Lanzarote – Nord-est

Pour découvrir le nord-est de Lanzarote, c’est super simple, il suffit de suivre la route principale, la LZ-1. Et il y a plein de choses sympas à voir, allez on y va, hop en route! 🙂

Antigua Rofera

Le premier lieu à visiter en direction du nord est assez insolite. Quand on est sur la route LZ-1 on peut l’apercevoir de loin sur la gauche. Il faut sortir de la grande route et prendre la LZ-404 en direction de Teguise. On arrive alors dans une zone très étrange.

canaries lanzarote antigua rofera mataburros

Il y a beaucoup de formations rocheuses plus bizarres les unes que les autres. On dirait les vestiges d’une ancienne ville antique mystérieuse …

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Cet endroit est parfois appelé Mataburros (le lieu où meurent les ânes). On l’appelle aussi Antigua Rofera. Il s’agit en réalité d’anciennes carrières d’extraction de lapilli. Ce sont des tous petits fragments de lave éjectés lors des éruptions et qui s’agglutinent les uns aux autres. Ils forment une roche très friable. Le petit gravier extrait est utilisé un peu partout à Lanzarote, il permet de conserver la chaleur et de capter l’humidité ambiante. L’érosion pendant 2 siècles a formé ce décor fantastique.

canaries lanzarote antigua rofera mataburros

Le site est gratuit et libre d’accès. En poussant un peu plus la balade, on franchit la rivière (à sec) Barranco de la Piletas, et il y a plus loin de véritables petits canyons à explorer.

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Jardin des Cactus

En reprenant la route sur la LZ-1 on arrive au village de Guatiza. Ce village a connu la prospérité grâce aux cactus. Enfin plus précisément, grâce aux cochenilles, qui se régalent de la sève des cactus. Pendant longtemps, la cochenille, ce petit insecte, était très prisé par l’industrie car quand on l’écrase il produit un colorant rouge très puissant (et non toxique), c’est le rouge carmin (E120). Depuis les produits chimiques l’ont en partie remplacé. Le village conserve toujours d’impressionnantes plantations où on récolte la figue de barbarie (le fruit du cactus).

canaries lanzarote jardin cactus

Le Jardin des Cactus, à l’origine c’était une autre rofera, une carrière pour l’extraction de matériau volcanique, et qui était devenu une décharge publique… Cesar Manrique décide de transformer le lieu. C’est sa dernière réalisation, inaugurée en 1990. Le résultat est vraiment réussi, la carrière est maintenant transformée en paradis du cactus sur plus de 5000m²!

Le jardin est aménagé en terrasses et on déambule au milieu de 1400 espèces de cactus du monde entier.

Le jardin est dominé par un ancien moulin à vent utilisé pour broyer le maïs et faire le gofio des Canaries.

canaries lanzarote jardin cactus

C’est une petite visite sympathique et qui vaut le coup. Possibilité de manger sur place dans un petit snack terrasse. Tarif 5.80 Eur.

Arrieta

En continuant la route vers le nord, la LZ-1 nous fait passer à côté du village Arrieta. Quand vous voyez le rond-point avec une grosse sculpture mobile en rouge au milieu (œuvre de Manrique en 1992), c’est ici! C’était un tout petit village de pécheurs, mais le fait d’avoir une grande plage de sable (plutôt rare au nord de Lanzarote) a eu pour conséquence un afflux de touristes. Malgré les constructions récentes, le village garde son charme et il est réputé pour ses restaurants de poissons.

canaries lanzarote arrieta

Une curiosité locale, c’est la Casa Azul, la Maison Bleue. Elle est aussi appelée la Casa Juanita. Elle est immanquable. Toutes les maisons (ou presque) à Lanzarote sont d’un blanc immaculé. Mais celle ci avec un premier niveau en brique rouge et un deuxième niveau peint en bleu et vert, tranche nettement avec le reste des maisons de l’ile.

canaries lanzarote arrieta casa azul maison bleue blue house

Son histoire est un peu triste … Un couple originaire du village émigre en Amérique du Sud et fait fortune la bas. Ils ont une petite fille, Juanita, qui attrape la tuberculose. Pour la soigner et lui apporter du bon air pur, ils décident de revenir s’installer à Arrieta et font construire cette maison en 1916, en prenant comme modèle la maison de poupée préférée de leur fille. Malheureusement, leur fille décède quelques années plus tard. La maison est restée longtemps à l’abandon. Après une tentative ratée de transformation en musée, elle est maintenant la propriété d’une famille de Arrecife et elle peut être louée.

En reprenant la route LZ-1 vers le nord, le paysage change radicalement, on rentre dans le malpais. C’est une région recouverte par les coulées de lave du volcan Corona. Quasiment rien ne pousse ici et le terrain est impraticable. Les coulées très fluides du volcan lors des éruptions survenues il y a plusieurs milliers d’années ont créé des tunnels de lave. Le sommet d’une coulée de lave se refroidie mais en dessous la lave continue de circuler, et au fur à mesure que la coulée de lave s’épuise, le niveau baisse et il reste un boyau de lave vide. Avec le temps, des écroulements se forment, ce sont des Jameos, des petits gouffres à ciel ouvert permettant de pénétrer dans ces tunnels et grottes de lave. Ils sont aussi appelé Cueva.

canaries lanzarote cueva jameos

Il y en a 3 qu’on peut facilement visiter, allez hop en route c’est parti! 🙂

Cueva de La Paloma

Le premier site est le moins connu de tous. La zone n’est pas du tout aménagée, il n’y a pas de parking et aucun panneau ne l’indique. En prenant la LZ-404 vers le volcan, après la Cueva de los Verdes, et juste après le virage, il faut se garer comme on peut dans le petit espace permettant aux voitures de se doubler. Sur la droite un petit chemin pas très visible permet d’arriver à la Cueva de la Paloma, et à ce moment on se demande comment on a pu passer à côté en voiture sans le voir! Le trou est énorme!

canaries lanzarote cueva paloma

Vous pourrez descendre visiter les grottes sur quelques dizaines de mètres. Il n’y a personne et c’est un plaisir d’avoir un lieu comme ça pour soi tout seul 🙂

canaries lanzarote cueva paloma

Le site est parfois utilisé pour des session d’escalade, il reste des pitons et des traces de magnésie.

Cueva de los Verdes

Toujours sur la LZ-404, un kilomètre plus loin, c’est la Cueva de los Verdes. Ici, on change d’ambiance : grand parking rempli par des bus plein de touristes. La Cueva de los Verdes a longtemps servi de refuge tout d’abord pour les indigènes afin de se cacher des européens, et plus tard pour les européens pour se cacher des pirates mauresques. Le site a été aménagé en 1964 pour le tourisme.

canaries lanzarote cueva verdes

La visite guidée (en espagnol) dure environ 50 minute, et permet de se balader dans 1.3km de tunnel de lave. Ce jour là (malgré les apparences sur la photo), il y avait tellement de monde et de groupes de touristes bruyants descendant des bus qu’on a préféré reporter à une autre fois et finalement pas visité. Ce sera pour une prochaine fois 🙂
Tarif : 9.50 Eur (20% de réduction après 15h).

Jameos del Agua

C’est l’une des principales attractions touristiques de l’ile, le spot immanquable, avec un énorme parking : Jameos del Agua. Dans les années 1960, César Manrique décide d’aménager ce lieu pour le tourisme tout en gardant une harmonie avec la nature. C’est une des ces plus belles réalisations. Au tout début l’idée était d’en faire la plus belle boite de nuit du monde : piste de danse en marbre, bar incrusté dans la roche, plantes tropicales, tunnel de lave, cadre magique! Il ouvre en 1966 mais ne sera officiellement fini qu’en 1977.

canaries lanzarote jameos del agua

La particularité de ce site, c’est la présence d’un lac naturel à l’intérieur du tunnel de lave, éclairé à ses deux extrémités par la lumière naturelle (et par une ouverture dans la voute). Ce lac est composé d’eau de mer infiltrée dans la roche. On est au niveau de l’océan à cette profondeur, et la hauteur du lac varie en fonction des marées. Cette portion du tunnel est assez impressionnante avec 62m de long, 19m de large et 21m de hauteur.

canaries lanzarote jameos del agua

L’eau est tellement transparente qu’on peut facilement l’oublier, comme ce fut le cas pour une touriste française faisant partie d’un groupe (la honte!) qui a descendu les marches et s’est retrouvé dans l’eau jusqu’aux genoux. Nul 😐

canaries lanzarote jameos del agua

Pourquoi nul ? car dans ce lac, on y voitdes milliers de petits points blancs. Si on regarde de plus près, ce sont de minuscules crustacés aveugles, des Munidopsis polymorpha. Ils sont uniques au monde et n’existent que dans cette grotte. Ils sont très fragiles et il est interdit de jeter des pièces de monnaies dans le lac (ce qui est d’ailleurs vraiment une pratique très idiote en générale), et encore moins d’aller dans l’eau!

En remontant du tunnel, on débouche sur un espace aménagé avec une magnifique piscine blanche, avec eau turquoise et palmiers. C’est superbe! mais interdiction de se baigner aaaaaaaaah!

canaries lanzarote jameos del agua piscine

Derrière la piscine, n’oubliez pas d’aller voir l’auditorium installé dans le tunnel, avec une capacité de 600 places et une acoustique parfaite (il parait). Température fraiche, au calme, et des sièges en cuir supers confortables, ça vaut le coup de s’y poser quelques minutes 😉 Il y a régulièrement des concerts. Se renseigner ici : http://www.cactlanzarote.com/fr/

Tarif : 9.50 Eur et réduction de 20% après 15h, et il y a moins de monde aussi, venez plus tard 🙂 Possibilité snack sur place.

Pour information, le tunnel de lave se prolonge sur plus de 1.6km et jusqu’à 50m sous le niveau de la mer.Cette formation unique au monde est surnommée le tunnel de l’Atlantide, et seuls quelques équipes de spéléologues plongeurs ont pu l’explorer.

On quitte ce lieu unique (et qui vaut réellement le coup) et c’est reparti vers le nord de l’île, hop en route! 🙂

canaries lanzarote jameos del agua

Caleta del Mojón Blanco

En suivant l’unique route LZ-1 qui longe la côte vers le nord de l’ile, on arrive à un petit paradis improbable : une plage de sable blanc au milieu des champs de lave! C’est la plage Caleta del Mojon Blanco (il y a une petite aire de parking). Le contraste est vraiment saisissant, cette plage paradisiaque semble vraiment surgit de nulle part.

Pour se protéger du vent si on veut bronzer sur la place, on retrouve des petites constructions circulaires typiques de l’ile. Il y a très peu de monde, c’est un endroit idéal pour se poser tranquillement au bord de l’océan, avec une vue sur le minuscule ilot Roque del Este 🙂

canaries lanzarote roque del este ile island

Caleton Blanco

A peine un kilomètre plus loin, en suivant la LZ-1, c’est un nouveau petit coin de paradis qui se présente, c’est Caleton Blanco. Ici le parking est un peu plus grand, il y a plus de monde. L’intérêt de cette plage n’est pas vraiment son sable pour s’y poser (il y en a peu) mais la grande lagune qui s’ouvre devant vous. A l’abri derrière des rochers, il y a une grande zone où on peut tranquillement barboter dans des eaux cristallines avec du sable fin entre les orteils. Pour un peu on se croirait dans un lagon du Pacifique 🙂

canaries lanzarote caleton blanco plage playa lagon lagune lagoon

Pour s’y baigner au milieu des petits poissons, il vaut mieux venir à marée haute (l’eau reste fraiche!).

