule.

indonesie borobudur temple statue

Comme on n’a pas réussi à atteindre l’illumination, il est temps de descendre du temple. Ah tiens au passage, un bon point pour le site : le survol en drone est interdit, ouf!

indonesie borobudur temple statue

Et après le paradis du temple de l’illumination, c’est parti pour l’enfer du passage obligé dans le labyrinthe des boutiques de souvenirs! un véritable dédale, et aucune autre issue, ça peut vitre devenir un calvaire! Et les vendeurs à la sauvette qui lancent des « hey my friend, a stupa for you, very cheap, only 10 » … et la bonne blague, c’est pas 10.000 Rp non, mais 10 dollars ! hahaha juste un prix énorme pour une statuette en résine made in china, on se marre 🙂 et sur le parking, ensuite c’est l’ultra galère pour retrouver le warung avec notre chauffeur, il y en a au moins 100 et ils se ressemblent tous! par miracle on le retrouve en train de piquer tranquillement un roupillon sur un banc  🙂

Comme le temple de Prambanan est à l’opposé, après Yogyakarta, on devrait en toute logique reprendre grosso modo le même chemin qu’à l’aller. Mais pourtant, pendant plusieurs kilomètres on suit une piste de terre toute défoncée où il y a à peine la largeur pour la voiture, sans explications (et de toute façon impossible de communiquer avec le chauffeur, alors un peu de  stress arrive et je check le gps du téléphone pour vérifier qu’on va au moins dans la bonne direction et que c’est pas forcément un kidnapping ahah). On rejoint enfin la route … et c’est parti pour un nouveau sprint à 120 km/h dans la circulation (au lieu de 60 hein), klaxon à fond, à slalomer entre les voitures et les scooters en grillant feux rouges et panneaux stop …

Prambanan

L’arrivée sur le site de Prambanan se fait là aussi dans un parking désert. C’est peut être l’effet Ramadan, en tout cas on savoure déjà le calme 🙂 En fait il faut parler de l’ensemble de Prambanan car il comprend le temple de Prambanan (aussi appelé Loro Jonggrang, c’est le temple principal), le temple de Sewu, le temple de Bubrah et le temple de Lumbung. Le temple de Prambanan lui-même est un ensemble de 240 temples. C’est le plus grand temple au monde dédié à Shiva, un des dieux principaux de l’hindouisme. Même si le site en lui même est beaucoup plus vaste que Borobudur, les monuments sont moins riches et se visitent en moins de temps. Comptez 1h30 sur place, sauf si vous tenez vraiment à tout visiter (vous pouvez même louer une voiturette de golf pour ça haha).

indonesie temple prambanan statue

Ces temples ont été bâtis au IXe siècle sous la dynastie Sanjaya. Chaque temple reprend un schéma identique, avec un premier escalier menant à une enceinte ornée de statues et de panneaux décoratifs, puis un nouvel escalier permettant d’atteindre une petite salle où se trouve la statue de la divinité hébergée par le temple.

indonesie temple prambanan statue

Comme pour Borobudur, le site de Prambanan n’a réellement été redécouvert qu’au XVIIe siècle par les hollandais. Entre temps, il était retombé dans l’oubli, les temples avait subis beaucoup de dégâts à cause des siècles, de la végétation, des guerres de religions et des tremblements de terre.

indonesie temple prambanan statue

Le temple de Shiva est le plus impressionnant et il mesure 47m de haut. On a vraiment l’impression d’être à côté de quelque chose de vraiment massif! C’est une véritable montagne de pierres.

indonesie temple prambanan statue

indonesie temple prambanan statue

Il y a des centaines de statues finement taillées.

indonesie temple prambanan statue

indonesie temple prambanan statue

A l’intérieur des grands temples on retrouve les principales divinités, ici Brahma et Vishnou (je n’ai pas mis Shiva car même si l’ensemble est principalement dédié à cette divinité, je trouvais que sa statue était moche! haha désolé Shiva, m’en veut pas hein)

indonesie temple prambanan statue brahma vishnou

Mon préféré reste toujours Ganesh, le dieu à tête d’éléphant (le fils de Shiva et Parvati, et je vous laisse chercher l’histoire qui raconte pourquoi il a une tête d’éléphant).

indonesie temple prambanan statue

Et cette figure sculptée … ça ne vous rappelle rien ? 🙂

indonesie temple prambanan statue

indonesie chat alice

Allez encore une petite compilation de statues et de scènes assez insolites 🙂

indonesie prambanan statues insolite

indonesie prambanan statues insolite

Très honnêtement à un moment on a un peu pété les plombs : trop de chaleur, trop de fatigue et surtout trop de musique indonésienne traditionnelle (le Gamelan) qui tourne en boucle dans tous les hauts parleurs du site, on craque, vite la sortie !!! Une nouvelle fois, pour rejoindre le parking, il faut obligatoirement traverser un dédale de petites boutiques à souvenirs.