Orzola

Enfin, la route LZ-1 s’arrête à la pointe nord de l’ile au petit village de Orzola. A vrai dire il n’y a pas grand chose à faire ici, c’est très calme, et il y a de l’animation seulement toutes les heures avec un va et vient de voiture. Car c’est le seul endroit pour prendre le ferry en direction de l’ile de Graciosa en face. Ce village de pécheurs est aussi réputé pour son poisson frais. Personnellement, j’ai testé le restaurant Os Gallegos et c’était très bon, je recommande 🙂

canaries lanzarote orzola poisson

Pour vous garer dans les rues, c’est « contrôlé ». Pensez juste à inscrire votre heure d’arrivée sur un papier sous le pare brise. Profitez aussi de votre présence ici pour vous promener à l’extérieur du village vers la plage de La Cantería, qui n’est pas une plage pour se baigner, grosses vagues et beaucoup de courant. En tout casles paysages sont sublimes 🙂

canaries lanzarote orzola paysage landscape

La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord ouest
Centre
Parc de Timanfaya
Parc des volcans
Les plages du sud

Lanzarote – Sud

C’est parti pour la découverte du sud de Lanzarote. Comme point de départ, on commence sur la partie ouest, juste à la fin des grands champs de lave du parc de Los Volcanes (qu’on peut découvrir ici).

canaries lanzarote route sud

Salines de Janubio

Un chouette endroit à découvrir, ce sont les salines de Janubio. Elles sont faciles à trouver, la route LZ-2 qui va à Playa Blanca passe juste à côté. C’est encore une fois l’activité volcanique qui a radicalement transformé le paysage. A l’origine, la lagune était ouverte sur l’océan et il y avait même un petit port. Les éruptions de 1730-1736 ont détruits le port et la lagune s’est retrouvé coupé de l’océan par une grande bande de sable volcanique.
En 1895, on décide de transformer cette lagune profonde de 3 mètres pour en faire des marais salants. Le site est toujours en exploitation depuis cette époque, et c’est toujours la même famille Pedron Leon qui s’en occupe

canaries lanzarote salinas de janubio marais salants

Les salines occupent une surface de 440.000m². La production atteignait 10.000 tonnes par an jusque dans les années 1970 et était principalement utilisée pour la salaison des poissons péchés. La demande a fortement diminuée et la production est actuellement d’environ 2.000 tonnes de sel par an.

canaries lanzarote salinas de janubio marais salants

Le site des salines est aussi une réserve biologique et c’est une importante zone de nidification de Lanzarote.

canaries lanzarote salinas de janubio marais salants

Plus d’infos sur le site officiel : https://salinasdejanubio.com/

En poursuivant vers le sud, il y a une petite curiosité si vous êtes amateurs d’Urbex (exploration de bâtiments à l’abandon) : les ruines de l’hôtel Atlante.

canaries lanzarote ruine hotel atlante

Dans les années 1970, l’Allemagne investit massivement dans la construction aux Canaries, et un promoteur germanique décide de bâtir un hôtel loin de tout, et en espérant y rajouter un parcours de golf. En 1973, c’est la crise pétrolière, la construction s’arrête et ne reprendra jamais. L’hôtel est très mal situé, et il n’y a aucune infrastructure, même pas de route d’accès. Depuis, la législation a changée (heureusement!) et toute la zone est protégée et interdite à la construction. L’hôtel inachevé tombe en ruine petit à petit. Pour y aller, ce sera à pieds, car les chemins sont barrés aux voitures ou en trop mauvais états. Les coordonnées sont 28°53’27.8″N 13°52’24.6″W.

Plus au sud, c’est Playa Blanca. Avant les années 1980, c’était un petit village perdu au sud de l’ile. En quelques décennies, la côte a été bétonnée « à l’espagnole » avec des constructions d’hôtels et des résidences dans tous les sens. De mon point de vue, strictement aucun intérêt, c’est l’usine à touristes. Si vous passez vos vacances la-bas, bonne chance. En plus, même si l’ile n’est pas très grande, c’est assez excentré, il y a de meilleurs endroits où aller. Bref, je m’arrête là pour cette ville 🙂

Museo Atlántico
Tout de même, une petite visite insolite si vous en avez l’occasion 🙂 Il s’agit du Museo Atlantico. Un musée qui se visite en plongée, dans la mer! Les statues ont un pH neutre pour ne pas nuire à l’environnement. Le but étant d’ailleurs qu’elles se retrouvent couvertes de corail. Ça ressemble à ça :

canaries lanzarote museo atlantico
Plus d’infos ici : http://www.cactlanzarote.com/fr/cact/musee-atlantique/

Je n’y suis pas allé ici mais j’avais déjà vu d’autres sculptures de l’artiste anglais Jason deCaires Taylor aux iles Gili près de Bali.
Plus d’infos sur ces réalisations : https://www.underwatersculpture.com/

Parc Naturel Los Ajaches

Ce qui vaut le coup dans le sud de Lanzarote, ce sont les plages qui se trouvent dans le Parc Naturel Los Ajaches, à la pointe sud de l’ile. Elles sont réputées pour êtres les plus belles plages de Lanzarote.
Pour y aller, vous avez deux options : soit vous prenez la voiture et suivez les panneaux direction « Papagayo », le long d’un chemin de terre plus ou mois praticable jusqu’aux parkings près des plages (3 euros), soit vous vous garez dans les rues autour du grand hôtel Sandos Papagayo Beach Resort de Playa Blanca, et vous partez à pieds le long de la côte (c’est faisable).

Playa Mujeres

Playa Mujeres, c’est la plage des femmes. D’après la légende, les femmes venaient y laver leur linge : totalement n’importe quoi! 🙂 C’est la plus longue plage, avec 400m de long, du sable fin, et des petites dunes derrière. Très honnêtement, j’ai préféré cette plage, car il y a de la place 🙂

canaries lanzarote playa mujeres plage
canaries lanzarote playa mujeres plage

Ensuite, il y a 2 minuscules plages un peu plus difficiles d’accès : Playa Caleton del Cobre et Playa San Marcial caeltón. Un peu plus loin c’est la Playa del Pozo, qui est plutôt réservée aux nudistes, puis la Playa de la Cera. Elles n’ont pas beaucoup d’intérêt je trouve.

Playa de Papagayo

La plage suivante, c’est celle que tout le monde vient voir, car c’est la plus belle plage de Lanzarote, c’est la plage de Papagayo. Et il faut bien avouer qu’elle a de la gueule. Une petite plage de 120m, dans une crique, avec des jolies falaises autour. C’est vrai que c’est joli ! 🙂

canaries lanzarote playa papagayo plage

Pour info, il y a des petits resto à cet endroit.

canaries lanzarote playa papagayo plage

Si vous poussez encore un peu plus loin la balade, il y a deux autres plages plus confidentielles et où vous serez au calme, la Playa del Congrio et la petite Playa Puerto Melas.

canaries lanzarote playa congrio plage

Si vous regardez au sud, en face de vous, ce sont les côtes de l’ile voisine, Fuerteventura 🙂

canaries lanzarote fuerteventura ile

Après la séance bronzette et trempette, il est temps de quitter ce superbe cadre. En fin de journée, vous pourrez profitez des jolis jeux de lumières sur le petit massif montagneux qui marque la frontière symbolique de cette zone sud de Lanzarote.

canaries lanzarote montagnes sud

Si vous passez par le petit village de La Brenas, à quelques kilomètres de là, sur la route qui mène à Femés, je vous conseille d’être attentif. Il y a ici la maison d’un artiste un peu fou dans un virage. Des sculptures et des œuvres d’arts sont éparpillées un peu partout autour, dans le jardin, au bord de la route, dans les champs. Yeah 🙂

C’est Dieter Noss, un artiste allemand qui vit et travaille entre Lanzarote et Munich. Plus d’infos ici : http://www.dieternoss.de/Noss/LANZAROTE.html

Avant de quitter le sud, je vous conseille grandement de prendre au moins une fois la route LZ-702 qui passe par Femés (plutôt que partir par la grande route LZ-2). Tout en haut de la côte, au passage permettant de traverser le petit massif montagneux, il y a un point de vue magistral sur le sud de Lanzarote! Ça vaut grave son pesant de cacahuètes, et d’ailleurs ça tombe bien, il y a justement un bar avec une terrasse pile à cet endroit 😉 N’hésitez pas!

canaries lanzarote mirador femes panorama belvedere

La suite de Lanzarote c’est ici 🙂
Nord ouest
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Jour 10 – Gili Air – Bali – Ubud

Indonésie – Jour 10 – Gili Air – Bali – Ubud

C’est notre dernier jour sur l’ile de Gili Air. La nuit s’est bien passée et il n’y a pas eu de panne de générateur, alors cette fois la climatisation a fonctionné dans notre chouette bungalow du Turtle Garden, tout comme les hauts parleurs de la mosquée 🙂 On n’est pas du tout pressé aujourd’hui, alors on traîne nos tongs tranquillement jusqu’à la plage.

indonesie gili air plage beach boat bateau epave

Encore une fois, on s’extasie sur le paysage, ça a quand même un petit air de paradis 🙂

indonesie gili air plage beach sable

Mais hélas, l’heure approche, il est temps de faire le check-in avec les employés de Wan Gobel Express, la compagnie de fastboat choisie pour le retour. On pose les affaires sur la plage avec celles des autres passagers. En effet, on n’embarque pas depuis l’embarcadère, mais ce sera directement les pieds dans le sable (ou dans l’eau). Là, on nous annonce qu’il y aura du retard … ok, et bien on part se poser à Coffee & Thyme. C’est juste à côté et c’est clairement dans le trip « vegan bio healthy chill gluten free starbuck instagram » et un peu plus cher qu’ailleurs ( http://www.coffeeandthyme.co/ ), mais le lieu reste cool et les cafés et gâteaux sont très bons 😉 On oublie presque qu’on a un bateau à prendre et on croise les doigts pour que quelqu’un soit toujours en train de surveiller nos affaires!

Notre bateau arrive, et on est franchement ravis, il est tout neuf, il brille, il sent presque encore la peinture! Les sièges sont immaculés, le moteur ronronne. Il est aussi plus large et plus confortable que celui de Blue Water Express.

indonesie gili air fast boat wan gobel express plage beach

La petite serviette chaude offerte et une bouteille d’eau, et hop, un film est diffusé sur deux écrans plats, bref, c’est la classe! La traversée se déroule sans histoires et on arrive à Padangbai même un peu avant la fin du film. Quand on débarque les affaires de la soute, c’est le chaos! Des chauffeurs de taxis et de mini bus grouillent autour de nous pour proposer leurs services, des porteurs sortent de nul part pour voler porter des valises, et les employés en orange fluo nous indiquent de bien se rendre au bureau de Wan Gobel Express pour prendre la navette. Franchement, l’ambiance de joyeux bordel nous fait bien marrer 🙂 On indique qu’on veut aller à Ubud, et on monte dans un petit minibus avec d’autres passagers. Bon c’est moins sympa ici, même si le chauffeur est un petit vieux vraiment marrant et qui essaye de draguer plus ou moins discrètement la petite australienne qu’il a fait s’asseoir à l’avant juste à côté de lui. On roule à 60 km/h maxi, il n’y a pas de climatisation et le trajet est long long long …

En arrivant dans la « banlieue » de la ville d’Ubud, je suis marqué par un arbre gigantesque au bord de la route, le long de Jl. Cok Gede Rai, c’est un banian géant, le premier que je vois, pas le temps de le prendre en photo, mais on aura l’occasion d’en voir plusieurs à Bali 🙂

Ubud, c’est un peu le point central de Bali et un bon spot pour sillonner l’ile. La topographie de la ville est assez particulière. Il faut l’imaginer étalée sur une pente plus ou moins douce où des griffes géantes auraient creusés des sillons parallèles. La ville a été fondée par un prêtre javanais et très rapidement elle a été réputée pour fournir de très bonnes plantes médicinales. Elle est ensuite devenue la ville des seigneurs de la région et au début du XXe siècle, des artistes européens sont tombés amoureux du lieu et on permit de faire sa renommée à travers le monde. Maintenant, il faut bien l’avouer, Ubud est envahie par le tourisme et ressemble vraiment à centre de yoga-spa géant, avec rues commerçantes à l’occidentale. Mais elle a tout de même des jolis atouts qu’on va vous faire découvrir 🙂

Pour le logement, j’ai choisi la Sayong House, tout au bout de la petite ruelle en impasse Jl. Dewisita. L’avantage, c’est qu’on est en plein centre, et il n’y aucun bruit de circulation 🙂 Dans cette grande maison familiale, il y a une jolie cour intérieur avec un jardin aménagé, et son temple évidemment. Une piscine un peu plus loin, et pour chaque chambre, un grand balcon terrasse privé, et nous au dernier étage, on est gâté 🙂

indonesie ubud bali sayong house

Notre chambre est un peu rustique, et il y a surement mieux ailleurs, mais sincèrement on conseille vraiment cet endroit 🙂

Dès notre arrivée on croise un occidental et juste l’entendant dire « hello » on a su que c’était un compatriote! Notre french accent est hélas facile à reconnaitre dans le monde entier! 🙂 On fait ainsi la connaissance de Serge, qui est tombé amoureux de Bali il y a 12 ans et qui depuis vit ici, dans le petit studio qu’il avait loué à  la Sayong House en arrivant à Ubud, c’est maintenant sa maison 🙂 Il nous invite directement pour un petit apéro et nous raconte quelques anecdotes et au passage nous informe que demain c’est férié! Et oui, on avait complètement zappé, c’est Galungan ! 🙂

indonesie ubud bali sayong house

Galungan, c’est un peu l’équivalent du nouvel an. L’année balinaise comporte 210 jours, et la fête de Galungan marque le début des festivités. Elle célèbre en gros la victoire du bien sur le mal. Et 10 jours plus tard, les célébrations se terminent avec la fête de Kuningan. Et c’est durant cette période que les esprits des ancêtres reviennent sur terre, alors ces fêtes sont très importantes pour tous les balinais. Et d’ailleurs dans toutes les rues, devant les maisons, se dressent des Benjos. Ce sont des bambous décorés avec une sorte de queue tressée qui est sensée rappeler la queue de Barong, la divinité à tête de lion qui protège Bali du Mal.

(Rassurez-vous, si vous tombez à cette période, l’ile de Bali n’est pas à l’arrêt complet, et il reste pas mal de choses ouvertes, mais il faut juste être un peu plus prévoyant pour ne pas se retrouver coincé quelque part …)

On part au hasard à la découverte de la ville. On arrive vite sur la petite ruelle Jl. Karna. C’est la ruelle des petites échoppes et qui conduit jusqu’au grand marché, Pasar Ubud. Mais il est déjà trop tard et il est fermé. En revanche toutes les boutiques de souvenirs à touristes made in china sont encore ouvertes. Faites vous plaisir si vous voulez négocier, c’est le jeu, mais ne soyez pas trop regardant sur la qualité des produits …

indonesie bali ubud street market

Nous on préfère dépenser nos sous dans quelques satay ayam, les brochettes de poulet mariné grillé et sauce cacahuète, miam miam 🙂

indonesie bali ubud street food brochettes sate

On arrive invariablement au grand carrefour d’Ubud, au croisement des rues Jl Raya Ubud (la plus grande artère de la ville), Jl Suweta et Jl Monkey Forest. Si d’ailleurs vous roulez en scooter, il y a souvent des policiers ici qui arrêtent tous les occidentaux pour n’importe quel motif alors que dans le même temps une famille de six balinais sur scooter tous sans casques et portant une machine à laver en travers peut passer à côté d’eux sans les faire sourciller 😉

indonesie bali ubud palace

Ici se trouve le Puri Saren Agung, aussi connu sous le nom de Ubud palace. C’était la résidence officielle de la famille royale des Sukawati. La construction commence au XVIIe siècle et s’étale sur de nombreuses années. Le temple qu’on voit a été reconstruit en 1928  car en 1917 il avait été détruit par un tremblement de terre. Il est toujours utilisé par la famille royale et une petite partie seulement est ouverte au publique. La visite est gratuite.

indonesie bali ubud palace

indonesie bali ubud palace

En sortant du temple, un vendeur de rue nous aborde pour nous proposer des billets pour le spectacle de danse traditionnelle qui aura lieu à l’Ubud Palace ce soir. C’est 100 K Rp par personne. On n’avait rien de prévu ce soir alors ok, on prend. Il faut revenir vers 19h pour espérer avoir de la place. En attendant, on continue la promenade.

indonesie bali ubud rue street

Un peu plus loin le long de la rue principale, on arrive au temple Saraswati. Il est dédié à Saraswati, une déesse hindou du savoir et des arts. Pour y arriver il faut traverser le Café Lotus pour arriver face aux bassins remplis de lotus et c’est d’ailleurs pour ça que le temple est aussi appelé Temple aux Lotus. Encore une fois n’hésitez pas à y aller, c’est joli, et c’est gratuit!

indonesie bali ubud saraswati temple lotus

Comme ici aussi, il y a un spectacle qui a lieu le soir, le reste du temple est fermé et on s’arrête devant la grande porte, sur la scène.

indonesie bali ubud saraswati temple lotus

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On fait une petite pause gastronomique dans un restaurant dont je n’arrive plus à me souvenir le nom, aaaaah! et que je n’arrive pas à trouver malgré mes recherches Google … il y a parfois des choses qui doivent rester cachées! Bref, on mange on mange et on ne voit pas le temps passer, viiiiiite bientôt 19h! De retour devant le temple, il y a beaucoup de monde !! Toutes les chaises sont déjà occupées et il faut trouver un endroit où s’installer avec vue sur la scène, finalement en se faufilant on trouve un chouette emplacement 🙂

Quand la nuit est là, l’orchestre commence à jouer et là on se retrouve en plein dans le Gamelan. Le Gamelan c’est un ensemble instrumental typique de l’Indonésie. Il est principalement composés de percussions : gongs, cymbales, métallophones, xylophones et tambours divers. C’est très particulier, la musique est très répétitive et reprend à l’infini des boucles qui varient de temps en temps. C’est un peu hypnotisant et à la fois pas évident à suivre. Il parait qu’un instrumentiste de Gamelan ne répète jamais seul chez lui, l’apprentissage se fait toujours en commun.

indonesie bali ubud puri saren palace danse

Ensuite les danseuses arrivent, c’est la danse Legong. Tout est codifié, la position du corps, les doigts et les yeux écarquillés, rien n’est laissé au hasard.

indonesie bali ubud puri saren palace danse

Bon personnellement ma partie préférée, c’est ici, avec l’arrivée des « petits cerfs mignons » et qui représentent je ne sais plus quoi 🙂

indonesie bali ubud puri saren palace danse cerfs

Très honnêtement, même avec le livret explicatif, l’histoire est franchement dure à suivre. C’est la danse Ramayana.

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C’est beau, n’est-ce pas ? 😉

indonesie bali ubud puri saren palace danse

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Le spectacle dure environ 1h30. Le temps peut paraitre parfois un peu long pour le public non averti (j’en ai vu beaucoup bailler et quelques uns partir haha) mais ça vaut le coup. C’est pas tous les jours qu’on a une danse traditionnelle indonésienne dans un temple au cœur de Bali 🙂

Le reste de la soirée, c’est balade dans les rues et c’est très animé. Il y a énormément de boutiques dont beaucoup de marques internationales (il y a même un Starbuck, et probablement bientôt un Macdo). Ça ne fait pas très authentique, on a presque l’impression d’être dans une galerie marchande à ciel ouvert. Heureusement on retrouve notre chouette terrasse bien tranquille, il fait presque frais, on est bien 🙂

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Allez, bonne nuit Bali!

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Jour 9 – Gili Air

Indonésie – Jour 9 – Gili Air

La nuit n’est pas au top, il y a eu une coupure de courant jusqu’au petit matin (ça arrive souvent sur l’ile qui fonctionne sur générateurs), et du coup plus de clim ni de ventilo, on meurt de chaud, et au matin les hauts parleurs de la mosquée sont là pour rappeler à tout le monde qu’il est heure de se lever! haha 🙂

Petit déjeuner tranquilou au Turtle Garden et ensuite rendez-vous devant la petite boutique où on a booké la veille notre journée snorkeling autour des iles Gili. On découvre nos compagnons de la journée et tout le monde choisi des masques et tubas (en plus ou moins bon état). Nous ça va, on est équipé. On attend ensuite sur la plage qu’un bateau vienne nous chercher. Comme ils sont tous mutualisés et qu’on nous demande de monter sur un bateau déjà rempli à ras bord, on fait semblant de ne pas entendre pour monter dans un prochain qu’on espère moins rempli. Mais le suivant est lui aussi quasi complet, alors tant pis on embarque ! 🙂 le rafiot tangue beaucoup et aucun gilet de sauvetage, mais on ne part pas en haute mer, allez hop en route !

indonesie gili air snorkeling tour

On ira plonger autour des trois iles, Gili Air, Gili Trawangan et Gili Meno. L’eau est carrément transparente, et comme le tour promet « turtle guaranteed » ça tient toutes ses promesses! Dès la première plongée, bim! une tortue de mer qui passe tranquillement par ici. C’est tout de suite l’euphorie, on nage à côté d’une tortue de mer dans son milieu naturel, c’est pas commun, alors on est un peu tout fou 🙂

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

Bon après quand j’y repense et qu’on voit l’envers du décor, ça fait quand même moins rêver : c’est un troupeau de paparazzis qui harcèle une pauvre petite tortue qui n’avait rien demandé à personne … au moins, tout le monde était « respectueux » et personne ne s’est amusé à lui tenir les nageoires ou autres conneries, c’est déjà ça 🙂

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

On croisera de nombreuses tortues (on est presque blasés à force ahah 😉 ) et c’est assez incroyable de voir avec quelle facilité notre équipage les repère en un coup d’œil à 10m de fond. Et c’est encore plus incroyable de les voir plonger sans problème à cette profondeur pour inciter la tortue à nager un peu (bon j’avoue c’est pas cool pour la tortue qui prenait son casse croute tranquillement au fond de l’eau).