indonesie temple prambanan statue

Retour à l’hôtel Andréa, hop une rapide douche et sieste. Ensuite on cherche un endroit où manger et encore à cause du Ramadan, il y a très peu de resto ou de warung ouverts … alors on se rabat au hasard en prenant quasiment le seul ouvert dans le secteur (et pas forcément le meilleur) : Rumah Makan Racik Biyung (rue ) et on grignote du poulet. Ensuite on se décide pour partir à la découverte du Palais du Sultan (Keraton) et du Château d’eau (Taman Sari). Pas de chance! Toujours à cause du Ramadan les horaires d’ouvertures sont modifiés et on apprend que c’est déjà fermé! De toute façon, dans la foulée un véritable déluge nous tombe dessus. On se réfugie dans le marché de Beringharjo. C’est un dédale de petites boutiques sur plusieurs étages, une véritable fourmilière pour acheter des vêtements, du tissus, de la nourriture, des épices, bref tout ce que vous voulez. C’est principalement utilisé par les locaux.

indonesie yogyakarta pluie

Comme il pleut toujours encore et encore, on va voir l’exact opposé de ce marché local, à l’autre bout de l’avenue Malioboro, c’est le Mal Malioboro ( http://www.malmalioboro.co.id/ ). Ici c’est la véritable galerie marchande occidentale flambant neuve, avec escalators et sol qui brille. Alors qu’on débattait pour savoir ce qu’on allait faire de notre après midi, un vieux monsieur indonésien nous aborde, il parle français. On discute, sa sœur vit à Montpellier blabla et on est content d’avoir une véritable discussion fluide avec un habitant, on raconte nos premières impressions, et à un moment il lâche le fameux « et au fait, vous avez acheté des souvenirs ? » ah … oui mais non, le Batik ne m’intéresse pas du tout », et après quelques minutes, alors qu’on pensait vraiment à une discussion totalement désintéressée, il nous propose de venir voir sa boutique d’art, « c’est juste à côté, entrer ça veut pas forcément dire acheter hein, c’est dommage de partir sans rien, etc etc … « .  Et bien non mon cher monsieur, et c’est un peu dommage de forcément tout ramener au commerce, on lui dit au revoir et on rentre à l’hôtel sous la pluie et on commence à se demander ce qu’on fait ici à Yogyakarta …

Allez, on ne baisse pas les bras, changement de programme! Comme c’est Ramadan et que tout est fermé, qu’il y a de la pluie tous les jours, alors hop en route, allons voir ailleurs s’il fait meilleur! En sirotant notre Bintang quotidienne à la terrasse de l’hôtel, on réserve à l’improviste pour le lendemain matin un vol (compagnie Air Asia) pour Bali (Denpasar) et de là on prendra un autre vol (compagnie Garuda) pour rejoindre la ville de Labuan Bajo sur l’ile Florès, tout à l’est de l’Indonésie loin la-bas. Hop, une réservation sur booking pour notre hôtel demain soir et voilà c’est bouclé. C’est quand même bien pratique internet ! 🙂 Évidemment on fait une croix sur tout un tas de choses qu’on aurait adoré faire à Jakarta, mais des fois, il faut savoir changer de plan!

Le temps d’une accalmie, on repart se balader dans les rues en mode street-art explorer. Il y a d’ailleurs un gros spot à graffitis sur le grand mur qui fait le tour du stade Kridosono (on tourne d’ailleurs autour en taxi en allant vers l’aéroport).

indonesie yogyakarta street art

indonesie yogyakarta street art

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Mine de rien, on est quand même bien fatigué avec ce réveil à 3h du matin dès le lendemain de notre arrivée en Indonésie et comme notre vol du lendemain nous oblige à se lever à 5h, on décide de ne pas aller trop loin, et pour manger on s’arrête à un petit resto à côté de l’hôtel : le Bedhot (http://www.bedhots.com/resto). On pensait que ce serait tout pourri (car sur le menu il y a aussi des pizzas, des burgers, des pâtes, etc …) mais en fait non, chouette repas (si vous commandez de la nourriture indonésienne en général, il n’y a jamais de réelle mauvaise surprise, par contre si vous voulez une pizza … haha mauvais choix!).

Retour à la chambre, on boucle les valises et good night Yogyakarta!

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