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

Ce n’est pas forcément le meilleur côté de la tortue sur cette photo haha 😉

indonesie gili air snorkeling tour turtle tortue

Mais c’est celui qu’on voit le plus souvent car à ma grande surprise, ça nage assez vite une tortue. Même si les mouvements paraissent lents, ils sont sacrément efficaces! Et elle trouve très rapidement les courants pour l’entrainer et on peut très facilement se retrouver embarquer avec elle et réaliser au bout de 10 secondes que le reste du groupe est déjà 100 m derrière! Toujours penser à checker où se trouve le bateau 🙂

Bon il n’y avait pas que des tortues, voici quelques copains poissons.

gili air snorkeling tour poissons

Pour la pause déjeuner on débarque tous sur une plage de Gili Meno, au nord est de l’ile. C’est un autre spot à tortues. Mais en attendant c’est un spot à touristes, car tous les bateaux partis pour le même tour de snorkeling arrivent au même endroit.

gili air snorkeling tour meno

On est tous au Ana Warung, un petit resto sans prétention, de toute façon on n’est pas venu pour la gastronomie, un nasi goreng, une bintang et c’est reparti! 🙂 Mais c’est aussi le moment de discuter avec nos compagnons de bateaux et faire des chouettes rencontres!

gili air snorkeling tour meno

Après cette petite pause on repart nager avec les poissons 🙂

gili air snorkeling tour poissons

On fait aussi des drôles de rencontres sous l’eau, à l’ouest de l’ile. Il s’agit de Bask Nest, une œuvre de l’artiste sculpteur Jason DeCaires Taylor. 48 statues au fond de l’eau. Les statues sont avec un pH neutre et conçues pour être rapidement recouvertes de corail.

gili air snorkeling tour statues bask nest

gili air snorkeling tour statues bask nest

Pas loin de là se trouve aussi le Gili Meno Wall, un autre spot de plongée. Et on retrouve toujours nos copines les tortues ! 🙂

gili air snorkeling tour tortue turtle

Et hop fin de la petite journée snorkeling, on revient à l’embarcadère de Gili Air vers 15h. Franchement si vous êtes sur les iles Gili, ne vous privez pas de cette sortie, c’est tranquille et super agréable, et turtle guaranteed ! 😉

gili air snorkeling tour meno

Bon maintenant on se demande ce qu’on va faire, on sent que les iles Gili c’est sympa, mais passer encore des journées à ne quasi rien faire et boire des cocktails sur la plage, ça devient vite lassant (pour nous en tout cas). On décide de partir le lendemain, alors direction les bureaux de Blue Water Express pour réserver, mais aaaaah tout est complet! C’est à ce moment qu’on nous parle d’une toute nouvelle compagnie (même pas un mois d’existence) qui propose le retour à Bali en fast boat : Wan Gobel Express. 650K Rp par personne et transport inclu jusqu’à notre hôtel à Bali (qu’on n’a toujours pas réservé d’ailleurs). Ça semble honnête, et puis de toute façon on n’a pas trop le choix et on se dit qu’une nouvelle compagnie qui fournit des jolis tenues blanches et orange fluo à ses employés a surement du miser aussi un peu sur la sécurité et l’équipement pour se démarquer de ses concurrents. Allez, on prend les billets, on verra bien demain!

indonesie gili air

La fin de journée est tout peinarde, on lézarde en tong, on shopping, on se ballade le long des plages de l’ile. Il y a des constructions de bungalows, villas et resorts un peu partout. Certains lieux sont d’ailleurs assez flippants dans la démesure et le désign comme le Pink Coco, et puis il y a de la musique lounge partout, et des spots à #maplusbellephoto #instagram #jem’aime tous les 10m. On sent que ça va vite devenir un peu n’importe quoi Gili Air!

indonesie gili air instagram balancoire plage beach

Heureusement on trouve un petit havre de paix : Island View Bar. Des petites tables avec canapés et coussins sous les arbres, des lampions, du reggae, des bons cocktails et un super barbecue, yeah, on se pose ! bon on a juste oublié d’avoir assez d’argent sur nous pour commander une autre tournée et c’est parti pour la recherche d’un ATM (il y en a 5 sur l’ile je crois), alors on part en expédition en s’éclairant au portable et on a faillit écraser notre petit pote le gecko!

indonesie gili air night gecko

Mission réussie, quelques centaines de mètres plus loin, un ATM et de l’argent liquide! on revient vite vers nos coussins douillets et on se fait péter la panse à coup de barbecue de poissons grillés. Simple et bon 🙂

indonesie gili air by night

De retour à l’hôtel, avant de ronfler dormir, j’ai quand même le réflexe de réserver une chambre pour demain (toujours via Agoda), quand on sera à Bali. D’ailleurs où serons nous à Bali, je vous le demande ? Et bien nous verrons ça demain 🙂

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Jour 8 – Gili Air

Indonésie – Jour 8 – Gili Air

On se réveille après une excellente nuit passée au Bejy Bay Resort de Padangbai. La  grande chambre, la moustiquaire, la clim, et la salle de bain tout était ok. On profite aussi un peu de la petite piscine car après tout s’il y a piscine, il faut se baigner hein 🙂 On n’est pas trop pressé, l’embarquement sur le fastboat est à 11h. On se fait aussi plaisir avec un bon petit déjeuner au milieu du grand jardin tropical de l’hôtel. J’en profite pour réserver rapidement un chambre sur Gili Air (via Agoda). Ce sera le Turtle Garden. Sans se presser on se dirige vers les compagnies de fastboats, et pour éviter le harcèlement des revendeurs on explique qu’on est déjà booké.  On se pose tranquillement au Warung Alola. Et pour une fois, je trouve que le café est vraiment bon! (L’Indonésie est un des plus grands producteurs de café au monde, mais jusqu’à présent, le café vietnamien reste en tête dans mon classement personnel 😉 ). Le lieu est plutôt chouette (si on fait abstraction de tous les posters sexistes sur les murs) et on se marre à voir dehors les touristes et leurs grosses valises poursuivis par des hordes de revendeurs.

indonesie padangbai fastboat blue water express embarcadere

Hop c’est l’heure, on va au bureau de Blue Water Express, on fait le check-in et on nous offre une bouteille d’eau, des mentos, et des pilules contre le mal de mer (les sacs à vomis seront fournis dans le bateau haha). Effectivement on avait bien fait de réserver la veille car le bateau affiche complet! Le fastboat va d’abord relier l’ile de Gili Trawangan, puis Teluk Kode (sur Lombok) et enfin l’ile de Gili Air. Le trajet de Padangbai à Gili Air prend environ 2h. Même si la météo est encore idéale aujourd’hui ça secoue dans le bateau. Malgré tout, certains passagers décident d’aller s’installer sur le toit du fastboat. Je trouve que c’est kamikaze, car je suis persuadé qu’on doit en perdre la bonne moitié en route avec toutes ces secousses ! Dix minutes plus tard, ils redescendent complètement trempés mouahaha! Pour agrémenter le trajet et si votre estomac vous le permet, il est possible de commander des bières à bord 🙂

On arrive sur l’ile de Gili Air! On récupère les sacs dans la soute du bateau et on dit bye bye à Frank & Anne (nos amis néerlandais de la veille). Il y a donc 3 minuscules iles à quelques kilomètres de Lombok : Gili Air, Gili Meno et Gili Trawangan. Gili Trawangan est plutôt réputée pour être l’ile des fêtards (musique et beuveries), Gili Meno plutôt très tranquille, et Gili Air un mélange de tout ça. On a donc choisi Gili Air. On découvre ce qui fait le charme de cette petite ile : aucun véhicule à moteur, on se déplace à pieds, à vélo, et il y a de nombreuses petites voitures à cheval (des cimodo) avec leurs clochettes et grelots. Des petites ruelles et sentiers, et tous les chemins mènent à des belles plages 🙂

indonesie gili air rue street

On découvre notre hôtel Turtle Garden, et c’est vraiment un excellent choix ! Bien au calme, des petits bungalows privés avec terrasses, grande chambre en bois sombre, clim, moustiquaire, petit frigo, coffre etc .. et une super salle de bain semi ouverte. Et aussi une piscine. Le tout au milieu d’un jardin bien entretenu. Sincèrement, je vous le recommande 🙂 on en profite pour laisser notre linge sale à l’accueil (25K Rp/ 1kg).

indonesie gili air turtle garden hotel

Il est déjà tard et on cherche un endroit où manger, on choisit le Ruby’s Cafe. Le petit resto tout ouvert dégage une bonne ambiance zen et relax, le service est vraiment souriant, et le vin blanc était très bon. On a un peu moins accroché sur les plats, mais en tout cas il a bonne réputation, vous pouvez y aller sans vous poser de questions 🙂 Par hasard, alors qu’on est tranquillement posé en terrasse on voit passer dans la rue nos amis néerlandais, l’île est vraiment petite! Retour à l’hôtel pour une bonne douche et on repart vers l’ouest de l’ile pour assister au coucher de soleil (à 17h45, il faut se presser).

indonesie gili air centre center

On marche au hasard des ruelles et sentiers, et on découvre le centre de l’ile où habite la population locale (qui travaille en majeur partie dans tous les établissement touristiques qui envahissent l’ile). Ici, c’est ambiance vieilles cabanes en bois sur pilotis, chemins de terre, et les poulets poursuivis par les petits enfants tous nus. On sent que c’est pauvre et ça fait quand même un drôle de contraste avec la débauche de moyen pour les touristes (dont on fait partie) sur tout le reste de l’ile … On découvre aussi la grande mosquée Central Masjid en travaux (elle doit être terminée depuis).

indonesie gili air central masjid mosquee

Les appels à la prières à plein volumes à 5h du matin, vous les entendrez de partout sur l’ile. Et c’est normal, on est dans le plus grand pays musulman du monde, la population a une mosquée et va prier, où est le problème ? quand je lis tous les commentaires de touristes énervés car ça « gâche leur expérience de Gili », ça me donne envie de leur mettre des claques tellement c’est stupide comme réflexion! … bref

Impossible de se perdre sur l’ile, tous les chemins mènent forcément à la plage 🙂

indonesie gili air rue street plage beach

Et sur les plages, c’est une infinité de transats, canapés et poufs en tout genre qui attendent tous ceux qui veulent profiter du coucher de soleil. On choisit le bar de plage le Lucky’s et encore une fois, on découvre que nos néerlandais sont comme par hasard à quelques mètres de là!! On le fait pourtant pas exprès ! on est presque gêné de toujours se retrouver, mais bon, hop c’est parti pour une nouvelle soirée à coups de cocktails 😉 Les boissons sont bonnes, l’ambiance est franchement agréable. Allez mon seul regret c’est qu’à marée basse, la vue est un peu moins jolie 😉

indonesie gili air plage sunset coucher soleil

Le soleil se couche sur les deux autres iles Gili et sur les volcans de Bali, là-bas au loin.

indonesie gili air plage sunset coucher soleil

indonesie gili air plage sunset coucher soleil

Quand la nuit commence à tomber, les lumières s’allument un peu partout sur la plage et c’est vraiment joli 🙂 Il y a des feus et des barbecues et ça ouvre l’appétit, il est temps d’aller manger!

indonesie gili air plage sunset coucher soleil

En déambulant le long de la plage on trouve un grand bac d’eau de mer avec des bébés tortues à l’intérieur et un petit panneau demandant de l’argent pour leur protection. Personne autour, impossible de savoir si c’était un vrai programme de protection ou du fake et de la mendicité-tortue. On passe aussi devant une multitude de grands resorts et on se dit que la sérénité de Gili Air c’était probablement il y a quelques années, mais désormais c’est une ile remplie d’hôtels (et on se dit qu’on aurait peut être du aller sur Gili Meno).

indonesie gili air by night

On décide finalement de se poser au Scally Wags ( https://scallywagsresort.com/beach-club/ ). C’est le restaurant du grand hôtel juste derrière. Large choix de grillades (poissons et viandes) et très bon buffet de salades à volonté. Le tout servi sur des tables de restaurants sur la plage avec les doigts de pieds dans le sable, franchement, on apprécie 🙂

En revenant vers notre hôtel, on passe par la rue principale de l’ile et on en profite pour réserver une sortie snorkeling pour le lendemain. Comme d’habitude, toutes les échoppes proposent grosso modo les mêmes tours, et les bateaux et équipages sont mutualisés, donc ne vous prenez pas trop la tête. Hop c’est réservé pour 100k Rp par personne, allez au lit !

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Jour 7 – Labuan Bajo – Bali – Padangbai

Indonésie – Jour 7 – Labuan Bajo – Bali – Padangbai

Réveil tranquille à la Bohème à Labuan Bajo. Même si une mosquée est juste à côté on n’a pas été dérangé par l’appel à la prière. A la limite c’est plutôt la PS4 dans la salle à côté qui nous a posé problème quand trois hollandais bourrés sont venus y jouer en pleine nuit, mais finalement ça s’est bien arrangé. Ce matin on ne se presse pas, notre vol est à 12h55. J’ai choisi Garuda Indonésia pour être certain de bien pouvoir décoller, la compagnie est réputée plutôt fiable dans ses horaires (ce qui n’est pas le cas de toutes les autres compagnies aériennes en Indonésie, il faut bien prendre ça en compte). Le trajet jusqu’à Bali Denpasar coûte 1.400.000 Rp par personne, c’est un peu cher mais au moins on a la tranquillité.

On déguste paisiblement nos pancakes maison et on discute avec Nathalie, une française qui gère le lieu et nous raconte son quotidien en Indonésie et les joies et les galères qu’elle rencontre. Encore une fois, elle est très sympa, tout comme ce lieu que je recommande à nouveau, il mérite d’être connu! 🙂

indonesie labuan bajo boheme auberge jeunesse

Je profite du wifi pour réserver rapidement une nuit d’hôtel à Padangbai. Car en arrivant à Bali – Denpasar à 14h30, si on rajoute 2-3 h de taxi, il sera de toute façon trop tard pour prendre un bateau pour les iles Gili. Et dans la foulée on s’arrange avec Nathalie pour utiliser un vieux pickup tout pourri pour nous conduire à l’aéroport de Labuan Bajo. Sincèrement, la camionnette tenait avec du scotch et des bouts de ficelles, on a bien rigolé 🙂 (et on laisse un petit 30K Rp de pourboire au conducteur)

L’embarquement et le vol de Florès à Bali avec Garuda Indonésia se passe sans soucis, la météo est toujours nickel.

indonesie avion ile

Une fois arrivés à l’aéroport de Bali Denpasar, il faut maintenant rejoindre Padangbai, et pour ça il faut trouver un taxi … on passe par hasard devant le bureau de la compagnie Blue Bird Taxi dans l’aéroport. C’est la compagnie de taxi la plus « sûre » de Bali (sûre, veut dire plus cher mais pas d’embrouilles sur le prix). Justement, il y a un couple de néerlandais qui est en train de négocier un trajet pour Padang Bai. On leur propose de partager le taxi, et hop, affaire réglée. Ce sera 300K Rp par couple. Pour gagner un peu de temps, on demande au chauffeur de prendre l’autoroute suspendue à la sortie de l’aéroport (il faut rajouter 11.000 Rp de péage). Le trajet prend environ 2h30 et on discute avec nos nouveaux amis (un médecin et une biologiste). On se fait même une petite pause pour s’acheter des bonnes glaces et des gâteaux qu’on partage avec notre chauffeur 🙂

On arrive à Padangbai vers 17h. C’est un petit village de pêcheurs niché dans une crique au nord est de Bali et c’est un des points de départ pour prendre un bateau vers Lombok ou les iles Gili. On file directement vers les  bureaux de la compagnie Blue Water Express ( https://bluewater-express.com/ ). On sait que la traversée de Bali à Lombock / Gili peut être très mouvementée, voir dangereuse. Le détroit de Lombock est souvent agité par une forte houle et il y a énormément de courant. On ne compte plus les anecdotes sur les traversées infernales avec des fastboats qui ressemblent d’avantage à des épaves. Donc pour éviter ça (et car on eu le même genre d’expérience au Vietnam 😉 ) on choisit Blue Water Express. C’est une compagnie un peu plus chère que les autres, mais avec qui on ne risque pas sa vie haha 🙂 Leurs bureaux ferment à 18h alors on se dépêche, d’autant plus que demain c’est dimanche et d’après le chauffeur de taxi il vaut mieux réserver maintenant que risquer de ne pas avoir de places demain matin. Toutes les compagnies ont leurs bureaux au même endroit, et c’est clairement la guerre, toutes les 10 secondes un rabatteur essaie de nous prendre par le bras pour nous emmener chez un concurrent ! Finalement on trouve les bureaux et on négocie péniblement un aller simple vers Gili Air à 700K Rp par personne.

indonesie bali padang bai plage bateaux

Maintenant, direction notre hôtel, le Bejy Bai Resort (250K Rp au lieu de 700K en passant par Agoda). Tout au bout de la plage, il donne bonne impression. Grande allée donnant dans un superbe jardin, accueil au top avec petit cocktail de bienvenue. La chambre est spacieuse et la salle de bain parfaitement nickel. On est vraiment satisfait, même si l’hôtel donne l’impression d’avoir connu son âge d’or il y a une dizaine d’années et qu’il faudrait faire un peu d’entretien. Mais bon on s’en fout, on est juste là pour une nuit 🙂

indonesie bali padang bai bejy bay resort

indonesie bali padang bai bejy bay resort

On part retrouver nos amis néerlandais du taxi au Sunshine Bar. C’est un tout petit bar, pas loin des bureaux des compagnies de fastboat. L’ambiance est assez sympa, les serveurs sont souriants et après quelques bières on fait la connaissance d’une belge qui joue de la guitare et qui nous explique qu’elle revient souvent ici voir ses potes qui tiennent le bar et que c’est l’endroit le plus cool du coin. On la laisse à sa musique et on part chercher un endroit où manger. Le long de la plage c’est plutôt désert et on s’arrête au restaurant du Puri Rai. En gros c’est le seul resto ouvert avec du monde. C’est clairement un endroit à touristes (avec pizza, pasta et burger au menu). On commande local et même ça, c’est très moyen. Et en prime je prends un verre de vin rouge, dégueu. La soirée reste cool, on s’amuse bien 🙂

En rentrant à l’hôtel en titubant un peu, on aperçoit de nombreux chiens errants sur la plage, dont certains plus ou moins estropiés et se comportant bizarrement. On se demande s’il y a la rage dans le coin alors on se dépêche un peu, et d’autant plus que les moustiques sont de sorties! Hop au dodo!

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Jour 6 – Pulau Padar – Kanawa – Labuan Bajo

Indonésie – Jour 6 – Pulau Padar – Kanawa – Labuan Bajo

La nuit à la belle étoile dans le bateau n’a pas été de tout repos, je me suis réveillé durant la nuit car ça tanguait méchamment ! (j’ai même cru que mon sac était passé par dessus bord!) mais visiblement autour de moi tout le monde dormait paisiblement, et j’ai un peu lutté contre le mal de mer et le bateau s’est mis en route pour trouver un endroit plus calme où finir la nuit. L’avantage d’être réveillé tôt c’est que j’ai pu profiter du très beau lever de soleil 🙂

indonesie komodo bateau mer sunset aurore lever soleil

indonesie komodo bateau mer sunset aurore lever soleil

Le petit déjeuner à peine terminé, on nous débarque sur une île, sans trop savoir ce qu’il y a ici. Bon on suit les gens, il y a un chemin qui grimpe, hop en route ! (et il fait déjà incroyablement chaud !!!!!). On est sur l’ile de Pulau Padar, située entre Rinca et Komodo, et je dois vous dire que très vite, la petite balade devient waouw! Les couleurs au matin sont incroyables et tout le paysage est beau 🙂

indonesie pulau padar ile

En grimpant (et avec la chaleur croyez moi, cette petite montée fait mal au réveil) on découvre un panorama époustouflant avec une vue sur plusieurs plages. C’est l’endroit idéal pour prendre vos plus belles photos! C’est d’ailleurs un spot réputé pour les photos de robe de mariée 😉

indonesie pulau padar ile

Le chemin du bout du monde !

indonesie pulau padar ile

indonesie pulau padar ile

Je le répète encore une fois, j’ai trouvé cette matinée sur l’ile de Padar vraiment magique! Un superbe souvenir 🙂

indonesie pulau padar ile

En redescendant j’ai de la peine pour des ouvriers qui font des allers retours dans le sentier pentu. Ils montent des lourdes pierres sur leurs dos pour fabriquer des belles marches pour que les prochains visiteurs en tongs puissent monter plus facilement … On achète une petite noix de coco aux vendeurs ambulants sur la plage (et parmi eux je reconnais notre guide de la veille sur l’ile de Komodo! obligé de cumuler les jobs) et retour au bateau. On a tellement chaud alors qu’on improvise un concours de plongeons dans la mer depuis le toit du bateau! super fun et rafraichissant 🙂

indnosie mer rocher

On reprend la mer en direction du fameux Manta Point. Il se situe près des petits atolls de Karangan, au nord-est de Komodo. C’est une zone où très régulièrement des gigantesques raies mantas viennent nager à quelques mètres seulement des plongeurs! Ça fait rêver et a tous envie de voir ce spectacle ! Mais hélas, le rêve se transforme en catastrophe. Une fois sur la zone, on quadrille la surface à la recherche des raies mais on ne trouve rien, et d’autres bateaux nous rejoignent et cherchent eux aussi. Et je crois bien qu’à un moment, notre équipage nous a envoyé à l’eau, juste pour lancer le truc, même s’il n’y avait rien à voir. Et c’est super périlleux, car à cet endroit le courant est vraiment très fort. Il suffit de quelques secondes pour se retrouver à plusieurs dizaines de mètres du bateau et on s’épuise très vite. Sans accompagnement c’est même carrément dangereux. Et finalement notre gentille petite session de plongée se transforme en mission de sauvetage où le petit bateau à moteur essaie de récupérer tous les nageurs partis à la dérive en leur jetant des bouées et en les tirant avec des cordes, haha. C’est un gros loupé!

Dans la catégorie loupé, il y a aussi l’ile des chauves souris, Kalong island. D’après notre équipage, la population de chauves souris a migré récemment vers une autre ile et c’est beaucoup trop long pour y aller (ou alors simplement notre équipage était pressé de rentrer …). En tout cas, si vous en avez l’occasion, il parait qu’au coucher du soleil, on peut voir des milliers de chauves souris géantes s’envoler depuis la mangrove. Ça doit valoir le coup!

Bon, tout n’est pas loupé non plus hein 🙂 ne gâchons pas notre plaisir, et nous reprenons la route vers Kanawa island.

indonesie komodo kanawa island ile

La petite ile de Kanawa est située à environ 1 heure de bateau face à Labuan Bajo et c’est un peu le délire façon petite ile paradisiaque perdue. Un italien a acheté l’ile il y a plusieurs années et y a fait construire des petits bungalows, un restaurant, et il y a un unique ponton qui permet aux bateaux de s’approcher. Il n’y a pas d’eau douce sur l’ile, elle est livrée par bateau. Il y a très peu de monde, le sable est blanc, l’eau transparente, et il y a du corail et des poissons partout !

indonesie komodo kanawa island ile beach plage

Par contre pour y passer la nuit, ça n’a pas l’air génial, les bungalows et les infrastructures ont l’air de tomber doucement en ruine 😉 et on doit s’y sentir rapidement à l’étroit sur cette ile, c’est franchement pas grand …. mais pour y passer une demi-journée, ça vaut carrément le coup! (il y a juste un billet à donner pour permettre l’appontage, c’est l’équipage qui paye, c’est inclus dans notre tour).

Et comme c’est un bon spot pour sortir masque tubas et palmes, c’est parti !

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

indonesie komodo kanawa snorkeling corail poissons

C’est simple, on a l’impression de se baigner dans un aquarium tropical géant, sauf qu’ici c’est vraiment la réalité 🙂

Ensuite, c’est le retour à Labuan Bajo. Pour descendre du bateau, c’est encore un exercice périlleux, on enjambe le bastingage, on saute dans un cargo et une fois la cale traversée, on essaie comme on peut de sauter sur le quai sans se tordre la cheville ou tomber dans l’eau. Bonne galère avec les sacs sur le dos!

Au final je conseille carrément cette petite excursion 🙂

indonesie komodo labuan bajo sunset

On repasse rapidement récupérer nos sacs à l’accueil du L Bajo Hotel pour partir s’installer à La Bohème comme promis.

indonesie labuan bajo boheme auberge jeunesse

Puis on part retrouver nos compagnons de Komodo au bar Pirates pour se boire quelques cocktails (vive le Rusty Anchor!) et à la fin d’une soirée bien arrosée, retour à la Bohème. On check rapidement la suite du voyage … traverser toute l’ile de Florès en voiture pour rejoindre Maumere et faire les excursions volcans au passage ? ou prendre un vol pour Maumere et ensuite en prendre un autre pour revenir ? finalement, planning oblige, on décide de zapper Florès et à la place on réserve un vol pour Bali avec pour prochaine destination : les iles de Gili.

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Jour 5 – Rinca – Komodo

Indonésie – Jour 5 – Rinca – Komodo

Nouveau réveil à Labuan Bajo sur l’ile de Florès. Aujourd’hui on se dépêche car on va à la rencontre des dragons de Komodo! On laisse nos gros sacs à l’accueil de l’hôtel et à 7h30 on est devant la minuscule boutique qui nous a vendu le tour. On est toujours un peu stressés de découvrir si on s’est fait arnaquer ou pas. Le jeune est là et on descend avec lui à pieds jusqu’au port (il faut payer 2.000 Rp pour rentrer dans la zone portuaire … prévoir le petit billet).

Ensuite ça sent la galère, on suit notre « guide » au milieu des containers, dans une zone où clairement on n’a rien à faire. Le stress et l’agacement augmentent mais finalement au bout d’un moment on arrive enfin à lui faire cracher le morceau : il ne sait pas où est le bateau ! Après plus de 30 minutes de recherches, plusieurs coups de fils et des renseignements pris avec des pêcheurs, on trouve enfin notre bateau! En fait il est là, mais bien caché, amarré derrière trois autres bateaux ! On enjambe comme on peu les bastingages des navires sans se casser la figure, on traverse des ponts avec des équipages que ça n’étonne visiblement pas du tout! Enfin on est sur notre fier navire, le « Tomas » (du nom du capitaine, très fier lui aussi 🙂 ). On choisit notre matelas à l’arrière, on pose en vrac nos affaires dessus (on dormira à la belle étoile). Hop en route ! Direction les dragons !

indonesie rinca komodo croisiere

Pendant la traversée on a le temps de faire connaissance avec le reste des voyageurs qui nous accompagnent : une famille de polonais globetrotteurs, un couple d’anglais, un couple de néerlandais, un vieux tchèque qui gravit les volcans aux quatre coins du monde, un couple d’indonésiens en lune de miel, un couple venant de Porto Rico, une belge, une canadienne, un australien, et enfin un couple de russes avec une blonde qui nous fera bien rire (Instagram girl power haha 😀 )

indonesie rinca komodo croisiere instagram

La traversée est calme, la météo est magnifique, c’est splendide. L’océan est d’un bleu profond et toutes les iles autour de nous ont cet aspect vraiment caractéristique.

indonesie rinca komodo croisiere

Ici on passe à côté de la petite ile de Kukusan où vit une minorité musulmane de 54 familles installées ici depuis 5 générations. Ils font partie de la communauté des Bajau, les gitans de la mer, qu’on retrouve dans les petites iles indonésiennes et malaisiennes.  Ils vivent principalement de la pêche. Ils sont aussi réputés pour être d’excellents apnéistes. Labuanbajo signifie d’ailleurs le port des Bajau.

indonesie rinca komodo croisiere

Ile de Rinca

Notre bateau arrive sur l’ile de Rinca, tout le monde descend. Il y a parait-il des crocodiles marins dans la baie mais on n’a rien vu. Rinca fait partie du Parc National de Komodo créé en 1980. Il regroupe les iles de Komodo, Rinca, Padar et d’autres iles plus petites.

indonesie rinca komodo crocodile

En passant sous le portail d’entrée du parc on a hâte de voir les dragons autrement qu’en statues.

indonesie rinca komodo

Les rangers de l’ile vivent à l’entrée du parc dans quelques baraquements et attendent la nouvelle tournée de visiteurs assis à l’ombre. Il faut payer à nouveau : 250.000 Rp / personne pour visiter Rinca et Komodo dans la journée, plus un supplément de 30.000 Rp pour le ranger qui nous accompagne. En fait ils sont trois à nous accompagner, ça dépend de la taille du groupe, et ils ont tous un long bâton pour tenir à distance les dragons (si jamais on en croise).

indonesie rinca komodo gardien rangers

Et c’est justement à ce moment là que notre premier dragon de komodo passe tranquillement devant nous, comme s’il revenait des toilettes ! 🙂

indonesie rinca komodo dragon

Il rejoint ses potes qui sont tous là, allongés derrière une maison à 10m de nous. On nous explique qu’ici se trouvent les cuisines  et que les dragons sont attirés par l’odeur (et par les restes de nourriture qu’ils doivent probablement recevoir de temps en temps). Bon au moins on est rassuré sur un point : on ne repartira pas bredouilles, on voit des dragons de Komodo en liberté, à seulement quelques mètre de nous et les bestioles sont sacrément imposantes!

indonesie rinca komodo dragon

C’est le plus grand lézard du monde et il mesure en moyenne 2 à 3 mètres de long pour 70kg. Et quand il vous regarde comme ça, on se dit qu’il est déjà en train de vous imaginer dans son estomac ! Très vite on apprend plein de choses : les mâles ont le museau plus large que les femelles, ils ont des tendances cannibales et les jeunes dragons partent se réfugier dans les arbres, ils ne voient pas très bien mais ont un sens olfactif incroyable grâce à leur langues.

indonesie rinca komodo dragon

La morsure est redoutable (venin, nécrose, bactéries) est peut être mortelle si elle n’est pas immédiatement traitée à grands coups d’antibiotiques. Autant dire que les cerfs, buffles et chèvres qui se font mordre n’ont aucune chance, et il ne reste plus au dragon qu’à suivre sa proie blessée pendant plusieurs jours et attendre qu’il soit trop faible pour pouvoir enfin l’achever. Sa queue lui sert aussi d’arme, il peut la faire claquer comme un fouet (on l’a vu et ça surprend!). Et il peut enfin piquer des petits sprints à 20-30 km/h (il parait qu’il faut s’enfuir en zigzag si on est coursé par un dragon).

Bref, il vaut mieux rester sur ses gardes 🙂 Ah et le comble, si vous pensez vous réfugier dans l’eau, sachez qu’il est aussi capable de nager ! haha

indonesie rinca komodo dragon

C’est parti pour la balade dans le parc. Il y a le « grand »  et le « petit » tour. Les rangers insistent lourdement pour qu’on fasse le petit tour. Il fait très très chaud et en fait la randonnée consiste principalement en une balade dans les hauteurs de l’ile. On se retrouve en pleine savane (il n’y a quasiment jamais de dragons ici).

indonesie rinca komodo savane

C’est un chouette dépaysement, top 🙂 (on jette juste de temps en temps un regard inquiet autour de soi pour vérifier qu’il n’y a quand même pas un dragon perdu ou en embuscade)

indonesie rinca komodo savane

La vue sur la baie où se trouve notre bateau  🙂

indonesie rinca komodo baie

En redescendant on fait connaissance avec les autres habitants de l’ile : la réserve alimentaire des dragons.

indonesie rinca komodo dragon buffle

indonesie rinca komodo savane cerf

indonesie rinca komodo savane singe

Voilà, on a survécu à Rinca, quelle aventure ! ahahah

indonesie rinca komodo savane

Il parait que les 900 dragons qu’on trouve sur cette île sont les plus excités. On n’a pas du tout senti ça, mais je crois que comme tout le monde, ils étaient écrasés par la chaleur. En tout cas, ne vous posez pas de questions, allez à Rinca 🙂

Retour au bateau, déjeune et sieste et on reprend la navigation en direction de l’ile de Komodo.

indonesie rinca komodo mer bateau

indonesie rinca komodo ile

En longeant le rivage on a la chance de croiser deux dauphins en balades. C’était ma première rencontre (de loin) avec des dauphins dans la nature, j’étais tout excité 🙂

indonesie rinca komodo mer dauphins

Le relief de l’ile de Komodo est incroyable et si ça vous fait penser à un film, ce n’est pas un hasard. Moi j’ai directement pensé à King Kong … et ensuite j’ai découvert que ça a réellement servi d’inspiration au film de 1933. En 1926 il y a eu à Komodo l’expédition de Burden, un jeune et riche américain fraichement diplômé de Harvard, qui est parti à la découverte des monstres mystérieux vivants sur cette île. Il est accompagné dans cette aventure par sa jeune femme blonde. Ils ramèneront aux USA quelques spécimens qui feront fortes impression. Le récit de son voyage et de ses aventures impressionneront beaucoup un des ses amis, Cooper, producteur de cinéma et qui s’en inspirera pour le film King Kong 🙂

indonesie rinca komodo ile

On fait halte à la Pink Beach de Komodo. Ici le sable est rose! En réalité, c’est grâce aux foraminifères (des animaux microscopiques) qui produisent un pigment rouge qui se mélange au blanc du sable et hop, le sable devient rose.

komodo pink beach plage sable rose

En plus de faire une pause bronzette sur la plage, on en profite à nouveau pour explorer les fonds sous marins et ça fait bien plaisir 🙂

komodo pink beach plage sable rose snorkeling

komodo pink beach plage sable rose snorkeling

komodo pink beach plage sable rose snorkeling

komodo pink beach plage sable rose snorkeling

komodo pink beach plage sable rose snorkeling

Fin de la petite pause baignade, on reprend la navigation …

komodo pink beach plage sable rose

Ile de Komodo

En fin d’après midi on débarque enfin pour de bon sur l’ile, et on arrive devant le portail du parc. On se croirait dans Jurassik Parc cette fois 🙂

indonesie komodo

L’ile de Komodo est beaucoup plus grande que Rinca et abrite d’avantage de dragons (environ 3.000). Là encore, il y a plusieurs boucles de randonnées proposées. On est les derniers visiteurs de la journée, l’ile est déserte et on se balade tranquillement. On a cette fois la chance de rencontrer des dragons en liberté dans la forêt.

indonesie komodo dragon

Et en particulier ce gros spécimen qui est arrivé sans faire de bruit juste derrière notre groupe pendant qu’on s’extasiait sur le petit dragon de l’autre côté. Il faut vraiment avoir l’œil partout 🙂

indonesie komodo dragon

En revenant à la plage on a la chance de voir un autre dragon se promener au bord de la mer. Difficile de le trouver dangereux avec sa démarche ridicule … et pourtant, en le suivant …

indonesie komodo dragon

Il semble nous avoir déjà oublié et il se dirige vers un endroit bien précis ….

indonesie komodo dragon

Mais où donc sa marche implacable le conduit-il ? nous sommes tous en train de le suivre quand soudain …

indonesie komodo dragon

A une centaine de mètres de là, un cerf se repose paisiblement … et il lui tourne le dos !!! erreur fatale !!

indonesie komodo dragon

La scène horrible de l’attaque fulgurante du dragon et la mise à mort du cerf va avoir lieu juste là, sous nos yeux!! on a envie de prévenir le cerf et on aussi envie de laisser le prédateur à l’œuvre, quel dilemme !!

indonesie komodo dragon

Et en fait … c’est le gros fail !! 🙂 trop lent le dragon, le cerf le repère facilement (il est possible qu’avec tous les « ho my god » qu’il a entendu, il a senti qu’un truc louche se préparait dans son dos 😉 ).

indonesie komodo dragon

On repart de l’ile en mode joyeuse troupe indisciplinée, limite en train de se faire éjecter par les rangers qui veulent se débarrasser de nous, et il y a l’équipage du bateau qui crie de se dépêcher depuis une bonne demi-heure au moins, et tout le monde s’en fout, haha 🙂

indonesie komodo

Le soleil se couche derrière les montagnes de l’ile de Komodo …

indonesie komodo sunset

Notre bateau navigue un peu pour trouver une baie paisible et on passe une excellente soirée. On lance la musique, on blague, on rit, on chante, on ouvre les bières et je pêche du poisson à la ligne sous les étoiles avec mon pote indonésien et sa jeune épouse 🙂

indonesie komodo croisiere sunset

Good night les dragons, une très belle journée passée en votre compagnie 🙂

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Jour 4 – Labuan Bajo

Indonésie – Jour 4 – Labuan Bajo

Après plusieurs journées avec des réveils très matinaux, aujourd’hui on se fait plaisir avec une petit grasse mat’ histoire de bien se reposer. Au réveil, il fait déjà très chaud à Labuan Bajo. On repasse à Avrilia Adventure pour leur donner les numéros de passeport (pour finaliser notre réservation pour notre trip sur Komodo) mais il n’y a personne (et le bureau est grand ouvert). On décide de faire un petit tour en ville en attendant. Labuan Bajo c’est tout petit et ça se fait facilement à pieds. Il y a toujours des travaux partout et on sent que cette petite ville va bientôt devenir un véritable pole touristique dans la région. Juste après le vieux port il y a même un Marina Center ultra moderne en cours de construction. Mais pour le reste, il n’y a pas grand chose à visiter …

indonesie labuan bajo

On retrouve finalement un des jeunes pour les numéros de passeports, mais il est beaucoup moins sympa que la veille et nous demande l’intégralité de l’argent. Je refuse toujours, et je commence à me demander si on n’est pas tombé sur une arnaque … on verra bien demain. Maintenant il faut trouver comment remplir notre journée. Comme on voit pas mal d’agences de plongées, on tente notre chance, mais en très grande majorité les excursions commencent tôt le matin et il est déjà trop tard. Alors qu’on essuie un nouveau refus, un français visiblement pote du patron de l’agence vient nous parler. C’est François, le patron du La Bohème Bajo, une auberge de jeunesse.

On discute pas mal avec lui de son activité et des difficultés à monter son business ici : le manque de formation du personnel (aucune école d’hôtellerie dans les environs et la difficulté à savoir parler anglais), la pollution et la notion d’écologie totalement absente, la gestion des déchets, la radicalisation d’une partie de la population avec des imams financés par l’Arabie Saoudite, l’administration très compliquée à gérer, etc … Bref les choses n’ont pas l’air simples mais l’endroit qu’il a lancé nous intrigue. L’accès n’est pas évident à pieds, on serpente dans des minuscules ruelles, on enjambe un vieux pont au dessus d’une rivière (pleine de déchets), on longe une mosquée et on arrive … et c’est génial! Je fais vraiment la promo, car La Bohème c’est vraiment un lieu très cool ! on s’y sent tout de suite à l’aise et tout est bien fait, il y a de l’effort pour faire simple et bien 🙂
Allez y!!

indonesie labuan bajo boheme auberge jeunesse

Il y a de la pâte à pancake à disposition, on voit des livreurs apporter un véritable billard (on se demande par où ils sont passés vu le chemin qu’on a pris pour venir ici), on discute déco (les portes trouvées à Bali, les tabourets réalisés à partir d’épaves de barques, les céramiques venant d’un artisan local, etc …). On grignote un truc sur place (simple et bon), on sirote une bière et on s’inscrit pour l’excursion snorkeling (30.000 Rp, c’était même gratuit avant, simplement il fallait laisser un petit pourboire au capitaine du petit bateau … mais comme les voyageurs ne jouaient pas le jeu, c’est devenu payant mais hyper abordable, c’est le prix d’une bonne bière!).

Hop c’est parti pour la balade. Dès qu’on sort du La Bohème, sur le front de mer, c’est tout de suite ghetto à côté. On sent que les voisins vivent vraiment dans une très grande misère. Notre bateau arrive, on escalades les rochers et on embarque. On est seuls, c’est le top! 🙂

indonesie labuan bajo ile

La côte est vraiment belle et les couleurs sont magnifiques, c’est trop cool 🙂

indonesie labuan bajo ile

Après quelques minutes de navigation on arrive sur la petite ile de Palau Bidadari (l’ile des anges). C’est en fait une petite ile privée de 15 hectares avec 3 plages, entourée de récifs corallien et le tout est en zone protégée. Il y a un petit resort très classe à quelques dizaines de mètres de là ( https://www.angelisleflores.com/ ) caché par la végétation, et quand on arrive il n’y a personne! La grande plage est pour nous seuls ! 🙂

indonesie labuan bajo palau bidadari

indonesie labuan bajo palau bidadari

Allez hop, c’est parti pour 2 bonnes heures de snorkeling au milieu du corail et des poissons multicolores! 🙂

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

Une petite compilation des rencontres sympas que vous pouvez faire sous l’eau à quelques mètres de la plage 🙂

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

On a franchement adoré cette sortie et cette impression de nager dans un aquarium tropical, alors qu’en fait, on est réellement dans une mer tropicale 🙂

indonesie palau bidadari angel island snorkeling

Notre bateau revient en fin d’après midi, et pendant le retour on voit des singes sauvages jouer sur la plage d’une autre ile, le ciel est en partie couvert, et c’est très beau!

indonesie labuan bajo ile

Même si vous avez déjà payé un peu pour la traversée, un petit pourboire dans la tipbox du bateau ne fait pas de mal 😉

indonesie labuan bajo ile

indonesie labuan bajo ile

En revenant à terre, on longe à nouveau le quartier très pauvre en direction de l’auberge de jeunesse. Sur la plage pendant le snorkeling, j’avais trouvé un petit collier de perles en plastique. Je l’offre à une petite fille qui était en train de griller du poisson avec ses parents et qui me faisait un sourire accompagné d’un « helloooo ». Elle est toute surprise et juste après c’est le big smile et la fierté du « hé j’ai un collier ». Les femmes voilées autour font aussi des sourires des signes de la tête pour nous remercier, sourires partagés, un instant vraiment anecdotique mais qui fait plaisir 🙂

indonesie labuan bajo sunset

Après une douche à notre hôtel, on décide d’aller manger au restaurant « gastronomique » de Labuan Bajo. Il y a la pub dès l’arrivée à l’aéroport, c’est le Made in Italy. En fait Marco (le chef italien) a ouvert son premier restaurant en 2010 dans le port de Labuan Bajo avant de le déplacer un peu à l’écart du centre (10 minutes à pieds) sur la rue

Good night Labuan Bajo 🙂

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Amsterdam – Noord

Amsterdam – Noord

Le quartier Noord est souvent oublié lors d’une visite à Amsterdam, et c’est une grave erreur! Car à seulement quelques minutes de la gare du centre, de l’autre côté de la rivière IJ, c’est un tout autre visage de capitale qui se découvre, et c’est vraiment cool 🙂

Pendant longtemps le quartier Noord (nord donc), c’était la zone industrielle de la ville. Extraction de la tourbe à l’origine, puis station de péage pour les bateaux au moyen age, et plus tard l’industrie lourde s’installe ici, des usines, des hangars et des chantiers navals se construisent. Dans les années 1980 les industries partent s’installer ailleurs, le dernier chantier naval ferme. Il reste une énorme zone industrielle abandonnée, juste en face d’Amsterdam. Une grosse verrue pour la ville ? Et bien non, plutôt une source d’opportunités! Des immenses hangars à aménager, toute une zone où la créativité peut s’exprimer, où il y a de la place et de la liberté, allez hop en route pour le Nooooord 🙂

Pour y aller, c’est simple, il faut rejoindre la Gare, faire le tour en suivant les panneaux ‘boot’ et les symboles des Ferry. Sur le quai ensuite, il suffit d’attendre son ferry. C’est gratuit, on y monte à pieds et à vélos, ambiance cool. On commence en prenant le Ferry 901 qui va juste en face (Amsterdam, Veer Buiksloterweg), la traversée dure à peine 5 minutes.

Une fois débarqué on peut déjà se poser si on a envie, à la terrasse plutôt sympa du Cafe De Pont. Mais il y a de bien meilleurs spots un peu plus loin. On prend à gauche en direction de l’A’DAM Toren. Ce building de 100m de hauteur date de 1971 et abritait le siège de la compagnie Shell, c’était la Shell Tower. En 2009 la compagnie pétrolière quitte les lieux, quelques entreprises s’installent mais la tour commence à faire sérieusement la gueule. Après 2 ans de rénovation, la tour flambant neuve ouvre avec son nouveau nom. Maintenant c’est le fun ! Des entreprises cools (musiques, vidéos, etc ) ont installés leurs bureaux ici, des restos chics, club, appart loft, toit panoramique et en bonus la possibilité de faire de la balançoire dans le vide au sommet ! 🙂

amsterdam adam toren tower
Plus d’infos ici : http://adamtoren.nl/
Juste derrière, il y a une petite tour ronde, c’est ici que vous pouvez faire l’attraction This is Holland. Un show façon cinéma dynamique qui survole le « best of » des Pays-Bas. Si c’est votre truc et que vous allez au Futuroscope chaque année, c’est pour vous, sinon, allez vous promener ailleurs 🙂
Un peu plus loin, juste après les grandes lettres ‘I amsterdam’, se trouve un bâtiment moderne au design assez particulier. C’est le Eye museum, le musée du film. Il était installé à l’origine dans un vieux bâtiment vers Vondelpark et en 2012, un nouvel écrin tout neuf est construit dans le quartier de Noord. C’est un des plus grand musées sur le cinéma au monde (il parait), mais sur place, on est moyennement emballé. Exposition temporaire gratuite et minuscule, quelques salles de projections, mais les films en hollandais c’est pas évident à suivre. Bref, le musée est surement incroyable pour les cinéphiles hollandais et pour sa collection riche et son travail de restauration d’œuvres anciennes. Mais à part ça, je pense que payer l’entrée ne vaut pas le coup.
amsterdam noord eye museum
En revanche, ça vaut le coup de rentrer à l’intérieur pour découvrir les lieux designs et la super terrasse moderne, c’est la classe!
Plus d’infos ici : https://www.eyefilm.nl/en
Allez il est temps d’aller se promener dans une autre zone du Noord, et comme à pieds ou à vélo, c’est pas tout près, autant y aller en ferry. Donc on reprend la même ligne 901 vers Centraal Station, et de là, on prend le ferry 905 direction NDSM. La traversée dure une vingtaine de minutes.
La première surprise en arrivant à NDSM c’est de voir un sous-marin russe en train de barboter ici. What the fuck ? Alors tout commence en 1956 quand ce sous-marin de 90m de long est construit en Lettonie, alors soviétique. A la fin de la guerre froide en 1991, il est mis au rebut. Il est vendu comme un classe Foxtrot B-80, mais en fait c’est un classe Zoulou, qui servira de base pour la classe Foxtrot de l’Otan … mais bon ça on s’en fout un peu. Donc deux entrepreneurs hollandais l’achètent et arrivent à le revendre 56.000 Eur à un architecte qui le ramène à NDSM dans le but d’en faire un lieu d’exposition, de fête, voir même de défilé de mode. Trop bien!
amsterdam port noord ndsm sous-marin
Mais en fait aucun contrat ne tombe … et il est revendu 10.000 Eur à une fondation qui doit l’incorporer au Musée Maritime, mais le sous-marin reste là, à rouiller sur place depuis des années. Il est sensé maintenant rejoindre la casse car la ville n’en veut plus (risque de pollution, etc …) mais personne ne semble vouloir y toucher réellement, et il continue de dormir ici en faisait le plaisir des visiteurs qui le découvrent pour la première fois 🙂
amsterdam port noord ndsm sous-marin botel
Juste derrière il y a le Botel, un hôtel flottant 🙂 Bin oui, pourquoi pas. Mais franchement, au vu des critiques qu’on peut lire, on ne vous le conseille pas.
Allez, une fois qu’on débarque, on se dirige (comme beaucoup de monde) vers le PLLEK. Le concept est plutôt alléchant : des containers ont été combinés pour faire un grand hangar. A l’intérieur des tables pour manger, un grand bar, une grande mezzanine, des grands canapés, un poêle à bois, des concerts live, et une immense baie vitrée … qui donne sur une grande terrasse qui se prolonge sur une plage de sable, le tout avec vue sur Amsterdam, de l’autre côté. Le service est cool, bonnes bières, apéro sympa, bref, un chouette lieu où venir se poser en fin de journée 🙂
amsterdam ndsm pllek bar plage sable
Plus d’infos ici : http://pllek.nl/
amsterdam ndsm pllek bar
A quelques dizaines de mètres de là, il y a une grue … ce qui parait tout à fait normal pour une ancienne zone portuaire … mais si vous vous approchez d’un peu plus près vous verrez que cette grue est spéciale, c’est un hôtel! Et pas n’importe lequel, c’est l’hôtel Faralda. Il y a seulement 3 suites … mais façon cinq étoiles!
amsterdam crane grue faralda hotel
Ça commence à 435 Eur la nuit, ah et il y a même un spa chauffant au sommet!
Pour faire chauffer la carte bleue, c’est ici : http://faralda.com/
Maintenant, direction les grands entrepôts. Si vous aimez le street art vous allez être servis, il y a des graffitis partout. Des immenses, des petits, des œuvres d’arts et du bric-à-brac artistique caché ici et là. C’est un vrai terrain de jeu et c’est vraiment sympa de s’y promener 🙂
amsterdam noord ndsm loods entrepot street art
On arrive devant le plus grand hangar du secteur : NDSM loods. NDSM pour Netherlands Shipbuilding and Dock Company, qui en 1937 était le plus grand chantier naval du monde. Après la faillite en 2000, cet énorme espace a été cédé à la fondation Kinetisch Noord. Énorme ça signifie 30.000 m2 (intérieur), 50.000 m2 (extérieur)! Le hangar est baptisé Art Factory. L’objectif du projet est « de transformer cet ancien chantier naval de 80.000 mètres carré en un espace de travail fonctionnel et accessible, multidisciplinaire et expérimental, afin de créer un point de rencontre pour des jeunes artistes (inter)nationaux issus des arts visuels, arts du spectacle, du théâtre… » ( http://www.artfactories.net/NDSM-Amsterdam.html ).
amsterdam noord ndsm loods entrepot street art
Il suffit de passer l’immense porte du hangar (on peut même s’y promener en vélo sans problème). A l’intérieur il y a des petites « rues » aménagées qui permettent de circuler entre les différents ateliers d’artistes.
amsterdam noord ndsm loods entrepot street art
Il y a des espaces d’exposition, des travaux en cours, toujours un truc à voir où qu’on pose les yeux.
amsterdam noord ndsm loods entrepot street art
amsterdam noord ndsm loods entrepot street art
amsterdam noord ndsm loods entrepot street art
Beaucoup plus d’infos sur le quartier NDSM et les installations artistiques, c’est ici : http://www.ndsm.nl/en/
En poussant encore un peu plus loin la balade, on arrive au Noorderlicht Café. Ça veut dire aurores boréales … je ne sais pas si on en voit beaucoup ici, mais là encore, c’est un lieu vraiment cool. C’est un peu plus roots que le Pllek. Le hangar abrite une grande verrière, il y a du bon son, une bonne ambiance chaleureuse. On y est aussi bien pour boire une bonne bière, manger, et profiter de la vue, encore une fois magnifique sur Amsterdam. Testé et approuvé 🙂
amsterdam noorderlicht cafe
Plus d’infos, programmations etc : http://noorderlichtcafe.nl/
Avant de repartir, en déambulant au hasard des entrepôts (où vous trouverez des resto chics, des chaines de télé, redbull, etc … ) il y a un endroit juste en face de l’embarcadère pour ferry qui mérite d’y faire un détour. C’est une résidence étudiante … vous allez me dire qu’on s’en fout. Oui et non, car ici, la résidence étudiante est composée de containers de bateaux!
amsterdam noord ndsm residence etudiants
C’est assez inhabituel non ? et en plus c’est sympa et coloré! (installation provisoire, pour faire face à l’expansion du quartier, la zone devrait être libérée en 2020)
La suite des autres quartiers d’Amsterdam 🙂

Amsterdam

I AM STERDAM

Voilà, vous partez quelques jours à Amsterdam ? Très bon choix! Bienvenue dans une capitale à taille humaine. Découvrez le plaisir de vous promener à vélo dans les rues où vous rencontrerez très peu de voiture, peu de pollution, pas de grands immeubles moches pour vous cacher le ciel, des musées, des bars cools, des concerts, de la fumette aussi, etc … De quoi passer quelques bons moments. Allez c’est parti on y va, hop en route!

Pour vous faire découvrir la ville que j’ai aimé, les immanquables, les lieux cachés et insolites, c’est par ici. On va passer par ces différents quartiers 🙂

Centre

amsterdam canal peniche

Le quartier historique de la capitale. Des petites rues, de l’histoire, des monuments historiques. C’est ici aussi que se trouve le fameux Quartier Rouge.

Jordaan et Grands Canaux

amsterdam canal velo

Les grands canaux et le quartier de Jordaan sont très typiques. Les balades sont très belles à pieds et surtout à vélo. Il faut se perdre dans les rues pour découvrir tous ses secrets. C’est dans ce quartier que se trouve la Maison d’Anne Franck.

Oud-west et quartier des musées

amsterdam rijksmuseum musee museum

Partez à la découverte de ce quartier un peu délaissé. Promenez vous dans le plus grand parc de la ville, et rendez-vous dans le célèbre quartier des musées. Un peu de culture dans le plus grand musée du pays ? c’est ici.

Noord

amsterdam nord noord

Une friche industrielle transformée en un grand quartier mélangeant des constructions modernes, des entrepots devenus des lieux culturels. Un quartier vivant, créatif et plein de libertés. Et même un sous-marin et une plage de sable, alors pas d’hésitations, en route pour le noord!

Westerpark

amsterdam oostelijk marktkanaal

Ce secteur d’Amsterdam est un peu oublié des guides touristiques alors qu’il y a pourtant des choses à découvrir dans ces anciens quartiers ouvriers, alors on y va !

 

Séjour réalisé en mars 2018

Madère – Ribeira Seca ou do Paul, Maloeira, Prazeres

Madère – Ribeira Seca ou do Paul, Maloeira, Prazeres

A la recherche d’une randonnée sympathique autour de Prazeres où nous étions de passage, on s’est lancé dans cette balade. Et je vous invite à la suivre, car même si sur le papier ça ne s’annonçait pas incroyable, elle était très agréable car on y retrouve un mélange d’un peu tout ce qu’on trouve à Madère 🙂 Allez, hop en route!

C’est la Randonnée n°54 de votre petit guide Rother.

Pour commencer, depuis Prazeres, il faut rejoindre l’Hotel Jardim Atlantico. D’ailleurs il y aussi la bas un petit sentier pittoresque, où on marche pieds nus sur tous plein de types de sols et d’environnements, personnellement je trouve ça nul haha mais beaucoup de gens aiment. Il faut tenter quoi! Mais revenons à nos moutons. Donc juste avant d’arriver à l’hôtel sur Caminho Lombo da Rocha il y a un parking idéal pour vous garer. Ensuite allez à l’hôtel à pieds. Face à la réception en descendant, on fini par trouver un panneau « PR 19 Vereda do Paul do Mar », c’est par là!

Dès le début on a une chouette vue sur la vallée en face!

madere ribeira seca do paul maloeira

Ensuite le chemin descend assez vite dans la gorge, il faut faire attention où on met les pieds, ça glisse pas mal, mais ça reste largement praticable.

madere ribeira seca do paul maloeira

La remontée de la gorge se fait par des chemins parfois un peu plus compliqués où on doit grimper sur des rochers mais là encore ça reste tranquille. Sauf que ça grimpe fort!

madere ribeira seca do paul maloeira

Le chemin n’est pas toujours très bien indiqué, il y a en principe des marques rouges à suivre … quand on les trouve 🙂

madere ribeira seca do paul maloeira

On se retrouve à grimper des petites marches le long de vieux murs de pierres et on se rend compte qu’on est en fait le long de plein de petits jardins aménagés en terrasses sur ce relief sacrément accidenté. On n’ose même pas imaginer le boulot que ça a du demander à l’époque pour construire ça. Déjà rien que grimper la pente, ça nous fatigue! haha

madere ribeira seca do paul maloeira

En sortant de la gorge, on se promène sur une petite route goudronnée dans le faubourg de Maloeira. Il y a des petits champs cultivés où poussent plein de légumes et les petites maisons des fermiers. C’est la campagne quoi, un esprit rural qu’on n’avait pas trop vu encore à Madère.

Ensuite un pont traverse la voie rapide VE3 et on rejoint une levada qu’on remonte à contre courant, c’est la Levada Nova. Pas de ravin, pas de risque de vertige, c’est tranquille dans la campagne, on avance à bons pas 🙂

madere ribeira seca do paul maloeira

Certains passages de cette levada sont très verts, très végétalisés, et parfois on a l’impression d’être dans un jardin à l’anglaise. C’était plutôt chouette comme ambiance, et puis il n’y avait personne sur le sentier.

madere ribeira seca do paul maloeira

On quitte ensuite la levada au niveau du poste forestier de Prazeres , et ses tables de pique nique (… et ses guêpes). On traverse le village de Prazeres à pieds, et on découvre des épouvantails un peu partout et dans toutes les positions. Marrant ! 🙂 Profitez en pour visiter aussi l’église du village, elle vaut le coup.

Celui là il a passé une bonne soirée ! 😉

madere ribeira seca do paul maloeira prazeres

madere ribeira seca do paul maloeira prazeres

madere ribeira seca do paul maloeira

Une fois le village traversé, on retrouve la voiture qui attend sagement au parking, et on a en cadeau une vue magnifique sur l’océan 🙂

madere mer ocean bleu sud soleil

La suite !